Eogn info n°64 avril 2012 Télécharger

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« La communication consiste
à comprendre
celui qui écoute »
Jean Abraham
Longue est la liste des valeurs nécessaires à l'exercice du métier d'officier de gendarmerie : valeurs
humaines, acquis professionnels et capacité de communication. J'ai très souvent abordé avec vous les
notions de savoir-être et de savoir bien faire, base de votre crédibilité et de la réussite de votre commandement demain. Il me semble bon de m'arrêter un instant sur l'idée de faire-savoir, pierre angulaire
de l'art du commandement. Mon propos se concentrera sur la communication interne qui est la base du
travail de tout dirigeant. L'écoute, la cohérence, le désir d'entrer en contact, le charisme et l'intuition
sont autant de fondements d'une communication efficace et durable.
Le jeu de la communication implique au moins un récepteur et un émetteur. La tâche de ce dernier
est tout d'abord d'écouter sinon, et c’est une évidence, il n'y a tout simplement pas de communication.
De plus, dans notre institution, je suis convaincu que tout chef a le devoir de communiquer en toute
transparence. Cette dernière doit se manifester par la cohérence entre l'action du chef et ses intentions
affichées. Il n'y a pas de place chez nous pour les « grands parleurs, petits faiseurs ». C'est pourquoi la
cohérence du discours, ainsi que la franchise et l'honnêteté chez un détenteur de l'autorité sont des
signes importants de respect pour ses hommes. Il est toujours difficile pour un personnel de croire et
de s'investir par manque de confiance. Alors soyez authentique et sincère dans vos paroles comme dans
vos actes. Dire ce que l'on fait et faire ce que l'on dit est le principe de cohérence du chef. Dans une
bonne communication, il n'y a pas de place pour l'artificiel, le mensonge et la manipulation qui, tôt ou
tard, provoqueront des réactions et des conflits. Il ne faut en aucun cas créer le doute dans la tête de
vos interlocuteurs sans quoi vous devrez faire face à la perte de confiance et de crédibilité si importante au meneur d'hommes.
2
En matière de communication, vous n'avez pas le droit à l'erreur. L’image du chef omniscient et en
mesure de répondre à toute question dans l'instant semble révolue. L'environnement de plus en plus
complexe voire incertain dans lequel nous évoluons ne permet plus ce mode de fonctionnement. Le
chef n'a parfois pas le temps de mettre en place une stratégie qu'il doit déjà changer de cap. Dans un
monde de nouvelles technologies en constante évolution et dans lequel la sollicitation médiatique intervient tous azimuts, il ne peut plus se contenter d'informer : il doit communiquer. Un chef qui ne
communique pas, prend le risque de voir se développer « Radio gendarmerie » : les personnels en
apprenant plus sur l'institution par les bruits de couloir que le chef lui-même. Cela peut se révéler dangereux et créer une mauvaise dynamique dans l'unité. D'autant plus que la circulation de l'information
n'est pas seulement descendante, mais aussi montante. Les moindres décisions du chef seront alors discutées, commentées et bien souvent dramatisées. Il sera alors forcé de faire une mise au point devant
ses subordonnés et devra démêler le vrai du faux. Pas si simple ! D’où le fait d’adopter une communication interne transparente.
Cela peut sembler paradoxal, mais alors que tout déficit de communication interne peut laisser le
champ libre aux rumeurs infondées, c'est désormais la multiplication des émetteurs qui peut rendre
cette dernière particulièrement opaque. La multiplication des communicants via les NTIC qui permettent de s'affranchir des obstacles de l'espace, du temps, des volumes, de la multiplicité et de la
dispersion des interlocuteurs, concourt à rendre plus délicate l'obtention d'une information lisible, objective et fondée. Il devient alors plus difficile pour le récepteur de faire le tri entre le vrai et le faux,
entre l'information fiable et vérifiée et celle déformée ou amplifiée par la rumeur. Aucun vecteur de
communication ne doit se substituer au chef pour assurer la parfaite transmission d'un message. Ils sont
une aide précieuse pour le commandement et un catalyseur d'efficacité, mais ne sauraient pallier les
carences de personnes insuffisamment communicantes.
Il revient donc à l'officier que vous serez demain d'avoir la démarche constante d'entretenir votre
connaissance de l'institution et d'en suivre son évolution. Vous avez le devoir de vous informer et de ne
pas vous contenter de recevoir les informations telles qu'elles vous parviennent. Il vous faudra faire
preuve d'analyse, d'esprit critique, de recul et de mesure dans votre interprétation. En tant que chef, il
vous reviendra également d'anticiper autant que faire se peut les demandes d'information ou d'explication émanant de vos subordonnés et de réagir rapidement en cas de rumeur infondée.
Ces dernières années, la gendarmerie nationale a fortement progressé dans le domaine de la communication interne et nous nous devons de maintenir ce cap. Cependant, il vous faudra malgré tout
accepter de ne pas toujours tout savoir ou encore de ne pas toujours parvenir à transmettre vos messages à l'ensemble de vos personnels alors même que ces derniers évoluent dans un climat
d'incompréhension et sont en attente d'explications. Il nous faut intégrer cette nécessité. La communication est une affaire de chef, mais ce n’est pas suffisant :
3
6 mars 2012
Couleurs mensuelles.
2 février 2012
Championnat de France
de Cross-country.
14 décembre 2011
Noël des enfants.
5 au 8 mars 2012
défense
Journée EOGN - Séminaire de
le.
ona
nati
rité
et de sécu
13 février 2012
Inauguration de la DGGN.
2 janvier 2012
Intégration des OGR 2012.
5 au 9 mars 2012
Session inter-écoles du RESP.
16 février 2012
darmerie.
Hommage aux morts de la gen
3 janvier 2012
Vœux du commandant de l’École.
20 au 22 mars 2012
e des contrôleurs de gestion.
inair
Sém
28 février 2012
Choix des dominantes.
3 janvier 2012
ident de la République.
Prés
du
x
Vœu
23 et 24 mars 2012
TSGED.
5 mars 2012
Accueil des AGIV.
4
21 janvier 2012
Visite ASI d’Amérique du sud.
Stage commandement en intervention professionnelle
Dans le cadre de la poursuite de leur formation, les officiers-élèves de la 117e promotion de
l'École des officiers de la gendarmerie nationale
(EOGN) se sont rendus pour la troisième fois
consécutive au Centre national d'entraînement des
forces de gendarmerie (CNEFG) à Saint-Astier
(24). En effet, après y avoir séjourné d'abord
pour effectuer leur aguerrissement dans le cadre
de la formation militaire et tactique de chef de
groupe, puis, dans un tout autre contexte, pour
être initiés à l'apprentissage des techniques de
maintien de l'ordre, les officiers-élèves de la promotion « chef d'escadron DAUCOURT » s'y sont
rendus cette fois-ci pour quatre semaines de stage
de commandement en intervention professionnelle
(SCIP), du 22 janvier au 17 février 2012.
Ce stage a pour but de former les officiers à
leurs futures responsabilités de commandement et
de formation dans différents domaines techniques.
Ainsi les officiers-élèves sont-ils évalués tant dans
le rôle d'exécutant que dans leur aptitude à
retransmettre ces apprentissages suivis. Que ce
soit en maîtrise avec arme de l'adversaire (MAAA)
ou encore en maîtrise sans arme de l'adversaire
(MSAA) en passant par la tactique d'intervention
(TI), les connaissances techniques doivent être
intégrées au plus vite pour être ensuite restituées
à travers des séances de pédagogie où l'élève
endosse temporairement le rôle de moniteur.
Ce mois fut également l'occasion de revoir l'ensemble des techniques en vigueur, celles-ci étant
vouées à évoluer régulièrement grâce aux retours
d'expériences réalisés par ceux qui sont amenés à
les mettre en pratique sur le terrain. En MAAA
par exemple, les séances de tir et de manipulation
des armes sont nombreuses, d'une part pour que
les élèves puissent se familiariser avec l'essentiel
des armes de dotation telles que le pistolet SIG
PRO, le fusil à pompe BPS, les fusils mitrailleurs
HK MP5 et UMP9, ou encore le lanceur de balles de défense 40 mm et le flash-ball, d'autre part
pour que chacune de ces séances réponde à un
objectif particulier. Ainsi, l'accent fut mis tour à
tour sur le tir visé, le tir d'intervention, mais
également les transitions d'armes, les parcours de
tir ou encore les tirs de nuit avec moyens lumineux, de manière à être au plus près des
différentes situations rencontrées sur le terrain.
Le point d'orgue de cette phase « armement » fut
sans aucun doute la formation à l'utilisation du
« Taser », parachevée par une phase de mise en
pratique que d'aucuns qualifieraient d'électrisante...
Si ce stage met l'accent sur la formation technique, sa dimension d'investissement physique ne
saurait être occultée pour autant, et ce au travers
des cours de MSAA en particulier. Le fameux
parcours d'engagement sanctionne les acquis en la
matière. Le temps d'un soir, nous nous retrouvons
mis en situation de fatigue et de stress, puis engagés dans une succession d'assauts de quelques
minutes où nous devons restituer l'ensemble des
techniques abordées en MSAA. Le but : maîtriser
l'adversaire, s'engager physiquement jusqu'à trouver ses propres limites, sans jamais perdre de vue
que l'épuisement ne doit pas être prétexte à commettre des erreurs de sécurité.
En matière de commandement et de tactique,
les quatre semaines se sont égrenées au fil de
mises en situation au cours desquelles chaque
officier-élève a pu prendre le commandement
d'un dispositif, qu'il s'agisse d'un dispositif d'interpellation ou encore d'escorte de détenu. L'objectif
est alors tant de travailler la qualité des ordres
initiaux que la faculté à s'adapter aux aléas et aux
évolutions de situation, une fois l'action engagée.
Le stage s'est clôturé par la cérémonie de
remise des brevets de moniteur d'intervention
professionnelle (MIP), réunissant des élèves heureux d'avoir satisfait aux exigences des différentes
évaluations. Et conscients que demain, ce sera à
eux d'ériger ces acquis en fondamentaux au sein
de leur unité.
Quant à la dominante maintien de l'ordre, on lui
souhaite un bon retour à la maison dordognaise !
Lieutenant Amélie BAS
sous-lieutenant David VALENTIN.
5
Un 5 janvier ...
Le 5 janvier 2012, une délégation d'officiers-élèves de la
promotion « chef d'escadron Fernand DAUCOURT » de l'École
des officiers de la gendarmerie
nationale, était présente à Kilstett
(67) pour la prise d'arme annuelle
réalisée par la gendarmerie auprès
de la stèle dressée en 1949 à l'endroit même où le groupement
DAUCOURT s'est illustré 67 ans
plus tôt pour la libération du pays.
C'était plus qu'une volonté, une
nécessité pour ces jeunes souslieutenants d'être présents en ce
jour et en ce lieu. Nécessité de
commémorer ce fait d'arme de
leur parrain et de ses hommes,
nécessité d'accompagner les survivants de la bataille dans leur
devoir de mémoire, mais surtout
nécessité d'honorer nos grands
anciens de la gendarmerie tombés
pour la France.
Suite à la cérémonie présidée
par le général Michel TRITSCH,
commandant en second la région
6
de gendarmerie
de Lorraine, les
officiers-élèves
ont rencontré le
fils du maréchal
des
logis-chef
PLANCHET, le
garde GOBET et
le général (2S)
BEAUDONNET,
présent plus d'un
demi-siècle plus
tôt dans les combats de Kilstett aux côtés du chef
d'escadron DAUCOURT. C'est
avec une grande émotion qu'ils
ont ainsi pu partager de vive voix
leurs souvenirs des combats, ponctués de multiples anecdotes, et
recevoir, des mains des sous-lieutenants, la pucelle de leur
promotion, héritage de l'Histoire
qu'ils ont écrite.
Portant le nom du chef, qui
par son abnégation et le courage
de ses hommes, a pu inscrire cette
bataille dans les pages de la gen-
darmerie, la promotion « chef
d’escadron DAUCOURT » ne
pouvait pas être ailleurs ce 5 janvier. Par ce déplacement à Kilstett,
la promotion entend montrer que
le nom qu'elle s'est choisie signifie
quelque chose pour ceux qui la
composent et que c'est un devoir
mais surtout un honneur pour eux,
d'avoir pu commémorer ce fait
d'arme de leur parrain et de la
gendarmerie.
Sous-lieutenant Adrien MORIN.
Cérémonie d’hommage aux morts de la Gendarmerie
Le jour n’est pas encore levé ce
jeudi 16 février quand le peloton
d'honneur de l'EOGN composé de
18 OCTA du 1er groupement quitte
Melun pour rejoindre l’Hôtel
National des Invalides. Le souslieutenant Alban NOGUES a,
quant à lui, l'insigne honneur de
porter le Drapeau de la gendarmerie au sein de la garde d'honneur.
C’est la seconde fois que nous
nous rendons en ce lieu prestigieux
depuis septembre dernier (remise
des taconnets à nos filleuls du 2e
groupement), mais cette fois-ci, la
cérémonie doit revêtir un caractère
plus solennel et plus lourd : en ce
jour, il s’agit pour toute la gendarmerie de rendre hommage à ses
militaires qui, dans l’exercice de
leurs missions, sont tombés, victimes du devoir.
Présidée par le m i n i s t r e d e
l'Intérieur de l’Outre-mer, des
Collectivités territoriales et de
l ' i m m i g r a t i o n , monsieur Claude
GUÉANT, cette cérémonie a été
l’occasion d’honorer la mémoire de
nos morts. Huit militaires de
l’Arme sont décédés en service en
2011, et 2 depuis le début de l’année. Saluant leur courage, monsieur
le Ministre a rappelé que le plus
bel hommage que nous puissions
rendre à nos camarades disparus
serait de continuer à remplir nos
missions, en défendant l’ordre et le
droit.
Participant à entretenir l’esprit
de corps entre tous les gendarmes,
cette cérémonie d’hommage a été
pour tous, quel que soit notre statut et quelle que soit notre position
dans la hiérarchie, l’occasion de
réfléchir, une fois de plus, au sens
de notre engagement.
Au même moment, en terre bretonne, la 118 e promotion était
appelée pour aller compléter les
rangs des différents détachements
de gendarmeries mobile et départementale présents aux cérémonies
d'hommage aux morts de la gendarmerie à Rennes (35) et à Vannes
(56).
Si cette cérémonie n'aura pas
eu le même impact sur tous les
élèves-officiers, tantôt elle aura pu
rappeler la disparition d'un ancien
camarade et ami, tantôt elle aura
remis à l'esprit que le métier de
gendarme est indissociable du danger et du risque. Elle aura en
revanche rappelé l'esprit de corps
qui unit tous les membres passés
et actuels de la gendarmerie.
Cette journée fut également
l'occasion d'affirmer les liens étroits
de l'arme avec les autres corps
civils et militaires. En effet, si cette
commémoration est fixée le
16 février en référence à la date
de création de la gendarmerie
nationale (le 16 février 1791), elle
ne constitue pas uniquement un
moment de recueillement entre
gendarmes. La présence des élus
locaux ainsi que des plus hauts
représentants de la police, des pompiers et de l'armée de terre montre
l'ouverture de la gendarmerie sur
l'extérieur et la considération qui
lui est portée.
Sous-lieutenant Aude BENEDETTI,
aspirant Paul BOULVRAIS,
aspirant Frédéric MOINET.
Crédit photo : Major PRUVOT J-F/LPC
7
Pérégrinations à Coëtquidan
En arrivant sur les terres de Saint-Cyr Coëtquidan le 3 janvier 2012, la 118e promotion de
l'École des officiers de la gendarmerie nationale se lançait en quête d’un nouveau Graal.
Dans le même esprit que nos anciens, nous
venions, pour ce mois de formation « chef de
section », profiter de l’expertise professionnelle
de ses cadres instructeurs, sans omettre les
infrastructures qui font des lieux un « terrain
de jeux » aux ressources variées, nous avons
bien pu le mesurer. Autour des feux de camp
confectionnés à l’occasion de bivouac, l’esprit
de corps était palpable. Notamment au travers
des chants militaires de nos anciens qui, avant
nous s’étaient livrés aux mêmes exercices. Le
froid de Bretagne n’a pas eu raison de la cohésion régnant au sein de la promotion. Les cérémonies
des couleurs ont rappelé à chacun l’attachement de
notre arme au Drapeau et à la Nation, participant
ainsi à développer notre esprit d’officier.
enrichis à l’occasion de la formation de commandant
de peloton porté sur véhicule gendarmerie (PPVG),
d’une durée de 4 semaines et prise en main par nos
cadres de l’EOGN.
Par ailleurs, nos cadres détachés de l’armée de
terre nous ont apporté leur vision du commandement. Après les premières journées d’incertitudes et
de balbutiements dans le commandement, les cadres
d’ordre étaient peu à peu maîtrisés. Déjà sensibilisés
sur ce point après la formation de chef de groupe à
Saint-Astier (24), nous prenions conscience qu’audelà de notre formation « kaki », les automatismes
acquis lors de cette formation nous seraient utiles
au cours de notre carrière et particulièrement sur
tout le spectre des missions de la gendarmerie nationale.
Enfin, Coëtquidan c’est aussi le dépassement de
soi, la volonté de repousser ses propres limites. En
effet, chaque élève-officier s’est vu confronter à luimême lors de nombreuses activités telles que le
parcours d’obstacle, la marche-course, la course
d’orientation de nuit, sans oublier le passage au fort
de Penthièvre, très riches en émotions. Les nombreuses activités de groupe telles que le parcours
Guyane, les pistes collectives ont permis de consolider la cohésion au sein des pelotons. Le froid, les
journées denses et les nombreux bivouacs ont renforcé l’aguerrissement des élèves-officiers de la 118e.
Ces savoirs-faire fraîchement acquis ont pu être
Passage indispensable dans la formation de l’officier, Coëtquidan restera gravé dans nos mémoires
comme la pierre angulaire de notre formation militaire.
Brocéliande, terre de légendes Arthuriennes où
reposent à présent nos vielles « camoles », c’est le
cœur léger que nous te quittons après avoir dressé
ici la traditionnelle stèle, preuve de notre passage.
KENAVO COET !
Aspirant Amel AYOUBI,
aspirant Céline LEFLEFIAN.
8
Visite des généraux à Coëtquidan
Mardi 17 janvier 2012, trois
généraux de la gendarmerie nationale ont passé la journée aux
Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
Le général de corps d'armée
Christophe METAIS, commandant des écoles de la gendarmerie
nationale, le général de division
Alain GIORGIS, commandant la
région de gendarmerie de Bretagne et de la gendarmerie pour la
zone de défense et de sécurité
ouest, ainsi que le général de
division Jean-Yves SAFFRAY,
commandant l'EOGN, sont venus
à la rencontre des élèves-officiers
de la 118 e promotion en formation « chef de section » dans la
lande bretonne.
Les officiers généraux commencèrent par visiter les
différentes « sections » du 2e groupement en manœuvre dans le
camp, entre le « carrefour de la
rangers » et le « carrefour du Gendarme », là où eux-même avaient
appris le métier des
armes
quelques
années auparavant, se
remémorant ainsi de
bons souvenirs dont
ils se sont ouverts à
nous.
Ensuite, peu avant
midi, le général
de corps d'armée
Christophe METAIS
prononça une allocution devant
toute la promotion rassemblée en
amphi. Il souligna l'importance de
la formation militaire reçue à
Saint-Cyr, notamment en nous
projetant sur nos futures responsabilités de chef au sein de la
gendarmerie. Il insista également
sur le fait que, si l'officier est
quelqu'un de prudent, en homme
d'action, il doit aussi être capable
de prendre des risques mesurés
pour mener à bien ses missions.
Le discours du commandant
des écoles de la gendarmerie
nationale fût suivi d'un déjeuner
dans les salons d'honneur du cercle de LATTRE, réunissant les
cadres du 2 e groupement, les
cadres détachés de l'École Spéciale Militaire au profit du
« bataillon EOGN », ainsi qu'une
dizaine d'élèves-officiers de la
promotion. Ce repas clôturant la
visite fût pour nous l'occasion
d'échanger avec les généraux au
sujet de la formation reçue à
Saint-Cyr à presque trente ans
d'intervalle ...
Aspirant Raphaël NOËL.
Pendant ce temps, les OCTA …
Moment déchirant pour les OCTA de la 118 e
promotion : leurs frères d’arme partent à Coëtquidan en ce début d’année, en ce mois de janvier qui
commence. Il passera vite. Après nos adieux donc,
pas le temps de s’attarder sur notre empathie collective : nous nous armons d’une calculatrice et, cet
arsenal brandi, la déclaration de guerre ne se fait
plus attendre, nous faisons des maths… C’est dans
le cadre d’une remise à niveau que vient s’inscrire
cette matière qui nous replonge quelques-années en
arrière. Plus inédit, nous découvrons les cours de
comptabilité, de contextualisation juridique, de
géopolitique. Ces enseignements sont directement
en lien avec notre master « Management et Conseil »
de l’université Paris-Est Créteil Val-de-Marne.
A ce titre, nous rendons déjà fin janvier un minimémoire sur des sujets pour le moins hétéroclites :
« peut-on devenir grand bourgeois ? », « Le journal
télévisé du 13 heures » ou « Qu’est-ce qu’une voiture brûlée ? » … Cela nous permet d’entrevoir le
travail qu’il faudra fournir pour le véritable mémoire
qui sanctionnera en partie notre formation au sein
de l’EOGN. C’est encore loin ! Sport, cours d’anglais, marches nocturnes topographiques, ordre serré
9
complètent nos semaines qui sont pour le moins
remplies. Quelques cours de Techniques d’Intervention Opérationnelle Rapprochées (TIOR) nous
sortent également de notre éducation théorique,
l’occasion d’apprendre les rudiments du combat à
main nue et de sourire en tapant superficiellement
sur son camarade. Notre émotion nous rappelle parfois que nos amis OG sont là-bas, en Bretagne, et
lorsque les rayons du soleil traversent les vitres des
fenêtres donnant sur notre salle de cours, nous nous
préoccupons rapidement de le faire savoir à nos
camarades en plein dans la lande bretonne, humide
s’il en est. Les contacts sont réguliers, la promotion
est à deux vitesses mais elle a toujours le même
cœur.
Par Saint Ambroise, vive les OCTA !
Aspirant Romaric BOUVET.
Deux jours suspendus à Penthièvre ...
Les installations du fort de
Penthièvre (56) ont reçu la visite
des élèves-officiers de la 118e promotion de l'École des officiers de
la gendarmerie nationale pour
deux jours de sensations fortes,
les 30 et 31 janvier 2012.
Le fort de Penthièvre, du nom
de son fondateur, se situe sur la
presqu'île de Quiberon. Débutée
en 1748, sa construction avait pour
dessein de lutter contre les
attaques de la flotte anglaise.
Désaffecté et classé monument historique en 1933,
il sert aujourd'hui de centre
d'instruction et d'initiation
commando et bénéficie
à ce titre de nombreuses installations spécifiques au
franchissement, à l'escalade et
au nautisme.
Arrivés au petit matin, les élèves-officiers ont rapidement pu
découvrir le cadre maritime
particulièrement intéressant offert
par le fort. Après s'être équipés,
ces derniers ont suivi une instruction de l'encadrement de l'EOGN,
dirigée par le colonel Gilles
WEITEN, chef du département
formation opérationnelle, afin de
découvrir les différents ateliers.
L'objectif de ces journées était
pour eux de soumettre leur physique et leur mental à rude épreuve.
Le matin fut consacré à la piste
individuelle avec son saut de puce,
son asperge et ses ateliers
« aériens » au-dessus de la mer
qui a permis à chacun d'entre eux
de tester leurs limites.
L'après-midi, la piste collective
a obligé les futurs officiers à mettre en avant leur capacité de
travail en équipe et de cohésion
afin de pouvoir franchir les différents obstacles.
Enfin, le fort qui abrite également un mémorial en honneur
des 59 militaires fusillés par
les nazis pendant la 2e Guerre
mondiale, a fait réfléchir les
élèves-officiers à l'histoire de
ces morts pour la France.
Ces deux jours, à travers la
cohésion, le dépassement de
soi et l'histoire marqueront
ainsi les esprits des futurs officiers de la 118 e promotion de
l'EOGN.
Aspirant Guillaume BRUNET.
Journée nationale de l’Épaulette
Le samedi 4 février 2012, onze
élèves-officiers de l’École des officiers de la gendarmerie nationale
et leur commandant de groupement, le lieutenant-colonel Arnaud
GIRAULT, se sont retrouvés à la
prestigieuse École Militaire à Paris,
10
dans le cadre de la journée nationale de l’Épaulette. À l'occasion de
son assemblée générale, l'association d'officiers organisait une
tribune sur le recrutement interne
des officiers, une présentation des
promotions ayant fait le déplace-
ment ainsi qu'une cérémonie sur la
tombe du soldat inconnu.
En présence du général d'armée
Bertrand RACT-MADOUX, chef
d'état-major de l'armée de terre,
du général (2S) Jean-François
DELOCHRE, président national de
l’Épaulette et de nombreux autres
officiers supérieurs de l'armée de
terre et de la gendarmerie, cette
journée a permis de revenir sur les
mécanismes du recrutement interne
des officiers, en particulier dans
l'armée de terre et sur les possibilités de carrière s'offrant à ces
militaires du rang passés par l'École
militaire interarmes (EMIA). Cette
réunion fut aussi l'occasion de
remercier certains adhérents pour
leurs contributions, dont le lieutenant-colonel Arnaud GIRAULT,
distingué par une lettre de félicitations.
L'après-midi a donné l'occasion
à quatre élèves-officiers de l'EOGN
de présenter leur formation et leur
promotion aux membres
de l’Épaulette. Nos camarades ont ainsi brossé une
esquisse globale de la 118e
promotion et de la formation initiale dispensée
aux officiers de gendarmerie et aux officiers du
corps technique et administratif, du militaire à
l'académique, sans oublier
bien sûr les activités de
tradition et les participations événementielles.
En fin d'après-midi, le détachement de l’EOGN a participé à la
cérémonie du souvenir sous l'Arc
de Triomphe, au cours de laquelle
le général (2S) Jean-François
DELOCHRE a déposé une gerbe
et ravivé la flamme sur la tombe
du soldat inconnu. Un intense
moment d'émotions, aux côtés de
leurs pairs, pour tous ces futurs
officiers.
Aspirant Guillaume FAVARD.
Session inter-écoles du RESP 2012
la gestion d'une crise au niveau
interministériel, au travers de conférences données par des spécialistes
de
la
communication
et
de la gestion de crise et de visites
de sites emblématiques liés à ce
sujet (GIGN et salle de crise
GDF/SUEZ).
Du 5 au 9 mars, l'EOGN a organisé une session inter-écoles du
réseau des écoles du service public.
Au cours de cette semaine,
26 élèves représentant dix grandes
écoles de service public (*) se sont
retrouvés autour du thème « la gestion interministérielle de crise et les
problématiques d'ordre public et de
police judiciaire ».
Cette semaine s'est achevée par
un exercice de simulation d'un poste
de commandement opérationnel qui
a permis de mettre en commun les
connaissances et les visions de chacun sur le règlement d'une calamité
publique, mais également de mettre
à jour les difficultés et les
écueils qu'implique le travail interministériel.
Les 26 stagiaires présents à
MELUN ont participé à différentes
activités axées sur le thème de
Outre cette réflexion commune,
la semaine a aussi été riche en rencontres et en activités de
convivialité grâce à divers moments
de détente et de cohésion organisés
par l'École. Ces moments font de
la session du RESP un évènement
indispensable à la découverte d'autres milieux professionnels avec
lesquels l'officier de gendarmerie
est amené à travailler et inoubliable
en raison des rencontres amicales
et chaleureuses qu'elle permet.
Il est à noter que 28 élèves-officiers ont également participé aux
sessions inter-écoles du RESP organisées par des établissements
membres de ce réseau sur 19 autres
sites.
Créé en 1996, le RESP rassemble 39 écoles.
Aspirant Lydia ZALI,
et Cabcom EOGN.
(*) École des hautes études de santé publique, École nationale de l'administration pénitentiaire, École nationale des douanes, École
nationale supérieure des officiers de police, École nationale supérieure des officiers sapeurs-pompiers, École nationale supérieure de
police, École des commissaires de l'armée de l'air, Institut régional de l'administration de Lille, Institut national du travail de l’emploi et de
la formation professionnelle et EOGN.
11
Tutorat
Dans le cadre du plan égalité des chances,
14 élèves du lycée Jacques AMYOT sont parrainés
par 6 officiers-élèves.
L'accompagnement culturel de ces lycéens, des
classes de la seconde à la terminale, permet une
ouverture sur « le monde » et d'accroître leur
ambition scolaire pour ceux qui n'envisageaient pas
a priori de poursuivre leurs études en raison de leur
origine sociale ou territoriale.
Après la découverte de la cité des sciences, puis
de la ville de Provins fin 2011, le petit groupe a
démarré l'année en se replongeant dans le passé. En
effet, l'ouverture récente du Musée National de la
Grande Guerre à Meaux rendait cette visite incontournable.
Le 4 janvier 2012,
chacun découvre alors
un épisode majeur de
notre histoire. Érigé sur
le territoire historique
de la première bataille
de la Marne, le musée
s'appuie sur cet épisode
comme point d'entrée
pour appréhender la
guerre 1914-1918 dans
son ensemble. Un circuit de visite principale
12
est complété par des espaces thématiques comme le
rôle des femmes, les progrès de la médecine... A
cela s'ajoute des projections, des objets à manipuler,
la présentation d'avions et de véhicules ainsi qu'une
collection de plus de 200 uniformes complets.
Une belle collection qui a été très appréciée par
tous et qui est un bel hommage au devoir de
mémoire.
Chef d’escadron (TA) Sophie MERCERON.
Bureau des ressources humaines
La reconversion : construire son avenir
Le départ de l'institution ne marque pas la fin de
la vie active. Il constitue un tournant que le gendarme abordera d'autant plus sereinement qu'il aura
fait l'objet d'une réflexion personnelle approfondie
dans le temps.
Dans un contexte économique aux exigences
accrues en terme de compétences, il importe plus
que jamais de réfléchir puis définir très en amont
son projet d'évolution professionnelle.
Trop peu de militaires, notamment parmi la population des GAV, intègrent cette notion de durée
nécessaire à la construction de leur projet.
Soucieuse de sensibiliser au plus tôt ses personnels et de les accompagner tout au long de leur
démarche, la gendarmerie a mis en place un service
dédié à la reconversion : le Centre d'Orientation et
de Reconversion (COR).
Le COR a pour missions l'information, l'accompagnement et le conseil de tous les militaires de la
l'institution.
Au sein de chaque COR, des conseillers en
emploi accompagnent les militaires dans la construction de leur projet.
Ce projet peut conduire les intéressés à rechercher un poste dans l'une des trois fonctions
publiques : état, territoriale ou hospitalière par le
biais des emplois réservés ou des concours.
Afin de suivre ces formations d'adaptation à son
nouvel emploi, tout militaire engagé dans un projet
de reconversion et présent dans l'institution depuis
plus de 4 ans peut bénéficier d'un congé de reconversion d'une durée de 6 mois, durée qui peut être
augmentée de 6 mois par l'octroi d'un congé complémentaire de reconversion.
Quelle que soit la voie choisie, elle est jalonnée
d'étapes incontournables. Bâtir un projet structuré,
réaliste, le confronter aux réalités économiques du
moment sont autant de préalables qu'on ne peut
réaliser dans la précipitation. Aussi importe-t-il d'anticiper le plus possible cette période charnière de sa
carrière et de ne jamais relâcher ses efforts jusqu'à
l'attente de l'objectif que l'on s'est fixé.
Combinée à l'expérience acquise au sein de l'institution, la planification de son projet constitue pour
le gendarme un gage de réussite dans sa nouvelle
carrière.
Au sein de l'EOGN, les informations relatives à
la reconversion peuvent être obtenues auprès du
maréchal des logis-chef Stéphanie APPRIOUAL au
BRH, section personnels volontaires et sur le site
intranet de l'École, rubrique ressources humaines,
reconversion.
Monsieur Bruno POULET.
Il peut aussi s'orienter vers le secteur privé.
Lorsque le militaire a défini son projet, il doit
prendre contact avec le conseiller en emploi au
COR.
Le conseiller vérifiera alors l'adéquation entre les
compétences détenues par le personnel et celles
requises pour exercer l'emploi recherché.
Son projet professionnel validé, le militaire a
alors accès aux offres d'emplois.
En cas d'inadaptation du profil et des compétences à l'emploi recherché, le conseiller réoriente le
militaire vers un autre domaine d'activité plus en
adéquation avec ses savoirs et propose des actions
de formation.
13
Centre d’enseignement supérieur de la gendarmerie
Réforme de l'EMS 1 : premier concours en 2012
et début des stages en 2013
Une instruction du 4 janvier 2012 vient parachever
l'architecture des textes relatifs à l'obtention du diplôme
de l'enseignement militaire supérieur (DEMS). Elle
concerne les officiers de gendarmerie et du corps technique et administratif de la gendarmerie, qu'il s'agisse
des officiers d'active ou de ceux de la réserve.
14
arrêtée par le sous-directeur des compétences (SDC) et
publiée au bulletin officiel des armées. L'admission sur
agrément d'une commission, pour laquelle les officiers
de réserve peuvent également postuler, ne concerne
que les officiers du grade de capitaine au moins, titulaires d'un diplôme de niveau I2 et d'un PLS 22222 en
anglais détenant par ailleurs des qualifications limitativement énumérées par l'instruction. Les candidatures
au concours ou à un agrément sont adressées, chaque
année, à la DGGN avant le 1er mars.
Le DEMS est délivré à l'issue d'une formation à
laquelle on accède normalement par voie de concours
ou, en fonction des besoins de la gendarmerie, sur
agrément d'une commission. Deux concours sont organisés concomitamment pour les officiers d'active et de
réserve mais le stage subséquent est commun. Les
conditions de candidature active/réserve comportent de
nombreux points de convergence : être volontaire, capitaine au 1 er janvier de l'année du concours, titulaire
d'un diplôme de niveau I2, disposer d'un profil linguistique PLS 22222, ne pas s'être présenté plus de trois
fois au concours et être apte à subir les épreuves de
sport (les inaptitudes étant traitées au cas par cas, en
fonction de leur imputabilité ou non au service). Les
officiers d'active doivent être âgés de moins de 43 ans
au 1 er janvier de l'année du concours tandis que les
officiers de réserve doivent être sous engagement à servir dans la réserve au moment des épreuves. La
préparation au concours repose sur le travail personnel.
Il comprend une épreuve de culture générale et une
synthèse de dossier, d'une durée chacune de quatre
heures et affectée d'un coefficient 4. Les notes inférieures à 5/20 sont éliminatoires. À cela s'ajoute une
épreuve de sport (50 m natation, course à pied de
3000 m, abdominaux, tractions ou appuis faciaux)
assortie, pour la moyenne des notes, d'un coefficient 1.
La formation, creuset commun à tous les officiers,
est dispensée pour une grande majorité d'entre eux au
centre d'enseignement supérieur de la gendarmerie
(CESG) et, pour quelques uns, dans d'autres établissements civils ou militaires, y compris à l'étranger. Le
stage de formation dure quatre semaines et porte principalement sur le travail en administration centrale ou
en état-major de région, sur la méthode de raisonnement tactique et sur l'environnement interministériel de
la gendarmerie. À l'issue, la liste des stagiaires ayant
suivi le cycle d'études est adressée par le CESG à la
DGGN/BFORM. La fiche d'évaluation de chaque stagiaire, comprenant ses résultats, établie par le CESG,
est transmise à l'organisme administratif de gestion. Le
directeur général de la gendarmerie nationale (SDC)
délivre le DEMS à compter du 1er jour du mois suivant la fin du stage. La liste des titulaires est publiée
au bulletin officiel des armées.
Après correction des copies et délibération du jury,
la liste d'admission au cycle d'études du DEMS est
1 - Instruction n° 714/GEND/DPMGN/SDC/BFORM relative au diplôme de
l'enseignement militaire supérieur (DEMS), bulletin officiel des armées du 4
janvier 2012
2 - Ne sera exigé qu'à compter du (des) concours organisé(s) en 2015
Lieutenant-colonel Dominique DALIER.
Centre de recherche de la gendarmerie
Mes premiers pas à l'EOGN
Entrée dans l'administration en 1996,
j'ai d'abord servi à la mairie de Tremblay-en-France (93) où, pendant 7 ans,
j'ai exercé différents métiers.
Souhaitant me diversifier professionnellement, j'ai demandé à servir
au sein d'une préfecture. Mon vœu a
été exaucé et, affectée à Nanterre en
2002 au bureau des étrangers, j'ai pu
vivre une nouvelle expérience riche
auprès de différents publics, m'apportant un enrichissement personnel au contact de différentes cultures.
Après une démarche de rapprochement, la préfecture
de Melun m'a ouvert ses portes le 1er septembre 2005.
Affecté dans différents services : bureau du logement,
bureau de la circulation (cartes grises), service interministériel de défense et de protection civile (SIDPC) j'ai
pu, grâce à ces différents postes, côtoyer le public au
quotidien.
La gendarmerie nationale ayant rejoint le ministère
de l'Intérieur de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'immigration, une opportunité s'est offerte
à moi. Cette entrée dans la « grande maison gendarmerie » où j'avais souhaité, à une époque, faire carrière
est l'aboutissement d'un rêve d'enfance qui n'avait pas
pu être exaucé.
L'EOGN et plus spécialement le centre de recherche de la gendarmerie nationale (CRGN) m'ont ouvert
leurs portes le 1er septembre 2011 au matin. Très bien
accueillie par l'équipe du Centre, mon appréhension
d'un monde nouveau s'est vite estompée.
J'ai pu mesurer très rapidement la complémentarité,
dans mon nouveau métier, des personnels civils avec le
monde militaire. Les 6 premiers mois sont vite passés
au contact de mes nouvelles missions au sein du département recherche : publication des veilles juridiques et
stratégiques, montage d'un atelier recherche et d'un
premier colloque, tout en assurant le quotidien d'un
secrétariat.
Après un peu plus de 6 mois, je mesure la chance
qui m'est offerte de travailler dans un nouvel environnement et de côtoyer au quotidien des personnes très
diverses (chercheurs, universitaires, spécialistes...).
Ce sont autant d'expériences nouvelles et enrichissantes qui me permettent d'appréhender ce nouveau
métier.
Madame Sandrine LEBLANC.
Aumônerie
Présentation de l’aumônerie protestante
L'aumônerie protestante aux armées est un service de la Fédération Protestante de France.
Les églises protestantes sont une partie de la
famille chrétienne mondiale avec les églises
orthodoxes et l'église catholique romaine. Elles
ont pour spécificité de considérer la Bible comme
seule autorité en matière de foi et de doctrine,
avec l'éclairage-résumé utile des grands symboles
de foi des premiers conciles œcuméniques (Symbole
des apôtres ou Credo, Symbole de Nicée-Constantinople et d'Athanase notamment).
L'aumônier protestant est à la disposition des personnels intéressés de l'EOGN pour des entretiens
privés, des rencontres de cathéchèse et de formations
bibliques, de préparation aux baptêmes et aux maria-
ges. N'hésitez pas à me contacter !
Le Rassemblement International Militaire
Protestant aura lieu cette année du 21 au
24 juin à Méjannes-le-Clap (30). Il s'agit d'une
retraite spirituelle dans un très joli cadre naturel, pour les personnels de le Défense et leurs
proches, ouvert à tous. Date limite d'inscription :
25 mai 2012.
Tous les renseignements
aumonerieprotestant.org
sur
le
site
:
Pasteur Christophe GENEVAZ
15 Quartier Lieutenant Pichard
93700 DRANCY
Tel. 01 77 93 11 86
Courriel : [email protected]
15
Bureau budget soutien
Réforme de la fonction habillement
Depuis le 1er janvier 2012, le renouvellement des
effets du paquetage commun est réalisé à partir d'un
carnet à points (CAP). Une allocation représentative
des frais engendrés par l'entretien et la finition
des effets dénommée indemnité d'entretien, de
retouche et de regalonnage (IE2R), d'un montant de
208 euros par an, est versée mensuellement aux
bénéficiaires du CAP. La dotation initiale continue à
être assurée par l'administration centrale.
La société Paul Boyé assure la gestion du CAP,
la distribution des effets initiaux et commandés via
le site internet Vétigend.
I – Le CAP
Personnels concernés :
- officiers de gendarmerie et du corps technique
et administratif,
- sous-officiers de la gendarmerie et du corps de
soutien technique et administratif,
- élèves admis dans les écoles de gendarmerie ou
à l'EOGN.
Nota : cas particuliers des volontaires (AGIV et
GAV), des réservistes et des aumôniers qui ne sont
pas concernés par le CAP, le renouvellement de
leurs effets étant réalisé par la DGGN via le site
internet, après validation hiérarchique.
vie moyenne des effets. Trois taux ont été déterminés selon l'affectation :
- 2500 points,
- 1500 points,
- 1000 points.
Pour l'EOGN :
- 1500 points pour le personnel affecté en école
de gendarmerie (attribués au 1er janvier 2012),
- 1000 points pour les élèves en formation initiale
(attribués au 1er jour du 7e mois de formation
initiale en école de gendarmerie).
Évolution du CAP :
toute mutation ou changement de métier, d'une
catégorie à une autre entraine une évolution du
CAP.
A chaque effet correspond une valeur exprimée
en points qui est débitée du capital de points lors
de la commande.
En fin d'année, les points non utilisés sont reportés pour moitié (sous réserve que le total des points
n'excède pas une fois et demi la dotation initiale).
Il est à noter que les points non utilisés par les
élèves ne sont pas reportables.
Campagnes de commande :
trois campagnes de commande sont mises en
œuvre :
- du 1er août au 31 janvier,
- du 1er février au 30 avril,
- du 1er mai au 31 juillet.
Néanmoins, la passementerie et les képis font
l'objet de 2 commandes maximum par an à n'importe quel moment.
Une procédure de commande exceptionnelle,
justifiée par l'imprévisibilité et l'urgence, a également
été mise en place après validation hiérarchique (chef
BBS) :
Description du CAP :
le CAP a été déterminé selon le métier exercé, la
durée moyenne d'utilisation des effets et la durée de
16
- soit après la date de la dernière campagne de
commande avec débit de point si le CAP le
permet,
- soit en cas de perte, destruction, dégradation
d'effets intervenus pendant le service sans débit
de point.
Enfin, s'agissant des commandes de vareuses,
dans les 15 jours, le prestataire convient d'un rendez-vous pour les mesures. Ce rendez-vous est fixé
dans les 3 mois en cas de commande en campagne
ou 15 jours en cas de commande exceptionnelle.
Il est à noter que les militaires pourront acquérir
à tout moment des effets à partir de leurs deniers
personnels. Dans ce cas, la relation qui s'établit
entre le prestataire et le militaire relève strictement
du droit privé.
Une fois la commande saisie, le militaire dispose
de 5 jours pour la modifier. Au-delà, elle est définitive.
Le catalogue d'effets :
le catalogue comprend les tenues de cérémonie,
de ville, de service courant, de combat et de sport.
Les effets règlementaires à port non obligatoire
(ERPNO) y sont intégrés.
Nota : Les effets spécialisés (MO, montagne,
etc.) resteront mis en place et renouvelés par l'administration centrale.
-
4 jours pour une procédure exceptionnelle,
15 jours pour la passementerie,
30 jours pour les coiffes,
2 mois pour la vareuse dans le cadre d'une
commande en campagne et 15 jours dans le
cadre d'une commande exceptionnelle.
Le militaire dispose de 15 jours après la réception du colis pour signaler toute anomalie au
prestataire (quantité et/ou qualité). Les effets sont
échangés dans un délai de 7 jours.
II – Mise en place des dotations initiales
Les écoles bénéficient d'un accès propre à tous
les catalogues afin de permettre la mise en place
des dotations initiales les concernant. A ce titre,
chaque personnel des écoles intervenant dans le
cadre de la chaine d'habillement a été identifié en
qualité d'opérateur de saisies afin de créer des
sessions relatives aux personnels concernés.
La procédure de mise en place des différentes
tenues du paquetage initial est décrite ci-dessous.
Accès au catalogue :
l'accès au catalogue, en ligne sur le site Internet
sécurisé Vétigend est permanent.
Lors de la première connexion, chaque militaire
devra compléter son profil (mensurations, tailles,
grade) et créer son compte.
Possibilité de crédit :
Les effets dont le coût est supérieur ou égal à
900 points peuvent faire l'objet d'un crédit remboursé sur 2 ou 3 années.
Les élèves n'ont pas la possibilité de contracter
un crédit. Tout cumul de crédit est interdit.
Conditions de livraison :
Les livraisons des commandes individuelles sont
effectuées sur les emprises de la gendarmerie intégrant les locaux de services (2400 points de livraison).
A ce titre, l'EOGN dispose d'un point de livraison.
Les délais de livraison diffèrent selon le type de
produits commandés et la procédure utilisée :
L'utilisation du carnet d'habillement à points et
du site Vétigend contribuent à l'amélioration de la
qualité des produits d'habillement (mise en place
d'une structure de contrôle qualité renforcée) et
garantissent le pouvoir d'achat des militaires (prix
inférieurs de 50 % aux prix publics).
Commandant Fabien LARDEAU.
- 8 semaines maximum après chaque fin de campagne mais possibilité d'être livré avant selon
les stocks et les créneaux de livraison disponibles,
17
Antenne médicale
Nos nouveaux amis : les SHA ...
De nos jours, les solutions hydro-alcooliques
(SHA) s'invitent de plus en plus dans nos foyers.
Apparus aux États Unis il y a plus de 40 ans, leur
utilisation en France remonte aux années 1990 au
sein des établissements hospitaliers. Rapide d'utilisation, leur diffusion s'est faite au cours de l'hiver
2009-2010, lors de la pandémie H1N1. Pourtant ces
produits ne datent pas d'aujourd'hui. Dans la Grèce
antique, vers 400 avant J.-C., Hippocrate préconisait
l'emploi du vinaigre d'alcool pour traiter les infections. En 1847, un obstétricien austro-hongrois,
Ignace SEMMELWEIS, constate qu'une bonne
hygiène corporelle du médecin, en particulier le
lavage des mains, entre chaque examen, évite aux
parturientes de présenter des affections en suite de
couche. En 1867, l'anglais Joseph LISTER invente le
concept d'antisepsie (ensemble des méthodes prévenant et traitant l'infection). Il réussit ainsi à réduire
le taux de mortalité opératoire de 40 à 15%.
deux mains en insistant sur les espaces interdigitaux,
le pourtour des ongles, le poignet jusqu'à évaporation spontanée du produit (de 30 à 60 secondes).
Enfin, il faut savoir que les germes manuportés sont
responsables de 50 à 80 % des infections contractées
à l'hôpital (infections nosocomiales). Mais attention,
l'efficacité diminue lors d'emplois successifs, d'où la
nécessité du lavage des mains.
Le principal inconvénient des SHA est le dessèchement de la peau dû à la forte concentration
d'alcool contenu dans ces produits. Il est conseillé
de ne pas appliquer une SHA sur des mains mouillées et lésées (risque d'irritation plus important et
dilution du principe actif).
L'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) a effectué des tests pour
prouver que contrairement à la rumeur, l'utilisation
intensive de SHA ne pouvait pas donner lieu à une
alcoolémie détectable. L'absorption par voie cutanée
ou inhalée de l'éthanol, survenant lors de frictions
des mains de manière intensive avec des SHA est
extrêmement faible voir quasi nulle. Par contre, inutile de préciser que les solutions hydro-alcooliques
en cas d'ingestion sont toxiques et fortement déconseillées. Certains cas extrêmes vont jusqu'à être
relatés dans la presse telle que les évènements de la
prison de Verne sur l'île de Portland en Grande
Bretagne où les flacons de SHA mis à la disposition
des détenus pour la grippe en 2009 ont été massivement détournés de leur utilisation première. En
effet les prisonniers, au lieu de se frictionner les
mains, buvaient la solution directement à la pompe.
C'est lors d'une échauffourée que l'équipe de surveillance s'est vite rendue compte que certains
prisonniers étaient saouls ...
Médecin des armées Laetitia SUM,
infirmier de Classe Normale Vincent BONNISSEAU.
Les SHA sont des produits à séchage rapide,
à activité bactéricide et peuvent se présenter sous
forme de solution, de gel ou de mousse. Au sein
de l'EOGN, vous en trouverez à l'entrée du
cercle-mixte mais aussi à l'antenne médicale. Il s'agit
d'une alternative au lavage simple des mains. Afin
d'être efficace, il est nécessaire de frictionner les
18
Musée
La collection du musée,
un trésor qui grandit au fil des années
Véritable reflet de l'histoire de la
gendarmerie nationale, la collection
du musée se veut riche et très diversifiée. Avec plus de 10000 pièces, elle
regroupe des objets de toute nature
qui permettront aux visiteurs d'avoir
une vision la plus large possible de
l'histoire de la gendarmerie depuis
1339 jusqu'à nos jours. Ainsi, le musée
accueillera aussi bien des tenues et
des coiffures, que des armes, des
peintures, des insignes et des décorations, ou encore des fanions, des
figurines, des cuivreries et des faïences. Une partie de la collection sera
également dédiée aux arts populaires
avec notamment des marionnettes et
des jeux de société où le gendarme
est représenté.
Avec seulement un espace de
50 m 2 qui leur était dédié à l'ouverture du musée en 1946, les pièces de
celui-ci ressemblaient plus à quelques
souvenirs plutôt qu'à une véritable
collection. Étoffée au fil du temps,
elle est devenue aujourd'hui une réelle
collection digne de l'appellation
« Musée de France ». Le musée reste
en constante recherche de nouvelles
pièces qui pourraient venir agrémenter la collection existante. C'est grâce
à une veille importante effectuée par
le personnel du musée, que ce dernier peut se doter d'objets, parfois
très rares, voire uniques au monde,
tels que le sabre du Maréchal
MONCEY (photo 1) ou encore le
revolver gravé du garde CESSES
(photo 2).
1
2
de vie du musée. Après une phase
importante de dons provenant d'anciens gendarmes à l'ouverture en 1946,
c'est une grande phase d'achat qui a
suivi, des années 1970 jusqu'en 2000.
Ensuite pour des raisons de budget,
le musée a relancé l'acquisition par le
don en grande partie en provenance
de particuliers (anciens gendarmes,
héritiers, etc.). En 2006, l'établissement est doté d'une régie spécifique
pour l'achat de pièces qui lui permet
à nouveau d'enrichir sa collection.
Des achats qui se font lors de ventes
aux enchères, notamment à l'hôtel
Drouot, ou bien lors de bourses aux
armes. A l'avenir, afin de compléter
la collection, le musée pourra envisager des partenariats avec d'autres
musées ou des salles d'honneur et de
tradition et ainsi mettre en place des
échanges ou des dépôts d'objets.
Mademoiselle Magalie DUFOUR.
D'où viennent les pièces de la collection ?
L'acquisition des objets qui constituent la collection s'est faite de
différentes façons selon les périodes
crédit photo : Frédéric COUNE
Une nouvelle recrue au musée …
Début 2014, le nouveau musée de la gendarmerie devrait ouvrir ses portes, une telle structure
se devait de se munir d’un véritable expert en
communication. Ceci est chose faite, en effet,
mademoiselle Magalie DUFOUR est arrivée
le 1 er mars dernier pour remplir la fonction
de responsable de la communication.
Après un DEUG de langues étrangères et
une licence en information et communication,
elle obtient un master « Management de la
communication et du marketing ». En 2009,
elle rejoint le service communication de la ville
de Ris-Orangis (91), où elle prend en charge la
rédaction de la gazette municipale. Suite à une
envie d’évolution professionnelle, plus dans le
domaine de la communication et de l’évènementiel, elle postule pour intégrer l’équipe du
lieutenant Elinor BOULARAND au musée de
la gendarmerie à Melun (77).
Attirée par le côté culturel de son nouveau poste, elle avoue volontiers ne pas
connaître le milieu de la gendarmerie, mais
déclare être pressée de découvrir notre institution.
Nous lui souhaitons la bienvenue !!!
19
Centre audiovisuel
Définition - Résolution
Nous proposons aujourd'hui ce dossier pour que chacun puisse (enfin) y voir clair dans ces expressions et faire
le point sur les abus de langages que nous faisons tous.
La plupart des utilisateurs d'appareils photos numériques
ne connaissent pas vraiment la différence entre ces deux
mots et les confondent facilement.
Au début était le Pixel ...
Nous allons parler dans ce dossier de pixels. Le pixel
est le point carré qui compose une image, il est reconnu
par le logiciel de traitement d'image, il comporte les
informations de couleurs de l'image. Une image est formée de millions de pixels, plus ils sont nombreux plus
l'image est précise. Une image enregistrée avec 2 millions
d'informations sera forcément moins précise que la même
image enregistrée avec 8 millions d'informations.
pouce). Celle-ci sera plus grande qu'une image sortie d'un
appareil 6 Mpx. La densité reste la même (300 dpi) mais
vu que les pixels sont plus nombreux, l'image prendra plus
de place. C'est aussi pour ça qu'une image mieux définie
(plus de pixels) pourra être plus agrandie.
L'image présentée ci-dessous fait toujours la même
taille à gauche comme à droite, seule sa résolution a été
réduite. La densité de pixel de l'image de droite est trois
fois moindre que celle de la première image.
Qu'est-ce que la définition d'une photo numérique ?
« La définition est caractérisée par le nombre total de
pixels dans l'image. Elle est définie par le nombre de
pixels sur la hauteur de l'image multiplié par le nombre
de pixels sur la largeur de l'image ». Cette valeur est donc
absolue. Une image de 2000 pixels sur 3000 (6 Mpx car
2000x3000 = 6 000 000) aura toujours le même nombre
de pixels, quelle que soit la taille qu'on lui donne ensuite.
Un appareil photo numérique ayant une définition de 10
Mpx (environ 3888x2592 pixels) pourra simplement offrir
une taille plus importante à résolution égale.
Voici celle en 8 Mpx. Il y a plus
d'information sur celle-ci, la taille
réelle est plus grande et nous permet
même de voir la trame du papier.
Voici l'image en 2 Mpx agrandie à
la même taille que l'image de 8 Mpx
en taille réelle. On se rend bien
compte ici que nous ne pouvons pas
agrandir sans perte de qualité.
Qu'est-ce que la résolution d'un appareil photo numérique ?
"La résolution se caractérise par le nombre de pixels
par unité de longueur, c'est en fait la densité de pixels de
l'image. Celle-ci n'a rien à voir avec le nombre de pixels".
La résolution s'exprime en dpi (dot per inch = point
d'encre par pouce) pour une imprimante, ou en ppp
(pixel par pouce) pour un fichier image. Évidemment plus
la résolution de l'image est élevée (beaucoup de pixels
pour un pouce), plus la qualité théorique est importante.
Nous parlons de qualité théorique car la notion de qualité
est plus fonction de l'oeil humain que de chiffres étalés
en vrac. Pour reprendre l'exemple de l'appareil photo
ayant une définition de 10 Mpx nous avons une image
d'une résolution de 300 dpi (densité de 300 pixels par
20
En pratique
En pratique, si vous avez une image de 2000x3000
pixels à une résolution de 300 dpi, elle aura une taille
réelle (en gros) de 17x25 cm. Si vous baissez sa résolution
à 200 dpi, elle aura une taille de 25x38 cm. Les pixels de
l'image étant moins compressés, l'image prendra plus de
place visuellement tout en perdant en qualité de détails.
Sa définition est toujours la même (2000x3000) mais sa
résolution a baissé. Si l'on met moins de pixels par pouce
carré (dpi), l'image finale pourra être plus grande mais
restituera moins de détails. La résolution de 300 dpi a été
choisie pour que la vision d'une image soit toujours bonne
à notre oeil pour les documents imprimables. Nous précisons que cette résolution concerne les images imprimables
car les résolutions des écrans sont de 72 dpi.
En conclusion
Maintenant vous devez avoir compris que votre appareil photo numérique a une définition de 7 Mpx par
exemple et que vous visionnez vos images à une résolution de 72 dpi sur votre écran, mais que vous les imprimez
à une résolution de 300 dpi.
Adjudant Philippe FERLET.
Nouveaux arrivés
Madame Kelly LEBLOND est affectée le 1er janvier 2012
à la direction de l’enseignement - Département linguistique
Madame Nadine CHAPRON est affectée le 1er février 2012
au secrétariat de la section commandement
Madame Nathalie MARDELLE est affectée le 16 février 2012
à l’état-major - adjointe au chef du bureau budget soutien
Madame Cécile BROEKS est affectée le 1er mars 2012
à l’état-major - BRH - section élèves/GAP
Monsieur Bruno BLOU est affecté le 1er mars 2012
à l’état-major - compagnie de commandement - STL
Madame Sabine LIN-OLIVIER est affectée le 1er mars 2012
au centre de recherche de la gendarmerie nationale
Mademoiselle Magalie DUFOUR est affectée le 1er mars 2012
au musée de la gendarmerie nationale - responsable de la communication
Madame Martine LANNEREE est affectée le 1er mars 2012
au contrôle de gestion - qualité
Madame Nathalie HAGEGE est affectée le 1er mars 2012
à la direction de l’enseignement - BPPM - chef du centre audiovisuel
Madame Brigitte PIEDCOQ est affectée le 1er mars 2012
au cercle mixte
Madame Véronique SCHUHMACHER est affectée le 1er avril 2012
à la direction de l’enseignement - BPPM - section budget
Qui suis-je ?
(réponse du numéro 63) : Le père COUETTE
21
Cercle mixte
Tartare de dorade au chorizo
et filet de maquereau mariné saveur exotique
Pour 4 personnes :
Tartare de dorade :
4 filets de maquereau
4 filets de dorade
1 chorizo fort
2 citrons verts, 1 citron jaune
1 botte de basilic
Salade wakamé (algues marines)
2 tranches de pain de mie
0.100 kg d’abricots secs
Huile d’olive
C.c de paprika
Sel, poivre
Vinaigre balsamique blanc
Hacher très finement le chorizo,
tailler les filets de dorade en brunoise, presser le citron jaune. Hacher
quelques feuilles de basilic. Ajouter
le paprika, saler, poivrer et mélanger
le tout.
Réserver au frais pendant 30 mn.
Dans une poêle, mettre une c.s d’huile
d’olive et du chorizo grossièrement
émincé, faire chauffer pour récupérer
l’huile du chorizo. Dans cette huile
toaster les tranches de pain de mie.
Dresser le tartare sur le toast préalablement refroidi.
Marinade pour maquereau :
Dans un bol, presser les citrons
verts, râper le gingembre, hacher très
finement les abricots secs, verser 2 c.s
d’huile d’olive.
Déposer les filets côté peau dans
un plat, saler, poivrer et verser la
marinade. Réserver au frais pendant
2 heures. Passer la peau au chalumeau très rapidement juste avant de
servir. Verser le reste de la marinade
sur la salade wakamé et déposer le
filet dessus.
Huile de basilic :
Mixer le basilic frais avec de l’huile
d’olive, une c.c de vinaigre balsamique blanc, une c.c de curcuma.
Monsieur Matthieu VERHAEGHE.
C.s : cuillère à soupe
C.c : Cuillère à café
Personnalités de l’École
Qui suis-je ?
(réponse dans le numéro 65)
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