Fichier PDF reprenant en partie les fiches Signal - sonart
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GRIM - EDIF : résumés et illustrations du cours SON NUMERIQUE Ce document reprend le contenu des fiches projetées durant le cours pour permettre leur impression. Il ne s'agit pas de cours mais d'éléments permettant d'aider les étudiants dans leurs révisions. Ce document est réservé à un usage interne exclusivement pour les étudiants des formations concernées et ne peut convenir qu'à un usage pédagogique. La plupart des illustrations sont issues de sites Internet (pas de liens, désolé) et de Wikipedia. La numérotation des pages correspond à celle des fiches qui sont à télécharger sur le site http://sonart.free.fr/GRIM.ht. Certaines pages contenant principalement des illustrations ne sont pas représentées. Pour toute question, contactez-moi à l'adresse [email protected] SIGNAL (1. révisions rapide d'éléments d'acoustique et de signal analogique) 2a. Spécificités de l’audio-numérique ANALOGIQUE : - sensibilité aux perturbations électromagnétiques et à l'usure du support + pas d'effets secondaires si le matériel est de qualité + simplicité d'utilisation - coût élevé pour une bonne qualité - détérioration à la copie + perte de qualité progressive et (relativement) prévisible NUMÉRIQUE : + possibilité de copie à l'identique (sans perte) + relative immunité aux parasites électromagnétiques + relative résistance à l'usure + algorithmes de compression efficaces pour les bas débits (internet) + indexation des supports + miniaturisation des supports (archivages) et des machines + manipulation des données faciles + faible coût - apprentissage des interfaces - perte de données brutale et irrémédiable Historique : - PCM : Modulation par Impulsions Codées, théorie vers 1920 (par Shannon et Nyquist) - premières applications en 1962 - début années 70 : synthèse numérique sur mini ordinateurs - 1982 : établissement du 44,1 kHz / 16 bits comme standard (CD Audio) - fin années 80 : algorithmes psychoacoustiques de réduction de données (MPEG…) - fin années 90 : numérisation Direct Stream Digital - années 2000 : systématisation des calculs en 32 bits minimum 2c. Numérisation PCM : principe Echantillonner = analyser et coder les valeurs d'intensité d'un signal (quantification) à intervalles réguliers (fréquence d'échantillonnage) => signal PCM (Modulation par Impulsions Codées). fréquence d'échantillonnage (Hertz) = détermine les fréquences enregistrables quantification (bits) = détermine la plage dynamique Théorème de Shannon / Nyquist : la fréquence d’échantillonnage doit être supérieure ou égale au double de la fréquence à échantillonner 1 2d. Numérisation PCM : problèmes liés à la fréquence d’échantillonnage Aliasing : repliement du spectre lorsque la fréquence d'échantillonnage est inférieure au double de la fréquence échantillonnée (théorème de Shannon / Nyquist) =>souvent perceptible comme une distorsion inharmonique dans les hautes fréquences Solutions : - filtre antialiasing (LP) : suppression des fréquences supérieures à la demi fréquence d'échantillonnage - suréchantillonnage (convertisseurs delta-sigma) : subdivision de la fréquence d'échantillonnage => meilleure résolution (A/N) et lissage (N/A) - échantillonnage à une fréquence plus élevée => 96 kHz, 192 kHz… Pourquoi filtrer au dessus de 20 kHz ? Courbe de réponse d'un microphone Bruel & Kjaer 2 2e. L’Aliasing (1) Cas concernés : - conversion A/N - conversion de la fréquence d’échantillonnage (par exemple 48 kHz <> 44,1 kHz) - transposition (échantillonneurs), “pitch-shifting” - traitements spectraux Phénomène similaire : battement acoustique interférence entre deux fréquences => apparition d’une nouvelle fréquence égale à la différence des deux 2f. L’Aliasing (2) transpositions d'un signal de 15 khz (± 1 octave) Seuls le spectre original et celui de l'EXSP-24 sont représentés ici. 2h. Numérisation PCM : problèmes liés à la quantification Erreurs d'arrondi > bruit de quantification équivalence : 1 bit = 6 db (1 bit = 2.log10 bels ou 20.log10 decibels) 8 bits = 48 db (1/256 = 0,39 %) 12 bits = 72 db (1/4096 = 0,024 %) 16 bits = 96 db (1/65536 = 0,0015 %) 24 bits = 144 db 32 bits = 192 db (!) 3 Pour des raisons de composants et de thermodynamique, la dynamique des convertisseurs est limitée à 120 / 130 dB. Erreurs de quantification : saut vers la valeur d'intensité la plus proche en fonction du codage de bits => distorsion aux faibles niveaux d'intensité quantification sur 8 bits = 256 valeurs quantification sur 4 bits = 16 valeurs quantification sur 2 bits = 4 valeurs 2i. Codage binaire (rappel) puissances de 2 : 20 = 1 21 = 2 22 = 4 23 = 8 24 = 16 25 = 32 26 = 64 27 = 128 128 + 64 + 32 + 16 + 8 + 4 + 2 + 1 = 255 (0 à 255 = 256 valeurs) bit = Binary Digit octet ou Byte = 8 bits mot ou word = n bits Multiples d’octets tels que définis par IEC 60027-2 Nom Symbole Valeur Nom Symbole 3 kilooctet ko 10 kibioctet Kio 6 mégaoctet Mo 10 mébioctet Mio gigaoctet Go téraoctet To pétaoctet Po exaoctet Eo zettaoctet Zo yottaoctet Yo 109 1012 gibioctet Gio tébioctet Tio Valeur 210 220 230 240 250 1015 1018 pébioctet Pio exbioctet Eio 1021 1024 zébioctet Zio 260 270 yobioctet Yio 280 2k. La merge de sécurité ou “headroom” Afin de calibrer l’intensité du signal numérique avec les appareils analogique, ou de permettre l’addition des signaux (mixage), les constructeurs et programmeurs définissent des niveaux optimums (”0 dB”) à un niveau inférieur au 0 dBFS (- 18 dB en 16 bits, - 24 en 24…). 4 2l. Le Dithering Ajout de bruit lors de la réduction de bits. Cas concernés : - mastering en 24 ou 32 bits > réduction en 16 bits pour gravure CD-Audio - traitements en 32 ou 64 bits sur un signal 24 ou 16 bits Amélioration du procédé : Noise Shaping - déplacement (filtrage) du bruit dans une zone où l’oreille est moins sensible - par exemple l’algorithme POW-R déplace le bruit situé entre 1 et 4 kHz vers 20 à 60 Hz et supérieur à 12 kHz 2m. Numérisation PCM : types de convertisseurs Numérisation classique par approximations successives bit par bit : Convertisseurs delta-sigma, "1 bit" (1989) 5 3a. NUMERISATION DU SIGNAL AUDIO DSD (1) La numérisation DSD (Direct Stream Digital) n’est utilisée QUE pour le SACD. Tous les autres systèmes audio-numériques sont basés sur la technique PCM. - conversion 1 bit par modulation delta-sigma (idem convertisseurs 1 bit PCM) - codage et transmission directe SANS décimation - fréquence binaire : 2,8224 MHz (64 x 44,1 = DSD64) - restitution des aigus jusqu’à 100 kHz sans aliasing - dynamique équivalente à 20 bits (120 db) jusqu’à 20 kHz, moins bonne au-delà - utilisation importante de Noise Shaping (1 bit = 6 dB !) > augmentation du bruit au dessus de 22 kHz / filtrage à partir de 30 kHz 3b. NUMERISATION DU SIGNAL AUDIO DSD (3) Améliorations du procédé : DSD128 à 5,6448 Mbits/s Compatibilité PCM pour l’édition : - format DXD (Digital eXtreme Definition) : PCM 24 bits / 352,8 ou 384 kHz (8 x 44,1 / 48) - créé pour le logiciel Pyramix, agréé par Philips et Sony Enregistreurs compatibles : - Tascam DS-D98, DV-RA1000 (avec Sony), Korg MR-1000 6 Systèmes de production : - Pyramix (PC), logiciel et cartes audio Conversion PCM/DSD : - plugins pour Protools et autres DAW - convertisseurs matériels Authoring : - non public, nécessite une chaîne de production spéciale (cryptage matériel des données audio sur 80 bits) Les spécifications ASIO 2.5 (driver cartes son) sont compatibles avec le signal DSD, mais il n’existe actuellement pas de carte audio compatible. Utilisations : - publication de masters analogiques : numérisation DSD > authoring SACD - enregistrements acoustiques stéréo ou 5.1 : numérisation DSD64, PCM (à 192 ou 176,4 kHz) ou DXD > édition PCM ou DXD (Pyramix) > conversion DSD > authoring SACD FORMATS 4a. TRANSMISSION DU SIGNAL NUMÉRIQUE - transmission électrique (coaxial) ou optique (fibre optique) - transmission série synchrone - le signal d'horloge (fréquence d'échantillonnage) est inclu dans le signal audio (SP/DIF, T/DIF, ADAT Link) ou séparé (WordClock AES/EBU & MADI) - connexion des horloges de type maître / esclave - des fluctuations des horloges des convertisseurs ou une déformation du signal due au câble peuvent introduire du Jitter 7 4b. DÉBITS (PCM) calcul : nombre d'échantillons par seconde X nombre de bits de quantification X nombre de canaux = débit (bits/sec. ou bauds ou HERTZ) 5a. CONNECTIONS (1) : normes appareils audio AES/EBU ou AES3 (IEC 60958-4 et ANSI S4.40) : - 2 canaux, 16 à 24 bits, 44,1 à 192 kHz - XLR, 110 Ohms, 2 à 7 V, 64 mA, symétrique, 100 m - Word Clock = signal d’horloge séparé (BNC) AES 3id-1995 : - BNC, 75 Ohms, 1 V, 1,6 mA, asymétrique, 1000m S/PDIF (IEC 60958-3 et EIAJ CP-340) : - 2 canaux, 16 à 24 bits, 44,1 à 192 kHz - RCA, 0,5 V, 8 mA, asymétrique (10 m) ou optique - possibilité de transfert AC3 et DTS 6 canaux ADAT Link : - 8 canaux, 16 à 24 bits, 48 kHz - ou 4 canaux à 96 kHz ou 2 à 192 kHz (SMUX) TDIF (Tascam) : prise Dsub 25 - 8 canaux bidirectionnel, 16 à 24 bits, 48 kHz MADI (Multichannel Audio Digital Interface) : - 64 canaux 24 bits / 48 kHz ou 32 canaux à 96 kHz - coaxial (BNC) ou optique - Word Clock séparée IEEE1394 (Firewire) : - MLan : 64 canaux + MIDI (Yamaha) - SACD : 2,8224 MHz / 1 bit 5b. CONNECTIONS (2) : informatique USB 1 : 12 Mbits/s (1,5 Mo/s) USB 2 : 480 Mbits/s (60 Mo/s) USB 3 : 5 Gbits/s IEEE 1394 ou Firewire (Mac) ou DV (vidéo) ou iLink (Sony) ou MLan (Yamaha) : 400 Mbits/s (50 Mo/s) Firewire 800 : 800 Mbits/s Firewire S3200 : 3,2 Gbits/s (2010 ?) 8 Ethernet : 10/100/1000 Mbits/s (100 Gbits/s prévus pour 2010) => Ethersound WiFi : - IEEE 802.11b : 11 Mbits/s - IEEE 802.11g : 54 à 125 Mbits/s - IEEE 802.11n : 270 Mbits/s à 300 Mbits/s WiMax : 70 Mbits/s sur 50 km HDMI et DisplayPort (10,8 Gbits) : vidéo HD et son, compatible 8 canaux en 24 bits / 192 kHz sans compression. Light Peak (Intel, Sony, Apple…) : 10 Gbits, transfert de toutes les infos (USB, HDMI etc.) sur une unique fibre optique (2011 ?) 5c. CONNECTEURS (3) : nouveaux standards ? MLan (Yamaha) - connexion IEEE 1394 à 400 MBits - liaison standard en série - transport audio et MIDI simultanés - possibilité d’utiliser des boîtiers convertisseurs MIDI <> MLan et Audio <> MLan REAC (Roland Ethernet Audio Communication) - 40 canaux bidirectionnel en 24 bits / 96 kHz EtherSound (Digigram - 2001) - 64 canaux bidirectionnel en 24 bits / 48 kHz (32 à 96 kHz) - connexion à 100 Mbits/s - câble standard économique : connecteur Neutrik Ethercom conseillé, RJ45 déconseillé… - peut être uni ou bi-directionnel - réseau en cascade (daisy-chain) : simple et efficace mais nécessite deux prise Ethernet par appareil - réseau en étoile possible avec des commutateurs (contraintes) - longueur de câble (cuivre) maxi entre deux appareils : 80 m - connexion en fibre optique possible (2 kms en multimode, 20 kms en monomode) - latences très faibles - utilisé sur des consoles MIDAS par exemple 9 6a. COMPRESSION DE DONNÉES : sans perte Réduction du débit sans perte "lossless" : taux de compression maximum 2:1, pour archivage ou lecture directe dans certaines applications. Archivage : zip, rar etc. doivent être décompressés avant l’utilisation. Formats propriétaires : - Windows Media 9 Pro Lossless (wma, codec gratuit) - Apple Lossless Audio Codec (ALAC, codec intégré dans QuickTime) - DTS HD Master Audio (BluRay) - Dolby TrueHD (BluRay) Formats freewares / Open Source - FLAC (le plus répandu) - WavePack (meilleures performances) - MonkeyAudio (le plus ancien) - Tak Formats liés à un logiciel particulier : - SoundForge PCA - Wavelab - Emagic ZAP... 6b. COMPRESSION DE DONNÉES : avec pertes algorithmes avec perte (perceptual coding) : - ATRAC 4.5 (Minidisc et SDDS), Adaptive Transform Acoustic Coding, taux de compression 5:1 pour le MD (+ modes MDLP 2 & 4 et tranferts NetMD) - PASC (Philips DCC 4:1) - Musicam (Radio DAB) - MPEG Motion Picture Expert Group (1988) - REAL, OGG Vorbis, WMA, AAC... (Internet)... - DTS (cinéma) principes - seuils dynamiques - masquage fréquentiel - codage des bits utiles - masquage temporel (± 10 ms) - codage non linéaire - redondances stéréo (joint stereo) + optimisation du codage (algorithme de Huffman …) 6c. COMPRESSION DE DONNÉES : FORMATS (3) MPEG 1 : algorithme Fraunhofer IIS-A (1987) layer 1 (32 bandes) : 4:1 (384 kbps) / layer 2 (analyse plus poussée du spectre) : 6:1 à 8:1 (256 à 192 kbps) layer 3 (largeur de bande des filtres variable, quantification non linéaire) : 10:1 à 12:1 en moyenne (128 à 112 kbps), possibilité d'aller jusqu'à 320 kbps (= 4,4:1 // MD : 292 kbps) (rappel : 1411 kbps = pas de compression) mp3 HD : version avec compressions sans perte + avec perte pour compatibilité 10 OGG VORBIS (licence libre) - code jusqu'à 350 kbps en VBR, bon rendu des hautes fréquences WINDOWS MEDIA AUDIO (wma) - version 8 : 160 kbps maxi, qualité moyenne - version 9 : jusqu'à 440 kbps, encodage 7.1, jusqu'à 96 khz / 24 bits MPEG 2 AAC (1997) et MPEG 4 HE-AAC - code jusqu'à 96 kHz / 24 bits / 48 canaux, améliorations : changement de la méthode FFT (MDCT), Noise Shaping temporel, prédiction ATRAC 3 (OMG) - issu du ATRAC 4.5 du MD pour les baladeurs NetMD (LP2 132 kbps, LP 4 66 kbps) DOLBY AC3 - jusqu'à 640 kbps en 6 canaux, 480 en 2 canaux, très bon rendu des fréquences et des transitoires VQF (Yamaha) - codage des bandes de fréquence par rapport à une banque de filtres interne, bon respect du spectre mais perte des transitoires 6e. Les DRM et l’interopérabilité Les Digital Right Management définition : systèmes de protection des données numériques visant à restreindre les possibilité d’utilisation des fichiers et des supports Limites possibles : - interdiction ou limite du nombre de copies - limite de durée d’utilisation (abonnements) - limite de zone géographique d’utilisation (les zones du DVD-Video) - nécessité d’utiliser un matériel conforme (vidéo HD) Exemples : - “FairPlay” : les fichiers achetés sur iTunes ne peuvent être lus que sur l’ordinateur utilisé pour leur téléchargement ou un baladeur Apple (iPod) - les fichiers achetés sur ZuneMarket ne peuvent être lus que sur un baladeur Microsoft (Zune) - “PlayForSure” : les fichiers wma incorporant un DRM ne peuvent être lus que sur l’ordinateur utilisé pour leur téléchargement ou un baladeur compatible - des CD peuvent comporter un code anti copie les empêchant d’être lus par certaines platines CD - certains CD-Audio (Sony) ont comporté un programme “invisible” (rootkit) qui s’installe sur l’ordinateur pour interdire la copie - les vidéo HD (HD-DVD et BR-D) nécessitent que toute la chaîne (lecteur matériel ou logiciel, carte graphique, écran) dispose du décodeur DHCP 7a. LES SYSTÈMES MULTICANAUX (1) multicanal = 3 canaux de restitution réels minimum - Dolby Surround Prologic : analogique, matriçage dans le signal stéréo (compatible), limite du surround à 7 kHz - Prologic II : jusqu'à 5.1, surround moins limité - DTS neo 6.1 - numérique, compression psychoacoustique : - Dolby Digital SRD (AC3 ± 12:1) : 5.1, 6.1 EX (matricé) 11 - DTS (3:1, 4:1) : 5.1, 6.1 ES (matricé), 6.1 discreet SDDS (Sony x 11) : 7.1 DVD-audio et SACD : 5.1 sans compression BD et HD-DVD : 7.1 (13.1) 2K et 4K : 16 canaux le format Wave_Extensible organise les canaux jusqu’au 17.1 et plusieurs logiciels intègrent le 10.2 7a. HISTORIQUE DES SYSTÈMES MULTICANAUX 1941 1950 1951 1956 1958 1970 1972 1975 1977 1983 1987 1990 1992 1993 1994 1995 1999 2005 Fantasound : jusqu’à 9 canaux (5 fixes + 4 automatisés) formats Cinerama, Cinemascope et Todd-AO : jusqu’à 7 canaux et enceintes surround concert de musique concrète avec spatialisation en direct sur 4 canaux Karlheinz Stockhausen compose Gesang des Junglinge sur 5 canaux Iannis Xenakis : 5 canaux sur 425 haut-parleurs Iannis Xenakis : 12 canaux avec diffusion automatisée sur 800 haut-parleurs procédés de matriçage et gravure microsillon sur 4 canaux Michael Gerzon invente le procédé d’encodage spatial Ambisonic film “A star is born” en Dolby Stereo sur 4 canaux (matriçage) “Star Wars IV” et “Rencontre du 3ème type” popularisent le “son surround” “Return of the Jedi” : procédé THX (norme de qualité) commercialisation des décodeurs Dolby Prologic à usage domestique Dolby SR : amélioration du Dolby Stereo “Dick Tracy” : procédé CDS en 5.1 numérique (compression 4:1) sans piste analogique “Batman Returns” : Dolby Digital en 5.1 (compression 10:1) avec piste analogique “Jurrasic Park” : DTS en 5.1 (compression 3:1) “The last action hero” : Sony SDDS en 7.1 l’encodage AC3 est choisi comme standard pour le DVD vidéo “StarWars La menace fantôme” : Dolby Digital EX en 6.1 démonstration en 13.1 pour le lancement du BluRay-Disc la NHK présente la Ultra-Haute définition vidéo en 22.2 12 7f. L’AMBISONIC (mis au point dans les années 70 par Michael GERZON) : - prise de son / encodage 4 canaux (microphones "Soundfield") : W, X, Y, Z = "B format" (1 capsule omni et 3 en huit, cf. enregistrement MS) - "C format" (UHJ) compatible stéréo - décodage adapté au nombre de canaux de restitution (position, taille...) - disponible sous la forme de plugins VST La précision de la localisation dépend de la précision des “harmoniques sphériques” : - 1er ordre : 4 canaux - 2ème ordre : 9 canaux - 3ème ordre : 16 canaux 7g. LES SIMULATIONS 3D ou “binaural” (1) HRTF : procédé Head Related Transfert Function, fonction de transfert relative à la tête Rappel : la perception stéréophonique dépend du décalage temporel, de la différence d'intensité et de la différence de spectre (entre chaque oreille). 13 7i. LES SIMULATIONS 3D (3) La Wave Field Synthesis (synthèse de front d’onde) : - Huygens (1690) a postulé qu’il était possible de reproduire un front d’ondes lumineuses ou acoustiques à le synthétisant à partir d’une ligne composée d’une infinité de points de projection - débute en 1990 à l’Université de Delft aux Pays Bas - relayé par une dizaine de centres de recherche (projet CARROUSO) SUPPORTS 8. LES SUPPORTS AUDIO-NUMERIQUES bande magnétique : - DAT - ADAT / DA88 - anciens S-DATS et R-DATS - DCC - DV… disque dur : - multipistes portables - enregistreurs portables - ordinateurs de bureau et portables - baladeurs - Internet… - “magnétoscopes” HD de salon disque optique : - CD (-R, -RW) - DVD (+/-R, +/-RW) - Blu-Ray Disc - HDV disque magneto-optique : - MD - Hi-MD - DVD-Ram - anciens AKAI 4p - camescopes MDVD 14 mémoire Flash et SSD : - baladeurs “mp3” - enregistreurs portables - appareils photo numériques - téléphones… 8a. LES DISQUES OPTIQUES : normes LASER DISQUE (vidéo analogique) (1978) CD AUDIO (CD-DA) : Audio, Red Book (1982) CD-ROM : données, Yellow Book / ISO 9660 (1984) CD-I : images et sons, Green Book (1986) CD-R & CD-RW : inscriptible et réeinscriptible, Orange Book CD-X & PHOTO CD : images, White book (1991) VIDEO CD : vidéo et son MPEG 1, White book (1993) SVCD : vidéo MPEG 2 (1997) HDCD : réduction de 20 bits sur 15 bits audio PCM + 1 bit de code (avec décodeur) CD HD BURN (SANYO) : 1,4 Go sur CD standard, lecture sur certains lecteur DVD DVD-VIDEO : vidéo MPEG 2, son PCM / AC3 / DTS (Book B) DVD-ROM : données (Book A) DVD-AUDIO : son non compressé, vidéo MPEG 2 (Book C) DVD-R, DVD-RW, DVD+RW : formats inscriptibles et réinscriptibles DVD-RAM : id. dans cartouche SACD : audio non PCM, couche CD optionnelle BD et HD-DVD : idem DVD-Video + vidéo HD + compressions audio sans pertes 8b. LES DISQUES OPTIQUES : le support CD diamètre : 12 cms, épaisseur : 1,2 mm vitesse de lecture : 1,2 m/s vitesse de rotation : 200 à 500 t/m longueur de la spirale : plus de 6 kms, 2000 tours longueur d'onde du laser : 780 nanomètres diamètre maxi du rayon : 1 µm profondeur pits : 0,11 µm 15 8c. LES DISQUES OPTIQUES : la gravure (1) Données de la piste audio : - audio PCM brut (codage canal : débit réduit ± / 2) - guidage du laser et asservissement de la vitesse - préaccentuation (entre 6666 Hz et 2O kHz) - sous-codes pq(rstuvw) : durée, début / fin, index, titres... inscrits dans la TOC à la gravure CIRC : codes de correction d'erreur (redondance & interpolation) Détection d'erreurs : parité : compte le nombre de 1 dans un mot => ajoute un bit qui indique si ce nombre est pair ou impair - entrelacement => permet de détecter et de remplacer 4000 bits consécutifs (= 2,47 mm de long) avant interpolation - interpolation : 13700 bits = 8,5 mm > modifie les données envoyées au convertisseur N/A Gravure "disque entier" : - TOC au début (codes p q) - index librement définissables - compatibilité maxi Gravure "piste à piste" (track at once) en multisession : - TOC à la fin (finalisation du CD) - 2" de silence avant chaque index, pour chaque fichier - compatibilité variable Gravure 2X ou 4X conseillée : effet gyroscopique + puissance du laser supérieure = gravure plus nette CD-mp3 : CD de données comportant uniquement des fichiers compressés Etapes du pressage : - matière première : Polycarbonate - moulage (glass master) - métallisation - vernissage - vérification : analyseurs BLER (Bloc Error Rate) => ne pas dépasser quelques dizaines par seconde 8d. LES DISQUES OPTIQUES : la gravure (2) Technique de “gravure” CD-R : - brûlure définitive de la couche de colorant > la réflectivité est plus faible sur les zones brûlées Technique de “gravure” CD-RW : - changement de phase d’une couche d’argent, indium, antimoine et tellurium - deux températures : - état amorphe > diffusion / diffration 16 - état cristallin > réflexion Technique de “gravure” CD-RW : - changement de phase d’une couche d’argent, indium, antimoine et tellurium - deux températures : - état amorphe > diffusion / diffration - état cristallin > réflexion Technique d’écriture / lecture magnéto-optique (MD) : - écriture : le laser chauffe la couche magnétique et permet l’orientation des particules par une fine pointe magnétique - lecture : le laser est dévié différemment selon l’orientation des particules magnétiques (effet Kerr) Les couleurs : - Cyanine (vert / bleu clair) : instable, déconseillé pour archivage - Azo (bleu foncé) : stable, dizaine d’année ? - Phthalocyanine (argent, or ou vert clair) : stable, centaine d’années ? Les fabricants peuvent bien sûr ajouter un colorant au Cyanine ;-( 9a. LES DISQUES OPTIQUES : le DVD-Audio débit : 11,08 Mbits/s (CD : 1,5 Mbits/s) DVD-Rom 1x = CD-Rom 8x Structure des données du DVD audio (pas de compression) : - stéréo : 192 kHz / 24 bits - 5.1 : compression MLP (Meridian Lossless Packing 2:1) ou combinaisons diverses selon les canaux - jusqu'à 8 canaux - possibilité de lire vidéo et images fixes - compatibilité de structure avec les DVD vidéo Formats : - DVD 5 : 4,7 Go (simple face, simple couche) - DVD 9 : 8,5 Go (simple face, double couche) - DVD 10 : 9,5 Go (double face, simple couche) - DVD 18 : 17 Go (double face, double couche) gravure : DVD-R, -RW, DVD+R, +RW, DVD-Ram 17 9b. LES DISQUES OPTIQUES : le SACD SONY / Philips (2000) caractéristiques techniques : - conversion A/N/A 2.8224 MHz / 1 bit / 6 canaux (DSD) - bande passante 0 à 100 kHz, dynamique 120 db - technologie DVD standard 3 formats : - simple couche HD - double couche HD - double couche HD + CD Protection matérielle contre la copie (rappel : il n'existe pas de graveur SACD) 9c. LES DISQUES OPTIQUES : l'authoring DVD contraintes : débit maximum de données : 9,6 mbps (inférieur au débit 96 kHz / 24 bits / 6 canaux) - solution 1 : compression sans perte MLP (Meridian Lossless Packing) - solution 2 : codages différents selon les canaux (par exemple FL / C / FR à 88,2 kHz / 20 bits et SL / SR à 44,1 kHz / 20 bits) structures des données sur un DVD audio : - dossier AUDIO_TS : version audio multicanale sans perte - dossier VIDEO_TS (compatibilité avec lecteurs DVD video) : version AC3 et stéréo PCM 9d. LES DISQUES OPTIQUES : nouveaux formats Le Blu-Ray Disc (Sony, Philips, 2003) - laser bleu-violet (405 nm, CD = 780 nm, DVD = 650 nm) - 25 Go par face (50 Go en double couche) - 4 heures en HDTV - débit : 54 Mbits/s (DVD = 12 Mbits/s) et 72 (en 2x) - versions 4 couches (100 Go) et 8 couches (200 Go) prévues - les lecteurs peuvent lire les DVD et CD - codecs video : HD-MPEG 2 (25 Mbits/s), MPEG 4 (ou H.264) et VC1 (15 Mb + 3Mb) - BD-RE : MPEG 2 uniquement (enregistreurs de salon) - audio PCM, AC3, DTS, DTS lossless (DTS++) - version 8 cms pour camescopes (BD 15 Go) Le HDV (Holographic Versatile Disc) : - future successeur du BD ? - 2 lasers : rouge et bleu-vert - capacité jusqu’à 3,9 To !! - débit 1 Gbits/s 18