Eogn info n°64 avril 2012 Télécharger
Transcription
Eogn info n°64 avril 2012 Télécharger
« La communication consiste à comprendre celui qui écoute » Jean Abraham Longue est la liste des valeurs nécessaires à l'exercice du métier d'officier de gendarmerie : valeurs humaines, acquis professionnels et capacité de communication. J'ai très souvent abordé avec vous les notions de savoir-être et de savoir bien faire, base de votre crédibilité et de la réussite de votre commandement demain. Il me semble bon de m'arrêter un instant sur l'idée de faire-savoir, pierre angulaire de l'art du commandement. Mon propos se concentrera sur la communication interne qui est la base du travail de tout dirigeant. L'écoute, la cohérence, le désir d'entrer en contact, le charisme et l'intuition sont autant de fondements d'une communication efficace et durable. Le jeu de la communication implique au moins un récepteur et un émetteur. La tâche de ce dernier est tout d'abord d'écouter sinon, et c’est une évidence, il n'y a tout simplement pas de communication. De plus, dans notre institution, je suis convaincu que tout chef a le devoir de communiquer en toute transparence. Cette dernière doit se manifester par la cohérence entre l'action du chef et ses intentions affichées. Il n'y a pas de place chez nous pour les « grands parleurs, petits faiseurs ». C'est pourquoi la cohérence du discours, ainsi que la franchise et l'honnêteté chez un détenteur de l'autorité sont des signes importants de respect pour ses hommes. Il est toujours difficile pour un personnel de croire et de s'investir par manque de confiance. Alors soyez authentique et sincère dans vos paroles comme dans vos actes. Dire ce que l'on fait et faire ce que l'on dit est le principe de cohérence du chef. Dans une bonne communication, il n'y a pas de place pour l'artificiel, le mensonge et la manipulation qui, tôt ou tard, provoqueront des réactions et des conflits. Il ne faut en aucun cas créer le doute dans la tête de vos interlocuteurs sans quoi vous devrez faire face à la perte de confiance et de crédibilité si importante au meneur d'hommes. 2 En matière de communication, vous n'avez pas le droit à l'erreur. L’image du chef omniscient et en mesure de répondre à toute question dans l'instant semble révolue. L'environnement de plus en plus complexe voire incertain dans lequel nous évoluons ne permet plus ce mode de fonctionnement. Le chef n'a parfois pas le temps de mettre en place une stratégie qu'il doit déjà changer de cap. Dans un monde de nouvelles technologies en constante évolution et dans lequel la sollicitation médiatique intervient tous azimuts, il ne peut plus se contenter d'informer : il doit communiquer. Un chef qui ne communique pas, prend le risque de voir se développer « Radio gendarmerie » : les personnels en apprenant plus sur l'institution par les bruits de couloir que le chef lui-même. Cela peut se révéler dangereux et créer une mauvaise dynamique dans l'unité. D'autant plus que la circulation de l'information n'est pas seulement descendante, mais aussi montante. Les moindres décisions du chef seront alors discutées, commentées et bien souvent dramatisées. Il sera alors forcé de faire une mise au point devant ses subordonnés et devra démêler le vrai du faux. Pas si simple ! D’où le fait d’adopter une communication interne transparente. Cela peut sembler paradoxal, mais alors que tout déficit de communication interne peut laisser le champ libre aux rumeurs infondées, c'est désormais la multiplication des émetteurs qui peut rendre cette dernière particulièrement opaque. La multiplication des communicants via les NTIC qui permettent de s'affranchir des obstacles de l'espace, du temps, des volumes, de la multiplicité et de la dispersion des interlocuteurs, concourt à rendre plus délicate l'obtention d'une information lisible, objective et fondée. Il devient alors plus difficile pour le récepteur de faire le tri entre le vrai et le faux, entre l'information fiable et vérifiée et celle déformée ou amplifiée par la rumeur. Aucun vecteur de communication ne doit se substituer au chef pour assurer la parfaite transmission d'un message. Ils sont une aide précieuse pour le commandement et un catalyseur d'efficacité, mais ne sauraient pallier les carences de personnes insuffisamment communicantes. Il revient donc à l'officier que vous serez demain d'avoir la démarche constante d'entretenir votre connaissance de l'institution et d'en suivre son évolution. Vous avez le devoir de vous informer et de ne pas vous contenter de recevoir les informations telles qu'elles vous parviennent. Il vous faudra faire preuve d'analyse, d'esprit critique, de recul et de mesure dans votre interprétation. En tant que chef, il vous reviendra également d'anticiper autant que faire se peut les demandes d'information ou d'explication émanant de vos subordonnés et de réagir rapidement en cas de rumeur infondée. Ces dernières années, la gendarmerie nationale a fortement progressé dans le domaine de la communication interne et nous nous devons de maintenir ce cap. Cependant, il vous faudra malgré tout accepter de ne pas toujours tout savoir ou encore de ne pas toujours parvenir à transmettre vos messages à l'ensemble de vos personnels alors même que ces derniers évoluent dans un climat d'incompréhension et sont en attente d'explications. Il nous faut intégrer cette nécessité. La communication est une affaire de chef, mais ce n’est pas suffisant : 3 6 mars 2012 Couleurs mensuelles. 2 février 2012 Championnat de France de Cross-country. 14 décembre 2011 Noël des enfants. 5 au 8 mars 2012 défense Journée EOGN - Séminaire de le. ona nati rité et de sécu 13 février 2012 Inauguration de la DGGN. 2 janvier 2012 Intégration des OGR 2012. 5 au 9 mars 2012 Session inter-écoles du RESP. 16 février 2012 darmerie. Hommage aux morts de la gen 3 janvier 2012 Vœux du commandant de l’École. 20 au 22 mars 2012 e des contrôleurs de gestion. inair Sém 28 février 2012 Choix des dominantes. 3 janvier 2012 ident de la République. Prés du x Vœu 23 et 24 mars 2012 TSGED. 5 mars 2012 Accueil des AGIV. 4 21 janvier 2012 Visite ASI d’Amérique du sud. Stage commandement en intervention professionnelle Dans le cadre de la poursuite de leur formation, les officiers-élèves de la 117e promotion de l'École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) se sont rendus pour la troisième fois consécutive au Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) à Saint-Astier (24). En effet, après y avoir séjourné d'abord pour effectuer leur aguerrissement dans le cadre de la formation militaire et tactique de chef de groupe, puis, dans un tout autre contexte, pour être initiés à l'apprentissage des techniques de maintien de l'ordre, les officiers-élèves de la promotion « chef d'escadron DAUCOURT » s'y sont rendus cette fois-ci pour quatre semaines de stage de commandement en intervention professionnelle (SCIP), du 22 janvier au 17 février 2012. Ce stage a pour but de former les officiers à leurs futures responsabilités de commandement et de formation dans différents domaines techniques. Ainsi les officiers-élèves sont-ils évalués tant dans le rôle d'exécutant que dans leur aptitude à retransmettre ces apprentissages suivis. Que ce soit en maîtrise avec arme de l'adversaire (MAAA) ou encore en maîtrise sans arme de l'adversaire (MSAA) en passant par la tactique d'intervention (TI), les connaissances techniques doivent être intégrées au plus vite pour être ensuite restituées à travers des séances de pédagogie où l'élève endosse temporairement le rôle de moniteur. Ce mois fut également l'occasion de revoir l'ensemble des techniques en vigueur, celles-ci étant vouées à évoluer régulièrement grâce aux retours d'expériences réalisés par ceux qui sont amenés à les mettre en pratique sur le terrain. En MAAA par exemple, les séances de tir et de manipulation des armes sont nombreuses, d'une part pour que les élèves puissent se familiariser avec l'essentiel des armes de dotation telles que le pistolet SIG PRO, le fusil à pompe BPS, les fusils mitrailleurs HK MP5 et UMP9, ou encore le lanceur de balles de défense 40 mm et le flash-ball, d'autre part pour que chacune de ces séances réponde à un objectif particulier. Ainsi, l'accent fut mis tour à tour sur le tir visé, le tir d'intervention, mais également les transitions d'armes, les parcours de tir ou encore les tirs de nuit avec moyens lumineux, de manière à être au plus près des différentes situations rencontrées sur le terrain. Le point d'orgue de cette phase « armement » fut sans aucun doute la formation à l'utilisation du « Taser », parachevée par une phase de mise en pratique que d'aucuns qualifieraient d'électrisante... Si ce stage met l'accent sur la formation technique, sa dimension d'investissement physique ne saurait être occultée pour autant, et ce au travers des cours de MSAA en particulier. Le fameux parcours d'engagement sanctionne les acquis en la matière. Le temps d'un soir, nous nous retrouvons mis en situation de fatigue et de stress, puis engagés dans une succession d'assauts de quelques minutes où nous devons restituer l'ensemble des techniques abordées en MSAA. Le but : maîtriser l'adversaire, s'engager physiquement jusqu'à trouver ses propres limites, sans jamais perdre de vue que l'épuisement ne doit pas être prétexte à commettre des erreurs de sécurité. En matière de commandement et de tactique, les quatre semaines se sont égrenées au fil de mises en situation au cours desquelles chaque officier-élève a pu prendre le commandement d'un dispositif, qu'il s'agisse d'un dispositif d'interpellation ou encore d'escorte de détenu. L'objectif est alors tant de travailler la qualité des ordres initiaux que la faculté à s'adapter aux aléas et aux évolutions de situation, une fois l'action engagée. Le stage s'est clôturé par la cérémonie de remise des brevets de moniteur d'intervention professionnelle (MIP), réunissant des élèves heureux d'avoir satisfait aux exigences des différentes évaluations. Et conscients que demain, ce sera à eux d'ériger ces acquis en fondamentaux au sein de leur unité. Quant à la dominante maintien de l'ordre, on lui souhaite un bon retour à la maison dordognaise ! Lieutenant Amélie BAS sous-lieutenant David VALENTIN. 5 Un 5 janvier ... Le 5 janvier 2012, une délégation d'officiers-élèves de la promotion « chef d'escadron Fernand DAUCOURT » de l'École des officiers de la gendarmerie nationale, était présente à Kilstett (67) pour la prise d'arme annuelle réalisée par la gendarmerie auprès de la stèle dressée en 1949 à l'endroit même où le groupement DAUCOURT s'est illustré 67 ans plus tôt pour la libération du pays. C'était plus qu'une volonté, une nécessité pour ces jeunes souslieutenants d'être présents en ce jour et en ce lieu. Nécessité de commémorer ce fait d'arme de leur parrain et de ses hommes, nécessité d'accompagner les survivants de la bataille dans leur devoir de mémoire, mais surtout nécessité d'honorer nos grands anciens de la gendarmerie tombés pour la France. Suite à la cérémonie présidée par le général Michel TRITSCH, commandant en second la région 6 de gendarmerie de Lorraine, les officiers-élèves ont rencontré le fils du maréchal des logis-chef PLANCHET, le garde GOBET et le général (2S) BEAUDONNET, présent plus d'un demi-siècle plus tôt dans les combats de Kilstett aux côtés du chef d'escadron DAUCOURT. C'est avec une grande émotion qu'ils ont ainsi pu partager de vive voix leurs souvenirs des combats, ponctués de multiples anecdotes, et recevoir, des mains des sous-lieutenants, la pucelle de leur promotion, héritage de l'Histoire qu'ils ont écrite. Portant le nom du chef, qui par son abnégation et le courage de ses hommes, a pu inscrire cette bataille dans les pages de la gen- darmerie, la promotion « chef d’escadron DAUCOURT » ne pouvait pas être ailleurs ce 5 janvier. Par ce déplacement à Kilstett, la promotion entend montrer que le nom qu'elle s'est choisie signifie quelque chose pour ceux qui la composent et que c'est un devoir mais surtout un honneur pour eux, d'avoir pu commémorer ce fait d'arme de leur parrain et de la gendarmerie. Sous-lieutenant Adrien MORIN. Cérémonie d’hommage aux morts de la Gendarmerie Le jour n’est pas encore levé ce jeudi 16 février quand le peloton d'honneur de l'EOGN composé de 18 OCTA du 1er groupement quitte Melun pour rejoindre l’Hôtel National des Invalides. Le souslieutenant Alban NOGUES a, quant à lui, l'insigne honneur de porter le Drapeau de la gendarmerie au sein de la garde d'honneur. C’est la seconde fois que nous nous rendons en ce lieu prestigieux depuis septembre dernier (remise des taconnets à nos filleuls du 2e groupement), mais cette fois-ci, la cérémonie doit revêtir un caractère plus solennel et plus lourd : en ce jour, il s’agit pour toute la gendarmerie de rendre hommage à ses militaires qui, dans l’exercice de leurs missions, sont tombés, victimes du devoir. Présidée par le m i n i s t r e d e l'Intérieur de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l ' i m m i g r a t i o n , monsieur Claude GUÉANT, cette cérémonie a été l’occasion d’honorer la mémoire de nos morts. Huit militaires de l’Arme sont décédés en service en 2011, et 2 depuis le début de l’année. Saluant leur courage, monsieur le Ministre a rappelé que le plus bel hommage que nous puissions rendre à nos camarades disparus serait de continuer à remplir nos missions, en défendant l’ordre et le droit. Participant à entretenir l’esprit de corps entre tous les gendarmes, cette cérémonie d’hommage a été pour tous, quel que soit notre statut et quelle que soit notre position dans la hiérarchie, l’occasion de réfléchir, une fois de plus, au sens de notre engagement. Au même moment, en terre bretonne, la 118 e promotion était appelée pour aller compléter les rangs des différents détachements de gendarmeries mobile et départementale présents aux cérémonies d'hommage aux morts de la gendarmerie à Rennes (35) et à Vannes (56). Si cette cérémonie n'aura pas eu le même impact sur tous les élèves-officiers, tantôt elle aura pu rappeler la disparition d'un ancien camarade et ami, tantôt elle aura remis à l'esprit que le métier de gendarme est indissociable du danger et du risque. Elle aura en revanche rappelé l'esprit de corps qui unit tous les membres passés et actuels de la gendarmerie. Cette journée fut également l'occasion d'affirmer les liens étroits de l'arme avec les autres corps civils et militaires. En effet, si cette commémoration est fixée le 16 février en référence à la date de création de la gendarmerie nationale (le 16 février 1791), elle ne constitue pas uniquement un moment de recueillement entre gendarmes. La présence des élus locaux ainsi que des plus hauts représentants de la police, des pompiers et de l'armée de terre montre l'ouverture de la gendarmerie sur l'extérieur et la considération qui lui est portée. Sous-lieutenant Aude BENEDETTI, aspirant Paul BOULVRAIS, aspirant Frédéric MOINET. Crédit photo : Major PRUVOT J-F/LPC 7 Pérégrinations à Coëtquidan En arrivant sur les terres de Saint-Cyr Coëtquidan le 3 janvier 2012, la 118e promotion de l'École des officiers de la gendarmerie nationale se lançait en quête d’un nouveau Graal. Dans le même esprit que nos anciens, nous venions, pour ce mois de formation « chef de section », profiter de l’expertise professionnelle de ses cadres instructeurs, sans omettre les infrastructures qui font des lieux un « terrain de jeux » aux ressources variées, nous avons bien pu le mesurer. Autour des feux de camp confectionnés à l’occasion de bivouac, l’esprit de corps était palpable. Notamment au travers des chants militaires de nos anciens qui, avant nous s’étaient livrés aux mêmes exercices. Le froid de Bretagne n’a pas eu raison de la cohésion régnant au sein de la promotion. Les cérémonies des couleurs ont rappelé à chacun l’attachement de notre arme au Drapeau et à la Nation, participant ainsi à développer notre esprit d’officier. enrichis à l’occasion de la formation de commandant de peloton porté sur véhicule gendarmerie (PPVG), d’une durée de 4 semaines et prise en main par nos cadres de l’EOGN. Par ailleurs, nos cadres détachés de l’armée de terre nous ont apporté leur vision du commandement. Après les premières journées d’incertitudes et de balbutiements dans le commandement, les cadres d’ordre étaient peu à peu maîtrisés. Déjà sensibilisés sur ce point après la formation de chef de groupe à Saint-Astier (24), nous prenions conscience qu’audelà de notre formation « kaki », les automatismes acquis lors de cette formation nous seraient utiles au cours de notre carrière et particulièrement sur tout le spectre des missions de la gendarmerie nationale. Enfin, Coëtquidan c’est aussi le dépassement de soi, la volonté de repousser ses propres limites. En effet, chaque élève-officier s’est vu confronter à luimême lors de nombreuses activités telles que le parcours d’obstacle, la marche-course, la course d’orientation de nuit, sans oublier le passage au fort de Penthièvre, très riches en émotions. Les nombreuses activités de groupe telles que le parcours Guyane, les pistes collectives ont permis de consolider la cohésion au sein des pelotons. Le froid, les journées denses et les nombreux bivouacs ont renforcé l’aguerrissement des élèves-officiers de la 118e. Ces savoirs-faire fraîchement acquis ont pu être Passage indispensable dans la formation de l’officier, Coëtquidan restera gravé dans nos mémoires comme la pierre angulaire de notre formation militaire. Brocéliande, terre de légendes Arthuriennes où reposent à présent nos vielles « camoles », c’est le cœur léger que nous te quittons après avoir dressé ici la traditionnelle stèle, preuve de notre passage. KENAVO COET ! Aspirant Amel AYOUBI, aspirant Céline LEFLEFIAN. 8 Visite des généraux à Coëtquidan Mardi 17 janvier 2012, trois généraux de la gendarmerie nationale ont passé la journée aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Le général de corps d'armée Christophe METAIS, commandant des écoles de la gendarmerie nationale, le général de division Alain GIORGIS, commandant la région de gendarmerie de Bretagne et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité ouest, ainsi que le général de division Jean-Yves SAFFRAY, commandant l'EOGN, sont venus à la rencontre des élèves-officiers de la 118 e promotion en formation « chef de section » dans la lande bretonne. Les officiers généraux commencèrent par visiter les différentes « sections » du 2e groupement en manœuvre dans le camp, entre le « carrefour de la rangers » et le « carrefour du Gendarme », là où eux-même avaient appris le métier des armes quelques années auparavant, se remémorant ainsi de bons souvenirs dont ils se sont ouverts à nous. Ensuite, peu avant midi, le général de corps d'armée Christophe METAIS prononça une allocution devant toute la promotion rassemblée en amphi. Il souligna l'importance de la formation militaire reçue à Saint-Cyr, notamment en nous projetant sur nos futures responsabilités de chef au sein de la gendarmerie. Il insista également sur le fait que, si l'officier est quelqu'un de prudent, en homme d'action, il doit aussi être capable de prendre des risques mesurés pour mener à bien ses missions. Le discours du commandant des écoles de la gendarmerie nationale fût suivi d'un déjeuner dans les salons d'honneur du cercle de LATTRE, réunissant les cadres du 2 e groupement, les cadres détachés de l'École Spéciale Militaire au profit du « bataillon EOGN », ainsi qu'une dizaine d'élèves-officiers de la promotion. Ce repas clôturant la visite fût pour nous l'occasion d'échanger avec les généraux au sujet de la formation reçue à Saint-Cyr à presque trente ans d'intervalle ... Aspirant Raphaël NOËL. Pendant ce temps, les OCTA … Moment déchirant pour les OCTA de la 118 e promotion : leurs frères d’arme partent à Coëtquidan en ce début d’année, en ce mois de janvier qui commence. Il passera vite. Après nos adieux donc, pas le temps de s’attarder sur notre empathie collective : nous nous armons d’une calculatrice et, cet arsenal brandi, la déclaration de guerre ne se fait plus attendre, nous faisons des maths… C’est dans le cadre d’une remise à niveau que vient s’inscrire cette matière qui nous replonge quelques-années en arrière. Plus inédit, nous découvrons les cours de comptabilité, de contextualisation juridique, de géopolitique. Ces enseignements sont directement en lien avec notre master « Management et Conseil » de l’université Paris-Est Créteil Val-de-Marne. A ce titre, nous rendons déjà fin janvier un minimémoire sur des sujets pour le moins hétéroclites : « peut-on devenir grand bourgeois ? », « Le journal télévisé du 13 heures » ou « Qu’est-ce qu’une voiture brûlée ? » … Cela nous permet d’entrevoir le travail qu’il faudra fournir pour le véritable mémoire qui sanctionnera en partie notre formation au sein de l’EOGN. C’est encore loin ! Sport, cours d’anglais, marches nocturnes topographiques, ordre serré 9 complètent nos semaines qui sont pour le moins remplies. Quelques cours de Techniques d’Intervention Opérationnelle Rapprochées (TIOR) nous sortent également de notre éducation théorique, l’occasion d’apprendre les rudiments du combat à main nue et de sourire en tapant superficiellement sur son camarade. Notre émotion nous rappelle parfois que nos amis OG sont là-bas, en Bretagne, et lorsque les rayons du soleil traversent les vitres des fenêtres donnant sur notre salle de cours, nous nous préoccupons rapidement de le faire savoir à nos camarades en plein dans la lande bretonne, humide s’il en est. Les contacts sont réguliers, la promotion est à deux vitesses mais elle a toujours le même cœur. Par Saint Ambroise, vive les OCTA ! Aspirant Romaric BOUVET. Deux jours suspendus à Penthièvre ... Les installations du fort de Penthièvre (56) ont reçu la visite des élèves-officiers de la 118e promotion de l'École des officiers de la gendarmerie nationale pour deux jours de sensations fortes, les 30 et 31 janvier 2012. Le fort de Penthièvre, du nom de son fondateur, se situe sur la presqu'île de Quiberon. Débutée en 1748, sa construction avait pour dessein de lutter contre les attaques de la flotte anglaise. Désaffecté et classé monument historique en 1933, il sert aujourd'hui de centre d'instruction et d'initiation commando et bénéficie à ce titre de nombreuses installations spécifiques au franchissement, à l'escalade et au nautisme. Arrivés au petit matin, les élèves-officiers ont rapidement pu découvrir le cadre maritime particulièrement intéressant offert par le fort. Après s'être équipés, ces derniers ont suivi une instruction de l'encadrement de l'EOGN, dirigée par le colonel Gilles WEITEN, chef du département formation opérationnelle, afin de découvrir les différents ateliers. L'objectif de ces journées était pour eux de soumettre leur physique et leur mental à rude épreuve. Le matin fut consacré à la piste individuelle avec son saut de puce, son asperge et ses ateliers « aériens » au-dessus de la mer qui a permis à chacun d'entre eux de tester leurs limites. L'après-midi, la piste collective a obligé les futurs officiers à mettre en avant leur capacité de travail en équipe et de cohésion afin de pouvoir franchir les différents obstacles. Enfin, le fort qui abrite également un mémorial en honneur des 59 militaires fusillés par les nazis pendant la 2e Guerre mondiale, a fait réfléchir les élèves-officiers à l'histoire de ces morts pour la France. Ces deux jours, à travers la cohésion, le dépassement de soi et l'histoire marqueront ainsi les esprits des futurs officiers de la 118 e promotion de l'EOGN. Aspirant Guillaume BRUNET. Journée nationale de l’Épaulette Le samedi 4 février 2012, onze élèves-officiers de l’École des officiers de la gendarmerie nationale et leur commandant de groupement, le lieutenant-colonel Arnaud GIRAULT, se sont retrouvés à la prestigieuse École Militaire à Paris, 10 dans le cadre de la journée nationale de l’Épaulette. À l'occasion de son assemblée générale, l'association d'officiers organisait une tribune sur le recrutement interne des officiers, une présentation des promotions ayant fait le déplace- ment ainsi qu'une cérémonie sur la tombe du soldat inconnu. En présence du général d'armée Bertrand RACT-MADOUX, chef d'état-major de l'armée de terre, du général (2S) Jean-François DELOCHRE, président national de l’Épaulette et de nombreux autres officiers supérieurs de l'armée de terre et de la gendarmerie, cette journée a permis de revenir sur les mécanismes du recrutement interne des officiers, en particulier dans l'armée de terre et sur les possibilités de carrière s'offrant à ces militaires du rang passés par l'École militaire interarmes (EMIA). Cette réunion fut aussi l'occasion de remercier certains adhérents pour leurs contributions, dont le lieutenant-colonel Arnaud GIRAULT, distingué par une lettre de félicitations. L'après-midi a donné l'occasion à quatre élèves-officiers de l'EOGN de présenter leur formation et leur promotion aux membres de l’Épaulette. Nos camarades ont ainsi brossé une esquisse globale de la 118e promotion et de la formation initiale dispensée aux officiers de gendarmerie et aux officiers du corps technique et administratif, du militaire à l'académique, sans oublier bien sûr les activités de tradition et les participations événementielles. En fin d'après-midi, le détachement de l’EOGN a participé à la cérémonie du souvenir sous l'Arc de Triomphe, au cours de laquelle le général (2S) Jean-François DELOCHRE a déposé une gerbe et ravivé la flamme sur la tombe du soldat inconnu. Un intense moment d'émotions, aux côtés de leurs pairs, pour tous ces futurs officiers. Aspirant Guillaume FAVARD. Session inter-écoles du RESP 2012 la gestion d'une crise au niveau interministériel, au travers de conférences données par des spécialistes de la communication et de la gestion de crise et de visites de sites emblématiques liés à ce sujet (GIGN et salle de crise GDF/SUEZ). Du 5 au 9 mars, l'EOGN a organisé une session inter-écoles du réseau des écoles du service public. Au cours de cette semaine, 26 élèves représentant dix grandes écoles de service public (*) se sont retrouvés autour du thème « la gestion interministérielle de crise et les problématiques d'ordre public et de police judiciaire ». Cette semaine s'est achevée par un exercice de simulation d'un poste de commandement opérationnel qui a permis de mettre en commun les connaissances et les visions de chacun sur le règlement d'une calamité publique, mais également de mettre à jour les difficultés et les écueils qu'implique le travail interministériel. Les 26 stagiaires présents à MELUN ont participé à différentes activités axées sur le thème de Outre cette réflexion commune, la semaine a aussi été riche en rencontres et en activités de convivialité grâce à divers moments de détente et de cohésion organisés par l'École. Ces moments font de la session du RESP un évènement indispensable à la découverte d'autres milieux professionnels avec lesquels l'officier de gendarmerie est amené à travailler et inoubliable en raison des rencontres amicales et chaleureuses qu'elle permet. Il est à noter que 28 élèves-officiers ont également participé aux sessions inter-écoles du RESP organisées par des établissements membres de ce réseau sur 19 autres sites. Créé en 1996, le RESP rassemble 39 écoles. Aspirant Lydia ZALI, et Cabcom EOGN. (*) École des hautes études de santé publique, École nationale de l'administration pénitentiaire, École nationale des douanes, École nationale supérieure des officiers de police, École nationale supérieure des officiers sapeurs-pompiers, École nationale supérieure de police, École des commissaires de l'armée de l'air, Institut régional de l'administration de Lille, Institut national du travail de l’emploi et de la formation professionnelle et EOGN. 11 Tutorat Dans le cadre du plan égalité des chances, 14 élèves du lycée Jacques AMYOT sont parrainés par 6 officiers-élèves. L'accompagnement culturel de ces lycéens, des classes de la seconde à la terminale, permet une ouverture sur « le monde » et d'accroître leur ambition scolaire pour ceux qui n'envisageaient pas a priori de poursuivre leurs études en raison de leur origine sociale ou territoriale. Après la découverte de la cité des sciences, puis de la ville de Provins fin 2011, le petit groupe a démarré l'année en se replongeant dans le passé. En effet, l'ouverture récente du Musée National de la Grande Guerre à Meaux rendait cette visite incontournable. Le 4 janvier 2012, chacun découvre alors un épisode majeur de notre histoire. Érigé sur le territoire historique de la première bataille de la Marne, le musée s'appuie sur cet épisode comme point d'entrée pour appréhender la guerre 1914-1918 dans son ensemble. Un circuit de visite principale 12 est complété par des espaces thématiques comme le rôle des femmes, les progrès de la médecine... A cela s'ajoute des projections, des objets à manipuler, la présentation d'avions et de véhicules ainsi qu'une collection de plus de 200 uniformes complets. Une belle collection qui a été très appréciée par tous et qui est un bel hommage au devoir de mémoire. Chef d’escadron (TA) Sophie MERCERON. Bureau des ressources humaines La reconversion : construire son avenir Le départ de l'institution ne marque pas la fin de la vie active. Il constitue un tournant que le gendarme abordera d'autant plus sereinement qu'il aura fait l'objet d'une réflexion personnelle approfondie dans le temps. Dans un contexte économique aux exigences accrues en terme de compétences, il importe plus que jamais de réfléchir puis définir très en amont son projet d'évolution professionnelle. Trop peu de militaires, notamment parmi la population des GAV, intègrent cette notion de durée nécessaire à la construction de leur projet. Soucieuse de sensibiliser au plus tôt ses personnels et de les accompagner tout au long de leur démarche, la gendarmerie a mis en place un service dédié à la reconversion : le Centre d'Orientation et de Reconversion (COR). Le COR a pour missions l'information, l'accompagnement et le conseil de tous les militaires de la l'institution. Au sein de chaque COR, des conseillers en emploi accompagnent les militaires dans la construction de leur projet. Ce projet peut conduire les intéressés à rechercher un poste dans l'une des trois fonctions publiques : état, territoriale ou hospitalière par le biais des emplois réservés ou des concours. Afin de suivre ces formations d'adaptation à son nouvel emploi, tout militaire engagé dans un projet de reconversion et présent dans l'institution depuis plus de 4 ans peut bénéficier d'un congé de reconversion d'une durée de 6 mois, durée qui peut être augmentée de 6 mois par l'octroi d'un congé complémentaire de reconversion. Quelle que soit la voie choisie, elle est jalonnée d'étapes incontournables. Bâtir un projet structuré, réaliste, le confronter aux réalités économiques du moment sont autant de préalables qu'on ne peut réaliser dans la précipitation. Aussi importe-t-il d'anticiper le plus possible cette période charnière de sa carrière et de ne jamais relâcher ses efforts jusqu'à l'attente de l'objectif que l'on s'est fixé. Combinée à l'expérience acquise au sein de l'institution, la planification de son projet constitue pour le gendarme un gage de réussite dans sa nouvelle carrière. Au sein de l'EOGN, les informations relatives à la reconversion peuvent être obtenues auprès du maréchal des logis-chef Stéphanie APPRIOUAL au BRH, section personnels volontaires et sur le site intranet de l'École, rubrique ressources humaines, reconversion. Monsieur Bruno POULET. Il peut aussi s'orienter vers le secteur privé. Lorsque le militaire a défini son projet, il doit prendre contact avec le conseiller en emploi au COR. Le conseiller vérifiera alors l'adéquation entre les compétences détenues par le personnel et celles requises pour exercer l'emploi recherché. Son projet professionnel validé, le militaire a alors accès aux offres d'emplois. En cas d'inadaptation du profil et des compétences à l'emploi recherché, le conseiller réoriente le militaire vers un autre domaine d'activité plus en adéquation avec ses savoirs et propose des actions de formation. 13 Centre d’enseignement supérieur de la gendarmerie Réforme de l'EMS 1 : premier concours en 2012 et début des stages en 2013 Une instruction du 4 janvier 2012 vient parachever l'architecture des textes relatifs à l'obtention du diplôme de l'enseignement militaire supérieur (DEMS). Elle concerne les officiers de gendarmerie et du corps technique et administratif de la gendarmerie, qu'il s'agisse des officiers d'active ou de ceux de la réserve. 14 arrêtée par le sous-directeur des compétences (SDC) et publiée au bulletin officiel des armées. L'admission sur agrément d'une commission, pour laquelle les officiers de réserve peuvent également postuler, ne concerne que les officiers du grade de capitaine au moins, titulaires d'un diplôme de niveau I2 et d'un PLS 22222 en anglais détenant par ailleurs des qualifications limitativement énumérées par l'instruction. Les candidatures au concours ou à un agrément sont adressées, chaque année, à la DGGN avant le 1er mars. Le DEMS est délivré à l'issue d'une formation à laquelle on accède normalement par voie de concours ou, en fonction des besoins de la gendarmerie, sur agrément d'une commission. Deux concours sont organisés concomitamment pour les officiers d'active et de réserve mais le stage subséquent est commun. Les conditions de candidature active/réserve comportent de nombreux points de convergence : être volontaire, capitaine au 1 er janvier de l'année du concours, titulaire d'un diplôme de niveau I2, disposer d'un profil linguistique PLS 22222, ne pas s'être présenté plus de trois fois au concours et être apte à subir les épreuves de sport (les inaptitudes étant traitées au cas par cas, en fonction de leur imputabilité ou non au service). Les officiers d'active doivent être âgés de moins de 43 ans au 1 er janvier de l'année du concours tandis que les officiers de réserve doivent être sous engagement à servir dans la réserve au moment des épreuves. La préparation au concours repose sur le travail personnel. Il comprend une épreuve de culture générale et une synthèse de dossier, d'une durée chacune de quatre heures et affectée d'un coefficient 4. Les notes inférieures à 5/20 sont éliminatoires. À cela s'ajoute une épreuve de sport (50 m natation, course à pied de 3000 m, abdominaux, tractions ou appuis faciaux) assortie, pour la moyenne des notes, d'un coefficient 1. La formation, creuset commun à tous les officiers, est dispensée pour une grande majorité d'entre eux au centre d'enseignement supérieur de la gendarmerie (CESG) et, pour quelques uns, dans d'autres établissements civils ou militaires, y compris à l'étranger. Le stage de formation dure quatre semaines et porte principalement sur le travail en administration centrale ou en état-major de région, sur la méthode de raisonnement tactique et sur l'environnement interministériel de la gendarmerie. À l'issue, la liste des stagiaires ayant suivi le cycle d'études est adressée par le CESG à la DGGN/BFORM. La fiche d'évaluation de chaque stagiaire, comprenant ses résultats, établie par le CESG, est transmise à l'organisme administratif de gestion. Le directeur général de la gendarmerie nationale (SDC) délivre le DEMS à compter du 1er jour du mois suivant la fin du stage. La liste des titulaires est publiée au bulletin officiel des armées. Après correction des copies et délibération du jury, la liste d'admission au cycle d'études du DEMS est 1 - Instruction n° 714/GEND/DPMGN/SDC/BFORM relative au diplôme de l'enseignement militaire supérieur (DEMS), bulletin officiel des armées du 4 janvier 2012 2 - Ne sera exigé qu'à compter du (des) concours organisé(s) en 2015 Lieutenant-colonel Dominique DALIER. Centre de recherche de la gendarmerie Mes premiers pas à l'EOGN Entrée dans l'administration en 1996, j'ai d'abord servi à la mairie de Tremblay-en-France (93) où, pendant 7 ans, j'ai exercé différents métiers. Souhaitant me diversifier professionnellement, j'ai demandé à servir au sein d'une préfecture. Mon vœu a été exaucé et, affectée à Nanterre en 2002 au bureau des étrangers, j'ai pu vivre une nouvelle expérience riche auprès de différents publics, m'apportant un enrichissement personnel au contact de différentes cultures. Après une démarche de rapprochement, la préfecture de Melun m'a ouvert ses portes le 1er septembre 2005. Affecté dans différents services : bureau du logement, bureau de la circulation (cartes grises), service interministériel de défense et de protection civile (SIDPC) j'ai pu, grâce à ces différents postes, côtoyer le public au quotidien. La gendarmerie nationale ayant rejoint le ministère de l'Intérieur de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'immigration, une opportunité s'est offerte à moi. Cette entrée dans la « grande maison gendarmerie » où j'avais souhaité, à une époque, faire carrière est l'aboutissement d'un rêve d'enfance qui n'avait pas pu être exaucé. L'EOGN et plus spécialement le centre de recherche de la gendarmerie nationale (CRGN) m'ont ouvert leurs portes le 1er septembre 2011 au matin. Très bien accueillie par l'équipe du Centre, mon appréhension d'un monde nouveau s'est vite estompée. J'ai pu mesurer très rapidement la complémentarité, dans mon nouveau métier, des personnels civils avec le monde militaire. Les 6 premiers mois sont vite passés au contact de mes nouvelles missions au sein du département recherche : publication des veilles juridiques et stratégiques, montage d'un atelier recherche et d'un premier colloque, tout en assurant le quotidien d'un secrétariat. Après un peu plus de 6 mois, je mesure la chance qui m'est offerte de travailler dans un nouvel environnement et de côtoyer au quotidien des personnes très diverses (chercheurs, universitaires, spécialistes...). Ce sont autant d'expériences nouvelles et enrichissantes qui me permettent d'appréhender ce nouveau métier. Madame Sandrine LEBLANC. Aumônerie Présentation de l’aumônerie protestante L'aumônerie protestante aux armées est un service de la Fédération Protestante de France. Les églises protestantes sont une partie de la famille chrétienne mondiale avec les églises orthodoxes et l'église catholique romaine. Elles ont pour spécificité de considérer la Bible comme seule autorité en matière de foi et de doctrine, avec l'éclairage-résumé utile des grands symboles de foi des premiers conciles œcuméniques (Symbole des apôtres ou Credo, Symbole de Nicée-Constantinople et d'Athanase notamment). L'aumônier protestant est à la disposition des personnels intéressés de l'EOGN pour des entretiens privés, des rencontres de cathéchèse et de formations bibliques, de préparation aux baptêmes et aux maria- ges. N'hésitez pas à me contacter ! Le Rassemblement International Militaire Protestant aura lieu cette année du 21 au 24 juin à Méjannes-le-Clap (30). Il s'agit d'une retraite spirituelle dans un très joli cadre naturel, pour les personnels de le Défense et leurs proches, ouvert à tous. Date limite d'inscription : 25 mai 2012. Tous les renseignements aumonerieprotestant.org sur le site : Pasteur Christophe GENEVAZ 15 Quartier Lieutenant Pichard 93700 DRANCY Tel. 01 77 93 11 86 Courriel : [email protected] 15 Bureau budget soutien Réforme de la fonction habillement Depuis le 1er janvier 2012, le renouvellement des effets du paquetage commun est réalisé à partir d'un carnet à points (CAP). Une allocation représentative des frais engendrés par l'entretien et la finition des effets dénommée indemnité d'entretien, de retouche et de regalonnage (IE2R), d'un montant de 208 euros par an, est versée mensuellement aux bénéficiaires du CAP. La dotation initiale continue à être assurée par l'administration centrale. La société Paul Boyé assure la gestion du CAP, la distribution des effets initiaux et commandés via le site internet Vétigend. I – Le CAP Personnels concernés : - officiers de gendarmerie et du corps technique et administratif, - sous-officiers de la gendarmerie et du corps de soutien technique et administratif, - élèves admis dans les écoles de gendarmerie ou à l'EOGN. Nota : cas particuliers des volontaires (AGIV et GAV), des réservistes et des aumôniers qui ne sont pas concernés par le CAP, le renouvellement de leurs effets étant réalisé par la DGGN via le site internet, après validation hiérarchique. vie moyenne des effets. Trois taux ont été déterminés selon l'affectation : - 2500 points, - 1500 points, - 1000 points. Pour l'EOGN : - 1500 points pour le personnel affecté en école de gendarmerie (attribués au 1er janvier 2012), - 1000 points pour les élèves en formation initiale (attribués au 1er jour du 7e mois de formation initiale en école de gendarmerie). Évolution du CAP : toute mutation ou changement de métier, d'une catégorie à une autre entraine une évolution du CAP. A chaque effet correspond une valeur exprimée en points qui est débitée du capital de points lors de la commande. En fin d'année, les points non utilisés sont reportés pour moitié (sous réserve que le total des points n'excède pas une fois et demi la dotation initiale). Il est à noter que les points non utilisés par les élèves ne sont pas reportables. Campagnes de commande : trois campagnes de commande sont mises en œuvre : - du 1er août au 31 janvier, - du 1er février au 30 avril, - du 1er mai au 31 juillet. Néanmoins, la passementerie et les képis font l'objet de 2 commandes maximum par an à n'importe quel moment. Une procédure de commande exceptionnelle, justifiée par l'imprévisibilité et l'urgence, a également été mise en place après validation hiérarchique (chef BBS) : Description du CAP : le CAP a été déterminé selon le métier exercé, la durée moyenne d'utilisation des effets et la durée de 16 - soit après la date de la dernière campagne de commande avec débit de point si le CAP le permet, - soit en cas de perte, destruction, dégradation d'effets intervenus pendant le service sans débit de point. Enfin, s'agissant des commandes de vareuses, dans les 15 jours, le prestataire convient d'un rendez-vous pour les mesures. Ce rendez-vous est fixé dans les 3 mois en cas de commande en campagne ou 15 jours en cas de commande exceptionnelle. Il est à noter que les militaires pourront acquérir à tout moment des effets à partir de leurs deniers personnels. Dans ce cas, la relation qui s'établit entre le prestataire et le militaire relève strictement du droit privé. Une fois la commande saisie, le militaire dispose de 5 jours pour la modifier. Au-delà, elle est définitive. Le catalogue d'effets : le catalogue comprend les tenues de cérémonie, de ville, de service courant, de combat et de sport. Les effets règlementaires à port non obligatoire (ERPNO) y sont intégrés. Nota : Les effets spécialisés (MO, montagne, etc.) resteront mis en place et renouvelés par l'administration centrale. - 4 jours pour une procédure exceptionnelle, 15 jours pour la passementerie, 30 jours pour les coiffes, 2 mois pour la vareuse dans le cadre d'une commande en campagne et 15 jours dans le cadre d'une commande exceptionnelle. Le militaire dispose de 15 jours après la réception du colis pour signaler toute anomalie au prestataire (quantité et/ou qualité). Les effets sont échangés dans un délai de 7 jours. II – Mise en place des dotations initiales Les écoles bénéficient d'un accès propre à tous les catalogues afin de permettre la mise en place des dotations initiales les concernant. A ce titre, chaque personnel des écoles intervenant dans le cadre de la chaine d'habillement a été identifié en qualité d'opérateur de saisies afin de créer des sessions relatives aux personnels concernés. La procédure de mise en place des différentes tenues du paquetage initial est décrite ci-dessous. Accès au catalogue : l'accès au catalogue, en ligne sur le site Internet sécurisé Vétigend est permanent. Lors de la première connexion, chaque militaire devra compléter son profil (mensurations, tailles, grade) et créer son compte. Possibilité de crédit : Les effets dont le coût est supérieur ou égal à 900 points peuvent faire l'objet d'un crédit remboursé sur 2 ou 3 années. Les élèves n'ont pas la possibilité de contracter un crédit. Tout cumul de crédit est interdit. Conditions de livraison : Les livraisons des commandes individuelles sont effectuées sur les emprises de la gendarmerie intégrant les locaux de services (2400 points de livraison). A ce titre, l'EOGN dispose d'un point de livraison. Les délais de livraison diffèrent selon le type de produits commandés et la procédure utilisée : L'utilisation du carnet d'habillement à points et du site Vétigend contribuent à l'amélioration de la qualité des produits d'habillement (mise en place d'une structure de contrôle qualité renforcée) et garantissent le pouvoir d'achat des militaires (prix inférieurs de 50 % aux prix publics). Commandant Fabien LARDEAU. - 8 semaines maximum après chaque fin de campagne mais possibilité d'être livré avant selon les stocks et les créneaux de livraison disponibles, 17 Antenne médicale Nos nouveaux amis : les SHA ... De nos jours, les solutions hydro-alcooliques (SHA) s'invitent de plus en plus dans nos foyers. Apparus aux États Unis il y a plus de 40 ans, leur utilisation en France remonte aux années 1990 au sein des établissements hospitaliers. Rapide d'utilisation, leur diffusion s'est faite au cours de l'hiver 2009-2010, lors de la pandémie H1N1. Pourtant ces produits ne datent pas d'aujourd'hui. Dans la Grèce antique, vers 400 avant J.-C., Hippocrate préconisait l'emploi du vinaigre d'alcool pour traiter les infections. En 1847, un obstétricien austro-hongrois, Ignace SEMMELWEIS, constate qu'une bonne hygiène corporelle du médecin, en particulier le lavage des mains, entre chaque examen, évite aux parturientes de présenter des affections en suite de couche. En 1867, l'anglais Joseph LISTER invente le concept d'antisepsie (ensemble des méthodes prévenant et traitant l'infection). Il réussit ainsi à réduire le taux de mortalité opératoire de 40 à 15%. deux mains en insistant sur les espaces interdigitaux, le pourtour des ongles, le poignet jusqu'à évaporation spontanée du produit (de 30 à 60 secondes). Enfin, il faut savoir que les germes manuportés sont responsables de 50 à 80 % des infections contractées à l'hôpital (infections nosocomiales). Mais attention, l'efficacité diminue lors d'emplois successifs, d'où la nécessité du lavage des mains. Le principal inconvénient des SHA est le dessèchement de la peau dû à la forte concentration d'alcool contenu dans ces produits. Il est conseillé de ne pas appliquer une SHA sur des mains mouillées et lésées (risque d'irritation plus important et dilution du principe actif). L'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) a effectué des tests pour prouver que contrairement à la rumeur, l'utilisation intensive de SHA ne pouvait pas donner lieu à une alcoolémie détectable. L'absorption par voie cutanée ou inhalée de l'éthanol, survenant lors de frictions des mains de manière intensive avec des SHA est extrêmement faible voir quasi nulle. Par contre, inutile de préciser que les solutions hydro-alcooliques en cas d'ingestion sont toxiques et fortement déconseillées. Certains cas extrêmes vont jusqu'à être relatés dans la presse telle que les évènements de la prison de Verne sur l'île de Portland en Grande Bretagne où les flacons de SHA mis à la disposition des détenus pour la grippe en 2009 ont été massivement détournés de leur utilisation première. En effet les prisonniers, au lieu de se frictionner les mains, buvaient la solution directement à la pompe. C'est lors d'une échauffourée que l'équipe de surveillance s'est vite rendue compte que certains prisonniers étaient saouls ... Médecin des armées Laetitia SUM, infirmier de Classe Normale Vincent BONNISSEAU. Les SHA sont des produits à séchage rapide, à activité bactéricide et peuvent se présenter sous forme de solution, de gel ou de mousse. Au sein de l'EOGN, vous en trouverez à l'entrée du cercle-mixte mais aussi à l'antenne médicale. Il s'agit d'une alternative au lavage simple des mains. Afin d'être efficace, il est nécessaire de frictionner les 18 Musée La collection du musée, un trésor qui grandit au fil des années Véritable reflet de l'histoire de la gendarmerie nationale, la collection du musée se veut riche et très diversifiée. Avec plus de 10000 pièces, elle regroupe des objets de toute nature qui permettront aux visiteurs d'avoir une vision la plus large possible de l'histoire de la gendarmerie depuis 1339 jusqu'à nos jours. Ainsi, le musée accueillera aussi bien des tenues et des coiffures, que des armes, des peintures, des insignes et des décorations, ou encore des fanions, des figurines, des cuivreries et des faïences. Une partie de la collection sera également dédiée aux arts populaires avec notamment des marionnettes et des jeux de société où le gendarme est représenté. Avec seulement un espace de 50 m 2 qui leur était dédié à l'ouverture du musée en 1946, les pièces de celui-ci ressemblaient plus à quelques souvenirs plutôt qu'à une véritable collection. Étoffée au fil du temps, elle est devenue aujourd'hui une réelle collection digne de l'appellation « Musée de France ». Le musée reste en constante recherche de nouvelles pièces qui pourraient venir agrémenter la collection existante. C'est grâce à une veille importante effectuée par le personnel du musée, que ce dernier peut se doter d'objets, parfois très rares, voire uniques au monde, tels que le sabre du Maréchal MONCEY (photo 1) ou encore le revolver gravé du garde CESSES (photo 2). 1 2 de vie du musée. Après une phase importante de dons provenant d'anciens gendarmes à l'ouverture en 1946, c'est une grande phase d'achat qui a suivi, des années 1970 jusqu'en 2000. Ensuite pour des raisons de budget, le musée a relancé l'acquisition par le don en grande partie en provenance de particuliers (anciens gendarmes, héritiers, etc.). En 2006, l'établissement est doté d'une régie spécifique pour l'achat de pièces qui lui permet à nouveau d'enrichir sa collection. Des achats qui se font lors de ventes aux enchères, notamment à l'hôtel Drouot, ou bien lors de bourses aux armes. A l'avenir, afin de compléter la collection, le musée pourra envisager des partenariats avec d'autres musées ou des salles d'honneur et de tradition et ainsi mettre en place des échanges ou des dépôts d'objets. Mademoiselle Magalie DUFOUR. D'où viennent les pièces de la collection ? L'acquisition des objets qui constituent la collection s'est faite de différentes façons selon les périodes crédit photo : Frédéric COUNE Une nouvelle recrue au musée … Début 2014, le nouveau musée de la gendarmerie devrait ouvrir ses portes, une telle structure se devait de se munir d’un véritable expert en communication. Ceci est chose faite, en effet, mademoiselle Magalie DUFOUR est arrivée le 1 er mars dernier pour remplir la fonction de responsable de la communication. Après un DEUG de langues étrangères et une licence en information et communication, elle obtient un master « Management de la communication et du marketing ». En 2009, elle rejoint le service communication de la ville de Ris-Orangis (91), où elle prend en charge la rédaction de la gazette municipale. Suite à une envie d’évolution professionnelle, plus dans le domaine de la communication et de l’évènementiel, elle postule pour intégrer l’équipe du lieutenant Elinor BOULARAND au musée de la gendarmerie à Melun (77). Attirée par le côté culturel de son nouveau poste, elle avoue volontiers ne pas connaître le milieu de la gendarmerie, mais déclare être pressée de découvrir notre institution. Nous lui souhaitons la bienvenue !!! 19 Centre audiovisuel Définition - Résolution Nous proposons aujourd'hui ce dossier pour que chacun puisse (enfin) y voir clair dans ces expressions et faire le point sur les abus de langages que nous faisons tous. La plupart des utilisateurs d'appareils photos numériques ne connaissent pas vraiment la différence entre ces deux mots et les confondent facilement. Au début était le Pixel ... Nous allons parler dans ce dossier de pixels. Le pixel est le point carré qui compose une image, il est reconnu par le logiciel de traitement d'image, il comporte les informations de couleurs de l'image. Une image est formée de millions de pixels, plus ils sont nombreux plus l'image est précise. Une image enregistrée avec 2 millions d'informations sera forcément moins précise que la même image enregistrée avec 8 millions d'informations. pouce). Celle-ci sera plus grande qu'une image sortie d'un appareil 6 Mpx. La densité reste la même (300 dpi) mais vu que les pixels sont plus nombreux, l'image prendra plus de place. C'est aussi pour ça qu'une image mieux définie (plus de pixels) pourra être plus agrandie. L'image présentée ci-dessous fait toujours la même taille à gauche comme à droite, seule sa résolution a été réduite. La densité de pixel de l'image de droite est trois fois moindre que celle de la première image. Qu'est-ce que la définition d'une photo numérique ? « La définition est caractérisée par le nombre total de pixels dans l'image. Elle est définie par le nombre de pixels sur la hauteur de l'image multiplié par le nombre de pixels sur la largeur de l'image ». Cette valeur est donc absolue. Une image de 2000 pixels sur 3000 (6 Mpx car 2000x3000 = 6 000 000) aura toujours le même nombre de pixels, quelle que soit la taille qu'on lui donne ensuite. Un appareil photo numérique ayant une définition de 10 Mpx (environ 3888x2592 pixels) pourra simplement offrir une taille plus importante à résolution égale. Voici celle en 8 Mpx. Il y a plus d'information sur celle-ci, la taille réelle est plus grande et nous permet même de voir la trame du papier. Voici l'image en 2 Mpx agrandie à la même taille que l'image de 8 Mpx en taille réelle. On se rend bien compte ici que nous ne pouvons pas agrandir sans perte de qualité. Qu'est-ce que la résolution d'un appareil photo numérique ? "La résolution se caractérise par le nombre de pixels par unité de longueur, c'est en fait la densité de pixels de l'image. Celle-ci n'a rien à voir avec le nombre de pixels". La résolution s'exprime en dpi (dot per inch = point d'encre par pouce) pour une imprimante, ou en ppp (pixel par pouce) pour un fichier image. Évidemment plus la résolution de l'image est élevée (beaucoup de pixels pour un pouce), plus la qualité théorique est importante. Nous parlons de qualité théorique car la notion de qualité est plus fonction de l'oeil humain que de chiffres étalés en vrac. Pour reprendre l'exemple de l'appareil photo ayant une définition de 10 Mpx nous avons une image d'une résolution de 300 dpi (densité de 300 pixels par 20 En pratique En pratique, si vous avez une image de 2000x3000 pixels à une résolution de 300 dpi, elle aura une taille réelle (en gros) de 17x25 cm. Si vous baissez sa résolution à 200 dpi, elle aura une taille de 25x38 cm. Les pixels de l'image étant moins compressés, l'image prendra plus de place visuellement tout en perdant en qualité de détails. Sa définition est toujours la même (2000x3000) mais sa résolution a baissé. Si l'on met moins de pixels par pouce carré (dpi), l'image finale pourra être plus grande mais restituera moins de détails. La résolution de 300 dpi a été choisie pour que la vision d'une image soit toujours bonne à notre oeil pour les documents imprimables. Nous précisons que cette résolution concerne les images imprimables car les résolutions des écrans sont de 72 dpi. En conclusion Maintenant vous devez avoir compris que votre appareil photo numérique a une définition de 7 Mpx par exemple et que vous visionnez vos images à une résolution de 72 dpi sur votre écran, mais que vous les imprimez à une résolution de 300 dpi. Adjudant Philippe FERLET. Nouveaux arrivés Madame Kelly LEBLOND est affectée le 1er janvier 2012 à la direction de l’enseignement - Département linguistique Madame Nadine CHAPRON est affectée le 1er février 2012 au secrétariat de la section commandement Madame Nathalie MARDELLE est affectée le 16 février 2012 à l’état-major - adjointe au chef du bureau budget soutien Madame Cécile BROEKS est affectée le 1er mars 2012 à l’état-major - BRH - section élèves/GAP Monsieur Bruno BLOU est affecté le 1er mars 2012 à l’état-major - compagnie de commandement - STL Madame Sabine LIN-OLIVIER est affectée le 1er mars 2012 au centre de recherche de la gendarmerie nationale Mademoiselle Magalie DUFOUR est affectée le 1er mars 2012 au musée de la gendarmerie nationale - responsable de la communication Madame Martine LANNEREE est affectée le 1er mars 2012 au contrôle de gestion - qualité Madame Nathalie HAGEGE est affectée le 1er mars 2012 à la direction de l’enseignement - BPPM - chef du centre audiovisuel Madame Brigitte PIEDCOQ est affectée le 1er mars 2012 au cercle mixte Madame Véronique SCHUHMACHER est affectée le 1er avril 2012 à la direction de l’enseignement - BPPM - section budget Qui suis-je ? (réponse du numéro 63) : Le père COUETTE 21 Cercle mixte Tartare de dorade au chorizo et filet de maquereau mariné saveur exotique Pour 4 personnes : Tartare de dorade : 4 filets de maquereau 4 filets de dorade 1 chorizo fort 2 citrons verts, 1 citron jaune 1 botte de basilic Salade wakamé (algues marines) 2 tranches de pain de mie 0.100 kg d’abricots secs Huile d’olive C.c de paprika Sel, poivre Vinaigre balsamique blanc Hacher très finement le chorizo, tailler les filets de dorade en brunoise, presser le citron jaune. Hacher quelques feuilles de basilic. Ajouter le paprika, saler, poivrer et mélanger le tout. Réserver au frais pendant 30 mn. Dans une poêle, mettre une c.s d’huile d’olive et du chorizo grossièrement émincé, faire chauffer pour récupérer l’huile du chorizo. Dans cette huile toaster les tranches de pain de mie. Dresser le tartare sur le toast préalablement refroidi. Marinade pour maquereau : Dans un bol, presser les citrons verts, râper le gingembre, hacher très finement les abricots secs, verser 2 c.s d’huile d’olive. Déposer les filets côté peau dans un plat, saler, poivrer et verser la marinade. Réserver au frais pendant 2 heures. Passer la peau au chalumeau très rapidement juste avant de servir. Verser le reste de la marinade sur la salade wakamé et déposer le filet dessus. Huile de basilic : Mixer le basilic frais avec de l’huile d’olive, une c.c de vinaigre balsamique blanc, une c.c de curcuma. Monsieur Matthieu VERHAEGHE. C.s : cuillère à soupe C.c : Cuillère à café Personnalités de l’École Qui suis-je ? (réponse dans le numéro 65) 1 2 22 3 Directeur de la publication : Général de division Jean-Yves SAFFRAY Direction de rédaction : Capitaine Aude COUSINIER Aspirant Florent POLI Adjudant-chef Jean-Léon ALTOLAGUIRRE Maquette PAO : Major Christophe BOURTOURAULT Maréchal des logis-chef Virginie GAZENGEL Photos : Centre audiovisuel EOGN Impression : Atelier diffusion EOGN et : site Intern fr/eogn terieur.gouv. n .i e ri e rm a d www.gen