Rapport de la Commission paritaire de la fonction publique
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Rapport de la Commission paritaire de la fonction publique
Organisation internationale du Travail Rapport de la Commission paritaire de la fonction publique Deuxième session, Genève, 6-13 avril 1976 38323 Bureau international du Travail Genève ISBN 92-2-201409-X Première édition 1976 Les désignations utilisées dans cette publication, qui sont conformes à la pratique des Nations Unies, et la présentation des données qui y figurent n'impliquent de la part du Bureau international du Travail aucune prise de position quant au statut juridique de tel ou tel pays ou territoire, ou de ses autorités, ni quant au tracé de ses frontières. Les articles, études et autres textes signés n'engagent que leurs auteurs et leur publication ne signifie pas que le Bureau international du Travail souscrit aux opinions qui y sont exprimées. Les publications du Bureau international du Travail peuvent être obtenues dans les principales librairies ou auprès des bureaux locaux du BIT. On peut aussi se les procurer directement, de même qu'un catalogue ou une liste des nouvelles publications, à l'adresse suivante: Publications du BIT, Bureau international du Travail, CH-1211 Genève 22, Suisse. Imprimé par le Bureau international du Travail, Genève, Suisse JCPS/2/9 Corr. Paragraph 78, 4th and 5th. Unes, delete the words: "and which would hâve to be resolved in accordance with the légal System in force in each country". Paragraphe 78, 4e et 5e lignes,supprimer les mots "et qui devraient être résolues en tenant compte des systèmes légaux en vigueur dans chaque pays". Pârrafo 78, 4. y 5. lineas, suprimir las palabras ; "problemas que deberiân resolverse teniendo en cuenta las sistemas légales vigentes en cada pais". JCPS/2/9 ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL COMMISSION PARITAIRE DE LA FONCTION PUBLIQUE (Deuxième session, Genève, 6-13 avril 1976) RAPPORT 1. La deuxième session de la Commission paritaire de la fonction publique de l'Organisation internationale du Travail s'est tenue au Bureau international du Travail, à Genève, du 6 au 13 avril 1976. 2. L'ordre du jour de la deuxième session de la Commission paritaire avait été fixé par le Conseil d'administration du Bureau international du Travail à sa 191e session (novembre 1973) comme suit : 1) Evénements et progrès récents concernant les services publics. 2) Conditions de travail et d'emploi du personnel de la fonction publique de l'administration locale, régionale ou provinciale. 3) Codes et procédures en matière disciplinaire dans la fonction publique. 3. Le Bureau international du Travail avait préparé un rapport sur chacune des questions figurant à l'ordre du jour. 4. Conformément à la décision du Conseil d'administration, la deuxième session de la Commission paritaire de la fonction publique a été, comme la première, présidée par M. G.M.J. VELDKAMP, ancien ministre des Affaires sociales et de la Santé publique des Pays-Bas. La commission a élu deux vice-présidents : M. M. NASZKOWSKI (Pologne), pour le groupe gouvernemental, et M. M. EZZEDINE, pour le groupe des travailleurs. 5. Les seize membres gouvernementaux faisant partie de la Commission paritaire étaient représentés à la deuxième session, à savoir : République fédérale d'Allemagne, Australie, Canada, Colombie, Egypte, Etats-Unis, France, Iran, Japon, Malaisie, Pologne, Royaume-Uni, Tanzanie, URSS, Venezuela, Zaïre. Quinze des seize membres représentant le personnel de la fonction publique assistaient également à la session. 6. Le Conseil d'administration était représenté par M. V. KLOTZ (République fédérale d'Allemagne), pour le groupe gouvernemental, M. F. YOSHIMURA, pour le groupe des employeurs, et M. Y. HARAGUCHI, pour le groupe des travailleurs. 7. Les représentants des organisations intergouvernementales suivantes étaient présents : Nations Unies, Conseil de l'Europe. 8. Etaient également présents à la session des observateurs des organisations internationales non gouvernementales suivantes : Confédération internationale des cadres, Confédération internationale des fonctionnaires, Confédération internationale des syndicats libres , Confédération latino-américaine des employés de l'Etat, Confédération mondiale des organisations de la profession Organisation ayant le statut consultatif. - 2 - enseignante, Confédération mondiale du travail , Confédération syndicale mondiale des enseignants, Conseil international des infirmières, Fédération des associations de fonctionnaires internationaux, Fédération internationale du personnel des services publics, Fédération internationale syndicale de l'enseignement, Fédération syndicale mondiale1, Internationale du personnel des postes, télégraphes et téléphones, Internationale des services publics, Organisation internationale des employeurs 1 , Secrétariat professionnel international de l'enseignement, Union internationale des syndicats de police, Union internationale des syndicats des travailleurs de la fonction publique et assimilés. 9. La liste des personnes ayant assisté à la session figure dans l'annexe I du présent rapport. 10. Les deux groupes ont désigné leur bureau comme suit : G-roupe gouvernemental : Président : M. S. Azimi (Iran) Vice-président : M. A. Morales (Colombie) Secrétaire : Mme H.T. Nguyen (BIT). Groupe des travailleurs : Président : M. C.T.H. Plant Vice-présidents : M. A. Delaveau M. M. Hikl M. G. Makejev M. K. Oikawa. Secrétaire : M. S. Nedzynski (internationale du personnel des postes, télégraphes et téléphones). 11. Le Secrétaire général de la session était M. A.A. Shaheed, chef du Département des activités sectorielles du Bureau international du Travail, et le Secrétaire général adjoint était M. G. Bohère, chef du Service des employés et des travailleurs intellectuels; la Secrétaire executive était Mme H.T. Nguyen, du même service. 12. La commission a constitué deux groupes de travail pour examiner les projets de conclusions et de résolutions qui lui ont été soumis conformément à l'article 13 de son règlement. Le premier de ces groupes de travail, chargé d'examiner les projets de conclusions relatives au point 2 de l'ordre du jour de la commission, était composé comme suit : Président : M. M. Naszkowski (Pologne, vice-président de la Commission paritaire). Membres gouvernementaux : République fédérale d'Allemagne Canada France Tanzanie Venezuela. Membres travailleurs : M. J. Lorenc M. S. Marjasin M. K. wa Nyoike M. B. Robel M. G. Schmidt. Le deuxième groupe de travail, chargé d'examiner les projets de conclusions relatives au point 3 de l'ordre du jour et les projets de résolutions, était composé de la manière suivante : Président : M. G.M.J. Veldkamp, Président de la Commission paritaire. Organisation ayant le statut consultatif. - 3- Membres gouvernementaux : Colombie Etats-Unis Japon Royaume-Uni URSS. Membres travailleurs : M. A. Braconier M. A. Delaveau M- M. Ezzedine M. M. Hikl M. G. Kandasamy. 13. La commission a tenu sept séances plénières. Ouverture de la session 14. Après avoir salué les participants, le Président a relevé que les mutations en cours dans le rôle de l'Etat au sein des sociétés contemporaines sont allées s'accélérant depuis la tenue de la première session de la Commission paritaire de la fonction publique, en 1971. Pour s'acquitter des nouvelles tâches dévolues à l'Etat, l'administration publique doit s'assurer les services d'un personnel aux qualifications techniques toujours plus variées et pour cela offrir des conditions d'emploi comparables à celles du secteur privé. Tout"en donnant l'exemple d'un bon employeur, l'Etat doit s'attacher à concilier équitablement les droits des fonctionnaires en tant que travailleurs et leurs obligations en tant que serviteurs de la collectivité nationale. Cet objectif ne saurait être atteint en l'absence d'un dialogue suivi entre l'Etat et ses agents, d'une part, et l'administration et les administrés, de l'autre, la deuxième session de la Commission paritaire se tient à un moment où la récente tendance au ralentissement de l'expansion des effectifs de la fonction publique par suite des difficultés économiques oblige les administrations à travailler avec des ressources réduites et à accentuer leurs effets de rationalisation et de modernisation; il en résulte une charge de travail accrue - d'où une détérioration des conditions de travail - pour les agents titulaires, allant de pair avec une plus grande insécurité de l'emploi pour de nombreux agents contractuels. Les revendications considérées comme légitimes par les fonctionnaires sont moins bien accueillies par les administrations, dont les budgets sont limités, et par l'opinion, qui tend à considérer les fonctionnaires comme une catégorie privilégiée par rapport aux travailleurs du secteur privé en raison de la plus grande sécurité de l'emploi dont ils jouissent. En formulant ses recommandations au Conseil d'administration, la Commission paritaire s'efforcera, sans nul doute, de rechercher l'équilibre à maintenir entre les droits et les obligations des fonctionnaires, et d'améliorer le niveau des services que la fonction publique doit rendre à la collectivité. 15. M. Klotz, représentant du groupe gouvernemental du Conseil d'administration, a rappelé que, depuis la première session de la Commission paritaire, deux événements marquants sont intervenus : la tenue, en 1975, de la Conférence technique sur la fonction publique et l'inscription de la question de la liberté syndicale et de la participation du personnel à la détermination des conditions d'emploi dans la fonction publique à l'ordre du jour de la session de 1977 de la Conférence internationale du Travail. Quant aux questions techniques dont la commission est saisie, les conditions de travail et d'emploi des fonctionnaires sont un domaine où l'on s'efforce depuis un certain temps déjà à réaliser une homogénéité entre le secteur public et le secteur privé, notamment sur le plan de la rémunération. Le travail de la commission dans ce domaine devrait être guidé par les normes internationales du travail. Les codes et procédures en matière disciplinaire, en revanche, constituent un domaine d'étude nouveau, qui aborde le rôle particulier de l'Etat en tant que garant de l'ordre public. 16. Au nom du Directeur général du BIT, le Secrétaire général, a souhaité la bienvenue aux participants. Il a rappelé les suites qui ont été données au programme d'action en faveur de la fonction publique qui avait été proposé par la Commission paritaire à sa première session. En premier lieu, conformément au voeu exprimé par la commission, la question de la liberté syndicale et des procédures de participation du personnel à la détermination des conditions d'emploi a été portée à l'ordre du jour des sessions de 1977 et 1978 de la Conférence générale; auparavant, une Conférence technique sur la fonction publique avait adopté à l'unanimité des conclusions - 4 - esquissant le schéma d'un instrument international en la matière. Les deux questions techniques figurant à l'ordre du jour de la présente session de la commission sont au nombre de celles qui ont été proposées en 1971. Un autre sujet proposé, celui de la protection des agents de la fonction publique contre les sanctions administratives et pénales prises en raison de leurs activités syndicales, sera examiné à la Conférence générale dans le cadre de la question de la liberté syndicale. Le Bureau s'est également préoccupé des catégories spéciales de travailleurs comportant une forte proportion d'agents publics. C'est ainsi que la question de 1'emploi et des conditions de travail et de vie du personnel infirmier a été inscrite à l'ordre du jour des sessions de 1976 et 1977 de la Conférence et qu'un rapport sur les problèmes des travailleurs des services des postes et télécommunications est actuellement en préparation avec le concours de l'UPU et de l'UIT; ce document sera examiné lors d'une réunion d'experts qui doit se tenir en 1977. En ce qui concerne les enseignants, un comité mixte d'experts, institué par l'OIT et 1'UNESCO, a pour mandat de contrôler l'application de la recommandation de 1966 sur la condition du personnel enseignant; lors de sa dernière session, tenue en mars 1976,• il a notamment abouti à des conclusions détaillées relatives aux droits syndicaux, à la négociation collective, à l'emploi et la carrière et à la sécurité sociale dans l'enseignement. En outre, une étude sur la rémunération des enseignants est en voie d'achèvement. Le Conseil d'administration compte sur les travaux de la Commission paritaire pour fournir des directives réalistes que les Etats pourront appliquer en vue de résoudre les problèmes qui se posent aux divers niveaux de la fonction publique, ainsi que pour formuler des observations sur le travail accompli par le BIT et des suggestions concernant ses activités futures dans ce domaine. 17- la commission a ensuite procédé à une discussion en séance plénière de chacun des points à son ordre du jour sur la base des rapports soumis par le Bureau international du Travail. Point I ; Evénements et progrès récents dans la fonction publique 18. Au cours de la discussion, de nombreux orateurs se sont félicités de l'oeuvre accomplie par l'OIT en vue d'étudier et de résoudre les problèmes de la fonction publique et, en particulier, de promouvoir un développement harmonieux des relations professionnelles en son sein. Les membres travailleurs et certains membres gouvernementaux se sont félicités de l'inscription à l'ordre du jour de la Conférence internationale du Travail de 1977 d'une question relative à la liberté syndicale et aux procédures de détermination d'emploi dans la fonction publique. Les membres travailleurs ont toutefois regretté que cette question soit soumise à la procédure de double discussion alors que la Conférence technique sur la fonction publique tenue en avril 1975 avait déjà étudié attentivement ces problèmes. 19. Les membres travailleurs ont exprimé le regret que le programme d'action formulé lors de la première session de la commission n'ait encore été que partiellement suivi d'effets. Ils ont estimé qu'en raison de l'importance sans cesse croissante de la fonction publique dans les économies nationales, l'OIT devrait accorder à ce secteur une attention et des ressources encore plus grandes. Ils ont en particulier émis le voeu que la Commission paritaire se réunisse à des intervalles plus rapprochés, pour tenir compte de l'accélération des changements intervenus dans la fonction publique au cours des dernières années. 20. A cet égard, la commission a constaté que, depuis sa session précédente, d'importantes modifications s'étaient produites dans la fonction publique d'un grand nombre de pays. Il a été observé que l'accroissement des activités de l'Etat avait, comme par le passé, joué un rôle important dans les mutations observées, mais que d'autres facteurs avaient également contribué à accentuer ces modifications. De nombreux orateurs se sont référés en particulier à la conjoncture économique difficile que connaissent un nombre croissant de pays, notamment en matière d'emploi et de niveau des prix, et aux effets défavorables de cette situation sur l'emploi et les conditions de travail dans la fonction publique. Les changements politiques violents qui se sont produits, au cours de cette période dans un certain nombre de pays ont également été mentionnés. Des membres travailleurs ont souligné les conséquences graves que l'instabilité politique ou l'établissement de régimes dictatoriaux ont eues sur la sécurité d'emploi et sur les conditions de travail des fonctionnaires dans certains pays d'Afrique ou d'Amérique latine. - 521. Les membres travailleurs se sont déclarés fermement attachés aux principes de la liberté syndicale et du droit de négociation collective dans la fonction publique. Il a été signalé à ce sujet que l'évolution économique des dernières années avait parfois mis un frein au développement de la négociation collective dans la fonction publique. Il a été estimé qu'il convenait de développer la participation des fonctionnaires et de leurs organisations aux décisions qui les concernent à tous les niveaux afin de parvenir à une véritable démocratie industrielle. Il a été souligné que des expériences beaucoup plus avancées avaient été tentées en ce domaine dans le secteur privé et qu'il serait hautement souhaitable qu'elles soient étendues à la fonction publique. Des représentants gouvernementaux ont remarqué pour leur part que les agents de la fonction publique étaient au service de la nation et que, de ce fait, des différences essentielles existaient avec le secteur privé et devaient être prises en considération. 22. Il a été fait référence à plusieurs reprises à la situation de certains groupes d'agents de la fonction publique. Un membre travailleur a suggéré que des commissions permanentes soient établies pour étudier les conditions d'emploi dans différents secteurs de la fonction publique, tels que les postes et télécommunications, les services de santé et l'enseignement. Certains orateurs ont regretté que les rapports préparés pour la réunion n'aient pas suffisamment prêté attention aux problèmes des enseignants, qui constituent pourtant une proportion importante des fonctionnaires. Ils se sont montréspréoccupés de l'absence de mise en oeuvre dans de nombreux pays de la recommandation OIT/UNESCO de 1966 concernant la condition du personnel enseignant et ont exprimé l'espoir que les travaux du comité conjoint OIT/UNESCO d'experts chargé du contrôle de l'application de cette recommandation soient plus largement diffusés, en vue d'une meilleure application de cet instrument dans le monde. Il a été suggéré qu'un instrument analogue soit adopté concernant les professeurs de l'enseignement supérieur. 23. Les membres travailleurs ont mis l'accent sur l'unité de la fonction publique et sur la nécessité d'accorder la même attention à tous les agents de la fonction publique, quels que soient leur grade, leurs qualifications ou le secteur dans leauel ils sont employés. Ils ont estimé que l'ensemble des agents de. la. fonction publique"devraient être régis par un statut et des conditions d'emploi et de travail unifiés. Le voeu a été émis que soit établie dans cet esprit une charte sur les conditions d'emploi qui serait applicable à l'ensemble des fonctionnaires. Il a été reconnu à cet égard qu'une fonction publique composée de travailleurs satisfaits de leurs conditions d'emploi était le meilleur garant de l'efficacité et de la qualité des services rendus à la communauté. 24. Au cours de la discussion, de nombreux orateurs ont fourni des informations sur la situation existant dans leur pays, pour compléter et parfois corriger les informations contenues dans le rapport du Bureau. En outre, certains problèmes ont spécialement retenu l'attention de la commission. Parmi ces problèmes figurent les effectifs et la sécurité de l'emploi, la carrière, l'égalité de chances et de traitement, la rémunération et la durée du travail. 25. Un certain nombre d'orateurs ont fait mention de la tendance, dans divers pays, tant développés qu'en voie de développement, à limiter ou même à réduire les effectifs de la fonction publique pour limiter les dépenses publiques et lutter contre l'inflation. Les membres travailleurs ont exprimé leur inquiétude devant cette tendance qui risquerait, si elle devait se poursuivre, de mettre en péril la qualité du service rendu au public et qui a déjà des conséquences néfastes sur les conditions de travail des agents de la fonction publique. Ils ont émis la crainte que la recherche systématique d'une plus grande efficacité dans la fonction publique résultant d'une telle situation ne porte atteinte au dévouement et au moral des fonctionnaires et ne nuise en fin de compte à la satisfaction des besoins de la population. Certains membres travailleurs se sont élevés contre les transferts de certains services publics au secteur privé, qui se produisent dans certains pays, pour des raisons d'économie. A leur avis, c'est le secteur public qui est le plus à même d'assurer les meilleurs services au public. 26. Les membres travailleurs ont réitéré leur opposition au recrutement systématique d'auxiliaires qui ne bénéficient pas des garanties normalement accordées aux agents titulaires ou permanents. Il a été souligné que l'emploi de ce type de personnel permettait dans bien des cas d'exercer une pression sur les travailleurs en vue de modérer leurs revendications. - 6 - 27. I l a été rappelé que l ' e m p l o i dans l a f o n c t i o n publique ne d e v r a i t donner l i e u à aucune d i s c r i m i n a t i o n et que l ' é g a l i t é de chances et de t r a i t e m e n t d e v r a i t ê t r e a s s u r é e à t o u s l e s agents de l a f o n c t i o n p u b l i q u e . I l a é t é s i g n a l é que des p r a t i q u e s d i s c r i m i n a t o i r e s e x i s t e n t encore dans un c e r t a i n nombre de pays, notamment à l ' e n c o n t r e de personnes ayant c e r t a i n e s opinions p o l i t i q u e s ou exerçant des a c t i v i t é s s y n d i c a l e s . Un o r a t e u r a mentionné l e s problèmes qui peuvent se poser l o r s q u e sont exigés des " c e r t i f i c a t s de l o y a u t é " l o r s du recrutement des f o n c t i o n n a i r e s , é t a n t donné que l e s i n t é r e s s é s sont souvent dans l ' i m p o s s i b i l i t é de p r é s e n t e r des r e c o u r s contre l e s d é c i s i o n s p r i s e s . 28. Divers o r a t e u r s ont f a i t é t a t de mesures récemment p r i s e s dans l e u r pays pour a m é l i o r e r l e s chances de c a r r i è r e des femmes e t pour l e u r a s s u r e r une m e i l l e u r e p r o t e c t i o n en cas de m a t e r n i t é . Les d i s p o s i t i o n s excluant l e s femmes de c e r t a i n s p o s t e s de l a f o n c t i o n publique sans aucune r a i s o n o b j e c t i v e ont été c r i t i q u é e s . D'une maière g é n é r a l e , l a commission a estimé q u ' i l convenait de poursuivre e t d ' i n t e n s i f i e r l e s e f f o r t s en vue d ' a c c o r d e r aux femmes une p l a c e p l u s importante dans l a f o n c t i o n publique e t de l e u r p e r m e t t r e de mieux c o n c i l i e r l ' e x e r c i c e de l e u r p r o f e s s i o n avec l e u r s r e s p o n s a b i l i t é s f a m i l i a l e s . I l a été suggéré que l a s i t u a t i o n des femmes dans l a f o n c t i o n publique f a s s e prochainement l ' o b j e t d'une étude spéc i a l e de l a p a r t du BIT. 29. La commission, a estimé que, malgré l e s c r i t i q u e s qui l u i ont été f a i t e s , l e système de l a c a r r i è r e demeure l e p l u s approprié à l a f o n c t i o n publique. Les membres t r a v a i l l e u r s ont é t é d ' a v i s qu'au cours de l a c a r r i è r e , l a s i t u a t i o n des f o n c t i o n n a i r e s d e v a i t s ' a m é l i o r e r progressivement par un avancement r é g u l i e r accordé indépendamment de l a conjoncture économique, ce qui n ' e x c l u t pas un avancement p l u s r a p i d e pour l e s a g e n t s l e s plus m é r i t a n t s . A l e u r a v i s , l ' a n c i e n n e t é d e v r a i t jouer un r ô l e important à côté d ' a u t r e s c r i t è r e s p l u s s u b j e c t i f s pour d é f i n i r l e mérite aux f i n s de l'avancement. 30. La commission a reconnu l ' i m p o r t a n c e de l a formation permanente des agents de l a f o n c t i o n publique et a noté avec i n t é r ê t que l e s a c t i v i t é s de formation se sont développées au cours des d e r n i è r e s années. Les membres t r a v a i l l e u r s ont estimé q u ' i l convenait d ' a c c e n t u e r encore l e s e f f o r t s e n t r e p r i s en ce domaine et ont r a p p e l é que l a convention (n° 140) e t l a recommandation (n° 148) sur l e congé-éducation d e v r a i e n t ê t r e pleinement a p p l i q u é e s dans l a fonction p u b l i q u e . I l s ont exprimé l ' o p i n i o n que l e s a c t i o n s de formation ne d e v r a i e n t pas a v o i r pour o b j e c t i f unique d ' a m é l i o r e r l ' e f f i c a c i t é du s e r v i c e mais d e v r a i e n t p e r m e t t r e également d ' a t t e i n d r e un m e i l l e u r épanouissement de l ' i n d i v i d u . 3 1 . Les problèmes l i é s à l ' â g e de l a r e t r a i t e ont f a i t l ' o b j e t de c e r t a i n e s o b s e r v a t i o n s de l a p a r t des membres t r a v a i l l e u r s . I l a é t é estimé que son a b a i s s e ment c o n s t i t u a i t un moyen e f f i c a c e de l u t t e contre l e chômage. Un o r a t e u r a remarqué que des mesures de ce type ne d e v r a i e n t pas f a i r e l ' o b j e t de dérogations ent r a î n a n t des d i s c r i m i n a t i o n s à l ' é g a r d de c e r t a i n s f o n c t i o n n a i r e s . 32. De nombreux o r a t e u r s ont abordé au cours de l e u r s i n t e r v e n t i o n s l e s p r o blèmes l i é s à l a rémunération des agents de l a f o n c t i o n p u b l i q u e . I l s ont souligné que ces q u e s t i o n s a v a i e n t connu une a c u i t é p a r t i c u l i è r e au cours des d e r n i è r e s a n n é e s . Les membres t r a v a i l l e u r s ont noté que, pendant c e t t e p é r i o d e , l e s agents de l a f o n c t i o n publique n ' a v a i e n t généralement pas b é n é f i c i é d'une augmentation de l e u r pouvoir d ' a c h a t mais qu'au c o n t r a i r e , dans de nombreux pays, l e u r rémunération r é e l l e a v a i t é t é r é d u i t e . I l a été remarqué à ce propos que, notamment dans l e s pays en voie de développement, de nombreux f o n c t i o n n a i r e s q u i t t a i e n t l e s e c t e u r public pour des emplois mieux rémunérés du s e c t e u r p r i v é . Les membres t r a v a i l l e u r s ont estimé q u ' a u cun motif ne j u s t i f i a i t une d i s c r i m i n a t i o n e n t r e l a f o n c t i o n publique et l e s e c t e u r p r i v é de l ' é c o n o m i e . I l s ont souligné l a n é c e s s i t é d ' é t a b l i r un niveau s u f f i s a n t des s a l a i r e s a f i n de r e c r u t e r et de m a i n t e n i r en f o n c t i o n s un personnel compétent. Un membre t r a v a i l l e u r a condanné l e s méthodes de f i x a t i o n des s a l a i r e s e x i s t a n t dans c e r t a i n s pays en v o i e de développement et a souhaité que l e s t r a i t e m e n t s s o i e n t r é v i s é s de façon p l u s r é g u l i è r e et p l u s fréquente pour s u i v r e l ' é v o l u t i o n du coût de la vie. 3 3 . Divers o r a t e u r s ont mis en r e l i e f l ' i n t é r ê t p r é s e n t é par c e r t a i n e s expér i e n c e s en m a t i è r e de durée du t r a v a i l et d'aménagement des h o r a i r e s . I l a é t é n o tamment f a i t mention à ce propos de l ' i n t r o d u c t i o n du t r a v a i l à temps p a r t i e l dans l a f o n c t i o n publique de c e r t a i n s pays et du système des h o r a i r e s f l e x i b l e s qui se sont r é v é l é s p a r t i c u l i è r e m e n t bénéfiques pour l e s t r a v a i l l e u r s . 34. En réponse à l a d i s c u s s i o n sur l e p o i n t I , l e S e c r é t a i r e général a f a i t o b s e r v e r que c ' e s t au Conseil d ' a d m i n i s t r a t i o n du BIT q u ' i l a p p a r t i e n d r a de d é c i d e r des s u i t e s à donner aux p r o p o s i t i o n s de programme formulées par l a commission. Ce f a i s a n t , l e Conseil devra nécessairement t e n i r compte des demandes émanant d ' a u t r e s organismes c o n s u l t a t i f s de l'OIT a i n s i que des a u t r e s besoins de l ' O r g a n i s a t i o n . I l - 7 - convient également de ne pas o u b l i e r l a s i t u a t i o n f i n a n c i è r e d i f f i c i l e dans l a q u e l l e se trouve l ' O r g a n i s a t i o n . En ce qui concerne l e s préoccupations exprimées par c e r t a i n e s n a t i o n s au sujet du personnel enseignant, i l a rappelé que le rapport de l a session de mars 1976 du Comité d ' e x p e r t s OIT/UNESCO sur l ' a p p l i c a t i o n de l a recommandation concernant l a condition du personnel enseignant p o u r r a i t ê t r e rendu pub l i c et diffusé lorsque l e Conseil d ' a d m i n i s t r a t i o n du BIT en aura décidé a i n s i après l ' a v o i r examiné. Point I I : Conditions de t r a v a i l et d'emploi du personnel de l a fonction publique de l ' a d m i n i s t r a t i o n l o c a l e , r é g i o n a l e ou provinciale 35. La d i s c u s s i o n sur ce point a f a i t r e s s o r t i r l ' i m p o r t a n c e du r ô l e que jouent l e s a d m i n i s t r a t i o n s l o c a l e s , r é g i o n a l e s e t p r o v i n c i a l e s dans l a s a t i s f a c t i o n des besoins quotidiens de l a p o p u l a t i o n . I l a été souligné que dans l e s pays en voie de développement, p a r t i c u l i è r e m e n t , ces a d m i n i s t r a t i o n s sont un f a c t e u r primord i a l du développement économique et s o c i a l , puisque c e l u i - c i passe en p r i o r i t é par l e développement de l ' a g r i c u l t u r e et que ces a d m i n i s t r a t i o n s sont, plus que l e s aut o r i t é s c e n t r a l e s , au contact des r é a l i t é s e t des besoins propres au milieu r u r a l ; i l l e u r incombe dont au premier chef de m o b i l i s e r l e s é n e r g i e s dans l a b a t a i l l e contre l e sous-développement et l a p a u v r e t é . L'expansion des e f f e c t i f s du personnel des a d m i n i s t r a t i o n s l o c a l e s , r é g i o n a l e s et p r o v i n c i a l e s qui, dans c e r t a i n s pays, r e p r é s e n t e n t l a plus grande p a r t i e des agents p u b l i c s , r e f l è t e l'importance de ce rôle. 36. L ' a t t e n t i o n de l a commission a é t é appelée sur deux problèmes qui conditionnent à l a f o i s l ' a c t i o n des a d m i n i s t r a t i o n s l o c a l e s , r é g i o n a l e s et p r o v i n c i a l e s et l a condition de l e u r personnel : c e l u i de l a s t r u c t u r e et du s t a t u t des c o l l e c t i v i t é s l o c a l e s et c e l u i de l e u r s f i n a n c e s . I l a été suggéré que l e Bureau i n t e r n a t i o n a l du T r a v a i l procède à une étude sur l a forme d ' a u t o r i t é l o c a l e l a mieux appropriée aux pays en voie de développement, qui ont h é r i t é des régimes coloniaux des s t r u c t u r e s ne répondant plus à l e u r s b e s o i n s . Quant aux d i f f i c u l t é s f i n a n c i è r e s des a u t o r i t é s l o c a l e s , qui sont p a r f o i s provoquées par un t r a n s f e r t de l e u r s r e s s o u r c e s f i s cales au p r o f i t des a u t o r i t é s c e n t r a l e s , e l l e s peuvent a v o i r pour e f f e t de l e s m e t t r e dans l ' i m p o s s i b i l i t é de r e m p l i r l e s missions dont e l l e s sont chargées et même de payer régulièrement l e s rémunérations de l e u r p e r s o n n e l . A cet égard, l ' o b s e r v a t e u r des Nations Unies a informé l a commission des a c t i v i t é s de l a Division de l ' a d m i n i s t r a t i o n e t des finances publiques de c e t t e o r g a n i s a t i o n p o r t a n t sur l a s t r u c t u r e des a d m i n i s t r a t i o n s publiques, sur l e s problèmes de l ' o r g a n i s a t i o n , de finance et de g e s t i o n du personnel et des a u t o r i t é s p r o v i n c i a l e s e t l o c a l e s , et sur l a formation du personnel n a t i o n a l , l o c a l ou r é g i o n a l . 37. La d i f f i c u l t é de trouver une d é f i n i t i o n u n i v e r s e l l e de l ' a g e n t de l a fonct i o n publique l o c a l e a é t é reconnue. Les membres t r a v a i l l e u r s ont estimé que l e s agents des s e r v i c e s p u b l i c s de f o u r n i t u r e d ' e a u , de gaz et d ' é l e c t r i c i t é , de même que ceux des s e r v i c e s de santé et de p o l i c e , d e v r a i e n t ê t r e a u s s i couverts par une t e l l e d é f i n i t i o n , qui d e v r a i t s ' é t e n d r e à tous l e s t r a v a i l l e u r s employés à quelque t i t r e que ce s o i t par une a u t o r i t é l o c a l e , r é g i o n a l e ou p r o v i n c i a l e ou par une ent r e p r i s e placée sous l e c o n t r ô l e d'une t e l l e a u t o r i t é . 38. En ce qui concerne l e s méthodes de détermination des conditions d'emploi du personnel l o c a l , r é g i o n a l ou p r o v i n c i a l et l e niveau auquel ces méthodes opèrent, l a commission a pu c o n s t a t e r , d ' a p r è s l e s informations f o u r n i e s par l e s d i f f é r e n t s o r a t e u r s sur l e s systèmes en vigueur dans l e u r pays, l a grande d i v e r s i t é de s i t u a t i o n s e x i s t a n t dans l e monde. Un l a r g e accord s ' e s t dégagé sur l e p r i n c i p e selon l e quel l e s o r g a n i s a t i o n s du personnel l o c a l d e v r a i e n t pouvoir p a r t i c i p e r à l a détermin a t i o n des conditions d'emploi. Un membre t r a v a i l l e u r s ' e s t élevé contre l e f a i t que des accords conclus e n t r e l e s a u t o r i t é s l o c a l e s e t l e s o r g a n i s a t i o n s du personn e l l o c a l p u i s s e n t p a r f o i s ê t r e modifiés u n i l a t é r a l e m e n t par l e s a u t o r i t é s n a t i o n a l e s , dont i l a c r i t i q u é l ' i n g é r e n c e dans l e s a f f a i r e s l o c a l e s . Un membre gouvernemental a estimé l é g i t i m e que l e gouvernement c e n t r a l i n t e r v i e n n e en vue de donner des d i r e c t i v e s aux a u t o r i t é s l o c a l e s pour u n i f o r m i s e r l a s i t u a t i o n dans l'ensemble des a u t o r i t é s l o c a l e s . Un a u t r e membre gouvernemental a exprimé l ' o p i n i o n que, s ' i l e s t u t i l e que des p r i n c i p e s de b a s e , communs à l'ensemble des a u t o r i t é s l o c a l e s , soient d é f i n i s au niveau c e n t r a l , l ' a p p l i c a t i o n de ces p r i n c i p e s d e v r a i t p l u t ô t ê t r e l a i s s é e à chaque a u t o r i t é l o c a l e . 39. La commission a axé l e s d i s c u s s i o n s sur l e s a n a l o g i e s et l e s d i f f é rences que p r é s e n t e n t l e s c o n d i t i o n s de t r a v a i l et d'emploi du personnel des a d m i n i s t r a t i o n s l o c a l e s , r é g i o n a l e s et p r o v i n c i a l e s par r a p p o r t à c e l l e s des a d m i n i s t r a t i o n s n a t i o n a l e s . I l a é t é r e l e v é que s i , dans de nombreux pays, l a s i t u a t i o n du personnel l o c a l e s t sensiblement é q u i v a l e n t e à c e l l e du p e r sonnel n a t i o n a l ou tend progressivement à s'en rapprocher, i l p e r s i s t e encore - 8à certains égards, dans de nombreux pays, des différences qui ne sont pas justifiées. Les membres travailleurs et certains membres gouvernementaux ont estimé que ces différences devraient être supprimées et que les conditions d'emploi et de travail de ce personnel des autorités locales, régionales et provinciales devraient être comparables à celles du personnel de la fonction publique nationale. De l'avis des membres travailleurs, une telle égalité de traitement n'est que justifiée, puisque le personnel local est aussi au service du public et qu'il est, de ce fait, soumis aux mêmes contraintes dans, sa vie professionnelle. Ils ont exprimé le souhait que les discussions de la commission permettent de dégager un certain nombre de principes communs qui formeraient un code de bonnes pratiques universellement valables, à incorporer par la suite dans un instrument international. 40. La commission a été d'accord pour reconnaître que le personnel des administrations locales, régionales et provinciales, pour pouvoir s'acquitter des responsabilités qui lui incombent, doit bénéficier de perspectives d'avancement raisonnables, fondées sur le mérite, de possibilités de recevoir la formation et le perfectionnement nécessaires à l'exercice de ses fonctions et au déroulement de sa carrière, d'une sécurité suffisante d'emploi et d'autres conditions d'emploi et de travail qui soutiennent la comparaison avec ce qu'offrent la fonction publique nationale et le secteur privé. Les discussions ont fait apparaître que ces conditions ne sont pas encore réalisées dans tous les pays. 41. Il a été reconnu que l'importance des tâches assumées par les autorités locales exige que celles-ci disposent d'un corps d'agents de carrière possédant l'expérience nécessaire pour assurer la continuité de ces tâches. Un système de carrière, fondé sur le mérite et permettant une progression raisonnable au cours de la vie professionnelle est tout aussi nécessaire au niveau local qu'au niveau national. A cet égard, la difficulté de définir la notion de mérite a également été soulignée. De l'avis des membres travailleurs, l'ancienneté devrait être un critère essentiel pour la promotion. Plusieurs orateurs ont fait observer que les perspectives de carrière étaient souvent plus réduites au niveau local qu'au niveau national, surtout dans le cas des agents dépendant de petites administrations locales. La nécessité d'élargir le cadre de la carrière de ces agents, par des mesures facilitant leur passage d'une administration à une autre, a été soulignée et quelques orateurs ont fait référence aux mesures qui ont été prises dans leur pays à cette fin. 42. Il a été signalé que la proportion d'agents non titulaires ou permanents et de personnel à temps partiel est souvent plus élevée dans les administrations locales. Les membres travailleurs et certains membres gouvernementaux ont estimé que ces catégories de personnel devraient bénéficier des mêmes conditions d'emploi et de travail que l'ensemble du personnel. 43. Il est apparu à la commission que la sécurité d'emploi semble être moins bien assurée pour les agents des administrations locales que pour les agents de la fonction publique nationale. Un membre travailleur a fait observer que, dans certains pays, il-était jusqu'à récemment pratique courante de renouveler le personnel des autorités locales au gré des élections locales et que l'instabilité du personnel en résultant est un obstacle' au bon fonctionnement des administrations locales; il a souligné la nécessité d'interdire toute pression politique sur la carrière des agents locaux. Les membres travailleurs ont estimé que les licenciements ne sauraient être une méthode appropriée pour régler les problèmes d'ajustement de la main-d'oeuvre, qui devraient plutôt être résolus par une politique de.recrutement établie après consultation des organisations d'agents locaux. Ils ont également été d'avis qu'en cas d'incompétence ou d'inefficacité, la meilleure solution consistait à transférer les intéressés à des postes mieux adaptés à leurs aptitudes; d'autre part, celles-ci devraient être mieux contrôlées lors du stage probatoire. 44. La commission a reconnu que l'efficacité des services fournis par les administrations locales dépend dans une large mesure des possibilités de formation qui sont mises à la disposition de leur personnel. Il a été toutefois relevé que le niveau d'instruction et de qualification professionnelle des agents locaux est souvent moins élevé que dans les administrations centrales. Un membre gouvernemental a déclaré que la formation est aussi bien un droit qu'une obligation pour les agents publics, et les membres travailleurs ont estimé que les dispositions de la convention (n° 140) sur le congé-éducation payé, 1974, devraient être pleinement appliquées aux agents locaux. La commission a été - 9 - informée des mesures prises dans un certain nombre de pays pour améliorer la formation et le perfectionnement des agents locaux et a pris note du rôle parfois prépondérant joué par les autorités nationales dans ce domaine. Les difficultés que rencontrent les administrations locales de petite taille pour organiser la formation de leurs agents ont été mentionnées. Un orateur a fait observer que, pour pallier ces difficultés, les petites administrations locales avaient intérêt à coordonner leurs efforts en créant des institutions communes. 45. En ce qui concerne la durée du travail, les membres travailleurs ont constaté avec regret que les agents des autorités régionales ou locales ont des horaires qui dépassent dans bien des cas la norme généralement admise de quarante heures par semaine. Par ailleurs, la réglementation des heures supplémentaires et du travail de nuit semble être fréquemment insuffisante. De l'avis des membres travailleurs, le régime des congés de maternité et de maladie dont bénéficient les agents locaux est également, dans de nombreux cas, moins favorable qu'au niveau national. 46. Enfin, un large accord s'est dégagé sur le principe selon lequel les rémunérations offertes aux agents des administrations locales devraient être d'un niveau comparable à celles offertes pour des tâches similaires par la fonction publique nationale et par le secteur privé, les membres travailleurs ont souhaité que des solutions soient trouvées pour ajuster le niveau des rémunérations aux variations du coût de la vie. Point III : Codes et procédures en matière disciplinaire dans la. fonction publique 47. La discussion sur les codes et procédures disciplinaires a permis de dégager un large accord sur le fait que les systèmes disciplinaires devraient répondre à un double objectif : d'une part, garantir l'employeur contre les abus de fonctionnaires de manière à assurer la bonne marche de l'administration et, d'autre part, protéger le fonctionnaire contre les abus de pouvoir et les actes arbitraires de l'administration. La commission a également été d'accord pour estimer que le système disciplinaire dans la fonction publique devait se fonder avant tout sur les principes d'équité et d'objectivité. L'existence de codes disciplinaires devra.it permettre d'exercer une politique juste et cohérente s'appliquant, selon la majorité des orateurs, à l'ensemble des agents de la fonction publique sans discrimination. 48. De nombreux orateurs ont exprimé l'opinion que les systèmes disciplinaires ne devraient pas se limiter à prévoir une échelle des sanctions applicables en cas de faute. Dans l'intérêt d'une bonne marche de l'administration, la discipline devrait être conçue comme un facteur de motivation de l'agent et non uniquement comme un système de répression. Il a été remarqué à cet égard que l'adoption de sanctions n'apporte pas toujours de solution aux problèmes qui peuvent être à l'origine des fautes commises par des agents, problèmes dans lesquels l'administration porte souvent une grande part de responsabilité. Un membre gouvernemental a insisté sur l'intérêt de concevoir un système de stimulations complémentaire du système de sanctions. Un autre membre gouvernemental a mis l'accent sur le développement de l'autodiscipline, fondée sur la conscience civique des travailleurs, comme un moyen de parvenir à une améliora.tion de la discipline dans la fonction publique. 49. D'une manière générale, les membres travailleurs ont insisté sur l'intérêt que présente la participation des organisations du personnel de la fonction publique à la préparation et à la mise en oeuvre des systèmes disciplinaires. Ils ont souligné que la mise au point des codes de discipline devrait faire l'objet, avant leur mise en application, de négociations approfondies entre les administrations et ces organisations. 50. Plusieurs membres gouvernementaux et travailleurs ont mis en valeur l'importance qu'il convient d'accorder à l'information des fonctionnaires sur leurs droits et leurs obligations. Ils ont insisté sur l'importance pour les travailleurs d'une pleine connaissance des sanctions auxquelles ils s'exposent lorsqu'ils commettent des manquements à leurs obligations et des garanties dont ils peuvent bénéficier en matière disciplinaire. 51. L'attention de la commission s'est portée sur les aspects essentiels des questions de discipline et notamment sur les problèmes liés à la définition de la faute professionnelle, au type de sanctions et à la procédure disciplinaire. En abordant ces différents points, de nombreux orateurs ont décrit les situations existant dans leur pays et certains d'entre eux ont attiré l'attention de la commission sur les problèmes posés par l'application des dispositions législatives et réglementaires en matière de discipline. - 10 52. La commission a été d'accord pour estimer que les fautes professionnelles devaient être définies de façon claire et précise en vue d'éviter le plus possible une interprétation arbitraire de la part des autorités, les membres travailleurs ont déclaré qu'il convenait de rejeter toute formulation générale en ce domaine. Certains d'entre eux, se référant plus particulièrement à des dispositions exigeant des fonctionnaires une conduite irréprochable et le respect de l'obligation de réserve, ont jugé que de telles formulations exprimées de façon trop large et trop vague favorisaient l'existence de traitements arbitraires et injustifiés. 53. Il a été affirmé que les fautes retenues comme manquements aux obligations des fonctionnaires devraient présenter un caractère strictement professionnel et se^ limiter aux actes commis au cours du travail. A cet égard, les membres travailleurs ont exprimé le regret que, dans un certain nombre de pays, les codes de discipline aillent encore bien au-delà de cette définition. 54. Les membres travailleurs ont attiré l'attention de la commission sur l'importance qu'ils attachent à ce que l'exercice du' droit syndical par les fonctionnaires ne puisse en aucune manière être à l'origine de sanctions à leur encontre. Ils ont estimé que non seulement les activités syndicales ne devraient jamais être susceptibles de mesures disciplinaires mais qu'en outre les fonctionnaires devraient être protégés contre tout acte tendant à entraver l'exercice du droit d'organisation. Plusieurs orateurs se sont référés à l'exercice du droit de grève par les agents de la fonction publique. Les membres travailleurs ont regretté que, dans certains pays, les travailleurs de la fonction publique soient fréquemment pénalisés pour faits de grève, contrairement aux principes dégagés en la matière par le Comité de la liberté syndicale du Conseil d'administration du BIT. Ils ont affirmé que, le droit de grève étant un moyen de défense légitime des fonctionnaires, l'exercice de ce droit ne devrait pas donner lieu à imposition de sanctions. A ce sujet, un membre gouvernemental a exprimé l'avis qu'il était légitime que des sanctions soient prises à l'égard des fonctionnaires qui passeraient outre à une interdiction du droit de grève prévue par la loi. 55. Plusieurs membres travailleurs ont estimé que les activités politiques des agents de la fonction publique ne devraient pas être considérées comme des fautes professionnelles. Ils ont insisté sur le droit du fonctionnaire d'exercer librement et pleinement ses droits de citoyen, y compris les droits politiques, en dehors des lieux et des heures de travail. 56. La commission a été d'accord pour considérer que les principes d'équité ne pouvaient être pleinement respectés que si les sanctions infligées étaient adaptées aux fautes commises. Certains membres ont avancé qu'une réelle proportionnalité ne pouvait être vraiment garantie que par une relation établie formellement entre les fa.utes commises et les sanctions infligées. Il a été remarqué qu'il était cependant souhaitable de permettre une certaine souplesse dans l'application des sanctions et que, de ce fait, les liens existant entre sanctions et fautes ne devaient pas présenter une rigidité trop absolue. Dans cet ordre d'idées, un membre gouvernemental a attiré l'attention de la commission sur le fait que des fautes de même type peuvent présenter des degrés de gravité différents en fonction de la nature du travail exercé ou de la situation hiérarchique de l'intéressé. 57-. La sévérité de certains types de sanctions a été critiquée par divers orateurs. Les membres travailleurs ont ainsi marqué leur opposition aux sanctions entraînant des désavantages permanents dans la rémunération. Un membre gouvernemental a déclaré, à titre d'exemple, que le droit à la retraite, une fois acquis, ne devrait pas être remis en cause. Le voeu a été également émis que des mesures de suspension préventive n'entraînent pas de perte pécuniaire pour les intéressés. 58. Un membre travailleur a attiré l'attention de la commission sur le fait que le système de notation dans la fonction publique était parfois conçu comme un moyen d'exercer des sanctions sur les intéressés. Il a estimé que ce procédé était d'autant plus condamnable que les agents concernés n'avaient, la plupart du temps, aucun recours efficace à exercer. 59. En ce qui concerne les procédures disciplinaires, la commission a reconnu l'importance de l'indépendance et de l'impartialité des instances appelées à prendre ou à proposer des sanctions. Il a été souligné que les organismes chargés de jouer un tel rôle devraient être suffisamment indépendants des parties en présence pour pouvoir remplir leur mission en toute objectivité. - 11 - 60. La commission a noté avec intérêt que les législations associaient les organisations du personnel de la fonction publique aux procédures disciplinaires dans un nombre croissant de pays. Les membres travailleurs ont souligné l'importance qu'ils attachent à la participation de ces organisations à tous les niveaux de la procédure. Ils ont mis l'accent sur le bien-fondé de l'instauration de commissions paritaires en vue de sauvegarder l'intérêt des fonctionnaires et d'éviter les abus de pouvoir de l'administration. Se référant à une situation nationale, un membre travailleur a regretté que ces commissions n'aient qu'un caractère consultatif. 61. La commission a estimé que les procédures disciplinaires devraient nécessairement comporter des garanties suffisantes pour assurer la défense des personnes incriminées. Diverses garanties indispensables ont ainsi été mises en relief : le droit à la communication du dossier, le droit d'être défendu par un représentant syndical ou par un avocat librement choisi, le droit du fonctionnaire d'être informé des charges retenues à son encontre, ainsi que le droit de recours devant un organisme d'appel. 62. Certains orateurs ont accordé une attention particulière aux voies de recours offertes aux agents sanctionnés. Ils ont insisté sur la nécessité de prévoir des organes de recours parfaitement indépendants des auteurs de la décision contestée. Certains d'entre eux ont souligné que la. participation des organisations du personnel de la fonction publique était également souhaitable à ce stade de la procédure. 63. Un accord s'est dégagé a,u sein de la commission sur la nécessité de traiter les affaires disciplinaires dans un délai raisonnable à la fois suffisant pour permettre à l'intéressé de préparer sa défense et assez bref pour qu'il soit mis fin rapidement à sa situation incertaine au cours de la procédure. A cet égard, les membres travailleurs ont regretté que la durée des procédures soit encore beaucoup trop longue dans un grand nombre de pays. Ils ont exprimé l'espoir que des mesures soient prises en vue de remédier à ces situations particulièrement préjudiciables à l'intérêt des agents de la fonction publique. Adoption du projet de résolution 64. La commission a approuvé à l'unanimité le projet de résolution concernant les activités futures de l'OIT dans le domaine de la fonction publique qui lui était soumis par un des groupes de travail. Le texte de la résolution adoptée est reproduit ci-après à l'annexe II. 65. Le président du groupe gouvernemental de la commission a fait part des inquiétudes des membres gouvernementaux devant l'ampleur du programme proposé dans la résolution, vu la situation financière difficile de l'Organisation. En décidant des suites à donner à la résolution et en particulier à son paragraphe d ) , le Conseil d'administration tiendra évidemment compte des autres besoins de l'Organisation et de ses possibilités financières. A cet égard, un membre gouvernemental a fait référence aux observations faites par le Secrétaire général à l'issue de la discussion sur le point I. 66. L'observateur représentant les Hâtions Unies a rappelé les nombreuses études que la Division de l'administration et des finances publiques de cette organisation a déjà préparées au sujet des politiques de recrutement, de la formation professionnelle et de la formation en cours d'emploi dans la fonction publique, question que la résolution demande au Conseil d'administration d'inscrire à l'ordre du jour de la troisième session de la Commission paritaire. Il a formulé l'espoir que ces travaux seront pris en considération lors de la préparation du rapport portant sur ces questions pour la prochaine session. Le Secrétaire général a appelé l'attention de la commission sur l'existence d'un certain nombre d'accords existant entre l'OIT et les autres organisations du système des Nations Unies pour coordonner leurs activités et a confirmé que le BIT ne manquerait pas de prendre en considération les travaux réalisés par l'Organisation des Nations Unies dans le domaine du recrutement et de la formation des fonctionnaires dans ses activités ultérieures concernant la fonction publique. - 12 - Adoption du p r o j e t de conclusions 67. Chacun des groupes de t r a v a i l a v a i t soumis à l a commission un p r o j e t de c o n c l u s i o n s sur l e s questions q u ' i l a v a i t à examiner : d'une p a r t , l e s codes et p r o c é d u r e s en m a t i è r e d i s c i p l i n a i r e dans l a fonction publique e t , d ' a u t r e p a r t , l e s c o n d i t i o n s de t r a v a i l e t d'emploi du personnel de l a fonction publique de l ' a d m i n i s t r a t i o n l o c a l e , r é g i o n a l e ou p r o v i n c i a l e . Sur p r o p o s i t i o n du P r é s i d e n t , l a commission a décidé de fondre l e s deux p r o j e t s de conclusions en un seul en a d o p t a n t l e préambule du p r o j e t sur l e s codes et procédures en m a t i è r e d i s c i p l i n a i r e comme préambule commun. Préambule 68. A propos du quatrième a l i n é a du préambule, commençant par l e s termes : "Ayant noté .et approuvé l e s conclusions de l a Conférence technique sur l a fonction p u b l i q u e " , l e r e p r é s e n t a n t gouvernemental de l a République f é d é r a l e d'Allemagne a r a p p e l é que son gouvernement a v a i t déjà manifesté des r é s e r v e s à l ' é g a r d de ces conclusions l o r s de l a Conférence technique sur l a fonction publique, r é s e r v e s qui r e s t e n t v a l a b l e s pour cet a l i n é a . 69. Sur p r o p o s i t i o n des membres gouvernementaux, l a commission a décidé de m o d i f i e r l e cinquième a l i n é a du préambule, commençant p a r l e s termes "Ayant noté e t approuvé l a d é c i s i o n du Conseil d ' a d m i n i s t r a t i o n " en remplaçant l e s termes "et approuvé" p a r "avec a p p r é c i a t i o n " . Codes e t p r o c é d u r e s en m a t i è r e d i s c i p l i n a i r e dans l a f o n c t i o n publique 70. Le membre gouvernemental de l a République f é d é r a l e d'Allemagne a indiqué que son gouvernement p r é s e n t a i t des r é s e r v e s sur l ' i n t e r p r é t a t i o n des paragraphes 1 e t 7 f ) du p r o j e t de conclusions sur l e s codes et procédures d i s c i p l i n a i r e s . Pour l e gouvernement, l e terme " p a r t i c i p a t i o n " ne s a u r a i t impliquer l a n é c e s s i t é d ' o b t e n i r l ' a c c o r d des o r g a n i s a t i o n s s y n d i c a l e s . En ce qui concerne l e paragraphe 4, l e gouvernement ne s e r a i t pas en mesure de donner son accord au t e x t e s ' i l d e v a i t comprendre, sous l e s termes " d ' a c t i v i t é s s y n d i c a l e s normales", l e d r o i t de grève pour l e s f o n c t i o n n a i r e s . En ce qui concerne l e paragraphe 7 b ) , l e gouvernement estime que l e pouvoir du syndicat de défendre un f o n c t i o n n a i r e , qui e s t prévu dans l a deuxième p h r a s e , n ' e s t aucunement renforcé par l a première phrase de cet a l i n é a . 7 1 . Le membre gouvernemental du Venezuela a exprimé des r é s e r v e s au sujet des p a r a g r a p h e s 1, 6, 7 a ) , b ) , c) i v ) , e) et f) et 10 du p r o j e t de conclusions sur l e s codes e t procédures d i s c i p l i n a i r e s , dont l e contenu va à 1'encontre des d i s p o s i t i o n s de l a l é g i s l a t i o n du Venezuela, notamment en ce qui concerne l e r ô l e e t l a p a r t i c i p a t i o n des s y n d i c a t s . L ' o r a t e u r a rappelé que son gouvernement a v a i t formulé également des r é s e r v e s à propos des conclusions de l a Conférence technique sur l a f o n c t i o n p u b l i q u e . 72. I l a été p r é c i s é q u ' e n - s e r é f é r a n t dans l e p r o j e t de conclusions aux c o n c l u s i o n s de l a Conférence technique sur l a fonction p u b l i q u e , l e groupe de t r a v a i l e n t e n d a i t s ' e n t e n i r aux p o s i t i o n s exprimées dans ces c o n c l u s i o n s , sans r i e n y a j o u t e r n i en r e t r a n c h e r . C o n d i t i o n s de t r a v a i l e t d'emploi du personnel de l a f o n c t i o n publique de l ' a d m i n i s t r a t i o n l o c a l e , r é g i o n a l e ou p r o v i n c i a l e 7 3 . Tout en i n d i q u a n t l ' a c c o r d de son gouvernement sur l'ensemble de c e t t e p a r t i e , l e membre gouvernemental de l a France a d é c l a r é que c e r t a i n e s des d i s p o s i t i o n s de c e t t e p a r t i e , r e l a t i v e s principalement aux g a r a n t i e s qu'implique l e déroulement d'une c a r r i è r e dans un emploi permanent e t s û r , ne peuvent pour son gouvernement, en r a i s o n même de l e u r o b j e t , s ' a p p l i q u e r qu'à des agents t i t u l a i r e s au sens du d r o i t p u b l i c f r a n ç a i s . 7 4 . Le membre gouvernemental de l ' A u s t r a l i e a d é c l a r é q u ' i l i n t e r p r é t a i t l e paragraphe 18, i n f i n e , comme v i s a n t l e s agents qui f o u r n i s s e n t au p u b l i c des s e r v i c e s comparables; dans son pays, l e s c o n d i t i o n s de s e r v i c e sont déterminées s e l o n l a n a t u r e des s e r v i c e s rendus e t non selon l ' e f f i c a c i t é ou l e rendement des agent s . - 13 - 75. Exprimant une r é s e r v e à propos du paragraphe 30, l e s membres gouvernementaux des E t a t s - U n i s e t de l ' A u s t r a l i e ont indiqué que ce t e x t e accorde t r o p d'importance à l ' a n c i e n n e t é en l a p l a ç a n t au même niveau que l e mérite à côté des q u a l i f i c a t i o n s p r o f e s s i o n n e l l e s comme élément à prendre en c o n s i d é r a t i o n pour l ' o c t r o i d'un avancement. 76. Le membre gouvernemental du Venezuela a r é i t é r é , au s u j e t du paragraphe 31, l e s r é s e r v e s dont i l e s t f a i t é t a t au paragraphe 71 c i - d e s s u s . 77. Au nom du groupe gouvernemental, l e p r é s i d e n t du groupe gouvernemental s ' e s t d é c l a r é préoccupé par l e s i n c i d e n c e s f i n a n c i è r e s du voeu exprimé au p a r a graphe 39. Etant donné l e s d i f f i c u l t é s b u d g é t a i r e s de l ' O r g a n i s a t i o n , l e s comm e n t a i r e s formulés par l e groupe gouvernemental concernant l a r é s o l u t i o n adoptée par l a commission sont v a l a b l e s pour ce paragraphe. 78. Le membre gouvernemental du Japon a d é c l a r é que l e p r o j e t de conclusions é t a i t , dans son ensemble e t en p r i n c i p e , acceptable pour l e gouvernement du Japon, en dépit de c e r t a i n s problèmes d ' i n t e r p r é t a t i o n qui peuvent se poser, par exemple au s u j e t de l a r a d i a t i o n des s a n c t i o n s du d o s s i e r p e r s o n n e l , et qui d e v r a i e n t ê t r e r é s o l u e s en tenant compte des systèmes légaux en vigueur dans chaque pays, et bien que c e r t a i n s p o i n t s des conclusions sur l ' a d m i n i s t r a t i o n l o c a l e semblent un peu t r o p avancés pour ê t r e actuellement appliqués dans son pays. 79. Ayant p r i s note des r é s e r v e s et commentaires a i n s i formulés, l a commission a adopté à l ' u n a n i m i t é l e p r o j e t de conclusions, qui f i g u r e en annexe I I . ANNEXE I ANNEXO I BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL INTERNATIONAL LABOUR OFFICE OFICINA INTERNACIONAL DEL TRABAJO COMMISSION PARITAIRE DE LA FONCTION PUBLIQUE JOINT COMMITTEE ON THE PUBLIC-SERVICE COMISION PARITARIA DEL SÊRVTCÏO PUBLICO Deuxième session Second Session Segundo Session Genève, 6 - 1 3 Geneva, 6 - 1 3 Ginebra, 6 - 1 3 avril 1976 April 1976 abril 1976 LISTE REVISEE DES PARTICIPANTS FINAL LIST OF PARTICIPANTS LISTA REVISADA DE LOS PARTICIPANTES PRESIDENT CHAIRMAN PRESIDENTE M. G.M.J. VELDKAMP, Ancien ministre des Affaires Sociales et de la Santé Publique des Pays-Bas, J. Israelslaan 55 > LA HAYE, Pays-Bas. REPRESENTANTS DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL REPRESENTATIVES OF THE GOVERNING BODY OF THE INTERNATIONAL LABOUR OFFICE REPRESENTANTES DEL CONSEJO DE ADMINISTRACION DE LA OFICINA INTERNACIONAL DEL TRABAJO Mr. Valentin KLOTZ, Senior Counsellor, Fédéral Ministry of Labour and Social Affairs, Rochusstrasse 1, D-53 BONN-DUISDORF, Rép. féd. d'Allemagne. Mr. Kazuo F. YOSHIMURA, Director, International Division, Japan Fédération of Employers' Associations (NIKKEIREN), 1-30-13 Asagaya-Minami, Suginami-ku, TOKYO 166, Japon. Mr. Yukitaka HARAGUCHI, Président, Ail Japan Fédération of Métal Miners' Unions (ZENKO), 5-chome, Higashi Gotanda, Shinagawa-ku, TOKYO, Japon. - 2 - MEMBRES GOUVERNEMENTAUX GOVERNMENT MEMEERS MIEMBROS GUBERNAMENTALES REPUBLIQUE FEDERAL D'ALLEMAGNE FEDERAL REPUBLIC OF GERMANY REPUBLICA FEDERAL DE ALEMANIA Mr. Helmut KITSCHENBERG, Ministerial Counsellor, Fédéral Ministry of the Interior, Rheindorferstr. 198, D-53 BONN, Rép. féd. d'Allemagne. Conseillers techniques: Advisers: Conse.jeros: Mr. BRAUN, Ministerial Counsellor, Fédéral Ministry of the Interior, Rheindorferstr. 198, D-53 BONN, Rép. f é d . d'Allemagne. Mr. Egon SCHERZINGER, Senior Counsellor, F é d é r a l M i n i s t r y of t h e R h e i n d o r f e r s t r . 198, D-53 BONN, Rép. f é d . d'Allemagne. AUSTRALIE AUSTRALIA M r . G e o f f r e y E . VANTHOFF, A s s i s t a n t Commissioner, A u s t r a l i a n P u b l i c Service Board, c / o A u s t r a l i a n High Commission, Canberra House, 10-16 M a l t r a v e r s S t r e e t , Strand, LONDON, Royaume-Uni. Interior, - 3- CANADA Mr. Rodrigue J. MARTIN, Assistant Secretary, Treasury Board, Personnel Policy Branch, Place Bell Canada, OTTAWA, Ontario, Canada. COLOMBIE COLOMBIA Sr. Agustfn MORALES, Primo Secretario, Misién permanente de Colombia, 149 C, route de Ferney, 1218 GENEVE, Sui s s e. EGYPTE EGYPT EGIPTO Mr. Ibrahim KHALIPA, Labour A11acné, Permanent Mission of the Arab Republic of Egypt, 72, rue de Lausanne, 1202 GENEVE, Sui s s e. - 4- UNITED STATES ESTADOS UNIDOS Mr. Anthony P. INGRASSIA, Director, Office of Labor-Management Relations, Civil Service Commission, 1900 E Street, N.W., WASHINGTON, D.C. 20415, USA. Conseiller technique: Adviser: Consejero: Mr. Robert F. Pfeiffer, Labor Attaché, United States Mission, 80, rue de Lausanne, 1202 GENEVA, Suisse. ' FRANCE FRANCIA M. Pierre ESCLATINE, Sous-Directeur, Direction Générale de l'Administration et de la Fonction Publique, 75» Ed. des Invalides, F-75700 PARI S, France. Conseillers techniques: Advisers: Conse.jeros: M. Alain de GABORY, Sous-Directeur, Direction Générale des Collectivités Locales, Ministère de l'Intérieur, 11, rue Cambacérès PARIS VIII, France. M. Serge SALON, Chef de Bureau, Direction Générale de l'Administration et de la Fonction Publique, 75> Bd. des Invalides, F-75700 PARIS, France. - 5- IRAN M. Sadegh AZIMI, Ambassadeur, Mission permanente de l'Iran auprès des Nations Unies, 27, ave de Budé, 1202 GENEVE, Suisse. JAPON JAPAN JAPON Mr. Mitsuru KATAYAMA, Deputy Director-General, Personnel Bureau, Prime Minister's Office, 43 Toya-Ma-Cho, Shinjuku-ku, TOKYO, J ap on. Conseillers techniques: Advisers: Conse.jeros; Mr. Shigeharu KAGOSHIMA, Chief, First Local Public Service Section, Ministry of Home Affairs, 2-1-2 Kasumigaseki, Chiyoda-ku, TOKYO, Japon. Mr. Hitoshi ISHIDA, Counsellor, Personnel Bureau, Prime Minister's Office, 43 Toya-Ma-Cho, Shinjuku-ku, TOKYO, Japon. Mr. Shohei KASAHARA, Cabinet Counsellor, Office of Cabinet Council concerning Public Corporations and National Enterprises, 1-6-1 Nagatacho, Chiyoda-ku, TOKYO, Japon. - 6- Mr. Bunji KAMO, Counsellor, Permanent Delegation of Japan, 10, ave de Budé, 1202 GENEVA, Suisse. Mr. Masayuki NOMIYAMA, Counsellor, Permanent Delegation of Japan, 10, ave de Bude, 1202 GENEVA, Suisse. Mr. Kozo OKABE, Counsellor, Embassy of Japan, Kölnerstr. 139» D-53 BONN/BAD GODESBERG, Rép. féd. d'Allemagne. Mr. Kensuke KAWASAKI, Counsellor, Criminal Affairs Bureau, Ministry of Justice, 2-15-3-608 Higashiyama, Meguroka, TOKYO, Japon. Mr. Matsushiro HORIGUCHI, Deputy Director, Specialized Agency Division, United Nations Bureau, Ministry of Foreign Affairs, Kasumigaseki, Chiyoda-ku, TOKYO, Japon. MALAISIE MALAYSIA MALASIA Mr. Ismail BIN ADAM, Principal Assistant Secretary, Public Service Department, Jalan Sulaiman, KUALA LUMPUR West, Malaisie. - 7- POLOGNE POLAND POLONIA M. Marian NASZKOWSKI, Ambassadeur, Représentant permanent de la Pologne auprès de l'OIT, 45 » avenue de Champe1, 1206 GENEVE, Suisse. Conseiller technique; Adviser: Consejero: Mme Maria STEFANSKA, Spécialiste au Département de la Coopération, Ministère du Travail, des Salaires et des Affaires Sociales, Nowogradzka l/3, VARSOVIE, Pologne. ROYAUME-UNI UNITED KINGDOM REINO UNIDO Mr. Derek David WELLMAN, Principal, Civil Service Department, SG 92, Old Admiralty Building, LONDON SW1, Royaume-Uni. TANZANIE TANZANIA Mr. Horace KOLIMBA, Principal Secretary, Ministry of Manpower Development, P.O. Box 2483, DAR-ES-SALAAM, Tanzanie. - 8 - URSS ÏÏSSR URSS Mr. Ivan MORIGANOV, Deputy Chief, International Relations Department, State Committee for Labour and Wages Questions of the Council of Ministers of the USSR, MOSCOW, URSS. Conseiller technique; Adviser; Consejero; Mr. Viacheslav SABLUKOV, Senior Economist, State Committee for Labour and Wages Questions of the Council of Ministers of the USSR, MOSCOW, URSS . VENEZUELA Sra. Isabel HERNANDEZ RODRIGUEZ, Director Ejecutivo, Oficina Central de Personal de la Presidencia de la Repûblica, Calle Negrin, Callejon el Apartado, Resideneias Golden Palace, Apto. 2A, CARACAS, Venezuela. Conseillers techniques: Advisers: Conse.jeros: Sra. Elita GRATEROL DE TORRES, Consultor Jurldico de la Oficina Central de Personal de la Presidencia de la Repûblica, Calle Naiguata, Quinta Elimar, El Harques, CARACAS, Venezuela. Sr. Juan José GONZALEZ, Gerente Ejecutivo de Organizaciôn y Recursos Humanos, Comparila An<5n. Teléfonos de Venezuela, Av. Libertador, Edf. CANTV, CARACAS, Venezuela. -9 - (suite) VENEZUELA (continued) (continuación) Sr. Alfonso ARTEAGA, Gerente Técnico de Personal, Compañía Anón. Teléfonos de Venezuela (CANTV), Calle Cumana, Edf. IREMAR, Apto. 6, Las Palmas, CARACAS, Venezuela. ZAIRE Mlle Kaumbu Bula KABANGI, Premier conseiller, Mission permanente de la République du Zaïre, 32, rue de l'Athénée, 1206 GENEVE, Suisse. Conseiller technique et délégué suppléant: Adviser and Substitute Delegate: Conse.jero técnico y delegado suplente: M. Lisembe ELEBE, Premier Secrétaire, Mission permanente du Zaïre, 32, rue de l'Athénée, 1206 GENEVE, Suisse. - 10 - MEMBRES TRAVAILLEURS WORKER MEMBERS MIEMBROS TRABAJADORES M. André BRACONIER, Secrétaire général, Secrétariat Professionnel International de l'Enseignement, 111 avenue G. Bergmann, B-1050 BRUXELLES, Belgique. Conseiller technique: Adviser: Conse.jero: M. Charles Paul CREVECOEUR, Secrétaire général, Centrale Générale des Services Publics (CGSP), 9-11, Place Fontainas, B-1000 BRUXELLES, Belgique. M. André DELAVEAU, Secrétaire général, Organisation Européenne de la Fédération Internationale des Services Publics (EUROFEDOP), 10, rue de Picpus, F-75012 PARIS, France. M. Mohamed EZZEDINE, Secrétaire général, Union G é n é r a l e des T r a v a i l l e u r s Tunisiens, I n g é n i e u r P r i n c i p a l des Télécommunications, C e n t r a l PTT, Hommam-Lif, TUNIS, Tunisie. Mr. M a r i o HIKL, Législative Director, C a n a d i a n U n i o n of P u b l i c 233 G i l m o u r S t r e e t , OTTAWA, Ontario, C anada. Employées, - 11 - Mr. G. KANDASAMY, General Secretary, Amalgamâted Union of Public Employées, Wisma A.U.P.E., 295 Upper Paya Lebar Road, SINGAPORE 19, Singapour. M. Josef LORENC, Président, Syndicats des Travailleurs des Organes d'Etat, des Finances et du Commerce Extérieur, Uvos Statnich Orgânu, Nam. Gorkeho 23, 11282 PRAGUE 1, Tchécoslovaquie. Conseiller technique; Adviser: Conse.jero; M. René DURTCHAK, Assistant, Syndicats des Travailleurs des Organes d'Etat, des Finances et du Commerce Extérieur, Uvos Statnich Orgânu, Nam. Gorkeho 23, 11282 PRAGUE 1, Tchécoslovaquie. Mr. Georg MAKEJEV, Président, State Institutions Workers' Union, Lenin Avenue, 42, MOSÇOW, URSS. Conseiller technique: Adviser: Consejero: Mr. Valeri SHAPOVALOV, Head of the International Relations Department, State Institutions Workers' Union, Lenin Avenue, 42, MOSÇOW, URSS. Mr. Sigvard MARJASIN, Research Officer, Swedish Municipal Workers' Union, Hagagatan 2, S-STOCKHOLM, Suède. - 12 - Mr. Kimani wa NYOIKE, Secretary-General, Union of Kenya Civil Servants (UKCS), P.O. Box 48083, NAIROBI, Kenya. Mr. Kazuo OIKAWA, Président, Ail Japan Télécommunications Workers' Union (ZENDENTSU), 3-6 Kanda-Surugadai, Chiyoda, TOKYO, Japon Conseillers techniques; Advisers: Conse.jeros; Mr. Chiyuki DOKI, Secretary, General Council of Trade Unions, of Japan (S0HY0), Shiba-Park, Minatoku, TOKYO, Japon. Mr. Shoichiro HATSUOKA, Director, PTTI Tokyo Office, c/o ZENDENTSU Building, 3-6 Kanda-Surugadai, Chiyoda, TOKYO, Japon. Mr. Akio TAKEBE, Director, Légal Affairs Department, Japan Postal Workers1 Union (ZENTEl), 1-2-7 Koraku, Bunkyo-ku, TOKYO, Japon. Mr. Sango SATO, Vice-Président, Ail Japan Prefectural and Municipal Workers' Union (JICHIRO), 1 Rokubancho, Chiyodaku, TOKYO, Japon. - 13 - Mr. Shigeru NAKAJIMA, Secretary, Ail Japan Prefectural and Municipal Workers* Union (JICHIRO), 1 Rokubancho, Chiyodaku, TOKYO, Japon. Mr. Mitsuo TANAKA, Staff Member of Secrétariat, General Council of Trade Unions of Japan (SOHYO), Shibo-Park, Minâtoko, TOKYO, Japon. Mr. Masakazu OHNISHI, Research Assistant, Ail Japan Télécommunications Workers* Union (ZENDENTSU), 3-6 Kanda-Surugadai, Chiyoda, TOKYO, Japon. Mr. Seiichi TAKAHASHI, Légal Advisor, Japan Teachers* Union (NIKKYOSO), 875 Ooizumigatuen-cho, Nerima-ku, TOKYO, J ap o n . Mr. Ray L. PERRY, Administrative Assistant to the Président, International Association of Pire Fighters, 1750 New York Avenue, N.W., WASHINGTON D.C. 20006, USA. r- 1 4 - Mr. C.T.H. PLANT, General Secretary of the Inland Revenue Staff Fédération, 7 St. George's Square, LONDON SW1V 2HY, Royaume-Uni. Conseillers techniques: Advisers: Conse.jéros; Mr. Norman STAGG, Deputy Secretary-General, Union of Post Office Workers (U.P.W.), U.P.W. House, Crescent Lane, LONDON SW4 9RN, Royaume-Uni. Mr. Thomas CASEY, Deputy General Secretary, Association of Government Supervisors and Radio Operators (A.G.S.R.O.), 90 Borough High Street, London Bridge, LONDON SE1, Royaume-Uni. Mr. Leslie MOODY, Deputy General Secretary, Civil Service Union, 14-21 Hatton Wall, LONDON EC1N 8JP, Royaume-Uni. M. Biaise ROBEL, Secrétaire général, SEKRIMA, B.P. 1035, TANANARIVE, Madagascar. Mr. Gerhard SCHMIDT, Executive Member, Executive Board, German Confédération of Trade Unions, Bocklerstr. 2, D-4000 DUESSELDORF, Rép. féd. d'Allemagne. - 15 - Conseillers techniques; Advisers; Conse.jeros; Mr. Heinz TOUPPEN, Chief of Civil Servants and Public Service Branch, German Confédération of Trade Unions, Postfach 2601, D-4000 DUESSELDORF 1, Rép. féd. d'Allemagne. Mr. Albert HEYER, German Confédération of Trade Unions, 7, Crèts de Champel, GENEVA, Suisse. Mr. L.G.D. WICKREMASINGHE, Président, Union of Post and Télécommunication Officers, 13/2A, Pairline Road, DEHIWELA, Sri Lanka. Sr. Rafaël CHACUN M0G0LL0N, Confederacién de Trabajadores de Venezuela (CTV), Apartado Postal 8O56, CARACAS, Venezuela. N'a pas assisté. Did not attend. No ha assistido. - 16 - OBSERVATEURS OBSERVERS OBSERVADORES REPRESENTANTS DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES GOUVERNEMENTALES REPRESENTATIVES OF GOVERNMENTAL INTERNATIONAL ORGANISATIONS REPRESENTANTES DE ORGANIZACIONES INTERNACIONALES GUBERNAMENTALES NATIONS UNIES UNITED NATIONS NACIONES UNIDAS Mr. Galobawi M. SALIH, Chief, Personnel Administration and Training Section, Division of Public Administration and Finance, Room CH-2106, United Nations, NEW YORK, N.Y. 10017, USA. CONSEIL DE L'EUROPE COUNCIL OF EUROPE CONSEJO DE EUROPA M. LOCATELLI, Secrétaire du Comité de Coopération pour les questions municipales et régionales, Conseil de l'Europe, F-67OO6 STRASBOURG Cedex, France. LIGUE DES ETATS ARABES LEAGUE OF ARAB STATES LIGA DE ESTADOS ARABES * Mr. Mohamed M. FAHMY, Second Secretary, Permanent Délégation of the League of Arab States in Geneva, 7, avenue Krieg, 1208 GENEVA, Suisse. * N'a pas assisté. Did not attend. No ha assistido. - 17 - REPRESENTANTS D'ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES REPRESENTATIVES OF NON-GOVERNMENTAL INTERNATIONAL ORGANISATIONS REPRESENTANTES DE ORGANIZACIONES INTÊRNAClONALES NON GUBERNAMENTALES CONFEDERATION INTERNATIONALE DES CADRES INTERNATIONAL CONFEDERATION OF EXECUTIVE STAFF CONFEDERACION INTERNACIONAL DE PERSONAL DIRIGENTE M. André FERRERO, Délégué permanent de la CIC auprès du Bureau International du Travail, 13, Cours des Bastions, 1205 GENEVE, Suisse. CONFEDERATION INTERNATIONALE DES FONCTIONNAIRES INTERNATIONAL CONFEDERATION OF PUBLIC SERVICE OFFICERS CONFEDERACION INTERNACIONAL DE FUNCIONARIOS Mr. H. BYNGER, Secretary-General, International Confédération of Public Service Officers, 8 Harewood Row, LONDON NV1, Royaume-Uni. M. Robert STEIMER, Délégué permanent, Confédération internationale des fonctionnaires, 1, rue Beauregard, 1204 GENEVE, Suisse. - 18 - CONFEDERATION INTERNATIONALE DES SYNDICATS LIBRES INTERNATIONAL CONFEDERATION OF FREE TRADE UNIONS CONFEDERACION INTERNACIONAL DE ORGANIZACIONES SINDICALES LIBRES M. J.A. Aguiriano, Directeur, Bureau de Genève, 27, rue de la Coulouvrenière, 1211 GENEVE, Suisse. Mr. Edward SUSSEX, Assistant, Geneva Office, 27, rue de la Coulouvrenière, 1211 GENEVA, Suisse. CONFEDERATION LATINO AMERICAINE DES EMPLOYES DE L'ETAT LATIN AMERICAN CONFEDERATION OF STATE WORKERS CONFEDERACION LATINO AMERICANA DE TRABAJADORES ESTATALES Sr. Leonel ZARZA VILLEGAS, Tercer Vicepresidente, Confederaciôn Latino Americana de Trabajadores Estatales, Apartado Postal 114, TOLÏÏCA, Mexique. Sr. Oscar Alberto ZARZA VILLEGAS, Asesor, Confederaciôn Latino Americana de Trabajadores Estatales, Apartado Postal 114» TOLUÇA, Mexique. • - 19 - CONFEDERATION MONDIALE DES ORGANISATIONS DE LA PROFESSION ENSEIGNANTE WORLD CONFEDERATION OF ORGANIZATIONS OF THE TEACHING PROFESSION CONFEDERACION MITNDIAL DE ORGANIZACIONES DE PROFESIONALES DE LA ENSENANZA M. Jean DAUBARD, Secrétaire général, Fédération Internationale des Associations d'Instituteurs (FIAI), 3, rue de la Rochefoucauld, F-75009 PARIS, France. M. Michel-Albert LAUMONIER, Membre de la Fédération Internationale •> des Professeurs de l'Enseignement Secondaire Officiel (FIPESO), 1, rue de Courty, F-75007 PARIS, France. M. Jean-Jacques MASPERO, Membre du Comité Exécutif, Fédération Internationale des Associations d'Instituteurs (FIAI), 1B, ch de Mancy, 1222 VESENAZ, Suisse. Mr. Muletambo MUBITA, WCOTP Programme Consultant for Africa, P.O. Box 2340,. LUSAKA, Zambie. Mr. Thomas REHULA, Spécial Assistant for Europe, VCOTP Secrétariat, 5, avenue du Moulin, 1110 MORGES. Suisse. M. Kléber VIELOT, Chargé de liaison avec le Bureau International du Travail, 5» avenue du Moulin, 1110 MORGES, Suisse. - 20 - CMOPE (suite) WCOTP (continued) CMOPE (continuaciôn) Mr. Douglas N. McAVOY, National Union of Teachers of England and Wales (NUT), Hamilton House, Mabledon Place, L0ND0N WC1, Royaume-Uni. M. André ROCHAT, Trésorier, Société Pédagogique de la Suisse Romande (SPR), 8, rue de la Berre, LAUSANNE, Suisse. CONFEDERATION MONDIALE DU TRAVAIL WORLD CONFEDERATION OF LABOUR CONFEDERACION MUNDIAL DEL TRABAJO M. Jacques VITTORI, Représentant permanent de la Confédération Mondiale du Travail, 15, rue Lévrier, GENEVE, Suisse. CONFEDERATION SYNDICALE MONDIALE DES ENSEIGNANTS WORLD CONFEDERATION OF TEACHERS CONFEDERACION SINDICAL MUNDIAL DE LA ENSENANZA M. Coen DAMEN, Secrétaire général, Confédération syndicale mondiale des enseignants, 50, rue Joseph II, B-1040 BRUXELLES, Belgique. M. André DORLEANS, Membre, Commission executive, Union des Fédérations de Fonctionnaires et Assimilés CFDT, 26, rue Montholon, F-75009 PARIS, France. - 21 - CONSEIL INTERNATIONAL DES INFIRMIERES INTERNATIONAL COUNCIL OF NURSES CONSEJO INTERNACIONAL DE ENFERMERAS Miss Adèle HERWITZ, Executive Director, International Council of Nurses, P.O. Box 42, 1211 GENEVA 20, Suisse. * Miss Maria RYCHTELSKA, Nurse Adviser, International Council of Nurses, P.O. Box 42, 1211 GENEVA 20, Sui s s e. FEDERATION LES ASSOCIATIONS DE FONCTIONNAIRES INTERNATIONAUX FEDERATION OF INTERNATIONAL CIVIL SERVANTS' ASSOCIATIONS FEDERACION DE ASOCIACIONES DE FUNCIONARIOS PUBLICOS INTERNACIONALES Mr. Armando DUQUE, Président, FICSA, Palais des Nations, GENEVA, Suisse. Mrs. Rosemary BELL, First Vice-Président, FICSA, Palais des Nations, GENEVA, Suisse. Mr. Ali TAQI, General Secretary, FICSA, International Labour Office, 4 chemin des Morillons, GENEVA, Suisse. N'a pas assisté. Did not attend. No ha assistido. - 22 - FEDERATION INTERNATIONALE DU PERSONNEL DES SERVICES PUBLICS INTERNATIONAL FEDERATION OF EMPLOYEES IN THE PUBLIC SERVICE FEDERACION INTERNACIONAL DEL PERSONAL DE LOS SERVICIOS PUBLICOS * M. J. VANDECRUYS, Secrétaire général, INFEDOP, rue Joseph II, 50, B-1040 BRUXELLES, Belgique. M. P. TOMMISSEN, Service d'études, INFEDOP, rue Joseph II, 50, B-1040 BRUXELLES, Belgique. M. J u l e s WAGENKNECHT, Secrétaire général adjoint, INFEDOP, 1249 AIRE LA VILLE/GENEVE, Suisse. * M. Paul HECKER, Secrétaire général adjoint, INFEDOP, 16, rue du Ried, OTDerschaeffolsheim, F-672000 STRASBOURG. M. H. STOHS, Président, INFEDOP, 16, Laudongasse, A-VIENNE VII, Autriche. M. Louis PIETTE, Secrétaire général, Belgique, INFEDOP, Avenue d'Ouderghem 26, B-1040 BRUXELLES, Belgique. * N'a pas assisté. Did not attend. No ha assistido. M. A. van der SLUYS, Membre, INFEDOP, LA HAYE, Pays-Bas. - 23 - (suite) INFEDOP (continued) (continuaciân) * M. Franco GUGGIARI, Permanent des Services Publics à Genève, Case Postale 527, 1211 GENEVE 3, Suisse. FEDERATION INTERNATIONALE SYNDICALE DE L'ENSEIGNEMENT WORLD FEDERATION OF TEACHERS' UNIONS FEDERACION INTERNACIONAL SINDICAL DE LA ENSENANZA * M. Daniel RETUREAU, Secrétaire général, FI SE, Opletalova 57» 11570 PRAGUE 1, Tchécoslovaquie. M. Mikhail KOLESNIKOV, Secrétaire, FI SE, Opletalova 57, 11570 PRAGUE 1, Tchécoslovaquie. FEDERATION SYNDICALE MONDIALE WORLD FEDERATION OF TRADE UNIONS FEDERACION SINDICAL MUNDIAL M. C. de ANGELI, Représentant permanent de la Fédération syndicale mondiale, 10, rue Fendt, GENEVE, Suisse. Mlle 0. RAMOS, Fédération syndicale mondiale, 10, rue Fendt, GENEVE, Suisse. N'a pas assisté. Did not attend. No ha assistido. - 24 - INSTITUT INTERNATIONAL DES SCIENCES ADMINISTRATIVES INTERNATIONAL INSTITÏÏTE OF ADMINISTRATIVE SCIENCES INSTITÏÏTO INTERNACIONAL DE LAS CIENCIAS ADMINISTRAT!VAS * M. Yves CHAPEL, Directeur dé Recherches, Institut International des Sciences Administratives, 25j rue de la Charité, B-1040 BRUXELLES, Belgique. INTERNATIONALE DU PERSONNEL DES POSTES, TELEGRAPHES ET TELEPHONES POSTAL, TELEGRAPH AND TELEPHONE INTERNATIONAL INTERNACIONAL DE CORREOS, TELEGRAFOS Y TELEFONOS M. Stefan NEDZYNSKI, Secrétaire général de l'IPTT, 36, avenue du Lignon, 1219 GENEVE, Suisse. M. Jean-Michel AUBRY, Assistant au Secrétaire général de l'IPTT, 36, avenue du Lignon, 1219 GENEVE, Suisse. * M. Richard NOWELL-SMITH, Chargé de recherches de l'IPTT, 36, avenue du Lignon, 1219 GENEVE, Suisse. INTERNATIONALE DES SERVICES PUBLICS PUBLIC SERVICES INTERNATIONAL INTERNACIONAL DE SERVICIOS PUBLICOS Mr. Cari W. FRANKEN, General Secretary, Public Services International, Hallstrbm House, Central Way, FELTHAM, Middlesex, Royaume-Uni. N'a pas assisté. Did not attend. No ha assistido. - 25 - INTERNATIONALE DES SERVICES PUBLICS (suite) PUBLIC SERVICES INTERNATIONAL (continued) INTERNACIONAL DE SERVICIOS PUBLICOS (continuacién) * Mr. Harry L. BATCHELOR, Assistant to the General Secretary, Public Services International, Hallstrom House, Central Way, FELTHAM. Middlesex, Royaume-Uni. Mr. R. OLSSON, General Assistant, Public Services International, Hallstrom House, Central Way, FELTHAM, Middlesex, Royaume-Uni. ORGANISATION INTERNATIONALE DES EMPLOYEURS INTERNATIONAL ORGANISATION OF EMPLOYERS ORGANIZACION INTERNACIONAL DE EMPLEADORES Sr. José Maria LACASA-ASO, Adjunto al Secretario General, Organizacion Internacional de Empleadores, 28, chemin Joinville, 1216 COINTRIN/GENEVE, Suisse. SECRETARIAT PROFESSIONNEL INTERNATIONAL DE L'ENSEIGNEMENT INTERNATIONAL FEDERATION OF FREE TEACHERS' UNIONS SECRETARIADO PROFESIONAL INTERNACIONAL DE LA ENSENANZA M. François MALCOURANT, Fédération de l'éducation nationale, 10, rue de Solférino, F-75007 PARIS Cedex 07, France, Mme Régine TELLIER, Secrétaire, Fédération de l'éducation nationale, 10, rue de Solférino, F-75007 PARIS Cedex 07, France. N'a pas assisté. Did not attend. No ha assistido. - 26 - SPIE (suite) IFFTU (continued) SPIE (continuación) Mr. Terry CASEY, General Secretary, National Association of Schoolmasters and Women Teachers, Swan C ourt, HEMEL HEMPSTEAD, Herts., Royaume-Uni. Sr. Armando José MENDOZA, Colegio de Peritos y Técnicos Industriales de Venezuela Afiliada al SPIE, Miracielos A Hospital, o N° 72, CARACAS, Venezuela. Sr. Luis Bettran ISASIS, Colegio de Peritos y Técnicos Industriales de Venezuela Afiliada al SPIE, Miracielos A Hospital, N° 72, CARACAS, Venezuela. UNION INTERNATIONALE DES SYNDICATS DE POLICE INTERNATIONAL UNION OF POLICE ASSOCIATIONS UNION INTERNACIONAL DE LOS SINDICATOS DE POLICÍA Mr. Robert STEIERT, Secretary, International Union of Police Associations, Forststrasse 3a> D-4010 HILDEN, Rép. féd. d'Allemagne. - 27 - UNION INTERNATIONALE DES SYNDICATS DES TRAVAILLEURS DE LA FONCTION PUBLIQUE ET ASSIMILES TRADE UNIONS INTERNATIONAL OF PUBLIC AND ALLIED EMPLOYEES UNION INTERNACIONAL DE SINDICATOS DE TRABAJADORES DE SERVICIOS PUBLICOS Y SIMILARES * M. Raymond BARBERIS, Président, Fédération des Services Publics, 37» rue Ballu, PARIS IXe, France. M. Dagobert KRAUSE, Secrétaire général, Union Internationale des Syndicats des Travailleurs de la Fonction Publique et Assimilés, Franzosische Strasse 47» DDR-108 BERLIN, Rép. dém. allemande. Sr. Mario MERINO ARENAS, Secretario, Union Internacional de Sindicatos de Trabajadores de Servicios Publicos y Similares, Franzbsische Strasse 47» DDR-108 BERLIN, Rép. dém. allemande. N'a pas assisté. Did not attend. No ha assistido. - 28 - BUREAU DE LA COMMISSION OFFICERS OF THE COMMITTEE MESA DE LA COMISIÓN Président; C hai rman; Presidente; M. VELDKAMP Vice-présidents; Vice Chairmen; Vice-Presidentes ¡ M. NASZKOWSKI (Membre gouvernemental, Pologne) (Government member, Poland) (Miembro gubernamental, Polonia) M. EZZEDINE (Membre travailleur) (Worker member) (Miembro trabajador) BUREAUX DES GROUPES OFFICERS OF THE GROUPS MESAS DE LOS GRUPOS Groupe gouvernemental Government Group Grupo gubernamental rrésident: Chairman: Presidente: M. AZIMI (Iran) Vice-président: Vice Chairman: Vice-Presidente M. MORALES (Colombie^ (Colombia) Secrétaire: Secretary: Secretario: Mme Nguyen (BIT) (ILO (OIT) Groupe des travailleurs Workers' Group Grupo de los Trabajadores Président; Chairman: Presidente; M. Plant Vice-présidents : Vice Chairmen: Vice-Presidentes: M. M. M. M. Secrétaire: Secretary: Secretario: HIKL OIKAWA DELAVEAU MAKEJEV M. NEDZYNSKI - 29 - ANNEXE II Résolution et conclusions adoptées par la Commission paritaire de la fonction publique - 31 ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL COMMISSION PARITAIRE DE LA FONCTION PUBLIQUE Deuxième session (Genève, 6-13 avril 1976) RESOLUTION (n 3) concernant les activités futures de l'OIT dans le domaine de la i'onction publique- La Commission paritaire de la fonction publique, S'étant réunie à Genève pour sa seconde session, du 6 au 13 avril 1976, Considérant le fait que les agents de la fonction publique constituent un groupe professionnel important et en expansion, Considérant que les conditions d'emploi dans la fonction publique affectent la vie de l'ensemble de la communauté du fait que la fonction publique est un élément essentiel de la structure politique et administrative de la société, comprend une proportion élevée de services essentiels et, dans de nombreux pays, a la charge d'importants projets de développement, Considérant le fait que lors de sa première session, la Commission paritaire avait recommandé un programme détaillé d'activités de l'OIT dans le domaine de la fonction publique, Notant et approuvant les conclusions de la Conférence technique sur la fonction publique tenue en avril 1975, Considérant le lancement par le BIT, à la demande de la Conférence internationale du Travail, d'un Programme international pour l'amélioration des conditions et du milieu de travail, Prenant note de la de travail et de vie du nion du Comité conjoint concernant la condition Réunion conjointe de l'OIT et de l'OMS sur les conditions personnel infirmier tenue en novembre 1973, et de la réuOIT-UNESCO d'experts sur l'application de la recommandation du personnel enseignant tenue en mars 1976, Considérant cependant que quelques parties du programme recommandé par la première session de la Commission paritaire n'ont pas été exécutées, Considérant que le BIT devrait accorder une priorité plus élevée aux travaux relatifs à la fonction publique qu'il ne l'a fait jusqu'à présent, Adopte, ce douzième jour d'avril 1976, la résolution suivante : Le Conseil d'administration du Bureau international du Travail est invité : a) à convoquer de futures sessions de la Commission paritaire de la fonction publique à des intervalles suffisamment rapprochés pour permettre à celle-ci de poursuivre son oeuvre utile et importante à un rythme compatible avec l'importance de la fonction publique; b) à prier le Directeur général du Bureau international du Travail d'étudier la possibilité de doter le service responsable des activités concernant la fonction publique de ressources en personnel grâce auxquelles le Bureau serait en mesure d'effectuer un travail suffisamment important dans ce secteur et de fournir des informations de façon régulière et appropriée; - 32 - c) d) à i n s c r i r e à l ' o r d r e du jour de l a t r o i s i è m e session de l a Commission p a r i t a i r e , qui d e v r a i t ê t r e convoquée a u s s i t ô t que p o s s i b l e : 1. l a p r o t e c t i o n s o c i a l e des agents de l a fonction publique en matière d ' i n v a l i d i t é , de v i e i l l e s s e et de décès; 2. l e s p o l i t i q u e s de recrutement, l a formation p r o f e s s i o n n e l l e et l a format i o n en cours d'emploi des agents de l a fonction publique, y compris l ' é c h a n g e de données d ' e x p é r i e n c e en ces domaines e n t r e d i f f é r e n t s pays; à e n v i s a g e r l a c r é a t i o n des commissions permanentes s u i v a n t e s : 1. Commission p a r i t a i r e sur l e s c o n d i t i o n s de t r a v a i l e t d'emploi dans l e s p o s t e s e t télécommunications; 2. Commission p a r i t a i r e sur l e s c o n d i t i o n s de t r a v a i l et d'emploi dans l e s s e r v i c e s médicaux et de s a n t é ; 3. Commission p a r i t a i r e sur l e s conditions de t r a v a i l e t d'emploi des enseignants; e) à envisager l'examen, par des réunions d ' e x p e r t s , de questions t e l l e s que l e s problèmes des femmes employées dans l a fonction publique e t l e s conditions d'emploi des pompiers, mais en excluant l e s a s p e c t s de ces questions qui s e r o n t soumis à l'examen de l a Conférence i n t e r n a t i o n a l e du Travail en 1977; f) à approuver également l ' i n c l u s i o n , dans l e programme d ' a c t i v i t é s de l'OIT concernant l a f o n c t i o n p u b l i q u e , des éléments s u i v a n t s : 1. études sur : les procédures de promotion et les critères utilisés pour le choix des candidats; l'échange de personnel technique, scientifique et administratif entre la fonction publique et le secteur privé d'un même pays, les raisons et effets de ce phénomène, les aspects analogues du mouvement de ces catégories de personnel d'un pays à un autre; la protection de la santé des fonctionnaires (protection contre les infections, les rayonnements et autres agents agressifs physiques, les maladies professionnelles) et la prévention des accidents du travail; 2. séminaires régionaux de l'OIT sur les problèmes du personnel de la fonction publique et, en particulier, sur les conclusions de la réunion d'experts de 1963, celles de la Commission paritaire de la fonction publique et celles de la Commission paritaire sur les conditions de travail et de vie du personnel infirmier, y compris l'application de ces conclusions dans chaque région; des rapports sur ces séminaires seront communiqués à la Commission paritaire de la fonction publique. - 33 - COMMISSION PARITAIRE DE LA FONCTION PUBLIQUE Deuxième session (Genève, 6-13 avril 1976) CONCLUSIONS (n° 4) sur les codes et procédures disciplinaires dans la fonction publique et sur les conditions de travail et d'emploi du personnel de la"fonction publique de l'administration locale, régionale ou provinciale La Commission paritaire de la fonction publique, Ayant été convoquée par le Conseil d'administration du BIT, S'étant réunie à Genève, en sa deuxième session, du 6 avril au 13 avril 1976, Ayant noté et approuvé les conclusions de la Conférence technique de la fonction publique, tenue en avril 1975, Ayant noté avec appréciation la décision du Conseil d'administration de soumettre les conclusions de la Conférence technique sur la fonction publique de 1975 à la session de 1977 de la Conférence internationale du Travail en vue de l'adoption d'un instrument international adéquat, Se référant à la recommandation (n° 119) de l'OIT concernant la cessation de la relation de travail, 1963, ainsi qu'à la recommandation de l'OIT et de l'UNESCO concernant la condition du personnel enseignant, 1966, Consciente de la grande diversité existant entre les lois et les dispositions constitutionnelles nationales régissant les conditions de travail et d'emploi aux niveaux local, régional et provincial; et Soulignant que les fonctionnaires publics ont droit à des conditions d'emploi justes et équitables, que la fonction publique requiert de ses agents le niveau le plus élevé de conduite et de qualité du travail et que des pratiques justes et équitables en matière disciplinaire contribuent à une gestion efficace des affaires publi que s, Adopte ce treizième jour d'avril 1976 les conclusions suivantes : I. Codes et procédures disciplinaires dans la fonction publique Principes généraux : 1. La préparation, la mise au point et les modifications des codes et procédures disciplinaires devraient être effectuées avec la participation des organisations représentatives appropriées de fonctionnaires, conformément aux principes qui ont été adoptés par la Conférence technique sur la fonction publique de 1975. 2. Les autorités publiques devraient établir en termes clairs et précis, dépourvus de toute ambiguïté et ne pouvant donner lieu à des interprétations diverses, un code de conduite pour leurs employés. L'obligation d'obéir aux ordres d'un supérieur ne devrait être invoquée que dans le cadre d'instructions ayant trait aux activités officielles de l'autorité publique concernée. - 34 3. Des procédures disciplinaires ne peuvent être engagées contre des fonctionnaires que lorsqu'il y a eu manquement manifeste au code de conduite mentionné au paragraphe précédent. En aucun cas, un manquement à ce code ne peut être déclaré tel pour des motifs liés à la race, la couleur, le sexe ou la religion, ni à l'exercice des droits civils et politiques, sous réserve toutefois des obligations tenant au statut des fonctionnaires ou à la nature de leur fonction. 4. Aucune procédure disciplinaire ne petit être engagée, ni aucune sanction infligée en raison d'activités syndicales normales protégées par les principes de l'OIT et les instruments internationaux en la matière, telles que comprises à la lumière des conclusions de la Conférence technique sur la fonction publique tenue en avril 1975. 5. Il ne devrait y avoir aucune immixtion injustifiée dans la vie privée des fonctionnaires. Un fonctionnaire condamné pour un acte délictueux ou criminel sans rapport avec ses fonctions officielles ne devrait pas être également passible de sanctions disciplinaires, à moins que cette condamnation ne mette en cause sa capacité d'agir en tant que fonctionnaire. 6. Aussi longtemps qu'une action judiciaire en matière délictueuse ou criminelle est en cours, aucune sanction disciplinaire ne devrait, en principe, être prise à l'égard du fonctionnaire concerné, à moins que le comportement incriminé ne contrevienne par lui-même au code de conduite. Les procédures 7. Les procédures doivent au minimum répondre aux critères suivants : a) les procédures disciplinaires engagées contre un fonctionnaire doivent être définies avec précision et être fondées sur un manquement au code de conduite. La nature des accusations devrait être clairement exposée au fonctionnaire et, sur sa demande, au représentant syndical qui peut assurer sa défense ; b) les organisations syndicales doivent en principe être habilitées à participer, à tous les stades de la procédure, à la défense du fonctionnaire, sur sa demande, en vue de répondre aux accusations portées contre lui. Tout fonctionnaire doit avoir le droit d'être défendu par son syndicat ou par une personne de son choix à tous les stades de la procédure disciplinaire et en particulier : i) ii) c) le droit d'être pleinement informé des allégations et des motifs invo que s ; le droit d'en appeler à une autorité supérieure, de manière que le cas soit traité de façon juste, rapide et impartiale; lorsqu'il présente un recours, le fonctionnaire doit : i) ii) iii) iv) être informé par écrit de la nature des accusations; se voir donner l'occasion d'exposer son cas verbalement à un fonctionnaire de rang plus élevé que celui ayant donné son accord à la sanction disciplinaire; se voir communiquer la preuve qui est à la base des accusations ayant eu pour effet une sanction disciplinaire; être informé de son droit, si tel est son désir, d'être représenté, notamment par son syndicat; d) il ne doit pas s'écouler de délai injustifié avant l'examen du recours; aucun obstacle ne doit venir empêcher le fonctionnaire de faire valoir sa cause de la manière la plus efficace; e) une fois prise une décision de révocation, le fonctionnaire doit se voir accorder une dernière occasion de faire valoir les éléments qu'il juge appropriés. Si, par la suite, la révocation est maintenue par une autorité supérieure ayant pouvoir de révoquer, le fonctionnaire doit en être informé et recevoir avis de son droit de recourir auprès d'un organe indépendant, dans le délai prescrit; - 35 - f) la question de savoir si le droit de recours doit suspendre l'application de la sanction sera réglée avec la participation des organisations appropriées de fonctionnaires, conformément aux principes qui ont été adoptés par la Conférence technique sur la fonction publique en 1975. Les sanctions 8. Les sanctions doivent être fixées par la loi ou le règlement. Aucune sanction ne peut être infligée en dehors de celles prévues par les textes. La liste des peines doit être aussi large que possible pour permettre dans chaque cas la plus juste adaptation de la sanction à la faute. 9. Les délais de prescription, ainsi que les délais dans lesquels les peines infligées sont radiées du dossier personnel, doivent être déterminés par les règlements. La suspension préventive 10. La suspension de fonctionnaires de leur emploi, lorsqu'une procédure disciplinaire, ou encore une procédure d'enquête et judiciaire relative à des accusations de caractère pénal est en cours, ne devrait être décidée que-dans les cas où il n'est pas possible d'assigner provisoirement un fonctionnaire à d'autres tâches ou quand il est nécessaire d'accorder une protection à ce fonctionnaire, à d'autres de ses collègues, à la propriété publique ou si l'intérêt public l'exige. 11. Le fonctionnaire doit pouvoir faire appel à une autorité supérieure dans le plus bref délai possible. 12. La question de savoir si des fonctionnaires doivent continuer à être payés alors qu'ils sont suspendus devrait être résolue conformément à la procédure établie au paragraphe 1 de la section intitulée "Principes généraux". 13. Dans le cas où un fonctionnaire est libéré de toutes les accusations qui existaient contre lui, il doit être rétabli dans l'ensemble de ses droits. II. Conditions de travail et d'emploi du personnel de la fonction publique de l'administration locale, régionale ou provinciale Considérations générales 14. La situation actuelle en matière de conditions de travail et d'emploi du personnel de la fonction publique de l'administration locale, régionale ou provinciale est caractérisée par une telle diversité qu'elle justifie l'adoption, au niveau international, d'un code de bonnes pratiques qui servirait de guide aux gouvernements, aux employeurs et aux travailleurs. Ce code de bonnes pratiques devrait être incorporé dès que possible dans un instrument international du travail approprié. 15. Les comparaisons entre les agents de l'administration locale et ceux de l'administration gouvernementale centrale, si elles font ressortir des similitudes dans de nombreux domaines, révèlent par ailleurs de nombreuses différences de traitement que l'on pourrait considérer comme inconséquentes au vu des services que chacun de ces groupes rend à la communauté. Lorsque ces différences entraînent un traitement inéquitable pour les agents publics, des mesures devraient être prises par l'autorité compétente appropriée pour y remédier. - 36 - Principes généraux 16. Dans les domaines de compétence qui ne font pas l'objet de lois ou de règlements nationaux, c'est aux autorités compétentes à chaque niveau qu'il appartient le mieux de déterminer les conditions d'emploi du personnel local, régional et provincial. Quels que soient les principes et les procédures de détermination des conditions d'emploi qui seront adoptés à l'avenir dans un instrument international s'appliquant à la fonction publique, ils devraient être considérés comme souhaitables à ces niveaux et dans ces domaines. 17. Indépendamment des méthodes de détermination des conditions d'emploi qui sont en vigueur dans les différents Etats Membres, les conditions d'emploi devraient être compatibles avec un système de carrière. Le gouvernement national devrait avoir pour rôle d'établir une base permettant l'évolution et l'amélioration de tels systèmes, qui assurent, dans le respect de la loi, la participation des agents publics et de leurs organisations aux questions les intéressant. 18. les conditions de travail et d'emploi de ces personnels devraient être clairement définies, tout comme devraient l'être les méthodes de détermination de ces conditions, qui devraient avoir pour objectif d'instaurer une conformité de conditions de service pour les agents qui fournissent au public des normes de service comparables. Le système de carrière 19. Le système de carrière doit être clairement défini pour qu'une évaluation des qualités et conditions requises pour l'avancement soit possible et présente des voies suffisamment larges pour permettre une progression régulière. La structure de carrière devrait tenir compte de la formation et des capacités de l'agent pour lui donner la possibilité de changer librement d'activité, en vue de progresser dans un large éventail de secteurs. Recrutement 20. Les autorités législatives compétentes devraient établir des normes communes de recrutement pour les agents publics de l'administration locale, et les conditions d'admission ne devraient laisser place à aucune forme de discrimination. 21. Pour le recrutement de cadres ou de personnel spécialisé, priorité devrait être donnée aux candidats provenant de l'intérieur du service. 22. Il devrait être établi une période de stage en vue d'évaluer l'aptitude de l'intéressé sur la base de règles définies à l'avance. Au cas où l'agent ne conviendrait pas pour le poste initial, il devrait avoir la possibilité de postuler pour un autre poste. 23. Le recrutement de personnel temporaire ou non titulaire devrait se limiter aux domaines dans lesquels l'emploi est de courte durée. Le personnel non titulaire ayant travaillé durant une longue période de temps devrait avoir la possibilité d'être titularisé et de poursuivre une carrière normale. Les services accomplis en tant qu'agents non titulaires devraient être pris en compte pour le calcul de l'ancienneté. Formation 24. La complexité croissante des besoins d'un service public moderne et le recours toujours plus grand à la technologie devraient se refléter de façon appropriée dans la politique de formation. Les programmes de formation devraient être conçus de manière à permettre le plus grand nombre possible de spécialisations pour qu'il ne soit pas nécessaire de recourir à des experts venus de l'extérieur. 25. Les agents publics de l'administration locale devraient bénéficier d'un programme d'orientation initiale dans les cas appropriés et avoir la possibilité de poursuivre leur formation et de se qualifier pour un avancement ou une promotion. - 37 26. Les agents devraient se voir faciliter l'accès à une formation complémentaire, et les avantages que présente, pour l'administration locale, la diversification des modes de formation générale ne doivent pas être ignorés. Les congés de formation payés devraient être accordés dans les conditions prévues par la convention (n 140) et la recommandation.(n° 148) concernant le congé-éducation payé, 1974. 27. Le programme de formation interne, générale et professionnelle (y compris les programmes d'éducation ouvrière) devrait être conçu pour guider l'agent et l'aider à servir au mieux les intérêts du public tout en lui permettant de satisfaire ses aspirations de promotion dans sa carrière. Avancement et promotion 28. La possibilité d'avancement et de promotion est l'une des priorités essentielles, et un système clairement défini et bien compris devrait figurer dans les conditions de service. 29. Le système devrait comprendre une forme de recours. 30. Le mérite et l'ancienneté devraient être des éléments importants à prendre en considération dans l'octroi d'un avancement, avec les qualifications professionnelles. Discipline 31. Les conclusions ci-dessus sur les codes et procédures disciplinaires devraient s'appliquer aux agents publics de l'administration locale, régionale ou provinciale. Sécurité de l'emploi 32. La sécurité de l'emploi devrait être un principe fondamental de l'emploi dans les administrations locales, régionales ou provinciales. Conformément à la recommandation (n 119) sur la cessation de la relation de travail, 1963, aucun licenciement de personnel titulaire ne devrait intervenir sans qu'il existe un motif valable. Rémunération 33. La rémunération des agents publics de l'administration locale, régionale ou provinciale devrait être suffisante pour attirer et retenir un personnel possédant les qualifications adéquates. 34. Son niveau devrait être déterminé et ajusté en fonction des rémunérations offertes dans la fonction publique nationale, dans les autres secteurs au niveau local, régional ou provincial et de la situation économique et financière générale. Il devrait également être adapté, dans les cas appropriés, au mérite et au travail des agents. La durée du travail et les heures supplémentaires 35. La durée normale du travail des agents publics de l'administration locale, régionale ou provinciale devrait être établie conformément à la pratique générale. Elle devrait être progressivement réduite à 40 heures par semaine lorsqu'elle dépasse cette durée et être répartie sur cinq jours de travail au plus. Les améliorations dans la répartition des heures de travail, y compris l'horaire mobile, devraient faire l'objet de réexamens périodiques. 36. Des limites strictes devraient être fixées quant au nombre total d'heures qui peuvent être autorisées pendant une période donnée. Les heures supplémentaires devraient normalement être compensées par un supplément de salaire dont le niveau devrait être suffisamment élevé pour décourager le recours excessif aux heures supplémentaires, ou par un repos compensatoire. Le niveau de la compensation et la limitation des heures supplémentaires devraient faire l'objet de réexamens périodiques. - 38 - Congé 37. Les agents publics de l'administration locale, régionale ou provinciale devraient avoir droit à des congés annuels dont la durée et la rémunération devraient refléter les pratiques générales. L'objectif devrait être de porter progressivement la durée minimale à quatre semaines par an. La rémunération du congé ne devrait pas être inférieure à la rémunération habituelle. 38. La répartition des congés annuels devrait tenir compte des nécessités du service et des besoins du personnel. Le personnel devrait être encouragé à prendre son congé annuel qui ne devrait pouvoir être reporté sur l'année suivante qu'exceptionnellement et en partie. Action de l'OIT 39- Etant donné que les travailleurs employés dans les services publics de fourniture d'eau, de gaz et d'électricité qui, dans de nombreux pays, dépendent des administrations locales n'étaient pas couvertes par les études préparées en vue de la présente session, les conditions de travail et d'emploi de ces catégories de travailleurs devraient être examinées par une commission paritaire d'experts dès que possible.