Guirlande en feuilles de palmier des bois

Transcription

Guirlande en feuilles de palmier des bois
Guirlande en feuilles de palmier des bois
En utilisant des feuilles de palmier qui poussent en abondance, des artisans
créatifs du Bangladesh tressent ces guirlandes multicolores aux étoiles des Fêtes
naturelles, vertes, fuchsia et jaunes. Fabriquée par des travailleurs de Prokritee,
agence offrant de l'assistance relative à la gestion, à la conception des produits et
au marketing à des artisans du Bangladesh, cette guirlande ajoutera une touche
de couleur pimpante dans tout arbre de Noël.
Le produit
La feuille de palmier: La feuille de palmier est un matériel brut très utile pour
de nombreux artisans. Poussant en gros bouquets de feuilles striées ou en
éventail au-dessus du palmier, la feuille de palmier est une ressource très utilisée
dans bien des pays. Certains des articles qui se vendent le plus chez Dix Mille
Villages, comme les guirlandes d’étoiles et les décorations de portes, sont faits
avec les feuilles du palmier keya, au Bangladesh. Seul un nombre très limité de
feuilles sont récoltées de chaque arbre, cultivé dans la région, afin de ne pas
nuire à la plante. Avant de pouvoir être tissées, les feuilles sont coupées et
fendues en bandelettes étroites. Des méthodes improvisées, comme l’utilisation
d’une lame de rasoir fraisée dans un tabouret en bois, s’avèrent très efficaces
pour couper les feuilles de palmier keya. Une fois que les feuilles ont été
coupées, elles sont prêtes à être trempées et teintes avec des teintures
biodégradables et sans colorants azoïques, qui n’adhèrent qu’à la pulpe de
fibres, et non aux eaux usées. Après avoir fait sécher ces magnifiques feuilles
colorées au soleil, les artisans peuvent les tisser pour en faire des mobiles, des
guirlandes, des ornements et des bagues totalement uniques.
Le groupe d'artisans: Prokritee
Voyagez aux quatre coins du
monde chaque fois que vous
visitez Dix Mille Villages.
Apprenez comment le commerce
équitable aide réellement à
changer le monde. Notre objectif
est de fournir un revenu vital et
équitable aux artisans, en
commercialisant leurs produits
d'artisanat et en racontant leur
histoire en Amérique du Nord. Dix
Mille Villages vend des produits
de plus de 30 pays et fournit du
travail à près de 60 000 personnes
partout dans le monde.
En 2003, la branche d’exportation d’artisanat du
Comité central mennonite Bangladesh est
officiellement devenue une entreprise enregistrée sous
le nom de Prokitee. Ce changement a été fait afin de transmettre des qualités de chefs aux Bangladais.
Prokitee est associée à neuf programmes de création d’emplois qui mettent l’accent sur la génération de
revenus pour les plus pauvres, surtout les femmes des campagnes, souvent chefs de famille.
Les critères d’embauche actuels sont :
a) l’artisane ou sa famille ne doit pas posséder plus d’un demi-acre de terrain ;
b) la famille doit gagner moins de 1000 takas (25 $ US) par mois ;
c) l’artisane doit autrement être sans emploi.
Rencontrez un artisan: Snehorani Halder
Snehorani Halder: Le taux d’alphabétisation chez les adultes du Bangladesh est de 41 %. À cause de
ces chiffres si bas, surtout chez les femmes, le gouvernement du pays a instauré un système
d’éducation gratuit pour les fillettes des régions rurales, jusqu’à la sixième année. Snehorani Halder, la
fille d’un fermier pauvre, a fréquenté l’école jusqu’à la 10e année. Bien que l’école soit gratuite pour
les fillettes, bon nombre d’entre-elles ne peuvent y aller car leur famille ont besoin d’elles à la maison.
Snehorani a quitté à l’école pour aider sa mère avec les tâches quotidiennes; le ménage, la cuisine et le
soin de ses cinq jeunes sœurs.
Lorsque Snehorani a eu 16 ans, ses parents arrangèrent de la marier avec un fermier voisin.
Aujourd’hui, à l’âge de 30 ans, elle a trois beaux garçons dont elle est très fière et qui, elle l’espère, pourront un jour aller à
l’université. Malheureusement, il y a six ans, son mari est tombé gravement malade et était incapable de travailler dans les
rizières. Sans source de revenus, Snehorani devait trouver un travail. Heureusement, Jobarpar Enterprise, qui travaille avec
Prokritee, embauche des femmes pauvres ou veuves pour fabriquer du papier fait à la main. Snehorani travaille maintenant chez
Jobarpar depuis cinq ans.
Snehorani est décidément une femme novatrice. Cette année, elle a reçu un prêt de 5 000 takas (70 $) de Jobarpar et a pu
s’acheter une vache, un investissement parfait car la vache génère à la fois de la nourriture et un revenu additionnel. Non
seulement sa famille boit-elle le lait de la vache, mais Snehorani peut également en vendre au marché. Comme elle fabrique
également des galettes de combustible avec la bouse de vache, elle épargne beaucoup d’argent et n’est pas obligée d’acheter ou
de trouver du bois pour faire fonctionner son four d’argile. Snehorani est très reconnaissante de pouvoir travailler chez Jobarpar
et espère pouvoir continuer longtemps à créer de magnifiques produits pour Prokritee.
Le pays: Le Bangladesh
Le Bangladesh, un pays luxuriant avec une grande richesse historique et culturelle, est situé dans le delta du Gange. La
végétation y est abondante et la terre hautement fertile. Ce n’est que dans les régions sud-est et nord-est que les collines arrivent
à s’élever au-dessus des plaines.
Malgré les grands progrès faits pour améliorer la vie de ses habitants, depuis son indépendance du Pakistan en 1971, le
Bangladesh demeure un des pays les plus pauvres du monde. Près de la moitié des 153 millions d’habitants vivent sous le seuil
de la pauvreté. Les difficultés sont amplifiées par une densité de population d’environ 1 000 personnes par kilomètre carré (une
des plus élevées au monde).
Malgré tout, le Bangladesh a réussi, au cours des dix dernières années, à réduire le taux de mortalité infantile de moitié, à hisser
le taux d’inscription à l’école primaire à 100 % et à augmenter le taux d’alphabétisation de 8 % pour les femmes et de 6 % pour
les hommes. De plus, le Bangladesh a réussi à réduire la croissance de la population et à atteindre la quasi-autonomie en matière
de production de nourriture et l’égalité entre les sexes dans les taux d’inscription à l’école.
Le secteur agricole est un des plus grands générateurs de revenus et d’emplois et un élément vital du plan du Bangladesh de
réduire la pauvreté en milieu rural et de favoriser le développement économique durable. Presque deux tiers de la population du
Bangladesh travaille dans le secteur agricole, sur des terres servant principalement à la culture du riz et du jute.
Malheureusement, les fortes pluies qui accompagnent la saison des moussons, combinées aux impacts de la déforestation et de
l’érosion, rendent l’économie agricole du Bangladesh vulnérable tant aux conditions d’inondation que de sécheresse.
Trouver d’autres sources de travail demeurera un enjeu pour le Bangladesh, surtout avec le nombre croissant de paysans sans
terre qui comptent déjà pour environ la moitié de la main-d’oeuvre rurale. La production d’artisanat est une source importante
de revenus supplémentaires, surtout pour les femmes.

Documents pareils