Profil de baignade

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Profil de baignade
Profil de baignade
Plages de la Lette Blanche et d'Arnaoutchot, commune de Vielle Saint-Girons
Présentation de la commune
Commune
Département
Région
Superficie de la commune
Nombre d'habitants sur la commune
Densité de population
Latitude
Longitude
Altitude
Nom de la plage
Personne responsable des eaux de baignade
Date de création de la plage
Vielle Saint-Girons
Landes
Aquitaine
73,48 km²
1 118 hab. (2007)
16 hab./km²
43° 57′ 00″ Nord
1° 17′ 53″ Ouest
0 m (mini) – 76 m (maxi)
Plages de La Lette Blanche et d'Arnaoutchot
M. Bernard Trambouze (Maire)
Situation de la commune
Le département des Landes
Géologiquement le département des Landes appartient au grand ensemble du Bassin Aquitain. Le substratum calcaire et
molassique tertiaire y a été affecté par des mouvements tectoniques. À la fin du Miocène, la sédimentation d’origine
détritique (apports pyrénéens) ou océanique atténuera ces différences tectoniques. Après le Miocène, plusieurs processus
se succèdent pour constituer les formations appelées globalement « sables des Landes ».
Le département des Landes est partagé par le cours de l’Adour en deux grandes zones naturelles, le plateau landais au nord
et la Chalosse au sud. Au nord, s’étend un vaste plateau, qui se prolonge en Gironde et en Lot-et-Garonne, faiblement
incliné d’est en ouest et pratiquement plat sur la partie centrale. C’est le domaine des grandes forêts de pin maritime. Au
sud, c’est un pays de collines bocagères, à dominante agricole, constituant un lien naturel entre le massif landais, le Pays
Basque, le Béarn et l’Armagnac. A l’extrémité sud-est, dans le Tursan, le point culminant du département atteint 227 mètres.
Sur plus de 100 km d’un littoral très rectiligne, s’est édifié un cordon dunaire, barrant l’accès à l’océan des rivières venues
des Landes et transformant leurs anciennes embouchures en étangs à la topographie dissymétrique : rectiligne nord-sud à
l’ouest contre le front dunaire, allongés en triangle à l’est à l’arrivée des rivières landaises (les berles). Ces étangs
communiquent par un système de canaux traversant des marais. La morphologie du cordon dunaire continu est la
conséquence de la dynamique éolienne à dominance de vents d’ouest.
Par sa longue façade littorale et son altitude très faible, le département des Landes est entièrement et directement soumis
aux influences océaniques qui lui procurent un climat doux et humide.
Vielle-Saint-Girons
Vielle-Saint-Girons est une commune française, située dans le département des Landes et la région Aquitaine.
Situé dans le Marensin, Vielle-Saint-Girons est un village du Sud-ouest de la France dans la forêt landaise entre l'océan
Atlantique et l'étang de Léon, avec ses plages sur la Côte d'Argent (Saint-Girons-plage, la Lette blanche, ...) et sa plage sur
l'étang de Léon. Cette région présente un climat océanique où l’excédent hydrique est permanent et les vents dominants
d’Ouest et d’Est.
D’une superficie 7 348 hectares, et d’une altitude variant de 0 m à 76 m, la commune est est constituée de deux bourgs
"Vielle" et "Saint-Girons".
La commune de Vielle Saint Girons dispose d’une activité économique diversifiée qui s’étend du secteur industriel au
secteur touristique.
La commune présente un réseau hydrographique essentiellement développé dans sa partie Sud malgré la bonne infiltration
des sols engendrée par un substrat sableux. Ainsi, les cours d’eau les plus importants sont ceux de la Palue et du Courant
d’Huchet. Une moitié de l’Etang de Léon est situé sur la commune de Vielle-St-Girons.
2
Contexte météorologique
Présentation du contexte météorologique
(contexte météorologique général, pluviométrie, courants et vents dominants)
Par sa longue façade littorale et son altitude très faible, le département des Landes est entièrement et directement soumis
aux influences océaniques qui lui procurent un climat doux et humide de type « tempéré océanique ». Il se caractérise ainsi
globalement par des étés relativement frais et des hivers doux et humides.
Les précipitations y sont modérées et se répartissent sur les quatre saisons. La hauteur moyenne interannuelle des
précipitations est de l'orde de 840 mm.
Le département est ventilé par des vents dominants de secteur ouest avec des forces qui s’atténuent en se déplaçant vers
l’est. Les vents violents (>100km/h)
soufflent 2 à 4 fois par an, généralement d’octobre à mars.
Le littoral est soumis, principalement en automne et hiver, aux fortes houles issues des dépressions véhiculées par le Gulf
Stream générant des vagues puissantes, elles-mêmes responsables de la dynamique d’érosion du littoral.
Le territoire couvert par le canton de Castets au même titre que le département des Landes est soumis aux masses d’air
humide venant de l’océan Atlantique et bénéficie de ce fait d’un climat océanique doux et humide.
La moyenne annuelle des températures se situe vers les 14 degrés Celsius, elle est donc assez élevée, avec une amplitude
thermique faible due au pouvoir tampon de l’océan. Un autre phénomène, généré par la brise de mer de nord-ouest, est
remarquable et propre au territoire des Landes. Ainsi on peut enregistrer couramment des différences de températures
allant de 10 à 12° C entre le bord de mer et l’intérieur des terres. La durée moyenne annuelle de l’ensoleillement se situe aux
environs de 2200 heures, l’état hygrométrique reste voisin de 80%.
La moyenne annuelle des cumuls de précipitations varie entre 1440 et 870 millimètres de l’extrême sud-ouest au nord-est du
département, la région du Seignanx étant une des plus arrosées. La pluviométrie moyenne annuelle sur le territoire du
canton de Castets se situe plus précisément aux alentours des 870
millimètres. Les sables landais, très perméables, disposant d’un réseau hydrographique peu développé, laissent des
interfluves imparfaitement drainés où subsistent des zones humides ou marécageuses. Une grande partie des apports en
eau migrent dans les nappes, très riches et bien alimentées.
Evolution des précipitations et des températures
Evolution saisonnière moyenne des précipitations et des températures
3
Evolution journalière des précipitations durant la saison.
30
80
Saint-Michel-Escalus : Pluviométrie saison 2010
Pluviométrie (mm)
Cumluls (mm)
70
25
60
20
50
15
40
30
10
20
5
10
0
0
1/7
4/7
7/7
10/7
13/7
16/7
19/7
22/7
25/7
28/7
31/7
3/8
6/8
9/8
12/8
15/8
18/8
21/8
24/8
27/8
30/8
Données MétéoFrance pour la commune de Saint-Michel-Escalus.
4
Description de la zone de baignade et de son environnement
Périodes de la saison balnéaire
Fréquentation journalière moyenne de la baignade *
Longueur de la plage (m) *
Largeur de la plage (m) *
Superficie de la plage (m²) *
Pente moyenne et maximale (m)
Délimitation de la zone de baignade
Profondeur moyenne et maximale (m)
Nature de la plage
(vaseuse, marécageuse, sableuse ou rocheuse)
Impact sur la transparence de l'eau
Nature de la rive (naturelle ou modifiée)
Végétation émergée
Espèce
Densité
Végétation immergée
Espèce
Densité
Description des abords de la plage
(occupation du sol)
Usage(s) de l'eau de baignade
(baignade, pêche de loisir, activités nautiques…)
Sens de circulation de l'eau
La Lette Blanche : juillet - août 2010
Arnaoutchot : du 19 juin 2010 au 5 septembre 2010
La Lette Blanche : 300
Arnaoutchot : 2500
La Lette Blanche : 600 m
Arnaoutchot : 100 m
La Lette Blanche : 50 - 100 m
Arnaoutchot : 600 m
La Lette Blanche : 30 000 - 60 000 m²
Arnaoutchot : 60 000 m²
Arnaoutchot : moy : 5% - max :10-15%
Drapeaux bleus inscrits dans la zone de baignade
-
Sableuse
Mise en suspension du substratum sableux par la houle
Naturelle
Algues
Faible
Algues
Faible
Zone dunaire avec forêt en arrière dune.
Postes de secours sur la dune.
Baignade, pêche de loisir, activités nautiques
Courant dominant Nord/Sud, plus houle (selon orientation)
Localisation des points de prélèvements
du contrôle sanitaire (ARS)
Lette Blanche
Arnaoutchot
Aménagements et équipements de la plage
Aire d’atterrissage d'hélicoptère
Arnaouchot : 1 camping naturiste (650 places)
La Lette Blanche : WC, douches
Arnaoutchot : Douches : pied de dune (x2) et sur la dune (x1).
La Lette Blanche : Oui, poubelles sur plage et parking.
Arnaoutchot : Oui (collecte des poubelles sur la plage).
Oui (sur la dune)
Equipements sanitaires
Collecte des ordures
Poste de secours
Voix d'accès et zones de stationnement
(route, parking, chemin pédestre, bateau)
Problèmes d'accès à la baignade
Accessibilité des animaux
Zone d'affichage
x = 301388
x = 301640
y = 1885052
y = 1885853
La Lette Blanche : via CD 328, parking sous couvert forestier
puis accès piéton.
Arnaoutchot : Accès via le camping à travers la lette.
La Lette Blanche : accès piéton en mauvais état. Des projets
sont prévus pour canaliser mieux la fréquentation.
Arnaoutchot : Non
La Lette Blanche : oui
Arnaoutchot : Tenue en laisse.
Postes de secours et panneaux d'affichage.
* le cas échéant, à déterminer à la plage à marée de coefficient 80.
5
Arnaoutchot
La Lette
Blanche
6
Plage de la Lette Blanche
Courants
Vents dominants
7
Plage D'Arnaoutchot
Courants
Vents dominants
8
Données sur la qualité de l'eau : Plage de la Lette Blanche
Historique des classements issus du contrôle sanitaire
(D'après l'Agence Régionale de Santé et le site http://baignades.sante.gouv.fr rubrique "Qualité de l'eau")
Année
Classement
2006
A
2007
A
2008
A
2009
A
2010
A
A : Eau de bonne qualité - B : Eau de qualité moyenne - C : Eau pouvant être momentanément polluée - D : Eau de mauvaise qualité
Simulation selon la nouvelle Directive de 2006.
Classement Directive 2006 (à partir des données des 4 dernières années)
QUALITE
EXCELLENTE
Historique du contrôle sanitaire
Valeurs les plus élevées des dernières années.
Date
21/08/07
13/07/10
19/08/08
07/07/10
02/08/05
07/08/07
09/08/05
EC
307
93
61
46
45
45
30
Date
12/09/06
19/08/08
29/07/08
EI
6581
675
61
Valeur guide
Valeur impérative
EC
100
2000
EI
100
-
9
Historique de la qualité de l'eau
Transparence de l'eau et facteurs qui l'influencent
La transparence de l'eau est >1 (Secchi).
Elle dépend essentiellement de la mise en suspension du substratum sableux par la houle, la marée et les courants.
Episodes de contamination révélés lors des campagnes d'autocontrôle
Date
EC
23/07/08
27/08/10
06/08/08
13/08/08
Date
EI
160
85
31
30
30
20
20
20
20
20
30/07/08
Seuil AFSSET
Seuil AFSSET
1000
370
Carnet Sanitaire
Lors de la saison 2010 a été initiée la mise en place d'un carnet sanitaire au poste de secours. Ce document évolutif permet
d'assurer un suivi de l'ensemble des éléments de nature à affecter directement ou indirectement la qualité sanitaire de l'eau
de baignade. En fin de saison, il alimente le profil de baignade, notamment par une étude comparative de ces informations
avec les résultats analytiques du contrôle sanitaire et de l'autoconrôle.
Episodes d'invasion de méduses
De nombreuses Physallis à partir du 22 juillet 2010.
Episodes de formation de dépôts abondants et de mousses
Aucun épisode.
La provenance des déchets qui s’échouent sur le littoral est la suivante :
- importants volumes de bois issus de l’Adour et des rivières et courants des côtes cantabrique et aquitaine,
- déchets ménagers issus du nord de l’Espagne notamment déversés dans des décharges en bordure de rivière,
- déchets liés aux activités de la pêche dans le Golf de Gascogne (filets, caisses, etc),
- déchets ménagers rejetés par tous les bateaux,
- cadavres d’animaux marins et autres,
- déchets issus de la fréquentation estivale.
Episodes de mises en évidence de cyanobactéries
Sans objet.
Episodes de prolifération d'algues vertes
Aucun épisode.
Episodes de présence en mer de mousses superficielles et/ou de matières en suspension de consistance gélatineuse à la
périphérie des macro algues (algues rouges et brunes) laissant présager la présence d'Ostreopsis spp
Aucun épisode
Episodes de mise en évidence d'Ostreopsis spp
Aucun épisode
Les cas de dermatites chez les baigneurs
Aucun cas
Données sur la qualité des coquillages
Aucune donnée
10
Données sur la qualité de l'eau : Plage d'Arnaoutchot
Historique des classements issus du contrôle sanitaire
(D'après l'Agence Régionale de Santé et le site http://baignades.sante.gouv.fr rubrique "Qualité de l'eau")
Année
Classement
2006
A
2007
A
2008
A
2009
A
2010
A
A : Eau de bonne qualité - B : Eau de qualité moyenne - C : Eau pouvant être momentanément polluée - D : Eau de mauvaise qualité
Simulation selon la nouvelle Directive de 2006.
Classement Directive 2006 (à partir des données des 4 dernières années)
QUALITE
EXCELLENTE
Historique du contrôle sanitaire
Valeurs les plus élevées des dernières années.
Date
07/08/07
19/08/08
22/07/08
08/08/06
EC
234
93
46
30
30
30
30
30
Date
19/08/08
30/08/05
EI
750
30
30
30
30
Valeur guide
Valeur impérative
EC
100
2000
EI
100
-
11
Historique de la qualité de l'eau
Transparence de l'eau et facteurs qui l'influencent
La transparence de l'eau dépend essentiellement de la mise en suspension du substratum sableux par la houle.
Episodes de contamination révélés lors des campagnes d'autocontrôle
Date
EC
27/07/09
27/08/10
02/07/08
85
41
20
20
Date
EI
14/08/09
20/07/09
52
30
30
Seuil AFSSET
Seuil AFSSET
1000
370
Carnet Sanitaire
Lors de la saison 2010 a été initiée la mise en place d'un carnet sanitaire au poste de secours. Ce document évolutif permet
d'assurer un suivi de l'ensemble des éléments de nature à affecter directement ou indirectement la qualité sanitaire de l'eau
de baignade. En fin de saison, il alimente le profil de baignade, notamment par une étude comparative de ces informations
avec les résultats analytiques du contrôle sanitaire et de l'autoconrôle.
Episodes d'invasion de méduses
De nombreuses Physallis à partir du 22 juillet 2010.
Fermeture de baignade pour cause de Physallis le 23/07/2010 (15 minutes)
Episodes de formation de dépôts abondants et de mousses
Dépôts abondants et mousses lorsque l'océan est très agité avec de grosses vagues.
La provenance des déchets qui s’échouent sur le littoral est la suivante :
- importants volumes de bois issus de l’Adour et des rivières et courants des côtes cantabrique et aquitaine,
- déchets ménagers issus du nord de l’Espagne notamment déversés dans des décharges en bordure de rivière,
- déchets liés aux activités de la pêche dans le Golf de Gascogne (filets, caisses, etc),
- déchets ménagers rejetés par tous les bateaux,
- cadavres d’animaux marins et autres,
- déchets issus de la fréquentation estivale.
Episodes de prolifération d'algues vertes
Aucun épisode.
Episodes de présence en mer de mousses superficielles et/ou de matières en suspension de consistance gélatineuse à la
périphérie des macro algues (algues rouges et brunes) laissant présager la présence d'Ostreopsis spp
Aucun épisode
Episodes de mise en évidence d'Ostreopsis spp
Aucun épisode
Les cas de dermatites chez les baigneurs
Aucun cas
Données sur la qualité des coquillages
Aucune donnée
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Zone d'étude pour l'identification des sources de pollution
Carac
Description de la zone d'étude
La morphologie de la zone d'étude est typique des plages landaises.
D'après la dénomination du Plan-Plage, les plages de La Lette Blanche et d'Arnaoucthot sont des plages type "Plage
Nature". Une zone dunaire en avant d'une zone forestière avec un aménagement a minima et un bourg éloigné.
La Lette Blanche est qualifiée de plage «sauvage» dans le sens où les équipements d’accueil du public sont relativement
restreints. Ses aménagements sont rares (poste MNS, douches, aire d’atterrissage hélicoptère) et sont le signe qu’il n’y a
pas eu de réflexion d’aménagement intégrée à un Plan Plage. Le seul parking existant n’est pas aménagé et se trouve sous
couvert forestier. Quoi qu’il en soit, cette plage est moins «touristique» en terme de fréquentation.
La Plage d'Arnaoutchot a la particularité d'être un accueil privilégié des résidents du camping naturiste d'Arnaoutchot.
L’accès à la plage se fait à travers la propriété privée du camping.
Carte représentant la zone d'étude
Etendue de la zone d'étude
Sans source de pollution, la zone d’étude comprendra par défaut, une bande terrestre de un kilomètre de large rétrolittorale qui s’étendra
de part et d’autre de la zone de baignade sur une longueur qui sera déterminée au cas par cas.
Caractérisation de la zone d'étude
La zone d'étude est très peu aménagée. Elle est caractérisée par la présence du camping privé d'Arnaoutchot qui compte 650
emplacements.
13
Caractérisation du réseau hydrographique
Il n'y a pas réellement de réseau hydrographique dans la zone d'étude. Aucun entrant en mer ni de cours d'eau sur la zone
d'étude. L'eau de pluie s'infiltre naturellement.
Occupation des sols
14
Inventaire des sources de pollution
Sources de pollution présentes sur la zone d’étude
Sur la zone d'étude au sens stricte, il n'existe pas de sources de pollution identifiée.
Depuis 2005, il n'y a d'ailleurs eu qu'un seul dépassement de valeur impérative (2000 UFC/100mL) en septembre 2006 à La
Lette Blanche, et seulement 4 dépassements (2 Plage de La Lette Blanche et 2 Plage d'Arnaoutchot) de valeur guide (100
UFC/100mL).
Carte : Localisation des différentes sources de pollution.
15
Les eaux usées domestiques
Ce secteur, trop éloigné, ne dispose pas de système d'assainissement collectif. Le camping d'Arnoutchot possède
un système d'assainissement autonome.
Description des réseaux de collecte des eaux usées
Les deux zones agglomérées de Saint-Girons et de Vielle ainsi que la station balnéaire de Saint-Girons Plage sont
desservies par un réseau public d’assainissement des eaux usées de type séparatif. La structure du réseau de
d'assainissement de Vielle Saint-Girons correspond donc à l'urbanisation de la commune, il comprend :
- un axe Est-Ouest de type séparatif reliant Saint-Girons à la station d'épuration et Saint-Girons plage (gravitaire et
refoulement),
- un axe Nord-Sud composé d’un réseau séparatif en refoulement, prolongeant le premier, acheminant les eaux usées
collectées gravitairement sur Vielle vers la station de traitement.
Autour de ce réseau sont venus se greffer les réseaux séparatifs des lotissements généralement reliés à la structure
principale par des postes de relèvement.
La station de traitement est située au nord de la commune à proximité (2 km) de la station de Saint-Girons Plage. Le bourg
de Vielle disposait d’une station de traitement indépendante. Depuis quelques années, celle-ci a été fermée et les effluents
sont tous dirigés vers le seul site en fonctionnement à Saint-Girons.
Une extension du réseau a été réalisée dans les quartiers de Pierresse à Saint-Girons Bourg. Ainsi toute l’agglomération est
aujourd’hui desservie par le réseau d’assainissement collectif. La station d’épuration, relativement récente puisque datant de
2002, est de type « Boues activées avec aération prolongée », d’une capacité nominale de 13 000 E.H dont voici les
caractéristiques épuratoires détaillées :
- débit journalier : 1 950 m3/j
- débit moyen horaire : 82 m3/h
- débit de pointe admissible : 165 m3/h
- Capacité : 780 kg de DBO5/j – 1 560 kg de DCO/j – 780 de MES/j – 195 kg de N/j et 52 kg de P/j.
Cette station de traitement des eaux usées est équipée des éléments suivants :
- Prétraitement des eaux usées : relevage par pompe + bassin tampon + tamis compacteur ;
- Traitement des eaux usées : bassin d’anoxie + bassin d’aération + Clarificateur
- Traitement tertiaire et infiltration des eaux traitées : 8 lagunes d’infiltration d’une superficie totale de 5400 m² alimentés en
alternance.
Le réseau ne dispose d'aucun déversoir. Il est équipé de 12 postes de relevage, un seul possède un trop plein (poste
Bénédit, situé au niveau de la Résidence du lac, se déversant dans le fossé en face (à proximité de la piste cyclable).
Le procédé de traitement de la station d’épuration permet d’adapter le fonctionnement en fonction de la charge polluante
admise. Ainsi, en période de forte affluence (été), la charge polluante collectée représente près de 13 000 EH (capacité max
de la station) alors qu’elle n’est que d’environ 1100 EH le reste de l’année. La station de Vielle Saint Girons dispose d’un
programme d’auto-surveillance comme 40 stations de traitement dans les Landes.
D’après le rapport d’activité 2006 du SATESE, l’effluent traité est de bonne qualité et les rendements épuratoires sont très
bon sur la station. Le suivi et l’entretien de cette station sont assurés avec beaucoup de soins. Ce constat est confirmé en
2008.
Ouvrages de stockage des boues et des matières de vidange et zones d’épandage.
Le traitement des boues de la station (23,8 tonnes par an) se fait par l’intermédiaire d’une presse à bande et d’un hangar de
stockage puis destinée au compostage sur le site de Thalie à Campet-Lamolère avant d’être épandues sur les terrains
agricoles dans le cadre d’un plan d’épandage régulier.
Localisation des zones d’assainissement non collectif.
Vielle Saint-Girons a transféré sa compétence SPANC au SYDEC depuis le 30 mars 2000. A ce titre, le SYDEC réalise, pour
le compte de la commune, les contrôles des installations d’assainissement individuel.
L'assainissement s'effectue actuellement de façon collective sur les deux bourgs historiques et le quartier du Monlon. Le
reste du territoire communal est assaini de façon non collective. Il s'agit des secteurs de Rigaout-Mansenes, du Mot, de
Deles, de Jeannot.
Les secteurs habités de hameaux disposent de systèmes autonomes de traitement des effluents. Outre les habitations ou
hameaux trop éloignés du réseau collectif pour être desservis, certains points de pollution domestique demeurent traités de
façon individuelle, notamment certains campings situés hors du périmètre d’agglomération. Le contexte pédologique du
territoire communal autorise l’usage du pouvoir épurateur du sol en place.
16
Les eaux pluviales
Sur le secteur les eaux pluviales sont infiltrées.
Description du système de collecte des eaux pluviales
Quelques fossés sont présents sur le territoire communal, permettant de collecter et d’évacuer les eaux de pluie, de
ruissellement, afin de les conduire vers un exutoire (ruisseau ou rivière). Cependant, la nature perméable des sols présents
sur la commune permet de recourir majoritairement à l’infiltration de ces eaux pluviales via des tranchées, noues ou «
puisards ». Malgré tout, la présence d’alios ou les phénomènes de remontée de nappe sur quelques secteurs de la
commune requièrent l’existence de fossés qui collectent les eaux de débordement des ouvrages en place ou jouent le rôle
de noues d’infiltration sur certains secteurs.
En zone urbanisée de gros collecteurs sont identifiés, jouant également, a priori, un rôle de rabattement de nappe. Il est
important de rappeler que de la qualité des eaux de collecte des fossés peut dépendre la qualité des eaux des rivières. Par
ailleurs, les services départementaux de la DDTM n’autorisent, et à titre dérogatoire, que les rejets dans des cours d’eau à
écoulement permanent. Le PLU en cours d’élaboration intègre par ailleurs cet enjeu en introduisant dans son règlement
l’obligation, pour tout aménagement, de traitement des eaux pluviales par des dispositifs adaptés à l’opération. De plus, il
précaunise que le débit de fuite du terrain naturel existant ne soit pas aggravé par l’aménagement.
Evaluation de la sensibilité au ruissellement
De part la nature du sol, la sensibilité au ruissellement est faible.
Qualité des rejets et connaissance des zones impactées
Aucune donnée sur les rejets.
17
Les activités agricoles
Il n'existe plus d'exploitation agricole. De petites unités sont toutefois exploitées par des particuliers pour maintenir et
assurer l’entretien des parcelles (quartiers de Jeantot). Une unité agricole de plus grande ampleur dans le secteur de
Bernadon a cessée d’être exploitée. Toutes ces terres sont destinées essentiellement à la production de maïs et une vigne
(vin des sables) représentant quelques dizaines d'hectares.
La Sylviculture : la forêt de pins couvre près de 87 % du territoire de la commune soit près de 6250 Ha, dont 307 Ha de forêt
communale. La forêt génère une activité liée à l’entretien des parcelles. Deux entreprises sont implantées sur le territoire
communal : l’une de travaux forestiers, l’autre d’exploitation forestière.
La Pisciculture : Le territoire du canton de Castets dénombre trois piscicultures disposant de leur propre système
d’épuration. Ce sont des piscicultures d’eau douce spécialisées dans la production de truites. Chacune de ces structures fait
l’objet d’arrêté d’autorisation (au titre de la loi sur les Installations Classées pour la Protection de l’environnement) fixant des
prescriptions bien précises concernant leurs rejets dans le milieu naturel.
Les eaux issues de ces différentes piscicultures sont donc traitées directement au sein de la structure par des systèmes
d’assainissement autonome, puis rejetées dans le milieu naturel, ici le cours d’eau.
Connaissance des risques accidentels
Liés à la localisation des sièges d'exploitation, au pâturage des animaux, aux stockages et aux épandages de pesticides et d'effluents agricoles sur les
parcelles.
En l'absence d'exploitation agricole de grande taille et sans élevage, les risques accidentels liés au pâturage des animaux,
aux stockages et aux épandages de pesticides et d'effluents agricoles sur les parcelles sont très limités.
Connaissance des risques liés à la pollution diffuse
Par ruissellement lors des épandages (pente des parcelles, périodes d'épandage, quantité épandues, distance par rapport aux cours d'eau, etc.).
En l'absence d'exploitation agricole de grande taille et sans élevage, les risques liés au ruissellement lors des épandages
sont très limités.
18
Les activités industrielles
Aucune activité industrielle sur la zone d'étude.
Le bourg de Saint-Girons est en partie occupé sur près d’un quart de son territoire par l’entreprise Dérivés Résiniques et
Therpéniques (D.R.T.), qui transforme les produits résineux. Cette entreprise s’est implantée au XXème siècle sous forme
d’atelier de transformation de produits résineux exploités sur le territoire du département. L’exploitation de la résine s’est
éteinte à partir de la deuxième moitié du XXème siècle. L’activité s’est malgré tout développée grâce aux produits
d’importation. Cette activité a toutefois un impact sur le territoire de la commune, tant du niveau de l’emploi que du point de
vue environnemental. Cependant, aucune industrie lourde n’est raccordée au réseau d’assainissement collectif, la D.R.T.
étant dotée d’installations particulières permettant de traiter directement ses effluents avec rejet final dans l’océan. Seuls les
sanitaires de l’entreprise sont raccordés au réseau. Cet établissement est classé SEVESO niveau de seuil haut. Une étude
menée par l’industriel a abouti à définir des seuils de risque pour la population, l’élaboration d’un plan prévisionnel des
risques technologiques est en cours.
En 1992, le lotissement artisanal de « Deles » a été réalisé pour accueillir de nouvelles activités industrielles ou artisanales.
Ce secteur s’est développé à la faveur de l’implantation d’une entreprise de transformation Atlantique Automatisme Incendie,
qui a développé son activité sur plusieurs parcelles du lotissement. Sur ce secteur se sont tout récemment implantés un
entrepôt de véhicules de transport en commun et un bâtiment à usage de gardiennage divers (bateaux caravanes) ainsi
qu’une entreprise de bâtiment. L’artisanat est à ce jour dispersé sur divers secteurs du territoire communal. Il se limite à
onze entreprises tournées essentiellement vers les activités du bâtiment (maçons, peintres, carreleurs, sanitaire, plomberie,
électricien etc…). Il a été abordé lors de l’élaboration du document d’urbanisme en cours sur la commune, la possibilité de
maintenir les secteurs artisanaux existants et d’ouvrir une nouvelle zone d'accueil d'activités.
Connaissance des rejets de type industriel ou artisanal
L’usine DRT génère différents effluents :
Les eaux domestiques (sanitaires et eaux vannes) traités par un système d’assainissement autonome raccordé au réseau
d’assainissement public.
Les eaux pluviales sont associées à un bassin d’orage de 2.500 m3.
Les eaux résiduaires chimiques subissent un traitement physico-chimique permettant d’éliminer les matières en
suspension (MES) avant d’être dirigées vers la station d’épuration du site pour subir un traitement. Les eaux
traitées par ce système sont amenées par une canalisation débouchant entre les plages de Vielle et de Saint-Girons
et rejetées dans l’océan. Le volume d’eau épurée évacuée en mer représentait en 2005, 662 884 m3.
Cette station traite également les effluents des eaux chimiques des sites de DRT et Action Pin de Castets, DRT Granel de
LESPERON. Le rejet total a été de 792 063 m3 en 2007 avec une épuration de 96 % ; Depuis l'usine a connu des
modifications de fonctionnemnt. Le rejet est estimé après modification à 949 000 m3 avec une épuration supérieure à 95 %
;
Enfin, les boues d’épuration issues du traitement de l’ensemble de ces effluents, dont la quantité s’élevait pour l’année 2005
à 7000 tonnes, sont revalorisées par un plan d’épandage validé par la préfecture des Landes.
En ce qui concerne les déchets dangereux, à titre d'exemple, pour l’année 2005, la DRT de Vielle-Saint-Girons en a produit
au total 15 667 tonnes. Sur cette quantité, 15 000 tonnes ont fait l’objet d’une valorisation énergétique en interne (production
de vapeur), le reste étant transféré en centre d’incinération à l’extérieur du département (SIAP à Bassens).
En termes de pollution atmosphériques, l’usine de la DRT, se situe en 9ème position sur la région Aquitaine. La pollution de
l’air est surveillée par un schéma de maîtrise des émissions provenant du site DRT, en particulier les Composés Organiques
Volatils (COV).
Connaissance de l’historique du site industriel et, le cas échéant, des pollutions associées
Aucune
Connaissance des rejets à proximité de centrale nucléaire
Lorsqu’une surveillance particulière en aval d’un rejet de centrale nucléaire est mise en place pour prévenir les risques sanitaires liés à la présence
d’amibes, le profil présentera une synthèse des résultats d’analyses.
Sans objet.
19
Autres sources de pollutions diffuses spécifiques
Connaissance des conditions d'accès des animaux aux plages
Les chiens sont tolérés sur la zone de baignade à La Lette Blanche, seulement en laisse à Arnaoutchot.
Connaissance des rejets en provenance des ports de plaisance ou de pêche ou des zones de mouillage
Les seuls rejets peuvent provenir du large.
Connaissance des rejets en provenance des activités de loisir
Le Tourisme représente une activité très importante de la commune. Ainsi plusieurs campings et aires naturelles accueillent
une population estivale de plus en plus nombreuse. L'hébergement touristique disponible sur la commune est d'environ 15
000 personnes.
Tous ne sont pas raccordés au réseau d’assainissement collectif en raison de leur éloignement (cas des campings
à la ferme et du camping naturiste). Néanmoins les campings EUROSOL, LA AGOUCHER, LE COL VERT, LES
TOURTERELLES, L’OCEANE et LE PARC DE BEL AIR sont raccordés au réseau d’assainissement collectif.
Deux aires naturelles se sont également développées dont une a fait l’objet de demande de transformation en camping
permanent (aires de Bernadon et de la Jaougotte). Au sud de Vielle, dans le quartier du Lac, une aire de stationnement pour
véhicules de camping (camping cars) a été aménagée et pourra se développer pour augmenter la capacité d’accueil limitée
à une vingtaine d’emplacements.
Ce type d’aménagement a également été réalisé aux abords de la station de Saint Girons Plage.
Connaissance des conditions d'ouverture et de fermeture de vannages de systèmes hydrauliques
Sans objet.
Dépôts sauvages
Aucun.
20
Les pollutions maritimes
Les risques liés aux pollutions maritimes sont évidement présents sur la zone d'étude.
Si leurs causes sont identifiables, leurs provenances et leurs dispersions restent souvent méconnues et aléatoires.
Le
Ainsi peuvent être énumérées les risques de marées noires (l’Erika en 1999 et le Prestige en 2002) mais également les estimé
pollutions liées aux dégazages et déballastages intempestifs. Ces pollutions sont certes les plus frappantes et les plus
médiatisées mais elles ne sont pas les seules.
Le rejet en mer de macro-déchets occasionnés par le trafic maritime (commerce ou plaisance), sont également des sources (une su
importantes de pollution.
La provenance des déchets qui s’échouent sur le littoral est la suivante :
- importants volumes de bois issus de l’Adour et des rivières et courants des côtes cantabrique et aquitaine,
- déchets ménagers issus du nord de l’Espagne notamment déversés dans des décharges en bordure de rivière,
- déchets liés aux activités de la pêche dans le Golf de Gascogne (fi lets, caisses, etc),
- déchets ménagers rejetés par tous les bateaux,
- cadavres d’animaux marins et autres,
- déchets issus de la fréquentation estivale.
Suite à un appel d’offres lancé par le CG40, la société COVED s’est vue attribuer la gestion du ramassage des macrodéchets jusqu’en 2012.
Enfin, l'échouage d'animaux marins reste un risque de pollution bactériologique à ne pas négliger.
21
Fréquentation de la zone de baignade et renouvellement de l’eau
Temps de renouvellement de l’eau
Le temps de renouvellement de l'eau est difficile à déterminer. Il dépend de la houle, de la marée et des courants. Il peut être
estimé à la durée d'une marée.
Nombre moyen journalier de baigneurs et évolution au cours de la saison balnéaire
(une surfréquentation de la zone de baignade par rapport à la capacité de renouvellement de l’eau peut conduire à une pollution de la zone de baignade).
Le nombre moyen journalier de baigneurs est estimé à :
La Lette Blanche : 300
Arnaoutchot : 2500
22
Diagnostic
Classement des sources de pollution identifiées dans l’inventaire
Pollutions à court terme
Elles nécessitent la mise en place de mesures de gestion préventive.
Seules des pollutions accidentelles peuvent être répertoriées sur la zone d'étude.
Pollution liée à l'échouages de déchets, de bateaux, d'animaux ou d'un dégazage en mer.
Pollution peu probable en lien avec des assainissements non conformes, des rejets sauvages, acte de malveillance.
Pollution liée aux baigneurs.
Pollutions chroniques
Elles doivent faire l’objet d’un plan d’action pour les supprimer à l’horizon 2015.
Aucune source de pollution chronique n'a été mise en évidence par les résultats analytiques.
Les pollutions chroniques apparaissent généralement comme un "bruit de fond".
23
Hiérarchisation des sources de pollution
selon leur impact sur la qualité de l’eau de baignade
Pollution liée à l'échouages de déchets, de bateaux, d'animaux ou d'un dégazage en mer.
Pollution peu probable en lien avec des assainissements non conformes, des rejets sauvages, acte de malveillance.
Pollution liée aux baigneurs.
Les risques accidentels de pollution sur la zone d'étude
Les risques accidentels de pollution sur la zone d'étude peuvent être liés à un dégazage en mer, de manière peu probable à
une casse sur le réseau d'assainissement, à un dysfonctionnement du réseau ou à un acte malveillant.
Perspectives d'évolution démographique et leur impact sur les sources de pollution
(notamment eaux usées et pluviales)
Le développement d'un troisième pôle presque exclusivement touristique au niveau de la station balnéaire de Saint-Girons
Plage est prévu.
La commune a réalisé en février 2010 un schéma communal d'assainissement. Ce zonage a notamment pris en compte les
perspectives d'évolution de l'habitat (projets d’urbanisme, fréquence des demandes de permis de construire, …)/
24
Tableau bilan
Sources identifiées de pollution
hiérarchisées
Dégazage en mer, marée noire
Echouages de déchets, de bateaux,
d'animaux
Apports par les courants marins
(plages plus au nord)
Apports par les plagistes
Organismes ou collectivités
responsables de ces pollutions
Facteurs de déclenchement des rejets
et/ou de dégradation de la qualité des
eaux
Privé
Acte malveillant, accident…
Naturel / Privé
Acte malveillant, accident,
météorologie…
Privé ou communes voisines
Météorologie, facteurs propres au plages
plus au nord.
Particulier
-
25
26
Mesures de gestion préventive des pollutions à court terme
Indicateur de qualité
Une pollution à court terme, définie comme une contamination microbiologique affectant la qualité de l’eau de la baignade
pendant moins de 72 heures et dont les causes sont aisément identifiables, peut être identifiée par un dépassement de l’une
des valeurs seuils proposées par l'AFSSET sur les indicateurs Escherichia coli et entérocoques intestinaux suivant :
660 UFC / 100mL (entérocoques intestinaux) et 1 800 UFC / 100mL (Escherichia coli) pour les eaux douces
370 UFC / 100mL (entérocoques intestinaux) et 1 000 UFC / 100mL (Escherichia coli) pour les eaux de mer
La personne responsable de l’eau de baignade doit définir des mesures de gestion et mettre en place, dans le cadre de son
programme d’autosurveillance, le suivi d’indicateurs. Le choix de ces indicateurs et de leurs seuils d’alerte est déterminant
puisque c’est sur la base de leur dépassement que seront déclenchées les mesures de gestion du risque sanitaire
(interdiction de la baignade par exemple).
Choix des indicateurs à surveiller
Plusieurs indicateurs peuvent être suivis. Tous n'ont pas de relation directe avec la qualité de l'eau de baignade.
Indicateurs microbiologiques : les paramètres Escherichia coli et entérocoques intestinaux sont choisis comme
indicateurs microbiologiques. Ils sont les témoins directs d'une contamination d'origine fécale. Ils sont suivis dans le cadre du
programme d'autocontrôle.
Pluviométrie : De fortes pluies peuvent être un indicateur de vigilance, mais aucune corrélation n'a été établie avec la
qualité de l'eau de baignade. La pluviométrie est ainsi un paramètre à prendre en compte dans l'appréhension des résultats
et des mesures de gestion associées.
Température : De fortes températures de l'air et de l'eau peuvent être un indicateur de vigilance, mais, à ce jour, aucune
corrélation directe n'a été établie. La température est ainsi un paramètre à prendre en compte dans l'appréhension des
résultats et des mesures de gestion associées.
27
Détermination et argumentation des seuils d’alerte
La zone de baignade n'a pas de source de pollution clairement identifiée, et aucun indicateur classique, hormis la
microbiologie, ne semblent corrélable avec la qualité des eaux de baignade.
Ainsi, seuls les indicateurs microbiologiques seront retenus en retenant comme seuils ceux émis par l'avis de l'AFSSET.
Courbe de corrélation
Aucune corrélation.
Tableau bilan des indicateurs
Source identifiée
de pollution
Baigneurs, acte
malveillant, plages
plus au nord.
Dégazage
Echouage de
déchets…
Echouage d'animaux
(cétacés, méduses…)
Indicateur
Corrélation avec
les données de
qualité d’eau
Corrélation avec
les interdictions
de baignade
Seuils d'alerte
Microbiologie
Ces indicateurs microbiologiques permettent
de juger la qualité des eaux de baignade et
le cas échéant, la fermeture de la zone de
bain.
Escherichia coli
1 000 UFC / 100mL
Entérocoques intestinaux
370 UFC / 100mL
Visuel
Analyses éventuelles
Même s'il ne s'agit pas de pollution
bactériologique, la baignade reste
conditionnée à ce genre de pollution.
A juger selon l'ampleur de la pollution
Visuel
La présence d'animaux peut conditionner le
maintien de la baignade.
A juger selon nature de l'échouage, sa
quantité et la fréquentation dans la zone de
bain…
Les indicateurs microbiologiques permettent
de juger la qualité des eaux de baignade et
le cas échéant, la fermeture de la zone de
bain.
Escherichia coli
1 000 UFC / 100mL
Entérocoques intestinaux
370 UFC / 100mL
Echouage d'animaux
morts
Analyses éventuelles
(cétacés, méduses…)
28
Mesures de gestion
Préparation de la saison
M
Dans le but de préparer au mieux la gestion des eaux de baignade de la saison estivale, il est préconisé de mettre en place : o
d
* Une vérification de l’état de fonctionnement de tout le matériel et équipements présents sur la plage (drapeaux, panneaux, a
équipements sanitaires,…)
C
o
* Une réunion dite d’avant saison ayant pour but de :
n
o regrouper tous les intervenants de la gestion des eaux de baignade pour rappeler à chacun son rôle et la personne à t
contacter en cas de problème,
C
o
o diffuser aux intervenants le message à communiquer en cas de fermeture de la plage,
o organiser la formation des sauveteurs côtiers.
n
t
* Une formation des sauveteurs côtiers concernant :
o la reconnaissance des types de méduses potentiellement présents sur la plage,
o le recensement des méduses présentes sur la plage durant la saison estivale,
o les gestes à effectuer et la prise en charge des personnes s’étant fait piquer par des méduses,
o l’information des baigneurs lors d’épisodes de pollution des eaux de la zone de baignade,
o la récupération des remarques des baigneurs dans le carnet sanitaire (facilité d’accès pour les baigneurs et
communication),
o le relevé quotidien de la fréquentation de la zone de baignade,
o l’alerte auprès du responsable eaux de baignade en cas de problème exceptionnel.
29
30
Mesures de gestion du risque sanitaire
Procédure contrôle sanitaire / autocontrôle
Le programme d'autocontrôle suit une procédure élaborée en collaboration entre la Commune, le Syndicat Mixte de Gestion des
Baignades Landaises et le laboratoire en charge des prélèvements et analyses.
Ce programme est établi en collaboration avec l'ARS, en charge du contrôle sanitaire, permettant ainsi de réaliser les deux campagnes
de manières efficace et coordonnée.
Au quotidien, il existe un lien direct entre les deux campagnes de prélèvements du contrôle sanitaire et de l'autocontrôle de sorte que les
mesures de gestion s'appuient sur l'ensemble des résultats.
Auto-surveillance
Surveillance réglementaire
Transmission des résultats
ARS
Contre analyse
Laboratoire
Bon résultat
Maintien ou
SMGBL
Bon résultat
Mauvais résultat
Situation de la baignade?
Si baignade ouverte
Fermeture baignade
Incidence sur le classement
Laboratoire
Consultation du SMGBL Maintien ou réouverture
de la baignade
Contre analyse
Mauvais résultat
Fermeture préventive de
Si baignade fermée
Pas de fermeture
Pas d’incidence sur le classement
Amélioration de la procédure d'autocontrôle
Les prélèvements de l'autocontrôle et du contrôle sanitaire étaient parfois effectués les mêmes jours.
Depuis la saison 2011, afin d'étendre le nombre de jours de suivi, aucun prélèvement n'est réalisé en même temps.
La fréquence de prélèvements retenue lors des années antérieures sera préservée, à savoir : 1 / semaine.
31
Procédure de gestion des résultats d'analyse (contrôle sanitaire et autocontrôle)
Lors d'un dépassement de seuils, AFSSET (autocontrôle) ou valeur impérative (contrôle sanitaire), le laboratoire déclenche
automatiquement un contre-analyse.
Pendant ce temps, la Personne Responsable des Eaux de Baignade prend les mesures de gestion adéquates (protection
des baigneurs, communication, recherche des causes...) telles que présentées ci-dessous.
Cette procédure est intégrée au "Guide du suivi Sanitaire" élaboré chaque année.
32
Mesures de gestion relative au suivi des indicateurs
La procédure ci-dessous présente de manière générale le dispositif de mesures de gestion à mettre en place. Elle est
transposable à l'ensemble des indicateurs de qualité. Cette procédure est intégrée au "Guide du suivi sanitaire".
ACTION
TRANSMISSION
33
Mesures de gestion relatives au suivi des incidents techniques
La procédure générale de suivi des indicateurs est adaptée ci-dessous au suivi des incidents techniques. Elle permet de
définir les actions à mettre en œuvre lors de la survenue d'un incident, par exemple sur le réseau d'assainissement.
responsable
de l'action
action
Transmission
Gestionnaires
des réseaux
Surveillance et envoi des indicateurs
Incident poste de refoulement, casse réseau d'assainissement...
Appel + mail
Secrétariat
Suivi des indicateurs
Réception / transmission / enregistrement / archivage
Appel + mail
Référent
Qualité
Analyse des indicateurs
Analyse / vérification / information
Appel + mail
M. le Maire
Décision
Référent Qualité
Mesures de gestion
Protéger la santé des baigneurs : si nécessaire interdire la baignade
Rechercher les causes de dépassement
Remédier aux causes
Appel + mail
Secrétariat
Poste de secours
Information du public
Afficher les résultats
Afficher l'arrêté, le cas échéant
Informer le SMGBL, les partenaires
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Mesure de gestion relative à l'échouage de mammifères marins
DECOUVERTE D’UN ECHOUAGE
SITA SUD OUEST
Frédéric SFORZA
Tél: 05 59 42 56 56
Tél: 06 71 68 43 60
le cas échéant
Mairie
du lieu d’échouage
Evacuation hors de la plage
Immédiat
Si nombre important
ou espèce remarquable
Centre de Recherche des
Mammifères Marins (CRMM)
Conseil Général des Landes
Direction de l’Environnement
ATEMAX SUD OUEST
Willy DABIN
Réseau National d’Echouages
Espace Littoral
Lionel FOURNIER
Equarrisseur
Patrick IZAOUI
Tél : 05.46.44.99.10
Tél : 05.58.05.40.54
Tél : 05.58.71.00.15
GEFMA
ONCFS
ONF
SDIS 40
IMA
24h après échouage
Destruction
Identification, mensurations,
prélèvements.
si nécessaire
Préfecture, Direction des Services
Vétérinaires, Gendarmerie, SDIS
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Mesure de gestion relative à l'arrivage de méduses ou physalies.
D'après le profil de baignade des plages Notre-Dame et Centrale (Rivages ProTech 2011)
Dispositif Physatox
Avec la participation du SMGBL et en collaboration avec les communes concernées, le Centre antipoison et de
toxicovigilance, le CHU Bordeaux et la Cellule de l’InVS en région (Cire) Aquitaine ont mis en place, depuis la saison
2011, un dispositif Physatox de suivi des envenimations par physalies.
En 2012, dans les Landes, 6 communes ont été choisies pour participer à ce dispositif : Biscarrosse, Capbreton,
Messanges, Mimizan, Ondres et Seignosse.
36
Mesure de gestion relative à la présence d'hydrocarbures
La procédure de gestion des pollutions maritimes (Polmar) est pilotée par la Préfecture. Le suivi visuel et le cas échéant
l'alerte, sont effectués au quotidien, pendant la saison, par le personnel de surveillance et les services techniques.
Les plans POLMAR (POLlution MARitime) constituent des plans d’intervention spécialisés, applicables en cas de pollution
marine accidentelle majeure par hydrocarbures ou tout autre produit. Ils permettent la mobilisation et la coordination de
moyens de lutte de l’Etat préalablement identifiés.
Il existe traditionnellement deux types d’intervention :
· le dispositif POLMAR-MER est confié localement aux préfets maritimes. Les moyens mis à leur disposition à travers
l’organisation dite “Action de l’Etat en mer” relèvent de plusieurs ministères, notamment du ministère de la défense - Marine
nationale -.
· le dispositif POLMAR-TERRE, applicable sur la frange côtière, est confié localement aux préfets de départements ; il existe
un plan Polmar-terre par département. Les moyens matériels mis à la disposition des préfets relèvent principalement du
ministère des transports, chargé de la mer.
Depuis la catastrophe de l'Erika, un des objectifs poursuivis a été d’améliorer la coordination entre ces deux composantes.
Ainsi, les instructions du Premier ministre ont confié au préfet de la zone de défense la coordination en temps de crise de
l’ensemble du dispositif, c’est-à-dire le suivi de l’action terrestre comme de l’action maritime.
37
Mesure de gestion des macrodéchets
Avant la saison estivale, les plages sont soumises à un nettoyage massif répondant aux apports réguliers.
Les plages sont nettoyées en période estivale (ramassage des poubelles, nettoyage de la plage…). Cette gestion des
déchets permet de diminuer la présence des macrodéchets sur les plages.
D'après le profil de baignade des Plages Notre-Dame et Centrale (Rivages ProTech 2011)
38
Tableau bilan des mesures de gestion
Personne chargée
de la surveillance
des indicateurs
Indicateur
Seuil / Valeur
Référent Qualité
Microbiologiques
AFSSET
Présence d'animaux
morts (cétacés...)
Personnel technique
et du poste de
secours
Référent qualité des
plages plus au nord.
Modalités de suivi
des indicateurs et Mesures de gestion
de la qualité de l'eau
Programme
d'autocontrôle
Contrôle sanitaire
AFSSET (pollution
bactériologique)
Selon nature de
Présence d'animaux
Au quotidien lors des
l'échouage, sa
dangereux
visites techniques ou
quantité et la
(méduses…)
pendant la
fréquentation dans la
surveillance
zone de bain…
Selon nature de
Présence
l'arrivage, sa quantité
d'hydrocarbures, de
et la fréquentation
déchets…
dans la zone de
bain…
Microbiologiques
à déterminer.
Programme
d'autocontrôle
Contrôle sanitaire
Modalités de levée
d'alerte
Interdiction de
baignade
Recontrôle
Retour à la normale
des indicateurs
microbiologiques
Evacuation de
l'animal
Analyse de contrôle
Interdiction de la
baignade éventuelle
Retour à la normale
des indicateurs
Gestion du risque
sanitaire
Retour à la normale
des indicateurs
Interdiction de
baignade
Elimination et
traitement des
déchets
Analyses éventuelles
Retour à la normale
des indicateurs
Interdiction de
baignade
Recontrôle
Retour à la normale
des indicateurs
microbiologiques
39
Pollutions à court terme et révision des indicateurs
Lorsqu'une valeur anormalement élevée (supérieure à l’un des seuils proposés par l’AFSSET) est mesurée pour un paramètre
microbiologique, notamment dans le cadre du contrôle sanitaire réglementaire, sans que les indicateurs de l’autosurveillance ne le
prévoient, la personne responsable de l’eau de baignade devra en identifier la cause et, le cas échéant, réviser le profil et le choix des
indicateurs retenus.
Aucune révision n'a eu lieu depuis l'élaboration initiale du profil de baignade en septembre 2010
40
Plan d’action
Le plan d’action définit les mesures à mettre en oeuvre pour supprimer ou réduire les causes de pollution (pollutions à court terme,
pollutions par des cyanobactéries, des macroalgues, du phytoplancton ou des déchets ou pollution entraînant une interdiction ou une
décision de fermeture du site de baignade durant toute une saison balnéaire au moins).
Il n'existe aucune pollution chronique influençant la qualité des eaux de baignade. En conséquence aucun plan d'action n'a
dû être élaboré.
41
42
Document de synthèse : Plage de La Lette Blanche, commune de Vielle Saint-Girons
Date d'élaboration du profil de baignade : 01/09/2010
Date de mise à jour
14/03/2013
Caractéristiques de la baignade
Courants
Nom de la baignade : Plage de La Lette Blanche
Commune : Vielle Saint-Girons
Vents
dominants
Département : Landes
Région : Aquitaine
Responsable de l’eau de baignade : M. Trambouze
Période d’ouverture : juillet-août
Heures de surveillance : 11h - 19h
Fréquentation moyenne journalière : 300
Présentation de la zone d’étude
La Lette
Blanche
Classement de la qualité de l’eau de baignade
Année
Classement
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
A
A
A
A
A
A
A
A : Eau de bonne qualité - B : Eau de qualité moyenne - C : Eau pouvant être momentanément polluée - D : Eau de mauvaise qualité
Inventaire des sources de pollution et mesures de gestion
Diagnostic
Sources de
pollution
potentielles
Impact
Gestion préventive des pollutions
Distance de la zone
de baignade
Indicateurs suivis et seuils d’alerte
Procédures de suivi
Plan d’actions
Mesures de gestion
préventive
Mesures de
réduction des
pollutions
Aucune
Liste des épisodes de pollution au cours des dernières années
Date
Type de pollution
Origine de la pollution
Interdiction de la
baignade
12/09/2006
Entérocoques (aucun seuil réglementaire)
Inconnue
Oui
43
Document de synthèse : Plage d'Arnaoutchot, commune de Vielle Saint-Girons
Date d'élaboration du profil de baignade : 01/09/2010
Date de mise à jour
14/03/2013
Caractéristiques de la baignade
Océan
Plage / Dune
Nom de la baignade : Plage d'Arnaoutchot
Commune : Vielle Saint-Girons
Vents
dominants
Département : Landes
Forêt
Courants
Région : Aquitaine
Responsable de l’eau de baignade : M. Trambouze
Période d’ouverture : début juin à début septembre
Heures de surveillance : 11h - 19h
Fréquentation moyenne journalière : 2500
(pendant la saison balnéaire)
Présentation de la zone d’étude
Arnaoutchot
Classement de la qualité de l’eau de baignade
Année
Classement
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
A
A
A
A
A
A
A
A : Eau de bonne qualité - B : Eau de qualité moyenne - C : Eau pouvant être momentanément polluée - D : Eau de mauvaise qualité
Inventaire des sources de pollution et mesures de gestion
Diagnostic
Sources de
pollution
potentielles
Impact
Gestion préventive des pollutions
Distance de la zone
de baignade
Indicateurs suivis et seuils d’alerte
Procédures de suivi
Plan d’actions
Mesures de gestion
préventive
Mesures de
réduction des
pollutions
Aucune
Liste des épisodes de pollution au cours des dernières années
Date
Type de pollution
Origine de la pollution
Interdiction de la
baignade
Aucune
44