DISCOURS PRONONCE LE DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2012

Transcription

DISCOURS PRONONCE LE DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2012
DISCOURS PRONONCE LE DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2012
Mesdames et Messieurs les représentants des associations d’anciens
combattants,
Mesdames et Messieurs, les représentants des autorités civiles et militaires,
Monsieur le Conseiller Général et cher Ami,
Mesdames et Messieurs les élus municipaux,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Nous sommes aujourd’hui réunis pour commémorer ensemble la fin des
combats et la capitulation de l’Allemagne, symbolisés par la signature de
l’Armistice de la 1ère Guerre Mondiale.
Cet événement redonnait l’espoir en la paix définitive, puisque cette guerre
devait être la « der des ders », après 4 années atroces de sang et de larmes.
Quatre années d’horreur, d’angoisse, de souffrance, de privations. Quatre
années qui virent disparaître plusieurs générations.
La commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918, fête de la victoire et
de la paix est enrichie depuis la loi du 28 fev 2012 de l hommage à tous les
morts pour la France.
Tous ceux qui vécurent cette période 14-18 et qui revinrent des combats, à
jamais marqués, pour certains à jamais brisés, exprimèrent le souhait de
raconter et de témoigner.
Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire l’horreur du champ de bataille,
l’interminable attente des Poilus dans les tranchées, avec la peur au ventre
avant de se lancer à l’assaut des lignes ennemies.
Le bilan de cette guerre est connu de tous et les chiffres donnent le vertige
Ce fut la grande guerre par son intensité et son impact sur les civils : 9
millions de morts, 20 millions de blesses
Ce fut la grande guerre par sa durée 4 ans, avec une guerre des tranchées
qui n’en finit pas
Ce fut la grande guerre par sa dimension internationale, inconnue jusqu’alors
et qui bouleverse les équilibres géopolitiques
Ce fut la grande guerre par le degré d’horreur, le souvenir des gueules
cassées est toujours présent
En ce 11 novembre, la Communauté Nationale se rassemble et se recueille
pour rendre hommage à ces soldats de 14/18, tombés pour la patrie ;
Si le souvenir de ce terrible conflit, achevé depuis plus d’un siècle, demeure
toujours aussi vivace, c’est sans doute parce qu’il n’épargna aucune famille.
Le 11 novembre est devenu un jour de mémoire. Votre présence citoyenne ce
matin, témoigne de votre attachement à cette commémoration et je m’en
réjouis.
La France d’aujourd’hui ne doit pas oublier l’héroïsme, le courage de nos
soldats, ni la souffrance de leur famille, ni la solidarité extraordinaire qui s’est
faite jour dans les tranchées.
Parce que la paix dépend finalement de nous, il convient d’enseigner aux
jeunes générations que la paix régresse quand se renforce la haine de l’autre.
La cohésion nationale est essentielle. Malgré les difficultés, le maintien de la
solidarité nationale doit être prioritaire. Cela implique l’effort de chacun, du
niveau de l’Etat jusqu’au niveau individuel
Qui aurait pu un seul instant imaginer, au lendemain du 11 novembre 1918 ou
à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, que l’Allemagne et la France seraient
aujourd’hui des pays amis, que leurs peuples seraient frères ?
En cette journée du 11 novembre 2012, il n’est pas trop tard pour continuer à
faire de ce siècle, un siècle de progrès pour l’enfant qui s’éveille et un siècle
de fraternité entre les peuples.
Rendons aujourd’hui hommage à toutes les victimes de guerres
Sachons, pour ne pas reproduire les erreurs, tirer les leçons du passé afin de
construire un avenir meilleur.
Comme le disais Victor Hugo, « La guerre, c’est la guerre des hommes ; la
paix, c’est la guerre des idées »
Vive la République, Vive la France !
Je vous remercie de votre attention.