La vraie vie de la Traviata - MARIANNE en-ligne.fr
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La vraie vie de la Traviata - MARIANNE en-ligne.fr 1 sur 1 http://www.marianne-en-ligne.fr/e-docs/00/00/A0/23/document_artic... Accueil > La vraie vie de la Traviata Rechercher LES ARCHIVES DE MARIANNE [OK] Recherche avancée La vraie vie de la Traviata Réagissez N° 191 Semaine du 18 décembre 2000 au 24 décembre 2000 Auteur : Duteurtre Benoît Biographie Les héros d'opéra nous renvoient souvent au mythes et aux légendes. Ils s'inspirent parfois de personnages réels, transformés en figures universelles. Telle la Périchole d'Offenbach - nom d'une actrice péruvienne qui devint la maîtresse d'un roi. Ou, dans un registre plus tragique, la Traviata, dont Alain Duault raconte l'histoire dans son roman la Dévoyée. Née en 1825, Marie Duplessis a réellement connu la misère, dans la France du XIXe siècle. Usant de ses charmes, elle est devenue la favorite d'une société brillante, avant de mourir de la tuberculose, à l'âge de 23 ans. Son destin devait inspirer successivement Alexandre Dumas fils, dans la Dame aux Camélias, puis Giuseppe Verdi, dans le personnage de Violetta, héroïne de la Traviata (littéralement: «la dévoyée»), l'un des plus beaux opéras du répertoire. On connaissait Duault comme critique musical et poète. Il montre un réel talent de romancier en se fondant dans la peau de Marie, pour raconter son histoire au féminin. Les tableaux de la campagne normande ou du Paris de Louis-Philippe sont étonnants de vérité, sans parler des pages ironiques ou voluptueuses consacrées à la sensualité de la jeune fille. Pendant plusieurs années, Duault a pris le temps de reconstituer méticuleusement ce destin; il a choisi la liberté romanesque pour ménager quelques rencontres imaginaires, en particulier celle de Verdi. Car, si Marie Duplessis fut vraiment la maîtresse de Dumas fils, c'est en s'inspirant de Dumas que le musicien allait concevoir son opéra. Il aurait pu rencontrer sa Violetta, dans le Paris de l'époque, en compagnie des autres protagonistes réels (Franz Liszt, qui eut, lui aussi, une liaison avec Marie) ou imaginaires (on voit passer le pharmacien Homais de Madame Bovary). Ce récit se lit d'une traite. Et l'on a diablement envie, après le mot «fin», de retourner voir la Dame aux camélias (jouée en ce moment au théâtre Marigny par Isabelle Adjani) et la Traviata (également à l'honneur durant l'année 2001, qui marquera le centenaire de la mort de Verdi) La Dévoyée, d'Alain Duault, éd. Belfond, 290 p., 119 F. «Mon Président» : le morceau de reggae rigolo de Toz Le 17/02/2007 20:50 Torreton dénonce «l'intimidation violente» de l'UMP à l'égard des journalistes de TF1 Le 16/02/2007 18:58 Un certain goût du lynchage Le 16/02/2007 18:24 Pluralisme.org dénonce le système des parrainages Le 16/02/2007 19:06 FORUMS FORUM DES LECTEURS Y'a t'il un homme politique propre dans la salle? Le 16/02/2007 par lenom2laroze 203 contributions La montée de tous les " anti" ... LES REACTIONS Le 09/02/2007 par levasseur 39 contributions Réagissez Enseignement Le 16/02/2007 par mada 116 contributions Pas 35 h mais 8 h Le 14/02/2007 par merbleue 17 contributions les 35 H Le 27/01/2007 par aldesim 69 contributions Tous les forums Abonnements Contactez-nous Publicité Infos légales Crédits Flux RSS MARIANNE EN LIGNE - 32, rue René Boulanger - 75484 Paris cedex 10 Tel : +33 (0)1 53 72 29 00 - Fax : +33 (0)1 53 72 29 72 19/02/2007 01:35