write your story avec bem - Studyrama Grandes Ecoles

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write your story avec bem - Studyrama Grandes Ecoles
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WRITE YOUR STORY
AVEC BEM !
Dans l'environnement des Grandes Ecoles de Management françaises,
quelques rares écoles tracent leur route hors des sentiers battus et
réussissent à faire partager leurs valeurs et leurs ambitions au plus
grand nombre... C’est le cas de BEM, qui a choisi de faire sa révolution il
y a trois ans et réunit sous ses couleurs de plus en plus d’étudiants qui
partagent ses valeurs : authenticité et humanisme en tête. Elle a
rassemblé en 2010 près de 7 000 préparationnaires inscrits à son
concours et 305 intégrés, soit 30 de plus que l’an denier. À votre tour de
tenter l’expérience bordelaise…
arement révolution se sera déroulée en soulevant aussi rapidement
l’enthousiasme franc et massif de
ceux qui l’ont vécue. Cela a été le
cas il y a trois ans, à BEM.
Quelques mois après l’arrivée de François
Dubreu à la tête du programme Grande
École, les étudiants ont vu leur emploi du
temps bouleversé et leur quotidien évoluer, pour le meilleur !
R
Histoire d’hommes
« Nous pouvons parler d’une révolution
complète, puisque les trois années du programme Grande École se sont trouvées
entièrement réorganisées, détaille François
Dubreu. Nous avons introduit la flexibilité
comme maître mot et, depuis lors, les étudiants bénéficient d’un parcours à la
carte qu’ils peuvent moduler en fonction
de leur projet professionnel et de leur évolution personnelle. »
Surtout, BEM s’est ainsi affirmée comme
une École humaniste. « Mais nous aurons
beau tenter de le faire entendre, il s’agit
■ Espace Prépas n° 133
d’une caractéristique toujours difficile à
mettre en avant, assure François Dubreu.
Cette tâche nous est aujourd’hui facilitée
par la parution du dernier rapport de
l’AERES (Agence d’évaluation de la
recherche et de l’enseignement supérieur)
qui souligne la nature profondément
humaine de BEM. Ça n’est tout de même
pas rien que des auditeurs externes découvrant le mode de fonctionnement de l’École et venus pour l’évaluer de manière
précise en fonction de critères très techniques, remarquent et prennent la peine
de faire savoir que nous sommes une
École qui met tout en œuvre pour former
des managers responsables et clairvoyants. Nos étudiants sont préparés à
prendre des responsabilités dans les
domaines classiques (marketing, finance,
ressources humaines, etc.), mais nous prenons soin de solliciter au maximum leurs
capacités d’écoute et de discernement. Ils
doivent pouvoir imaginer les conséquences de chacune de leurs actions sur
les générations futures, sur des citoyens à
des milliers de kilomètres de distance et
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accepter qu’ils ne soient pas toujours dans
la capacité de maîtriser l’ensemble des
paramètres… »
Étudiants dans la boucle
Difficile de s’imaginer qu’il y a quelques
années, BEM, à l’image de la ville de
Bordeaux, pouvait être qualifiée de « belle
endormie » tant elle déborde d’énergie et
de projets. Sa révolution à peine lancée,
elle remportait l’adhésion des premiers
concernés: les étudiants. « En trois ans et
toutes voies de recrutement confondues, le
nombre de candidatures a augmenté de
30 %. Pour les préparationnaires, nous
sommes la 5e École la plus attirante de
France. Dans le même temps, nous avons
ouvert plus de places (300 au total pour
les prépas) tout en augmentant notre
barre d’admissibilité. Nous avons réussi le
double pari de l’ouverture et de la diversité (230 places sont ouvertes pour les
admissions sur titre, concours Tremplin 1
et Tremplin 2 confondus) sans avoir à
céder sur la sélectivité », insiste François
Dubreu.
Mais les étudiants présents et futurs ne sont
pas les seuls à s’être sentis concernés par la
révolution de BEM. « Nous avons reçu le
soutien précieux des anciens qui ont été
nombreux à prendre contact avec nous
au moment où le vent nouveau commençait à souffler, raconte François Dubreu. Ils
nous ont fait savoir qu’ils étaient prêts à
accompagner l’École dans ses mutations,
de toutes les manières possibles. »
BEM a rapidement trouvé le moyen de les
faire participer au mouvement, en leur pro-
espace
posant d’accompagner le développement
de projets étudiants. « Il existait déjà à
BEM un suivi interne des projets portés
par les étudiants. Nous donnons une
autre dimension à ce dispositif en leur
proposant d’être coachés par des anciens.
Ces derniers auront deux grandes missions : transférer des savoir-faire et jouer
le rôle de mentors ; il est important qu’ils
puissent être des sources d’inspiration
pour les étudiants. » À partir de cette rentrée, les étudiants de 2e année qui doivent
accomplir un projet peuvent compter sur
l’aide de leurs aînés.
Ils auront d’ailleurs déjà pu prendre contact
avec celui ou celle qui les coachera par la
suite, puisque les anciens ont fait une apparition remarquée dans les locaux de BEM
en septembre, à l’occasion de la première
des six journées « My Way » qui auront lieu
cette année. Tous les étudiants de l’École
ont assisté à une série de conférences et
participé à des ateliers thématiques en lien
avec l’entreprise (évolution des métiers,
impact des réseaux sociaux sur le recrutement, simulations d’entretiens, etc.) le tout
animé par une vingtaine d’anciens diplômés. Rien de cosmétique, donc, dans le
nouveau dispositif d’accompagnement de
projets étudiants, puisque le suivi pourra
prendre vie dès les premières semaines
dans l’École et s’achever, pour les plus
solides, au sein de l’incubateur qui verra
bientôt le jour sur le campus de Talence.
Écoles « connection »
La révolution de BEM a en effet entraîné
d’autres écoles géographiquement proches
qui, dans son sillage, ont choisi de mobiliser
leurs ressources pour accorder leur pas sur
celui de la Grande École de Management de
Bordeaux. L’ouverture d’un incubateur com-
mun sera l’un des résultats bientôt visibles
de ces partenariats, mais l’on voit déjà régulièrement des étudiants circuler entre BEM,
l’école de chimie (ENSCBP), l’école nationale supérieure d’électronique (ENSEIRB) ou
l’école des Beaux-Arts. « Aujourd’hui, le parcours “à la carte” que nous proposons dès
la 2e année est un parcours “multi-écoles”,
détaille François Dubreu. Nos bâtiments
sont situés à proximité de nombreuses institutions. Cela nous permet de proposer des
modules en commun avec des écoles d’ingénieurs notamment. Le dernier module
ouvert en date, « Arôme et saveurs: de l’alimentaire à la parfumerie », est proposé en
partenariat avec l’ENSCBP. Les cours ont
lieu pour moitié dans les locaux de l’école
de chimie, sous la supervision de leurs professeurs. Il en est de même pour le module
« repas d’affaires », qui réunit nos étudiants et ceux de l’école d’électronique et à
l’issue duquel ils présentent leurs projets de
création d’activité à des investisseurs au
cours d’un véritable repas d’affaires! Nous
continuerons de proposer ce type d’ouverture dans nos parcours. Elle nous permet
de nouer des liens intéressants avec notre
environnement proche… »
Tracez votre chemin
Mais dans son parcours « à la carte », BEM
fait également intervenir l’international.
Parce qu’elle n’a jamais songé à vous imposer le moment où vous partirez à l’étranger,
elle vous laisse la possibilité, entre chaque
module d’enseignement de trois semaines,
d’intercaler une expérience hors de nos
frontières. Au delà des échanges universitaires et des stages à l'étranger, vous pouvez aussi vivre une expérience internationale en optant, dans vos choix de modules,
pour l’un des parcours «full english » pro-
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posés par BEM. En complément de
l'«English track » qui permet aux étudiants
de se composer un parcours sur mesure
intégralement dispensé en Anglais, l’École
propose cette année, deux nouveaux parcours centrés sur des problématiques de
pays émergents : l’« Indian track » et
l’« African track ». « Notre objectif n’est pas
de former absolument des spécialistes très
pointus des économies indiennes ou africaines, mais de sensibiliser nos étudiants
aux problématiques des pays émergents,
précise François Dubreu. L’“Indian track” se
déroulera sur le campus de BEM. Des professeurs indiens viendront enseigner en
anglais et les étudiants pourront ensuite
poursuivre l’étude de la culture, des
enjeux sociaux économiques, du marketing et de la stratégie appliqués à l’Inde en
choisissant de partir un semestre dans
une université indienne. L’“African track”
sera proposé sur notre campus de Dakar.
On y étudiera les grands défis du continent : sécurité alimentaire, bancarisation,
entrepreneuriat, etc. Les étudiants passeront un semestre au Sénégal au sein
duquel viendra s’insérer une mission de
soutien auprès d’une entreprise, d’une
association ou d’une ONG. » Voilà une
autre facette d’une École humaniste, qui
propose par ailleurs depuis bientôt un an à
ses étudiants de s’engager dans le service
civique. Les missions de six mois minimum
qu’ils accomplissent comptent pour l’obtention du diplôme titre que la réalisation
d'un stage en entreprise. La « révolution
complète » opérée par l’École prend également sens dans la manière dont elle a choisi
d’appliquer et de faire appliquer ses principes à tous les niveaux du programme
Grande École. La planète BEM tourne
rond… et n'attend plus que vous pour
écrire votre histoire !
Octobre 2010 ■