1331lexique dette - Intranet
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ANNEXE RAPPORT BILAN GESTION DE DETTE : LEXIQUE A Amortissement : Remboursement périodique du capital emprunté. Un amortissement peut être constant (même montant en capital remboursé à chaque échéance), progressif (le montant en capital remboursé évolue à chaque échéance la plupart du temps pour maintenir un montant d'échéance constant) ou à la carte (le montant en capital remboursé à chaque échéance est définit ligne à ligne par l'emprunteur en accord avec le prêteur. Anticipations : Evolution prévisionnelle des taux ou des indices attendue par les marchés financiers à une date donnée. C Charte Gissler : Charte de bonne conduite, non contraignante, signée par les associations d'élus et les banques mettant en place un certain nombre de règles déontologiques dans les relations entre les collectivités et les banques. Elle prévoit notamment une classification des emprunts selon leur degré de risque. Coefficient multiplicateur : Effet de levier permettant de bonifier les conditions de taux d'un emprunt structuré, contre le risque d'une augmentation plus rapide du taux payé en cas de non respect de la condition déclenchant l'application du taux « dégradé ». Consolidation : Date à laquelle débute la période d'amortissement d'un emprunt. D Durée résiduelle moyenne : Durée moyenne restant avant extinction totale de la dette. Durée de vie moyenne : Durée moyenne nécessaire au remboursement de la moitié du capital restant dû. E Emprunt à barrière : Emprunt structuré dont le taux est dépendant de la réalisation d'une condition d'évolution maximum (plafond) ou minimum (plancher) d'un sous-jacent. Emprunt à phases : Emprunt dont le taux n'est pas arrêté pour sa durée totale. Emprunt structuré : Emprunt dont le taux est issu d'une vente ou d'un achat d'option(s) par la collectivité. Cet achat ou cette vente permettent d'obtenir un taux inférieur aux conditions du marché en échange d'une prise de risque plus ou moins importante (application d'un taux dit « dégradé ». I Index monétaire : Taux auquel les acteurs des marchés financiers (en particulier les banques) se prêtent de l'argent à court terme, soit un an maximum. Ces taux sont notamment, pour les marchés européens l'EONIA, l'EURIBOR, le TAG, le TAM, pour les marchés hors zone Euro le LIBOR USD (taux américain), le LIBOR GBP (taux anglais)... M Marge : Rémunération de la banque sur un emprunt. Elle s'exprime en % et s'ajoute au taux du marché. Maturité : Durée de vie de l'emprunt P Parité Euro/Francs Suisse : Taux de change du Francs Suisse en Euros. Périodicité : Rythme de remboursement d'un emprunt. Elle peut être mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle. Phase de mobilisation : Période d'une durée limitée pendant laquelle un emprunt peut être appelé pour faire face à des besoins de trésorerie. Cette phase peut être « revolving » (c'est à dire remboursable) ou non. Lorsque la phase de mobilisation est terminée un emprunt est consolidé pour déclencher la phase d'amortissement. Produit de pente : Emprunt structuré dont le taux est fonction de l'écart entre les taux de deux emprunts de maturité différente (taux court terme de 1 à 5 ans et taux long terme de 10 ans à 30 ans). R Risque : Il existe plusieurs grilles d'analyse du risque, dont deux sont utilisées par la Ville de Dax. La première, issue de la charte Gissler, permet de classer chaque emprunt selon son degré de risque (1A pour le plus faible 5E pour le plus élevé, la catégorie 6F étant réservée aux emprunts considéré comme hors charte). La seconde, utilisée par Finance Active cabinet reconnu pour ses compétences en matière de gestion de la dette, permet également ce classement par emprunt (grille de 1 à 5) mais permet également d'en déduire un risque moyen global (moyenne des notes pondérée par le capital restant dû de chaque emprunt). Risque sous-jacent : Risque sur un emprunt structuré lié à l'indice choisi comme référent dans le formule de calcul du taux. Risque de structure : Risque sur un emprunt structuré lié à la formule de calcul du taux. Par exemple, l'utilisation de coefficients multiplicateurs augmente le risque de structure. S Sous-jacent : indice utilisé comme référence dans une formule de taux structuré. Il peut s'agir d'un index, d'un taux de change, d'un indice économique (inflation...)...etc. T Taux fixe : Taux qui est insensible aux évolutions des marchés financiers. Une différence est souvent faite entre un taux fixe dit « fort » (taux garanti sur la durée résiduelle total d'un emprunt) et un taux fixe dit « faible » (taux garanti sur une durée limitée dans le temps ou taux lié à la réalisation d'une condition) Taux moyen : Moyenne pondérée des taux des emprunts à une date donnée. Taux variable : Taux qui est exposé aux évolutions des marchés financiers. Par exemple, les index monétaires sont des taux variables. V Volatilité : Variation des anticipations des marchés financiers sur les évolutions futures des taux ou des indices. Plus la volatilité est importante, plus le risque est considéré comme important et plus les coûts de sortie d'options faisant référence à ces taux ou indices sont onéreux.