Mathieu Yno VP N°11 OK6
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Mathieu Yno VP N°11 OK6
Fabrice, Maryline et Leslie Histoire de la Propreté Nées en France, au siècle des Lumières, et consacrées par la Révolution de 1789, les “idées nouvelles” vont se répandre dans toute l’Europe et jusqu’en Amérique, alors que dans le même temps, la révolution industrielle s’accélère en Grande-Bretagne. Ces deux grandes nations façonneront le monde du 19° siècle, dont les fantastiques progrès joueront un rôle déterminant dans la naissance de la société moderne. Cet énorme bouleversement va pousser le monde rural à entamer son inexorable exode vers les grandes villes. Dépossédés de leur travail par la mécanisation de l’agriculture, bon nombre de ruraux vont rejoindre les agglomérations urbaines pour proposer leurs services dans les usines et manufactures naissantes. L’afflux de cette population, si elle suscite à son tour l’activité industrielle en accroissant la demande en biens de consommation, eut pour effet pervers d’aggraver la pénurie des infrastructures urbaines dans le domaine du logement et de la santé, et par contre-coup, l’apparition de la tuberculose, maladie infectieuse et contagieuse, qui fut le grand fléau du siècle. près avoir traversé le Canada et nous avoir entraîné dans le Grand Nord, c’est dans un tout autre décor que Fabrice, Marilyne et les enfants nous convient cette fois. A Après un long périple à travers les pistes de la célèbre Cordillère des Andes, entre Chili et Argentine, notre � � A San José, capitale du costa Rica… …comme dans ce petit village chilien, le materiel est plutôt rudimentaire. � � ...à San Antonio (Chili) le même agent gère la propreté et le tri sélectif… Gros plan sur éritable programme visant à faire respecter un environnement dramatiquement fragilisé au cours de ces dernières décennies, l’Agenda 21 a vu le jour au Sommet de Rio en 1992. Il s’agit d’un ensemble d’actions à réaliser dans le cadre de périodes clairement fixées, afin que le 21ème siècle soit synonyme de prise de conscience environnementale. Un pacte de non agression écologique, en somme. Adopté par les Nations Unies, et destiné initialement aux gouvernements, il s’est démultiplié depuis, pour être mis en pratique par les villes ou les intercommunalités sous forme d’ “Agenda 21 local”. Application à l’échelle communale des principes du Développement Durable, c’est un engagement officiel visant à inclure la démarche environnementale dans toutes les décisions municipales à court, moyen ou long terme. V fin du 19ème siecle. L’arroseur public, ancêtre de l’arroseuse municipale. La propreté urbaine, facteur de salubrité publique. Fort heureusement, les immenses progrès de la médecine permirent de contrer les effets de l’insalubrité et de ses conséquences sur la santé humaine. Grâce aux efforts des autorités sanitaires de l’époque, l’hygiène connu des avancées très importantes dans les centres urbains avec l’amélioration de la distribution d’eau et le développement du tout-à-l’égout dont la ville allemande de Hambourg fut la première au monde à se doter. Bien qu’il nécessitât des investissements considérables, cet énorme progrès de l’hygiène publique fut vite adopté par les grandes villes d’Europe et des Etats-Unis. Au cours de l’année 1800, une invention capitale allait ouvrir la voie à la démarche naissante de salubrité publique. L’Ecossais William Cruikshank démontrait que le traitement chimique par le chlore, pouvait servir à purifie l’eau. L’eau de Javel était née, et ce désinfectant efficace allait devenir le fidéle allié de la salubrité urbaine. Cette gravure de 1845 en dit long sur le regard ambigu porté à l’époque, sur les premiers agents de salubrité. équipe de globe-trotters s’est arrêtée à La Paz, capitale de la Bolivie et ville la plus haute du monde avec ses 4000 mètres d’altitude. C’est de cette région chargée de mystère qu’ils nous ont transmis ces quelques clichés, pour le moins… étonnants ! Sur ce péage bolivien, le materiel est tellement primaire que l’agent préfère travailler incognito ! L’AGENDA 21 Constructions HQE, passage aux énergies renouvelables, lutte contre le bruit, élimination des déchets, mais aussi, chasse au gaspi, utilisation de produits recyclés, etc… une liste impressionnante, et qui prouve clairement l’urgence qu’il y avait de réagir. En s’inscrivant dans cette démarche, l’écoconception confirme la volonté des constructeurs de participer activement à ce mouvement, et la nomination de Mathieu-Yno parmi les 45 dossiers retenus pour le Prix Entreprise et Environnement 2004 est à ce titre, tout à fait révélatrice. Saluée par le jury, la démarche du constructeur lorrain a été remarquée, tant pour sa prise en compte de l’environnement lors de la conception de sa biolaveuse, que pour la qualité écologique de cette dernière tout au long de son cycle de vie. Une performance que nous tenions à saluer à sa juste valeur. www.villespropres.com B.P. 32 - 54202 TOUL Cedex • Tél. 03.83.65.22.22 • Fax : 03.83.63.19.82 [email protected] - www.mathieuyno.fayat.com Imprimé sur papier recyclé L’insalubrité traquée Tour du Monde des Villes Propres N°11 Avril 2005 LE COURRIER DE L’INNOVATION EN PROPRETÉ URBAINE ET ENTRETIEN DES ESPACES VERTS Édito Témoin à décharge Le jour où le premier homme des cavernes, ayant fini de ronger son os de mammouth, l’envoya nonchalamment balader dans la nature, il commit le tout premier acte d’incivilité connu. Point de départ des premiers tas d’ordures, il fut la preuve tangible que parmi les animaux qui peuplaient la Terre à cette époque, l’homme tenait déjà à s’affirmer comme étant de loin le plus odieux ! En fait, l’Homo erectus se trouvait devant un sacré dilemme. Ou bien sa moitié ne supportant pas les immondices, les poussait sournoisement devant la grotte du voisin, ou bien, lorsque sa caverne était remplie de déchets, il en changeait dare-dare ! Le jour maudit où le nombre de demandeurs dépassa celui des cavernes disponibles, vit la consécration des décharges à ciel ouvert. La pollution venait de signer un long bail avec notre pauvre planète. Dix millions d’années plus tard, si cet ancêtre de nos pollueurs modernes revenait sur terre, sa stupéfaction serait colossale. Assommé par l’émotion, pétrifié par le spectacle et asphyxié par de délicates odeurs d’hydrogène sulfuré, le pauvre vieux éprouverait alors le besoin impérieux de retrouver ses modestes repères, sa moitié, sa caverne, son os de mammouth et son cher tas d’ordures. Seulement voilà, de nos jours, les “moitiés” ont pris du poil de la bête, les cavernes sont interdites au public et les mammouths ont disparus depuis belle lurette. Une bonne nouvelle cependant dans cette grisaille : le tas d’ordures lui, occupe toujours une place de choix dans notre univers. Pour le trouver, rien de plus facile, il suffit de demander les adresses des nombreuses décharges à ciel ouvert dont la fermeture avait été fixée de façon impérative pour… 2002 ! La démocratie participative clé d’une nouvelle convivialité urbaine Véritable baromètre des préoccupations des Montrougiens, la concertation publique a valeur d’expertise pour cette ville des Hauts de Seine, adossée à la Capitale et riche de 43 000 habitants n communauté de commune avec sa voisine de Châtillon, la ville de Montrouge est une zone de transit circulatoire très fréquentée par les Franciliens. Dans ce contexte particulier, les services propreté intervenants sur les 23 cantons répartis sur une superficie de 4 km2, ne disposaient début 2000, que de trois balayeuses mécaniques et de trois laveuses complètement obsolètes. A l’époque, l’essentiel du parc propreté était constitué de bacs sur roulettes, et la présence de matériels efficaces faisait cruellement défaut aux 48 agents et agents de maitrise du service... Par ailleurs, les périodes d’interventions s’effectuant du lundi au vendredi de 8h à 12h, et de 13h30 à 17h, balayeuses et laveuses ne passaient que toutes les deux ou trois semaines, au grand dam de riverains très légitimement courroucés. E La démocratie participative : une expérience enrichissante pour les services propreté. Version publique de ce que le secteur privé appelle étude de marché, la consultation, loin de remettre en cause La rédaction de Villes Propres Ce logo correspond à un développement de l’article sur notre site : www.villespropres.com Droits de Cités Montrouge : 1 laveuse, 1 lancier, 1 balayeuse : le train de lavage, un concept efficace. la légitimité décisionnelle de l’élu, lui permet bien au contraire de savoir s’il est en phase avec ses administrés. C’est dans cet état d’esprit, et conscient que les habitants sont les vrais experts de leur quotidien, que le maire de Montrouge, Jean-Loup Metton, organise chaque année entre septembre et octobre, six réunions de quartier auxquelles participent élus, ingénieurs de tutelle et usagers. Etienne Moncomble “en 2004, nous avons sensibilisé prés de 1300 enfants du primaire en animant des ateliers propreté” “chaque réunion réunissant environ 200 personnes, c’est plus de 1200 habitants qui s’impliquent dans la vie de leur commune. Réclamations et suggestions sont prises en compte, analysées et parfois même traitées immédiatement” nous confie Etienne Moncomble, le dynamique responsable des services propreté, en nous précisant qu’à chaque début de séance, la municipalité se fait un devoir d’apporter les réponses à toutes les questions, remarques et idées formulées lors des réunions précédentes, tout en précisant les améliorations apportées en cours d’année. Un dialogue constructif sans confrontation entre “sachants” techniques et usagers. L’humour, un bon partenaire pour une communication efficace. Il est clair que ce type de réunion doit être mûrement réfléchi. En effet, il faut éviter que la dialectique du débat public se limite à un affrontement de slogans simplistes contre des arguments d’autorité. En ce sens, l’expérience de Montrouge est tout à fait exemplaire. La qualité du dialogue qui s’est instauré, a permis l’acquisition judicieuse de matériels plus adaptés aux besoins. “En 2002, les remarques concernant la propreté étaient fréquentes” nous dit Etienne Moncomble “l’année suivante, 80% d’entres elles avaient trouvé des solutions, et la dynamique enclenchée par l’arrivée des nouveaux matériels a eu de réels effets sur la qualité de travail de nos équipes” précise-t-il, “pendant 2h tous les quinze jours, des réunions de concertation sont organisées en interne. Elles nous permettent de traiter ensemble de sujets liés à la propreté, tout en profitant de leur expérience de terrain. Sans modifier l’effectif initial, et en disposant de 5 balayeuses et de 5 laveuses dignes de ce nom, ce sont désormais 2 équipes de 2 a.m. et de 22 agents, qui interviennent simultanément de 6h à 13h30 et de 13h à 20h30 du lundi au samedi. Bref, une gestion nettement améliorée et des appréciations de la part des usagers franchement flatteuses pour des services propreté enfin mécanisés comme il se doit ! En appliquant hier, ce qui figurera demain dans la Charte de l’Environnement, la ville de Montrouge a fait preuve de clairvoyance. Elle récolte aujourd’hui, les fruits de sa courageuse politique de concertation. C.Q.F.D. Aquadyne en Lusitanie onvaincu par les performances exceptionnelles de la laveuse compacte , réalisées dans des conditions extrêmes, la ville de Lisbonne vient d’acquérir huit Aquadyne 2500 destinées à des utilisations en centre ville et dans des quartiers très touristiques comme le fameux Bario Alto. De construction 100% française, ce matériel fabriqué par Mathieu-Yno, a su séduire des utilisateurs très difficiles, à la recherche d’un outil fiable, extrêmement maniable, et d’une efficacité irréprochable. La remise officielle des huit C Clin d’œil Export laveuses s’est déroulée devant la célèbre tour de Belem, située au bord du Tage, à Lisbonne. C’est de cet endroit que l’an 1497, le grand navigateur portugais, Vasco de Gama, devait partir pour découvrir la fameuse route des Indes. Un symbole très fort, qui devrait donner l’occasion à la petite française de prouver qu’elle aussi est tout à fait capable de relever de grands défis. La Tour de Belem, un symbole fort et un fabuleux décor pour un matériel pressé de s’exprimer totalement Le Grand Lyon a le sens de la formule ! Le chif fre 70% c’est la diminution en volume des particules fines émises par les diesels, souhaité par la France à l’horizon 2010. Cette année, la vente des véhicules neufs est conditionnée par la norme E4 dont le but est de diminuer davantage le taux d’émission des gaz polluants. Les spécialistes étudient d’ores et déjà les modalités techniques, économiques et industrielles de la norme E5, qui devrait prendre effet dans cinq ans au plus tard. Réglementation Conducteur de balayeuse de voirie : ce qu’il faut savoir Dans un contexte ou les conséquences en cas d’accident peuvent être lourdes pour les employeurs et les salariés, il apparaît opportun de faire le point sur une réglementation pour le moins obscure. Quelques rappels nécessaires Le décret 98-1084 du 02 décembre 1998, pleinement applicable aujourd’hui, a fortement infléchi les dispositions que doit respecter un employeur avant de confier un engin à conducteur porté à un salarié. De façon simple, ce décret impose à l’employeur : ■ de former ses conducteurs à la conduite de l’engin (la balayeuse en l’occurrence) et d’en garder la preuve. ■ de délivrer à chaque conducteur, une autorisation de conduite formelle, laquelle ne peut-être délivrée que si les 3 conditions suivantes sont respectées : • Le salarié a satisfait à une visite médicale d’aptitude (réalisé par le médecin du travail) • Le salarié connaît les lieux et instructions de sécurité à respecter sur le site d’utilisation de l’engin (communiqués sous la responsabilité de sa hiérarchie) • Le salarié a satisfait à un examen d’évaluation d’aptitude, attestant de son savoir faire pour conduire l’engin. Même si ces dispositions sont clairement établies, beaucoup de responsables se sont interrogés sur ce que devait-être le contenu de la formation citée, sur la façon d’évaluer l’aptitude des conducteurs. La CNAM (Caisse Nationale d ’A s s u r a n c e M a l a d i e : www.cnam.fr) a établi des cahiers des charges très précis pour répondre à ces points. Ces cahiers des charges s’appellent des “recommandations”. L’une d’entre elles, la recommandation CNAM R372m, s’applique aux engins de chantier. A ce titre, l’INRS (Institut National de Recherche sur la Sécurité : www.inrs.fr) a classé les balayeuses ramasseuses automotrices en catégorie 1 de cette recommandation. Il en résulte que : Un employeur confiant la conduite d’une balayeuse à un salarié doit : • lui assurer une formation adéquate préalable • lui délivrer une autorisation de conduite préalable Et que pour ce faire, le respect des dispositions de la recommandation CNAM R372m constitue un bon moyen de satisfaire à ces obligations. En imposant aux materiels, un plus grand rayon d’action et des vitesses plus élevées, l’intercommunalité implique une lecture plus approfondie de la réglementation. Rappel des dispositions du code de la route en matière de permis de conduire : Lorsqu’une balayeuse peut rouler à plus de 25 km/heure, elle doit obligatoirement être immatriculée et son conducteur doit être en possession : • du permis B si la balayeuse a un PTAC de moins de 3,5 tonnes • du permis C si le PTAC de la balayeuse est supérieur à 3,5 tonnes Ces dispositions sont obligatoires, même si la balayeuse circule uniquement en enceinte privée. Lorsqu’une balayeuse ne peut rouler à plus de 25 Km/heure, son conducteur doit connaître le code de la route pour circuler sur la voie publique. En revanche, il n’est pas précisé qu’il doit être titulaire du permis B. Il convient alors de réfléchir à la façon de prouver la connaissance du code de la route dans la mesure ou le conducteur n’est pas titulaire d’un permis de conduire ! Pour plus de renseignements : -Internet : www.legifrance.gouv.fr -AFCE (Assistance Formation Conseil aux Entreprises utilisatrices d’engins) www.afce.fr -CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) www.cnfpt.fr La propreté à Perpignan : Droits de Cités une ville prend ses responsabilités Le Castillet, édifice incontournable de la cité catalane financier, un excellent retour sur l’investissement de départ sera assuré grâce à la plus grande longévité de nos matériels” Le GPS précieux auxiliaire des services propreté haleureuse et colorée, festive et secrète à la fois, Perpignan la catalane cache bien des trésors dans la pénombre de ses petites ruelles, au creux de ses magnifiques patios, ou derrière les façades de ses mystérieuses maisons bourgeoises au charme nostalgique. Déclarée “centre du monde” par l’extravagant Salvador Dali, la gare de Perpignan fait désormais partie d’un patrimoine dont le Castillet et le palais des Rois de Majorque sont les incontestables fleurons. Richesse également, l’abondant programme de festivités et animations culturelles et musicales dont s’enorgueillit la ville, mais dont la popularité a contraint la municipalité à entamer une démarche de propreté urbaine très courageuse. C Des investissements lourds au service d’une politique ambitieuse “Avec mon collègue, Joël Lehaut, responsable du parc auto, notre constat de départ fut très simple. Il fallait pratiquement doubler le parc des engins de propreté pour pouvoir prétendre à une qualité de travail optimale” nous explique D.C. “ en effet, l’utilisation d’une même balayeuse par deux, voire Des revêtements en granit rose très “classe”. Faciles d’entretien, le chewing-gum se détachent facilement. Revers de la médaille, ils sont très glissants par temps de pluie. Question clarté, difficile de faire mieux ! Affiché, claironné, répété comme un leitmotiv, le message est on ne peut plus clair. Désormais, c’est aux habitants d’apporter leur contribution car un vrai défi leur est lancé. Mais au fait, quels sont les moyens mis en oeuvre par la ville pour être aussi catégorique ? Denis Clavier, l’ingénieur responsable de la propreté urbaine, éclaire notre lanterne. Denis Clavier “Grâce au GPS, la saisie sur écran du travail effectué permet une gestion optimale du nettoiement et évite de nombreux conflits avec les riverains” trois chauffeurs différents, était source de conflits fréquents, et par voie de conséquence, le soin apporté aux matériels pratiquement inexistant. En outre, les matériels utilisés 7 jours/7, accusaient rapidement un tel nombre d’heures que leur durée de vie, déjà compromise par le manque de soins dû à la multiplicité de chauffeurs, était facilement divisible par deux” nous confie-t-il “Demain, grâce à une politique d’investissement très courageuse de la part de la municipalité, chaque chauffeur disposera de son propre matériel. Du coup, l’arrêt des cadences éprouvantes pour les matériels, et la qualité des soins apportés à un outil de travail désormais personnalisé, assureront, bien évidemment, une meilleure qualité du travail de nos équipes, mais sur le plan Depuis environ deux ans, une quinzaine de véhicules sont dotés du système GPS de positionnement par satellite. Cette technique permet de visualiser les interventions des matériels roulants et de gérer rapidement les situations d’urgences sans compromettre le bon déroulement des opérations de nettoiement. “Grâce à une précision de positionnement à 5 mètres prés, il nous est possible de répondre aux éventuelles contestations de certains habitants quant aux passages effectifs de nos unités mobiles, mais aussi d’éliminer certaines plaintes de nuisances sonores matinales, faux accrochages de véhicules et autres incidents très souvent sans fondement. En outre, la traçabilité offerte par le systéme GPS améliore considérablement notre travail, en nous permettant d’optimiser nos tournées” nous précise Denis Clavier. La conclusion s’impose d’elle même. En affichant sa volonté d’être un grand pôle économique et touristique à l’échelle européenne, la ville de Perpignan n’a pas caché ses ambitions d’avenir. Consciente de la part importante que revêt la propreté urbaine dans ce contexte, elle a su prendre toutes ses responsabilités. Dorénavant, la balle est dans le camp des Perpignanais euxmêmes. Gageons que ces derniers, stimulés par l’exemple des performances de leur formidable équipe de rugby, auront à cœur de transformer l’essai que la ville a d’ores et déjà marqué entre les poteaux. C’est tout le mal que nous souhaitons à cette ville si attachante. Rues étroites ou circulantes, la compacte évolue comme un poisson dans l’eau. Brèves de Trottoir > Les écoles de la propreté franchissent le C.A.P. ! A l’instar de quelques rares grandes villes de France, Bordeaux a créé il y a plusieurs années sa propre école de la propreté. Sous l’impulsion de Marc JOKIEL, le patron du service propreté, cette création née d’un constat relevant le manque de professionnalisme dont souffrait le métier, dispense aujourd’hui des formations permettant l’obtention d’un C.A.P. reconnu par l’Etat. Une démarche à suivre. > Entente florale 2004 : Cahors au dessus du Lot ! Version européenne de ce qu’est le concours national des villes et villages fleuris, le Grand Prix du Fleurissement Européen version “villes” pour l’année 2004, a été remporté par la ville de Cahors(46). Ce concours, ouvert à tous les pays de l’Union Européenne, a pour but la mise en valeur du patrimoine et l’amélioration du cadre de vie des citoyens grâce à une décoration florale harmonieuse et une grande qualité des espaces verts. Félicitation pour cette superbe médaille d’or et coup de chapeau aux élus et services espaces verts dont la détermination a offert à leur ville un fantastique outil de promotion touristique. > Le label Grand Prix National de Fleurissement à la ville de Tarbes Décerné à la cité béarnaise par le Conseil national de Villes et Villages Fleuris : “pour avoir su mettre en œuvre une politique remarquable d’embellissement, qui rend Tarbes attractif autant pour ses visiteurs que pour ses habitants” Une distinction méritée pour une démarche environnementale exceptionnelle, où beauté et harmonie se conjuguent amoureusement pour inviter le promeneur à la rêverie et à la découverte. Adour, Adour, quand tu nous tiens… ! > En avant, mâche ! Savez vous que les chewing-gums mettent plus de cinq ans à se décomposer ? En Irlande, ils représentent 28% des ordures qui maculent les trottoirs. C’est sans doute pour lutter contre ce fléau plutôt collant, et financer son nettoyage que le gouvernement a décidé de prélever une taxe de 5 centimes sur la vente de chaque paquet de gomme à mâcher. La ville de Dublin vient d’acquérir une machine spéciale qui fait fondre la gomme sans abîmer le sol. En Chine, les autorités se sont attaquées aux centaines de milliers de chewing-gums qui enlaidissent la célèbre place Tien’anmen en faisant intervenir l’armée. Les militaires chargés de cette tâche, ont dû se mettre à quatre pattes pour décoller les indésirables un par un. Manifestement, un travail à la gomme pour des hommes peu entraînés à faire… la bulle ! > Pékin organise le 4° Sommet… des toilettes. “Les toilettes publiques sont un indicateur du niveau de développement d’un pays”, a indiqué Yu Debin, vice-directeur du Bureau du tourisme de Pékin, lors du Sommet qui a eut lieu du 17 au 19 novembre 2004. A cette occasion, la ville a présenté une exposition sur le design des toilettes et un film montrant les progrès réalisés dans ce domaine au cours de ces dernières années. La ville a, en effet, investi plus de 24 millions de dollars depuis 2001 pour construire ou rénover 700 WC avant les J.O. de 2008. Pour une somme pareille, il est clair que les besoins devaient se faire sentir !