JOUR 188 Septembre 2007

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Fédération Belge
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des Aphasiques
Septembre 2007- n°188
Francophones a.s.b.l.
SEPTEMBRE 2007 - N° 188
PAROLE…
… CONTACTS
ÉDITORIAL
Chers ami(e)s,
Nous revoilà dans un second semestre bien entamé et la date de notre Journée de la
Fébaf approche à grands pas. Nous espérons que chaque groupe aura enregistré le
maximum d’inscriptions à transférer auprès de Mme Ska, présidente de « L’Espoir des
Mots » de Namur. Nous vous espérons Très nombreux à la Citadelle.
Le 6 octobre est aussi une journée fort occupée pour beaucoup d’Associations et
Organisations. Ainsi, le 3ème salon de logopédie se donne à Bruxelles par l’ ILMHLéonard de Vinci.
La Journée de la Campagne AVC ; le Belgian Brain Council : The cost of diseases
task force, se déroule à Namur sous l’égide du Dr Gianni Franco, fondateur de AnéideSaxophasia. Un représentant Fébaf est toujours le bienvenue entre les excursions.
Et aussi, notre Association Internationale Aphasie ( A.I.A) crée en 1990 par feu
Raymond Bassem. L’Assemblée Générale se déroulera cette année du 4 au 6 octobre
à Bruxelles (Uccle) et se terminera par la présentation finale du projet de Mr Bassem ;
cad, l’information sur l’aphasie via Internet. Plusieurs pays sont inscrits à AIA.
Philippe Smet, représentera la Belgique. Il nous donnera les résultas de cette
information mondiale.
Dans ce même temps, le 4 octobre , un grand rassemblement aura lieu à Bruxelles, sur
le Rond Point Shumann de 13h à 15h par l’organisation E.D.F. Ce rassemblement
marquera le point culminant de la campagne« unmillion4disability » et l’opportunité
de participer en tant que citoyens à part entière pour exercer notre droit d’être entendu
dans la lutte contre la discrimination dans tous les domaines de la vie des personnes
handicapées en Europe.
Si vous ne l’avez déjà fait, vous pouvez toujours signer sur le site
http://www.1million4disability.eu/sign.asp?langue=FR
Pour nous, reste à terminer le rapport de l’Assemblée Générale de juin. Il sera signé ce
6 octobre. Entre temps, nous vous saluons chaleureusement.
L’éditrice
__________________________________________________________
SIEGE SOCIAL & PERMANENCE : Av du Paepedelle, 87- 1160 BruxellesTél/Fax : 02.644.09.80- ING. 310 - 0706220 - 49
SECRETARIAT:Viviane SPELEERS- Ché de Louvain,795- 1140 Bruxelles - Tél/Fax: 02.705.36.79-E-mail. : [email protected]
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DOSSIER
Une thèse audacieuse sur la reconstruction
du lien social vis à vis des aphasiques
de Michel Chartier (Agen-FR)
L’Aphasie est un drame humain considérable avec des conséquences
catastrophiques. Elle traverse la vie de celui qui a été atteint et aussi celle de sa
famille comme un cyclone. Elle ravage tout ce qui avait été crée et elle anéantit
l’espoir à nouveau de vivre en tant qu’acteur dans la société humaine. Elle rompt
toute communication en tant qu’être puisque aucune pensée ne peut émerger de
la bouche des aphasiques. Alors, en tant qu’aphasique, j’ai osé édifier une
structure linguistique ou écriture afin de faire comprendre ce qui se passe dans
notre conscience et exprimer l’angoisse permanente dans notre situation si
mouvante où s’enlise nos turbulences pensées. Cette maladie, si méconnue,
attaque n’importe qui, quelque soit l’âge et la profession. L’aphasique, pour les
autres, peut être comparé à un pianiste qui, ayant à sa disposition un bon clavier,
tous ses doigts et aussi dans sa mémoire toutes ses mélodies, mais ne saurait pas
reconnaître ses notes ni les jouer. Écrire sur l’Aphasie par un aphasique, ce
serait folie, n’est-ce pas ? Un aphasique peut-il entrer dans la littérature alors
qu’il a perdu sa parole et son écriture ? Eh bien, voilà ce défi contre cette
maladie : Oui, j’ai voulu écrire ce livre « Rendez-moi mes mots ».
Dans la préface de ce livre, je disais :
« Cher ami lecteur, tiens-nous les mains, nous sommes tombés dans un étang.
Sans toi, si tu ne nous acceptes pas comme nous sommes, nous resterons dans
notre monde et nous ne reviendrons plus dans ton monde. »
J’espérais à l’époque lorsque j’avais écrit ceci, que beaucoup de personnes
puissent lire et nous aider et aussi nous faire rentrer à nouveau dans cette société
humaine. J’avoue innocemment aussi que je ne pensais pas du tout que
l’Aphasie pouvait également repousser toute approche vis à vis de nous, car en
fait, il y a aussi une autre sorte d’aphasie pour les autres et qui peut s’insérer
chez eux ne voulant plus communiquer avec des aphasiques. Dès lors, en
quelque sorte, le lien social s’ébranle entre les aphasiques et les autres.
Mais, c’est encore plus poignant lorsque l’aphasique essaie de s’efforcer à
nouveau d’entrer dans une sorte de communication. Je veux bien comprendre
pour ceux qui ne savent pas ce qu’est l’aphasie puisqu’ils ne peuvent pas entrer
dans le monde aphasique mais par contre, je ne comprends pas du tout
l’indifférence notoire vis à vis des aphasiques et encore plus aberrant de la part
des professionnels de la santé. Un médecin ne saura pas prendre le temps de
nous écouter ni comprendre un aphasique. D’autre part, à quoi sert une thérapie
si on ne s’intéresse plus aux gens qui sont restés en contact pendant deux ou
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trois ans pour les laisser choir brutalement et les laisser ainsi dans une situation
déshumanisée comme si on jette un papier dans une poubelle.
L’aphasie est un maladie dont on ne sort jamais indemne , il faut le
comprendre et ce n’est pas quelque soit la thérapie qui donnera au malade la
possibilité à nouveau de remonter et de s’asseoir à côté des autres et d’être ainsi
satisfait de ce qu’on aura pu lui donner. Ce ressort manquera si on ne s’intéresse
qu’uniquement sur la maladie et non pas sur le patient, c’est-à-dire ce qu’il
pense, ce qu’il sait, ce qu’il demande, ce qu’il veut faire, ce qu’il décide, ce qu’il
craint et comment il souffre. L’aphasique a besoin de confiance, d’amitiés et non
pas de courtoisie qui devient souvent blessante ; car il y a deux personnes en
jeu : entre le malade et le médecin. Ils ont le même degré de savoir, chacun peut
donner une approche sélective sur la recherche d’un moyen de communication,
chacun étant à la fois élève et maître. Je suis certain si l’on décidait de
s’intéresser sur les pensées des aphasiques et de discuter avec eux, on pourrait
augmenter la recherche médicale tant sur l’Aphasie que sur la dyslexie et la
dysphasie car tout cela s’emboîte de la même façon sur le dérèglement
linguistique du cerveau.
J’ai écrit dans le chapitre « La refonte du langage ».
« Le cerveau va essayer à nouveau d’organiser d’autre possibilités, des
bifurcations, des liaisons avec d’autres molécules… Il fallait donc refondre moimême mon nouveau langage. Nous pourrions augmenter la recherche puisque
certains de nous peuvent à nouveau communiquer et pourtant on nous met
sournoisement dans l’étage réservé aux curiosités de la nature. On ne nous
parle pas, on nous oublie, tout en nous gardant quand même comme une statue
dans un coin obscur et loin du monde. Je crois que l’on peut faire beaucoup de
choses pour la médecine et surtout de comprendre ce qui se passe dans un
cerveau aphasique. »
Mais, qui osera faire une discussion avec un aphasique ?
Pourtant des témoignages vécus d’aphasiques jaillissent de plus en plus, mais
entraînent-ils une attention sur ce qui a été écrit ou oral ?
Lisent-ils, entendent-ils, parlent-ils à leurs malades ?
Je n’ose pas répondre car j’en serais trop malheureux or nos idées sont
souvent proches de celles des plus éminents professeurs sur cette maladie, mais
il reste toujours un pont que ces personnes ne veulent pas traverser encore.
Ainsi, quelques deux années plus tard, j’ai lu un texte d’un professeur. Il
s’exprimait ainsi :
« Chez les aphasiques, si les neurones ne poussent pas dans certaines
limites et dans un certain temps, refait de la fonction. On parle alors de
neuroplasticité de cet organisme.
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Ce n’est pas la zone abîmée qui retrouve ses compétences, c’est une autre zone
voisine qui prend en charge la fonction perdue. »
Avait-il lu le livre écrit par un aphasique ? Alors, j’en serais heureux et
j’aurais gagné ainsi mon défi contre l’Aphasie puisque un chapitre de ce livre
correspond très bien à ces idées.
Dans la préface, j’ai écrit :
« Il fallait donner mon témoignage aux médecins, professeurs,
orthophonistes et aux étudiants qui commencent leurs métiers. »
J’avais donc donné à un professeur tous mes textes sur ce livre bien avant
qu’il fut édité, lequel, pensais-je, allait m’aider dans cette maladie mais je n’ai
jamais rien obtenu d’une quelconque correspondance de sa part.
Pourquoi ? J’ignore, mais à sa place, j’aurais été très intéressé par son malade
sur cette nouvelle approche, mais il ne s’intéressait, peut-être, qu’uniquement à
la maladie et non pas au malade. Alors que ce serait beaucoup plus stimulant de
discuter au lieu de disséquer ou classer les pertes sur des lésions cérébrales et
qui sont définitivement détruites.
Alors, devant ce constat, beaucoup d’aphasiques se sont rassemblés pour
créer des groupes, discuter entre eux, donner des idées et de pouvoir se lever et
d’être debout, bref un défi contre l’Aphasie mais aussi contre l’exclusion car il
faut combler le fossé entre l’aphasique et les autres. Il faut aussi aller bien au
delà de la fin d’une thérapie qui d’ailleurs ne reconstruit pas totalement la parole
ni l’écriture mais aller vers d’autres recherches, c’est-à-dire discuter et analyser
la façon dont les patients ont pu créer leur propre langage à nouveau car ces faits
seraient susceptibles de contribuer substantiellement à la science de l’Aphasie
car il y a un trésor enfoui dans chacun de nous, aphasiques.
Oui, il faut aller au delà de ce qui est mort et qui ne reviendra pas. On a
analysé les parties détruites après l’accident vasculaire cérébral et on a tous
pensé que le langage humain se situait sur un point précis et pas ailleurs.
Bien sûr, cela était logique, mais après, que faut-il faire ?
A la naissance, le bébé ne parle pas, n’écrit pas, ne lit pas et ce n’est
qu’avec un intense apprentissage qu’il pourra commencer à s’exprimer dans une
langue d’une façon à peu près correctement après 10 ou 12 ans. Le cerveau avait
donc créé un pôle qui permettrait d’interpréter les signes linguistiques et autres
et ainsi, le bébé va fabriquer lui-même ce processus, lequel pourra comprendre
ce langage mais celui-ci ne peut exister qu’après que le cerveau aura été excité
par les autres et ainsi des mots jailliront de la bouche de l’enfant.
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Revenons à l’Aphasie. Tout ce pôle n’existe plus tel quel, puisque le
noyau central des diverses connexions a été souvent désagrégé par l’impact dû à
l’accident, d’où un chaos. Alors, il faut reprendre un autre apprentissage intense
pour refaire un autre langage possible. Il faut donc recommencer à parler comme
font les bébés mais hélas sûrement pas de la même façon. Aussi, c’est cela que
doit faire la recherche et s’intéresser sur cette nouvelle communication.
En fait, on est à peine aux premiers balbutiements d’une approche sur ce
phénomène qui est l’Aphasie. Pourra-t-on imaginer un dialogue entre la
médecine et le patient car jusqu’à présent la tentative de libérer le cerveau de
cette maladie a été d’une façon purement mécanique et s’est soldée par un
échec, or il faut saisir en même temps la pensée créative du patient, ce qui n’a
jamais été fait. La plus part du temps, les séances de thérapie n’ont jamais été un
lieu de dialogue entre le malade et l’orthophoniste, ne parlons pas durant le
rendez-vous avec un professeur ou avec une neurologue et pire avec un
médecin.
J’ai donc été obligé d’écrire ce livre. J’ose une fois de plus que les
lecteurs médecins, orthophonistes, neurologues puissent lire après ce texte, ce
livre. L’ensemble de ce livre embrasse d’emblée un curieux processus
linguistique, psychique et aussi une élaboration considérable pour écrire d’une
façon très particulière, tout ceci rempli de pensées attractives. Cet étrange
labyrinthe dont l’auteur a écrit et que l’on peut analyser avec curiosité nous
introduit bien au delà d’une recherche purement physiologique mais au cœur luimême du monde aphasique et sûrement pas par imagination mais par un vécu
réel.
Faudra-t-il enfin tenir compte des particularités individuelles ?
Faudra-t-il dans ce troisième millénaire commencer à oser ainsi cette
approche ?
Certes, c’est tout un programme immense mais qui osera relever ce défi ?
Michel CHARTIER
« Rendez-moi mes mots » juin 2004
« Mais où sont ces aphasiques » avril 2003 (documents)
« Carnet d’Aphasiques » 2007- doc gén.par le groupe G.A.A.
Groupe des Aphasiques de l’Agenais- 54, rue Paulin-Régnier Fr 47000 Agen
Disponibles en France et en Belgique
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MOTS CROISES
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HORIZONTALEMENT
1. Diable. Couper avec la scie. – 2. Couchera. – 3. Première note. Ante meridiem. –
4. Tête d’une tige de blé. Sigle. Grain de chapelet. – 5. Article. Sérieux. Privatif. – 6.
Péché capital. Avant missa est. Solution. – 7. Sodium. Iridium. – 8. Plisseras. – 9.
Bien tendu. Palmiers.
VERTICALEMENT
1. Balancer doucement. – 2. Agit. – 3. A moi. D’un verbe gai. – 4. Cri d’Arène. Pièce
de Corneille. – 5. Nickel. Hurlement. Protecteur. – 6. Spectacle. – 7. Sud-est. Femme
d’Adam. Préfixe. – 8. Terroir. Vallée. – 9. Possède à l’envers. Pour soi. – 10.
Dégradé. – 11. Feras revenir.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Mots croisés n° 186 - Solution.
HORIZONTALEMENT : 1. CHANT. ACIER. 2. HA. SUIVE. RO. 3. AIR.
BLE. OST. 4. TRIS. OP. 5. ADOS. IDES. 6. EN. EROS. 7. OPER. GUI. ALE.
8. RU. IRENE. EN. 9. SELLE. NAINE.
VERTICALEMENT : 1. CHAT. MORS. 2. HAIRA. PUE. 3. RIDEE. 4. NS.
SON. IL. 5. TUB. GRE. 6. ILS. GUE. 7. AVE. INN. 8. CE. ODE. EA. 9.
OPERA. 10. ERS. SOLEN. 11. ROTE. SENE.
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Su-Doku
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Les règles :
On y retrouve un grand carré composé
de 81 cases et donc de neuf petits
carrés de neuf cases. Il suffit de
compléter chacun de ces petits espaces
par un chiffre allant de 1 à 9. Mais il
est formellement interdit de répéter le
même chiffre à l’intérieur de ce petit
carré. Seconde difficulté, les lignes
horizontales et verticales du grand
ensemble ne peuvent accueillir deux
fois le même chiffre.
Bon amusement !
Solution :
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Une petite page d’humour pour oublier le mauvais temps
Perles des administrés :
Tous les enfants nés ne sont pas du même lit, étant donné que l’on a changé
notre mobilier il y a 4 ans.
Notre ménage se compose de ma femme et de moi, deux petits bébés, ma grandmère qui est paralysée, trois lits, l’armoire, une chambre et la télé, le tout en
parfait état de marche.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir prendre note de ma nouvelle adresse
afin d’éviter à l’avenir des égarements entre vous et moi.
J’habite la montagne, et l’accouchement de ma femme m’a occasionné de gros
frais car il a fallu un chasse neige pour ouvrir le passage.
Étant veuve depuis peu, je viens vous demander une subvention pour l’achat
d’un taureau.
Je voudrais voter par correspondance pour raison de santé. Je crains en effet
d’attraper la grippe en me rendant au bureau de vote.
Si vous ne me donnez pas satisfaction, on verra à frapper plus haut, j’ai en effet
un copain qui n’est pas manchot et l’autre qui a le bras long.
Je vous remercie de la rapidité que vous avez eue pour me répondre à ma lettre
dont j’attends encore la réponse aujourd’hui.
Actuellement, rien ne va plus. J’ai une jambe dans le plâtre, une réparation de
corps sur les bras et un viager à deux têtes. Aussi, je vous demande des délais.
Je vous paierai la moitié de mes impôts en juillet, l’autre moitié en septembre et
le reste plus tard.
Monsieur le Service des Redevances ; Je ne suis plus en possession d’aucun
poste de radio, sauf deux transistors.
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ENSEMBLE - groupe des cérébro-lésés de Liège et environs - ASBL
Quelques nouvelles de Liège
Notre excursion à Bokrijk du 16
juin 2007, ou la chasse aux défis
Lors du choix de notre excursion annuelle,
nous avions été séduits par l’idée d’un
retour au temps passé dans le domaine de
Bokrijk.
Le programme annonçait nature, culture,
bonne cuisine, repos et mystère.
Le repos nous était promis par une navette
adaptée aux personnes à mobilité réduite,
qui
permettait de faire une visite
commentée du parc de 550 hectares en
deux, trois heures.
Première épreuve : la préparation de la
visite. Afin de lever le voile sur le(s)
mystère(s), je me rendis sur place en début
de saison pour évaluer les performances de
la navette.
Malheureusement , elle n’était pas encore
sortie de son refuge hivernal. Mes
informations furent donc très réduites.
Roland prit le relais téléphonique … pour
plonger en plein mystère. En fait, il apprit
que le personnel travaillait à horaire
variable, ce qui aboutissait à peu près à
ceci : le renseignement fourni le lundi par
l’organisateur A ne pouvait pas être
confirmé le mardi par l’organisateur B. Il
allait soumettre la question à l’organisateur
C qui, lui n’était là que le mercredi.
Ajoutez à cela que le puzzle des notions de
français de ces différentes personnes
n’entrait pas en correspondance avec nos
notions de flamand. Finalement , Roland
se rendit à Bokrijk accompagné d’une
traductrice et revint avec un programme
très précis ( trop précis comme nous le
découvrirons).
Le jour de l’excursion, deuxième épreuve :
le restaurant
Après une promenade apéritive, nous
arrivons au restaurant qui nous avait été
indiqué. Changement de cap : on nous
renvoie chez le voisin où une table nous est
réservée à l’étage (il est bien évident que,
pour conserver le style du bâtiment, il n’y
avait pas d’ascenseur ). Je crois que c’est à
ce moment qu’Annie est intervenue dans
un style explosif, dont je n’ai retenu que le
mot « gek », qui signifie fou, mais qui eut
le mérite de faire redescendre plats et
couverts.
Le repas sandwiches nous apparut quelque
peu frugal au départ, mais nos mines
déconfites portèrent leurs fruits et quand le
dessert arrivé (de la tarte aux fruits), nous
avions mangé raisonnablement.
Cependant , Roland restait tendu : il
appréhendait la suite.
Séance de cinéma pour nous présenter
l’historique du site et l’importance du
nombre de visiteurs.
Troisième épreuve : la découverte de la
navette. Le conducteur flegmatique nous
indique que nous pouvons monter à bord.
La dénivellation entre le sol et le plancher
du petit train n’étant pas très importante ,
nous parvenons
à hisser le premier
chaisard, en pestant contre ce véhicule qui
n’avait rien d’adapté pour les personnes à
mobilité réduite, lorsque notre homme
sortit de son indifférence pour venir placer
la rampe d’accès !
Après cet effort, nous étions censés
comprendre le flamand car on n’avait pas
prévu de guide pour les commentaires en
français.
Une demi-heure plus tard, une dame très
aimable est arrivée pour nous guider à
travers des reconstitutions de vieux
villages.
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Son condensé de la visite, dans un français
impeccable, était émaillé de souvenirs
évocateurs de la vie en 1907.
Grâce à elle, nous avons passé avec succès
la quatrième épreuve.
Conclusion : cette journée mouvementée
fut (malgré tout) très agréable. Les averses
tombèrent lorsque nous étions à l’abri et le
soleil rayonna sur les vieilles maisons,
l’aboretum et les fleurs superbes.
Depuis longtemps déjà nous savons que les
journées chaotiques laissent des souvenirs
marquants dans le groupe.
Notre excursion à Bokrijk entrera dans le
guide des records au même titre que notre
journée venteuse à Ostende et notre visite
sous une pluie torrentielle à Deigné.
En écrivant cela, je me rends compte qu’à
chaque fois, il y avait un train touristique
pour agrémenter le voyage. Comme le train
fantôme sur la foire, le train touristique
serait-il le siège des émotions en groupe ?
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CALENDRIER DES ACTIVITES
Quatrième trimestre 2007
Jeudi 11 octobre :
Jeudi 25 octobre :
Jeudi 8 novembre :
Jeudi 29 novembre :
Jeudi 13 décembre :
Jeudi 27 décembre :
………..
Réunion activités.
Réunion mensuelle.
Réunion activités.
Réunion mensuelle.
Réunion activités.
Réunion mensuelle.
A déterminer : Restaurant ( à préciser ) et
repas St-Nicolas.
Pour tous renseignements, veuillez vous
adresser à Roland et Annie GULPEN
Tél. 04.226.37.55 ou à Geneviève
GREGOIRE tél. 04.342.81.10
Les réunions activités peuvent être
supprimées ou se tenir à l’extérieur : il est
donc préférable de s’informer auprès de
Geneviève GREGOIRE (tél. 04.342.81.10 )
à ce sujet avant toute participation.
Geneviève Grégoire.
*****************
siège social : rue Naniot 267, 4000 LIEGE - Tél. : 04/226 37 55 - compte bancaire : 001 - 0944974 - 76
association sans but lucratif
Les moulins de Bokrijk
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LES NOUVELLES DU GROUPE "APHA-FORCE" DE TOURNAI
COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU MOIS D’AOÛT
Le vendredi 31 août, les vacances se terminaient pour les membres d’Apha-Force.
Et c’est une journée pour visiter Tournai. Oh miracle, il n’a pas plu durant la visite et
même le soleil nous a gâtés.
Le rendez-vous était fixé devant le Beffroi et, il faut le dire, peu de gens s’étaient
trompés. Le Beffroi, ça compte, pour un Tournaisien…enfin il y a des distraits.
On les a récupérés. Donc à 14 heures, l’Office du Tourisme accueillait pour
projeter le film qui raconte l’histoire de Tournai sur fond d’images et d’effets
spéciaux qui font revivre les grands moments historiques : Childéric, Clovis, Louis
XIV…
Dans cette salle, tous les membres se sont félicités d’avoir vu 2000 ans d’histoire et
de mieux connaître la ville.
On avait ensuite rendez-vous avec le Petit Train. Une bonne heure pour voir les
vrais et faux monuments de la ville. Chacun a, bien sûr, raconté des souvenirs du
passé.
On est même passé auprès d’une maison qui aurait pu nous accueillir en offrant un
petit verre. N’est-ce pas Roger ?
La Cathédrale et le Beffroi restent, bien sûr, les monuments les plus
impressionnants. Le Pont de Trous, les Tours militaires et des maisons en pierres et
briques…font de Tournai une vile historique à visiter.
Terminé le petit train…il nous reste un petit verre à prendre ensemble sur la GrandPlace.
Là aussi, les souvenirs reviennent. N’est-ce pas Angèle ? La journée est restée
excellente jusqu’au bout. Les rires et les sourires n’ont pas cessé une seconde.
C’est vers 17h que la séance a été levée.
Nous avons accueilli Me Parme d’Ellezelles. Nous reviendrons sur l’accueil lors du
28 septembre. Mais nous lui souhaitons déjà la bienvenue. Nous disons un grand
bonjour à tous les membres absents.
APHA-FORCE
Daniel Pontégnie- 069-226328
Marie-ClaudeMarlière-0494-757273
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TOURNAI
Le Pont des Trous
Les halles des draps (Grand place)
Les 5 clochers
La Cathédrale
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DERNIERES NOUVELLES DU GROUPE
DU LUXEMBOURG : APHASI-LUX
Salut, Amis de la Fébaf !
Je ne vais pas trop m’attarder sur le climat de l’été parce que cela ne sert à rien. ..
Néanmoins, j’espère que vous avez passé d’agréables moments de détente, en Belgique, ou ailleurs
dans le cosmos.
J’ai tant de choses à vous dire que je ne sais par où commencer… à vous écrire ! Notez que mes
absences dans votre journal préféré ne signifiaient pas absence de pensées à votre égard. Que
nenni ! (vieux mot français qui subsiste en wallon, heureusement…)
Voici donc, dans un superbe et inégalable désordre, quelques nouvelles d’APHASI-LUX .
Mes complices et moi-même avons visité le domaine de Beloeil. Nos beaux yeux ont réellement
subi un agrandissement de pupille lorsque nous visitons les pièces du château agrémentées d’une
exposition d’orchidées et d’amaryllis. Précisons que cette demeure appartient toujours aux princes
de Ligne et non aux Luxembourgeois d’APHASI –LUX ! Et puis, comme vous vous en doutez, le
décor était embelli, nettement embelli, par notre présence..« Vanité des vanités, et tout est
vanité ! » Le petit parcours en train du parc domanial s’avéra quelque peu décevant : hêtres à
gauche, épicéas à droite… Avec, toutefois, une variante occasionnelle : hêtres à droite, épicéas à
gauche…Surprenant ce changement végétal !
L’excursion s’est poursuivie, l’après-midi, par la visite du musée de l’automobile (Mahymobile ) : à
voir, vraiment ! Pas question, bien sûr, d’évoquer les thèmes actuels comme carburant bio,
coefficient de pénétration dans l’air, climatisation, ABS et autres air-bags… mais plutôt l’odeur du
cuir, l’élégance des carrosseries , les souvenirs historiques, ou encore le confort discret ou luxueux
de ces voitures. On se sent envahi d’une indéfinissable nostalgie et d’une sorte de respect face aux
somptueux véhicules devant lesquels les engins actuels devraient s’incliner et desquels ils devraient
tirer quelques leçons …
Je vous passe les épisodes gastronomiques qui ont littéralement excité nos papilles gustatives et nos
sucs gastriques. Ce qui se passe après l’estomac, nous le laisserons de côté, car c’est « chiant » !
Mais la journée ne s’arrête pas là : vient ensuite la visite d’une brasserie où la bière se fait encore
« à la vapeur ».- D’après le commentateur qui, manifestement, en avait dégusté sans beaucoup de
modération, c’est la seule en Europe. C’est donc, avinés de ces beautés diverses et de ces
découvertes étonnantes que nous avons regagné nos domiciles ardennais, les plus chouettes (comme
diraient les hiboux) au monde. – « Vanités des vanités, tout est vanité ! »
Comme à chacune de nos sorties, on sentait un climat d’une joyeuse fraternité, d’une explosion hors
de soi et du quotidien pas toujours facile.- Du pur bonheur !
Passons à une autre nouvelle : lors de nos réunions, dont j’ai oublié la date aussi ( Au secours !
Alzheimer m’attaque ! Défendez-moi ! Pour plus de renseignements, adressez-vous à mon
archiviste favori, à savoir Fernand Migeal), nous avons invité des responsables du « Club
Magnetic » ASBL.- D’abord, il faut souligner le dévouement sans limite et l’enthousiasme sans
borne de ces personnes qui nous ont fait connaître leur action, en l’occurrence, Monsieur Senel,
président fondateur et son adjoint, Monsieur Ménestret.
Parole…Contacts
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Septembre 2007- N°188
En résumé : - des « journaux sonores » au nombreuses rubriques.
- une « sonothèque » qui enregistre, pour les adhérents, des cassettes et CD de
musique, théâtre, science, folklore, opérette, etc.. Sans compter des films
avec commentaires divers, de même que pour les romans.
-« don de la voix » pour ceux qui ne peuvent plus lire- Le service fonctionne à la
demande.
Cette association a vu le jour en 1955 et est animée par des bénévoles. Je vous laisse ses
coordonnées à la fin de l’article.
Bref, un club à connaître, auquel d’ailleurs plusieurs membres d’APHASA-LUX se sont inscrits.
Cela coûte trois fois moins que rien et, pour les premiers inscrits, c’est gratuit !
La prochaine sortie des Aphaxi-Luxiens (terme reconnu, pour rappel, par l’Académie en 2030, tout
comme Fébafiens) a pour but le corso fleuri à Blankenberghe ( 26 août 2007). Devinez la nature et
le nom des fleurs les plus merveilleuses qui seront présentes…. Bravo ! Il s’agira, effectivement
des complices d’APHASI-LUX ! « Vanité des vanités et tout est vanité ! »
Et puis, évidemment, il y a la délicieuse perspective de la journée FéBAF à Namur ! Merci, déjà
aux organisateurs !
Entre-temps (pour rappel : demandez les dates à Fernand…) nous avons aussi fêté les 25 ans de
mariage d’Anne et de Jean-Pierre : de véritables amoureux « long courrier » et longue durée ! Nous
leur réitérons nos plus chaleureuses et .. amoureuses félicitations !
Je vous laisse, chers Amis, en vous disant que, bon gré mal gré , nos complices vont bien.
Pensons à Frantz qui a subi une mauvaise tranche de vie, et de son épouse fantastique, toujours là
quand il le faut. Frantz va mieux. Donc, Claire aussi, il faut que cela dure !Les nouveaux membres
s’intègrent bien : ils sont , tout simplement, formidables !
Que vous dire encore, pour terminer, sinon que l’existence d’associations pour personnes
aphasiques est capitale, indispensable et que, hélas, cette pathologie reste encore beaucoup,
beaucoup trop méconnue.
Luttons contre cette ignorance, informons et aidons : c’est terriblement important ! Mais vous le
savez bien, vous …
Sur ce, je vous quitte en vous embrassant tous.
Colette.
CLUB MAGNETIC ASBL
Site www.clubmagnetic.org
E-mail : [email protected]
Siège social : avenue Christophe Plantin, 9
1340 Ottignies L.L.N.
Courrier : « Club Magnetic » ASBL
Boîte Postale , 19- 1340 Ottignies L.L.N.
Siège social – Présidente : Colette CHOFFRAY – rue des Hêtres, 17 B-6600 BASTOGNE (061) 21 39 22
Secrétaire – Trésorier : Fernand MIGEAL – rue des Glycines, 4 B-6700 ARLON (063) 22 40 11
E-Mail : [email protected] WebSite: www.aphasilux.be
Compte n°732-6752052-30 APHASI-LUX - ARLON.
Parole…Contacts
GA
d
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Septembre 2007- N°188
Groupe des Aphasiques « Se Comprendre »
asbl
LES NOUVELLES DU GROUPE « SE COMPRENDRE »
Et nous revoilà à l’aube de l’automne. On s’y croirait déjà d’ailleurs.
N’empêche…. C’est toujours des printemps pour nos amis né(e)s en septembre.
Nous souhaitons un Très Heureux Anniversaire à Paulette Rocour le 5 ; André Josch
le 7 ; Alain Bonnarens le 16 ; Sylvianne Perin et Joseph Tackoen le 17 ; Samy Icek
le 20 ; Douceline Kesteloot le 21 ; Micheline Groetaers le 27 et Mireille Laroche le
28.
*****************
Nous espérons que les vacances se sont bien passées, que le temps n’a pas trop
perturbé vos promenades car le soleil ça fait suer au bord de mer ou que les souliers
n’ont pas été trop crottés dans les montagnes de nos Ardennes. Et ailleurs, bien loin,
que chacun aura accepté le temps qu’il faisait.
Pendant ces deux mois de juillet et août nous n’avons pas organisé de réunion, donc
pas encore de commentaire. Notre première rencontre aura lieu le 12.
Voici quand même 2 photos souvenir de notre dernière réunion de juin. On y fêtait
les anniversaires de Robert, Philippe et Martin.
à la santé de Martin
et de Philippe
Permanence: Av. du Paepedelle, 87– 1160 Bruxelles – Té/Fax : 02/644.09.80 – E.Mail : [email protected]
Siège Social : Bld Brand Whitlock, 105 – 1200 Bruxelles – Fortis Banque : 210-0514000-49
Secrétariat : Mme Viviane Speleers – Chée de Louvain, 795 – 1140 Bruxelles – Tél/fax : 02/705.36.79
Parole…Contacts
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Septembre 2007- N°188
Voici quelques informations pour des activités à partager…
Le 15 septembre : grande brocante organisée par le comité de quartier des Pléiades :
av.des Constellations/ av.du Capricorne- à Woluwé St-Lambert. De 7h à 16h.
*******
« Poire qui roule 2 » : Aller vivre l’expérience du sport adapté à travers une journée
sportive d’intégration pour personnes valides et moins valides, adultes et enfants le
22 septembre 2007 de 9h30 à18h dans les locaux de l’Institut Sainte-Marie à Pesche (
le village des « poires) près de Couvin. Sport en roulettes, danses, vélo,etc……..
Renseignement : Tholas Busigny tél : 060/344016- 0475/746999.
******
Ce que vous auriez pu écouter ? Une émission le 4 septembre 07 sur les ondes
françaises : Progrès dans la rééducation du langage « Avec ou sans rendez-vous »
traite de la rééducation du langage chez l’adulte. Entretien avec Philippe Van Eeckout
, orthophoniste, fondateur des aphasiques de l’Ile de Frande- auteur du livre
« Le langage blessé » Reparler après un accident cérébral- édit. Albin Michel- 2001******
Le 3 salon de Logopédie organisé par la Haute École Léonard de Vinci –ILMH
Le samedi 6 octobre 2007 de 10h à 17h –Chée de Wavre 249- à 1050 Ixelles
Journée d’expositions, conférences, ateliers pratiques, exposés. Pour ceux et celles
qui ne participent pas à notre journée Fébaf, l’entrée est libre.
ème
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La “ Verening Afasie West-Vlaanderen” fête leur journée Nationale le dimanche 9
septembre 2007 en la salle paroissiale « De Biekorf » à Torhout. Entre musique et
repas convivial la pétanque est au programme.
Les invitations ont été reçues au courant de nos vacances. Nous leur souhaitons une
bonne fête et un bon amusement.
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Nos rendez-vous aux Pléides av du Capricorne 1a- 1200 Bruxelles
Nous vous attendons tous les 2ème et 4ème mercredi du mois de 17h30 à 19h30
12 et 26 septembre6 octobre : 20 Journée de la Fébaf à Namur
10 et 24 octobre- 14et 28 novembre- 12 décembreème
pas de réunion le 26 décembre.
Permanence: Av. du Paepedelle, 87– 1160 Bruxelles – Té/Fax : 02/644.09.80 – E.Mail : [email protected]
Siège Social : Bld Brand Whitlock, 105 – 1200 Bruxelles – Fortis Banque : 210-0514000-49
Secrétariat : Mme Viviane Speleers – Chée de Louvain, 795 – 1140 Bruxelles – Tél/fax : 02/705.36.79