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Rencontre avec Martin Lesage, directeur général d’Alpes-AutoPartage, nouveau
partenaire de Grenoble Ecobiz
L’essentiel - Sous sa marque Cité Lib, Alpes-AutoPartage propose à des particuliers et des entreprises
de partager l’usage de véhicules légers pour leurs déplacements de courte durée. 150 véhicules
sont actuellement répartis dans 4 départements rhônalpins : l’Isère, la Savoie, la Haute-Savoie et la
Loire, et mis à la disposition de plus de 4 500 abonnés au service. Cité Lib qui, dès septembre inclut
dans son parc 70 nouveaux véhicules électriques ultracompacts, prévoit d’être, d’ici 5 ans, à la tête
d’une flotte de 500 véhicules.
« Notre vocation est d’être présents en Rhône-Alpes partout où le besoin d’autopartage se fait sentir,
partout où, dans notre région, il y a une place pour ce service de proximité. Nous sommes une société
coopérative d’intérêt collectif (SCIC), une structure de l’économie sociale et solidaire (ESS), et, à ce titre,
le profit n’est pas au cœur de notre projet. Nous devons cependant gagner de l’argent, faire bon usage
de cet argent, ainsi que des subventions que nous recevons, afin de développer et pérenniser au
meilleur prix un service utile à tous », explique Martin Lesage.
Car l’autopartage vise à rendre l’usage de la voiture moins onéreux et moins polluant :
 moins onéreux pour les automobilistes, grâce au partage des coûts liés au véhicule,
 moins onéreux pour la collectivité et moins nocif pour l’environnement par la réduction du nombre de
véhicules en circulation et en stationnement, et donc, par une moindre pression de la voiture sur
l’espace public et la qualité de l’air.
« Alors qu’une voiture particulière reste inutilisée 95 % de son temps, une voiture Cité Lib est utilisée
en moyenne par 20 personnes. Elle remplace 10 voitures individuelles et permet d’économiser 15
places de parking », affirme Martin Lesage. Le recours à l’autopartage contribue également à changer
le rapport du citoyen à la voiture. « Il agit comme une cure de désintoxication du statut d’auto-soliste,
et même de la voiture. »
À côté de son offre classique (un trajet en boucle), Alpes-AutoPartage propose des solutions originales.
Exemples : « Coloc ton auto », pour des personnes vivant en colocation ou encore « Troc ton auto »,
pour un automobiliste souhaitant se dessaisir de son véhicule. « Nous faisons aussi du cousu main, en
mettant à proximité de nos abonnés le véhicule le plus adapté à leurs besoins. CitéLib propose
également des offres de gestion de flotte qui permettent de rationaliser l’usage des véhicules
d’entreprise. Enfin, dans les lieux touristiques, tels que les PNR du Vercors, des Bauges et du Pilat, nous
proposons la voiture des derniers kilomètres. »
Cette année, Alpes-AutoPartage réalisera un CA supérieur à 1 million d’euros. Elle souhaite développer
son service dans le Nord-Isère et les deux Savoie, ainsi que dans la Drôme, où elle n’est pas encore
implantée. « En 2010, nous possédions 25 voitures. Dès la fin de cette année, nous aurons plus de 200
véhicules, dont les 70 véhicules électriques ultracompacts de la marque Toyota. Nous les mettons en
service dans l’agglomération grenobloise via un partenariat avec la ville de Grenoble, la Métro et
Sodetrel, filiale d’EDF. Notre développement s’est accéléré parce que nous avons travaillé avec les
entreprises. Si l’équation économique est bonne, alors elles sont partantes, montrent l’exemple, et elles
deviennent ainsi prescriptrices du service auprès de leurs salariés », observe Martin Lesage.
À l’heure actuelle, Alpes-AutoPartage emploie 15 personnes. Elle prévoit de posséder d’ici 5 ans un parc
de 500 véhicules et d’avoir une trentaine de salariés. « Car les structures d’autopartage créent des
emplois, et bien plus que l’industrie automobile, tout en consommant bien moins de ressources qu’elle »
assure Martin Lesage.
Alpes-AutoPartage rejoint le Club des Partenaires de Grenoble Ecobiz
«Rencontre avec Martin Lesage, directeur général d’Alpes-AutoPartage » - Interview G.GachetPonnaz – Rédaction : C. Roulet/veille-rédaction Grenoble Ecobiz - www.grenoble-ecobiz.biz –
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 Alpes-AutoPartage, le service
d’autopartage, dont le siège est situé à
Grenoble, 28, rue Denfert Rochereau,
opère en Isère, Savoie, Haute-Savoie et
dans la Loire sous la marque Cité Lib.
 Elle vient de rejoindre le Club des
partenaires de Grenoble Ecobiz.
 À cette occasion, Martin Lesage, son
directeur général, nous a accordé un
entretien.
Sommaire de la
publication
Martin Lesage, directeur général
d’Alpes-AutoPartage/Cité Lib
Ce document retrace cet entretien. Il contient les sujets suivants :
L’autopartage : l’alternative à la voiture particulière pour un usage raisonné de
l’automobile
Cité Lib : l’autopartage en Rhône-Alpes
La gouvernance
L’adhésion à Grenoble Ecobiz
En savoir plus
L’autopartage : l’alternative à la voiture particulière pour un usage modéré de
l’automobile
Partager une
voiture : le
principe
L’autopartage consiste à mettre à disposition :
 d’utilisateurs abonnés,
 sur réservation,
 un parc de véhicules légers,
 pour des déplacements de courte durée et le trajet de leur choix.
Le
fonctionnement
 Le service peut être proposé par une coopérative de moyens, une association, une
entreprise privée, une structure publique ou résulter d’un partenariat public/privé.
 Propriétaire de la flotte de véhicules, cette entité :
o prend en charge l’ensemble des coûts liés aux véhicules : achat,
amortissement, impôts et taxes, entretien, assurance, carburant,
stationnement,
o organise le service de location en gérant les réservations.
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 Les adhérents au service règlent des frais d’abonnement et se voient appliquer un
tarif horaire et/ou kilométrique.
À noter que l’autopartage peut aussi exister entre particuliers.
Les raisons de
l’autopartage
Souvent occupée par une seule personne, une voiture particulière reste inutilisée
95 % de son temps.
L’autopartage vise donc à :
 faire faire des économies aux automobilistes, grâce au partage des coûts liés au
véhicule ;
 diminuer le nombre de véhicules en stationnement et en circulation, changer le
rapport des citoyens à la voiture, les inciter à adopter de nouvelles manières
de se déplacer : l’intermodalité et à la multimodalité, et donc :
o faire également réaliser des économies à la collectivité,
o contribuer à améliorer la qualité de l’air et de l’environnement.
Cité Lib : l’autopartage en Rhône-Alpes
De la forme
associative à la
forme
coopérative
 Dès 2005, deux universitaires grenoblois,
économistes, Daniel Faudry et Paul Cardiles, ont
eu l’intuition de la pertinence de ce service. Ils
ont alors créé l’association Alpes-AutoPartage.
 De mon côté, je dirigeais une start-up installée au
Bourget-du-Lac (73). Cette entreprise
commercialisait un boîtier électronique
permettant de suivre les véhicules afin de les
protéger du vol, de les géolocaliser et de gérer une flotte. Cet équipement pouvait
tout à fait convenir à l’autopartage.
 En 2008, je créais avec le soutien du pôle d’excellence Savoie Technolac et de
l’entreprise CarGo, Car Liberté, société proposant aux entreprises un service
d’autopartage. Je fournissais notamment aux start-up et petites structures la voiture
dont elles avaient besoin pour visiter leurs clients.
 En 2010, Car Liberté et l’association Alpes-AutoPartage ont fusionné pour donner
naissance à la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Alpes-AutoPartage.
Plus de 160 coopérateurs ont apporté près de 400K€ de capitaux propres, dont
20% de collectivités de la Région. Présente dans les départements de l’Isère, de la
Savoie, de la Haute-Savoie et de la Loire, la SCIC Alpes-AutoPartage y exerce
sous la marque Cité Lib.
Rendre un
service utile à
tous sans en
tirer profit
Structure de l’économie sociale et solidaire (ESS), de par sa forme juridique, Alpes
Auto-Partage a pour vocation de développer et pérenniser un service :
 utile à tous,
 au meilleur prix,
 dans un but non lucratif, mais dans le souci de la durabilité :
o être présente partout en Rhône-Alpes où le besoin d’autopartage
se fait sentir, partout où il y a place pour ce service de proximité ;
o contribuer à faire diminuer le nombre de véhicules dans la
région, à réduire le trafic urbain et donc à :
 fluidifier la circulation dans les agglomérations rhônalpines,
 améliorer la qualité de l’air.
Les avantages
 L’automobiliste dispose d’une voiture qu’il ne paye que durant la durée de son
déplacement et dont il n’assume ni l’entretien, ni l’assurance, ni la gestion.
 Le véhicule est ainsi rendu disponible pour plusieurs personnes.
 Alors qu’une voiture particulière roule en moyenne 5 000 km par an, les Cité Lib
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
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

font entre 20 000 et 25 000 km, sont utilisées sept jours sur sept, vingt-quatre
heures sur vingt-quatre.
Les véhicules sont :
o récents,
o entretenus chaque mois,
o peu polluants :
 véhicules hybrides,
 véhicules électriques roulant à l’électricité verte (contrat
GEG),
 véhicules thermiques émettant moins de 120 g de CO2 par
kilomètre parcouru, dont certains roulent au gaz naturel pour
véhicules (GNV).
Ils sont utilisables avec un permis de conduire délivré la veille, sans surcoût
d’usage.
Le carburant est payé par Cité Lib et le coût de sa consommation est inclus dans
le tarif d’usage.
Aucun conducteur n’est désigné pour l’assurance prise en charge par Cité Lib.
La réservation s’effectue 24 heures sur 24, par internet ou par téléphone, de six
mois à l’avance à deux minutes avant le départ, que ce soit pour une heure, une
demi-journée ou encore un long week-end. Il est possible de modifier ou d’annuler
la réservation avant le départ.
Enfin, l’autopartage contribue à faire diminuer la pression de l’automobile sur
l’environnement : moindre pollution de l’air, moindre émission de gaz à effet de
serre, moins d’espace consommé pour créer du stationnement, des parkings ;
meilleure cohabitation entre les différents usagers de la route.
Plus les personnes ont une pratique ancienne de l’autopartage, moins elles utilisent
la voiture. L’autopartage agit comme une cure de désintoxication du statut d’autosoliste, et même de la voiture. Certains, possesseurs de deux véhicules, finissent
par en vendre un, ou le font lorsqu’elles deviennent abonnés ou sociétaires.
LES CHIFFRES
Libérer l’espace public
Une voiture Cité Lib :
 remplace dix voitures individuelles,
 permet d’économiser quinze places de
stationnement.
Moins de kilomètres
parcourus en voiture
L’automobiliste qui recourt à l’autopartage parcourt
40 % de kilomètres en moins que celui qui possède
sa propre voiture.
Les frais partagés
Une voiture est en moyenne utilisée par une
vingtaine de personnes.
DES VEHICULES PEU POLLUANTS : 70 NOUVEAUX VEHICULES ELECTRIQUES
 Depuis le 1 septembre 2014, soixante-dix véhicules électriques
ultracompacts de la marque Toyota sont proposés en autopartage dans
l’agglomération grenobloise avec un service de charge réparti sur vingt-sept
stations.
 D’une autonomie de cinquante kilomètres, ces véhicules emmènent leur
conducteur et, à l’arrière, disposent d’un siège passager ou d’un coffre.
 Ce service expérimental est le fruit d’un partenariat entre :
o Toyota,
o Cité Lib,
o EDF et sa filiale Sodetrel,
o La ville de Grenoble,
o Grenoble Alpes Métropole.
er
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Nos offres
 À l’heure actuelle, nous gérons plus de cent cinquante véhicules répartis en
Isère, Savoie, Haute-Savoie et dans la Loire. D’ici la fin de l’année, nous en aurons
plus de deux cents.
 Nous nous efforçons de répondre aux attentes des particuliers comme des
professionnels en adaptant notre offre.
CITE LIB CLASSIQUE
 Un trajet en boucle pour une heure, une journée, un week-end, une
semaine, voire un mois pour partir en vacances.
 Seule condition de la boucle : que le véhicule revienne à sa station de
départ à la fin de sa réservation.
DES ABONNEMENTS
 Les détenteurs de la carte OùRA ! (Allez où vous voulez en RhôneAlpes*) bénéficient d’une réduction de leurs abonnements TER, TAG,
etc. et à Cité Lib.
 TER + Voiture en libre- service : depuis septembre 2014, cette offre
concerne plus de vingt gares en Rhône-Alpes et plus de cent en France
(via le réseau Réseau Citiz que nous avons créé).
COMBINES POUR UN
TRANSPORT MULTIMODAL
« ÉQUIPE TON AUTO »
 Une entreprise ou bien une collectivité souhaite conserver sa propre
flotte de véhicules bien qu’elle n’en fasse pas un usage intensif. Nous
équipons ses véhicules d’un boîtier pour qu’ils puissent être utilisés en
pool, ou le soir et le week-end en usages privés, par exemple…
« COLOC TON AUTO »
 Des personnes vivant en colocation partagent la carte d’abonnement
(et les frais d’abonnement et de garantie) à Cité Lib.
« TROC TON AUTO »
 Un automobiliste possède un véhicule de moins de 100 000 km. Il
nous le donne et, en contrepartie, nous lui offrons :
o une part sociale d’Alpes-AutoPartage (750 euros), dont il
devient sociétaire,
o un vélo électrique ou classique, selon son choix,
o un crédit de consommation du service à due concurrence
de la valeur de sa voiture à l’argus de l’automobile.
ET AUSSI DU COUSU MAIN
 Nous déplaçons une grosse voiture pour qu’elle soit à proximité d’une
famille abonnée au service. Si besoin, nous l’équipons d’un siège pour
bébé, d’un porte-vélos, d’un porte-skis magnétique, etc.
 Une entreprise utilisatrice transporte fréquemment des stands. Nous
stationnons à proximité un véhicule adapté à ce besoin.
 Etc.
(*) À propos de la carte Oùra !
 Mise en place par le Conseil régional Rhône-Alpes, cette carte à puces est un support de
billetterie unique pour tous les abonnements des différents modes de transports publics de la
région : TER départementaux et urbains, cars, bus, tram, métro.
 Elle permet aussi d’accéder aux vélos en libre-service et aux parkings.
Nos Abonnés
 Cité Lib rassemble plus de 4 500 utilisateurs
 Ils résident ou travaillent dans un rayon proche du lieu où est stationné le
véhicule qu’ils réservent. 90 % sont à moins de dix minutes à pied de la station.
 Environ la moitié d’entre eux utilisent le service épisodiquement, l’autre moitié
régulièrement avec une moyenne de 1,6 fois par mois.
 Enfin nos voitures servent aussi à faire du covoiturage pour des trajets domiciletravail dans le cadre de plans de déplacements d’entreprise (PDE).
 L’aspect financier est souvent à l’origine du recours à l’autopartage, mais pas
uniquement.
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L’organisation
du service
 Aujourd’hui, Alpes AutoPartage emploie quinze personnes :
o onze à Grenoble,
o deux dans la Loire,
o deux en Savoie et Haute-Savoie.
 Nos véhicules sont équipés d’un boîtier électronique.
 Nous disposons :
o D’un site web et deux applications pour smartphones.
o D’un service de réservation par internet, téléphone, smartphone et
une hot line 24 heures sur 24. Des conseillers renseignent l’usager,
expliquent le fonctionnement du service de telle sorte à lever les
freins, les réticences à l’autopartage.
o D’un service qui gère et entretient la flotte de la façon la plus
écologique possible : maintenance, propreté, répartition des
véhicules selon le besoin. Pour l’entretien et la maintenance, un
salarié inspecte les véhicules lors d’une tournée à vélo. Le nettoyage
est réalisé par une entreprise d’insertion. Le lavage est sans eau.
 Enfin, nous nous appuyons sur les pôles multimodaux des villes et nous formons
leur personnel à vendre nos abonnements.
La gouvernance
Une structure
de l’économie
sociale et
solidaire (ESS)
 Notre société coopérative est une société anonyme à conseil d’administration.
Son président est Maxime Tassin, architecte urbaniste.
 Notre sociétariat est hétérogène ainsi qu’il convient à toute SCIC. Nos sociétaires
sont :
o certains abonnés du service,
o des collectivités publiques, des associations,
o des entreprises, des acteurs de la mobilité,
o tous nos salariés.
 Rassemblés en cinq collèges, ils participent à la vie de l’entreprise, à la définition
de ses orientations de service et aux décisions de gestion via une répartition
démocratique du pouvoir.
o Au sein de chaque collège, une personne équivaut à une seule voix,
quel que soit le nombre d’actions qu’elle possède.
o Chaque collège vote à la proportionnelle.
 Le conseil d’administration est composé de membres de chaque collège : environ
une douzaine de personnes.
Nombre de sociétaires
161
Nombre de parts sociales
530
Valeur d’une part sociale
750 €
Capital social
+/- 400 000 €
LES CINQ COLLEGES ET LA REPARTITION DES DROITS DE VOTE PAR COLLEGE
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Les collectivités publiques : La ville de Grenoble, Grenoble Alpes Métropole,
Chambéry Métropole, la ville de Cran-Gevrier, la ville d’Annecy, la Région RhôneAlpes.
Un usage non
 En 2014, nous réaliserons un chiffre d’affaires d’1 million d’euros sur les quatre
lucratif de
départements où nous sommes présents.
l’argent mais un  2012 et 2013 sont les deux premières années où nous avons atteint l’équilibre
bon usage pour
d’exploitation.
générer du
 Pour expérimenter des projets nouveaux tels que notre implantation dans les PNR,
service
les petites communes, dans des éco-quartiers, ou bien encore dans de petites
gares, afin que l’autopartage concerne toutes les franges du territoire, nous avons
reçu des subventions.
 Si le profit n’est pas au cœur de notre projet, nous devons néanmoins, comme
toute entreprise de l’ESS :
o équilibrer nos comptes,
o faire bon usage de cet argent ainsi que de celui provenant des
subventions,
afin de faire vivre et perdurer un service.
L’avenir
 Nous prévoyons de nous implanter dans la Drôme et de développer le service dans
le Nord-Isère et dans les deux Savoie.
 D’ores et déjà, nous avons étendu notre offre aux lieux touristiques pour proposer
la voiture des derniers kilomètres, notamment dans les parcs naturels régionaux du
Vercors (six voitures), des Bauges et du Pilat.
Notre vision à cinq ans
 Nous prévoyons de posséder d’ici cinq ans un parc de cinq cents véhicules et de
salarier une trentaine de personnes.
 Car nous sommes créateurs d’emploi. Les structures de l’autopartage créent dix
fois plus d’emplois par euro de chiffre d’affaires que les industriels de l’automobile
et elles consomment beaucoup moins de ressources qu’eux. De même, à la
différence des loueurs de véhicules, qui renouvellent leurs voitures tous les six
mois, nous faisons durer les nôtres entre quatre et cinq ans.
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L’adhésion à Grenoble Ecobiz
S’enrichir par
les échanges,
être proche des
entreprises qui
contribuent à
développer le
service
 Ingénieur centralien, ayant dirigé une usine chez Lafarge, puis une start-up, j’ai une
expérience de plus de vingt ans de la vie d’une entreprise. Je sais que les
entreprises fonctionnent en réseaux, que les échanges y sont riches.
 En 2010, Alpes-AutoPartage possédait vingt-cinq voitures. Son développement
s’est accéléré parce que nous avons travaillé avec les entreprises. Si
l’équation économique est bonne, alors elles :
o sont partantes,
o montrent l’exemple à leurs salariés, leur font découvrir le service,
o deviennent prescriptrices de l’autopartage.
En savoir plus
La SCIC
(N.D.L.R.)
 Structure de l’économie sociale et solidaire, la société d’intérêt collectif est
constituée sous forme de SA à capital variable ou de SARL à capital variable.
 Elle a pour objet la production et/ou la fourniture de biens ou de services
présentant un caractère d’utilité sociale.
 Elle peut concerner tous les secteurs d’activité dès lors que l’intérêt collectif se
justifie par un projet :
o de territoire ou de filière d’activité,
o impliquant :
o un sociétariat hétérogène,
o le respect des règles coopératives (notamment, une personne
= une voix),
o une gestion désintéressée : réinvestissement des excédents
dans l’activité.
Source : le site de l’Agence pour la création d’entreprise – APCE.
Les usagers de
l’autopartage
(N.D.L.R)
 En 2012, une enquête nationale a été conduite auprès de 2 090 personnes
abonnées à vingt et un services d’autopartage répartis sur l’ensemble du territoire
français.
 D’après les résultats de cette enquête :
o La principale raison pour passer à l’autopartage est financière : ce
service revient nettement moins cher que de posséder une voiture.
Plus de la moitié des répondants avaient en effet adhéré pour des
raisons économiques.
o Les autopartageurs utilisent davantage que les autres automobilistes
les modes de transport alternatifs à la voiture :
La marche à pied
Pour 30 % d’entre eux
Le vélo
Pour 29 % d’entre eux
Les transports en commun
Pour 25 % d’entre eux
Le train
Pour 24 % d’entre eux
Le covoiturage
Pour 12 % d’entre eux
Avant d’adhérer, environ 1/3 d’entre eux ne possédait pas de voiture,
après l’adhésion, ils étaient 3/4 à ne plus en posséder : une baisse
également valable pour les ménages possédant plusieurs voitures.
Source : enquête menée par le bureau de recherche 6 T, en partenariat avec France
Autopartage (devenue Reseaucitiz) avec le soutien de l’ADEME.
o
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