Cher ami(e)s

Transcription

Cher ami(e)s
ASSOCIATION INTERDEPARTEMENTALE
des CHASSEURS de GRAND GIBIER
de Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne
AICGG Paris HSV
LE BULLETIN DE L’AICGG DE PARIS HSV
Numéro 02
Automne 2009
Le mot du Président.
Chers ami(e)s,
Octobre, c’est le mois des premiers frimas de l’automne, des premières battues de grands gibiers, des
premières fanfares des veneurs, des premiers arbres qui changent de couleur, des premières menées,
des premiers arrêts et …du second numéro de votre bulletin !
C’est avec joie que nous avons reçu des articles de certains d’entres vous qui sont bien évidemment
publiés ici. Merci chère Marie-Christine, cher Bertrand et cher Jean-Pierre d’avoir pris la plume afin
de nous faire partager vos analyses, billets d’humeur et recettes…
Je veux particulièrement remercier la Maison de la chasse et de la Nature d’avoir à cœur de nous
ouvrir ses portes, la fédération des chasseurs de Paris HSV qui répond toujours « présent » lorsque
nous la sollicitons, l’ensemble des administrateurs et formateurs pour le remarquable travail qu’ils font
avec passion, et surtout chacun d’entres vous sans qui rien ne serait possible.
A tous, je souhaite une belle saison de chasse emplie d’émotions cynégétiques, dans le respect de
l’éthique, de la nature et de ses amoureux chasseurs ou non, et surtout de la sécurité.
Bonne Lecture
Serge Delvaque van Woerkom
B.G.G. 2009, des candidats très patients !..
Trois mois d’étude assidue ;
Plusieurs semaines de révisions intensives ;
Un examen blanc sous pression ;
Des soirées passées à « bidouiller »
fébrilement le CD de révision…
…Voilà, fin prêts, « au top grave », les
candidats au Brevet Grand Gibier 2009, promo
« François Sommer », première à être baptisée
depuis la création du brevet.
Le vendredi 5 juin arrive trop lentement, ils
souhaiteraient déjà avoir sauté l’obstacle ;
dernier café pour certain, dernière cigarette
1
pour d’autres ou dernier coup d’œil nerveux au
manuel de révision…
Tous se retrouvent sous les portraits de
François et Jacqueline Sommer, dans cette
salle voutée – chargée de tant d’histoire – de
l’hôtel Jean-François de Guénégaud des
Brosses. Ah, si les murs pouvaient parler, ils
en conteraient des pans d’histoire…et
souffleraient les bonnes réponses aux questions
éliminatoires ?...
Et pan ! La nouvelle tombe, le DVD envoyé au
président du jury et ouvert à l’instant même, se
révèle illisible/vide/indéchiffrable
…Stupéfaction générale !
Certains candidats, informatiquement
compétents, entre autres, s’activent avec
autant de patience que de maîtrise de soi…
Que nenni, rien n’y fait ! La tension monte, le
climat s’alourdit, le ciel - invisible au sous-sol
– devient nettement orageux et nous tombe sur
la tête, à nous autres organisateurs…Un
désastre nous guette, sournois, un complot a
été ourdi, hostile, veut-on nous ridiculiser ?
BGG, on aurait été plus que très mal…Comme
quoi la capacité humaine à rebondir peut
pallier les carences des outils qu’il a conçus !...
En moins de deux heures, arrivent à la Maison
de la Chasse, un nouveau DVD par porteur et,
par internet, les questionnaires correspondants.
Vive la fée électricité !
Les candidats se sont ressaisis, après avoir fait
montre de compréhension autant que de sang
froid (ils sont de bons tireurs !…). L’épreuve
se déroule dans le calme et la concentration
nécessaire.
Merci à eux, du fond du cœur, nous qui étions
au fond du trou…Ils disent ne pas nous en
vouloir lors du verre de l’amitié qui suit
l’annonce des résultats et la remise des
diplômes et des médailles. Nous les croyons.
Belle promotion « François Sommer » avec
plus de 90% de candidats reçus ; bravo, ils font
honneur à leur association des chasseurs de
grand gibier!
J.-G. Ozanne
S’il n’était la réactivité imaginative et efficace
d’Alain Collorec, vice-président de notre
association et irremplaçable responsable du
Brevet Grand Gibier.
Nous rappelons que les soirées de formations sont ouvertes aux adhérents qui souhaitent
revoir un cours (c’est toujours intéressant car les formations évoluent et chaque formateur
apporte des informations nouvelles).
C’est toujours un réel plaisir pour nous d’accueillir des « anciens » et l’expérience de ces
derniers est très appréciée par la promotion en cours
Si vous souhaitez assister à l’un des cours nous vous remercions de bien vouloir en informer
Alain Collorec, Serge Delvaque ou Christian Lefebvre afin qu’ils puissent gérer le planning
des présences (les places sont en effet limités) et satisfaire à votre demande.
Le Planning prévisionnel pour 2010 sera disponible sur le site en début d’année prochaine
2
L’avenir de la chasse est dans nos mains à travers celles de nos enfants
Bien des chasseurs s’interrogent sur
l’avenir de leur passion en constatant au fil
des ans que nos effectifs diminuent
inexorablement. Mais que font-ils
vraiment pour assurer cet avenir ?
On peut le déplorer mais on ne peut le
nier, la France est devenue une nation de
citadins. En moins de 100 ans, c'est-à-dire
en 3 à 4 générations, nous sommes passés
d’une population constituée pour près de
moitié d’agriculteurs à la veille de la 1ère
guerre mondiale à quelques 650.000
agriculteurs seulement en ce début du
21ème siècle.
Cette raréfaction du monde agricole n’est
pas sans impact sur notre perception de la
nature et sur notre relation avec elle.
Depuis un demi-siècle, c’est à travers la
télévision que les enfants découvrent le
plus souvent une nature dont ils ignorent
tout ou presque. Finies les « leçons de
choses » de l’école primaire, la nature est
devenue « planétaire » mais s’observe à
travers cette étrange lucarne qui nous
assène en commentaires des « vérités » et
une véritable « morale » naturaliste dont il
y aurait beaucoup à redire.
Quelle est la proportion d’enfants qui
découvre aujourd’hui la nature « en vrai »
en dehors de rares moments pendant des
périodes de congés ou quelques weekends ? Et de quelle découverte s’agit-il ?
Le quotidien de nos enfants est
essentiellement urbain et baigne dans un
environnement technique (et même
souvent virtuel) constant. La nature vierge
en est totalement absente et seuls quelques
espaces verts jouent pauvrement un rôle
d’ersatz.
Dans un tel environnement, les chasseurs
ne peuvent nécessairement apparaître qu’à
leur désavantage. Au mieux, ce sont des
ringards, au pire des tueurs assoiffés de
sang qui exterminent les derniers animaux
sauvages de notre pays quand ils ne vont
pas faire des safaris pour massacrer les
derniers rhinocéros et éléphants d’Afrique
qui ne leur ont rien fait !
Et pourtant, nombre de chasseurs sont des
connaisseurs exceptionnels de la nature
qu’ils respectent et contribuent, plus que
beaucoup d’autres, à préserver. Cette
connaissance de la nature et de sa faune
sauvage devrait être beaucoup mieux
transmise aux jeunes générations. Les
chasseurs, au 1er rang desquels les
adhérents de l’ANCGG et ceux qui ont fait
l’effort de passer un jour le brevet grand
gibier, sont les vrais écologistes
d’aujourd’hui.
Leur
passion,
leur
comportement, leur travail et leur éthique
ont permis de sauver et rétablir des
populations
d’authentiques
animaux
sauvages dans notre pays. Communiquentils suffisamment sur ces succès ? C’est une
question qu’il convient de se poser face à
un
« politiquement
correct »
systématiquement anti-chasse.
Là où les chasseurs peuvent cependant
agir avec succès, c’est dans l’initiation et
la formation des générations suivantes.
S’ils se replient sur eux-mêmes pour se
retrouver entre chasseurs d’une même
génération et vieillissent avec leur passion,
alors certainement, la chasse disparaîtra
avec eux.
Au contraire, s’ils éduquent leurs enfants –
ou petits-enfants – dès le plus jeune âge en
leur faisant découvrir la nature par de
grandes promenades, en leur montrant les
traces des animaux, en leur apprenant à
observer cette nature qui les entoure à
l’occasion de week-ends ou de vacances
scolaires (les forêts domaniales ne
manquent pas pour ceux qui n’ont pas une
propriété familiale – j’ai fréquenté
librement celle d’Orléans toute mon
enfance à pied comme à vélo) alors ils
sauront éveiller leur intérêt.
Si ensuite, ils leur permettent de les
accompagner à la chasse puis, sans le
3
forcer, les font traquer (mes 4 enfants ont
tous commencé à traquer dès l’âge de 8
ans). S’ils leur font bénéficier du régime
du permis de chasser accompagné (mes 2
aînés – 19 et 20 ans aujourd’hui – sont
passés par là, la 3ème – 16 ans – en profite
cette saison et le 4ème, 13 ans est impatient
d’atteindre l’âge requis !), formule
particulièrement adaptée à la transmission
de notre passion, alors ce sera gagné !
Trop de mes amis chasseurs ont réservé
égoïstement leur passion à leur plaisir
personnel, ne voulant pas s’embarrasser de
leurs enfants sous des tas de mauvais
prétextes (c’est dangereux, c’est trop
fatiguant pour leur âge, les enfants ne sont
pas admis là où je chasse, etc.). Ils ont raté
l’occasion de transmettre leur passion et
en même temps celle d’une grande
complicité avec leurs enfants. Passé
l’adolescence, c’est souvent trop tard…
On bascule vite du « mon père ce héros »
dans le « mon père, ce vieux schnock ». La
passion de la nature s’attrape jeune, dans
l’enfance, rarement comme adulte installé
avec un travail de bureau et un logement
dans un appartement ! Au contraire, si
cette passion a été acquise tôt, la chasse
devient une respiration, une façon de
communier avec cette nature dont la vie
active nous tient trop souvent éloignée.
J’ai rencontré bien des réticences lorsque
j’ai amené mes enfants avec moi – souvent
très jeunes – dans des chasses d’adultes.
Le pire était quand il s’agissait de mes
filles car les chasseurs sont assez souvent
misogynes ! Je me délectais ensuite des
compliments que je recevais pour le rabat
effectué et pour le comportement général
de mes enfants. Leur connaissance de la
nature et leur endurance les ont toujours
fait accepter le temps de les avoir vus à
l’œuvre lors des 1ères traques de la journée.
Mon plaisir fut à son comble lorsque ma
fille aînée, lors de sa saison de permis
accompagné, tira avec succès sa 1ère
bécasse sous mes yeux.
Je vous souhaite tous un tel bonheur, gage
de pérennité de notre grande passion. Il
n’est jamais trop tard pour faire partager
l’amour de la nature aux enfants.
Bertrand d’YVOIRE (50 printemps dont
33 de chasse)
Sus aux dégâts du sus scrofa !
Constat alarmant : environ un tiers des communes de France métropolitaine « génère » 100%
des dégâts agricoles dus aux sangliers et moins d’une commune sur dix, 75% ! Plus de 11 000
collisions mettent à mal les ressources du Fond de Garantie des Assurances. Le seuil du
tolérable est largement dépassé ; mais de façon ponctuelle, gardons-nous de généraliser.
Les chasseurs de grand gibier ont su depuis de nombreuses années gérer la pénurie ; ils sont,
désormais, confrontés à l’impérieuse nécessité de gérer l’abondance. Les causes de cette
prolifération sont multiples : entre autres l’extension du domaine forestier, la réduction des
surfaces cultivées, le réchauffement climatique, l’adaptabilité à de nouveaux biotopes,
notamment en zone périurbaine…Situation critique, donc. Sans parler des problèmes
sanitaires potentiels dus à des concentrations excessives.
Il fallait, donc, réagir, et les autorités de tutelles ont décidé de mettre sur pied un « plan
national de maîtrise du sanglier » ; l’ANCGG a été étroitement associée à l’élaboration de ce
plan.
Plus de 520 000 sangliers ont été tirés lors de la dernière saison. Sans abdiquer les
indispensables règles de sécurité ni céder d’un pouce sur notre éthique, il faudra, donc, tirer
plus et aussi tirer mieux. Cela impliquera de réaliser des aménagements permettant
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d’identifier et de tirer en bonne connaissance de cause, peut-être aussi, de modifier certaines
périodes d’ouverture, etc…
Sous l’autorité des préfets, les points noirs seront traités en priorité, un bilan annuel aidera au
suivi des résultats. Les associations départementales, les fédérations, les DDAF, les acteurs
cynégétiques et agricoles définiront des actions concertées mais énergiques.
Un défi à relever pour les chasseurs de grand gibier dont la crédibilité est en jeu comme
gestionnaires responsables de la grande faune !
J.-G. Ozanne
UNE PASSION COMMUNE……
Je reste toujours très étonnée lorsque, en
discutant avec nombre de chasseurs, il y
en ait, parmi eux, qui n’acceptent toujours
pas les femmes sur leur territoire.
Mais, quelles sont les tares de ces dames ?
quel est l’esprit misogyne particulier qui
étiquette dans leur dos : no woman’s
land ?
Si c’est pour fuir le temps d’un week-end
leur compagne et leurs gosses criards :
d’accord !
Si c’est pour raconter librement des
histoires grivoises entre hommes au cours
des agapes de retour de chasse : pas
d’accord !… J’en connais un bon nombre !
Si c’est pour bien gueuletonner et fêter, en
l’arrosant, un bel animal prélevé : pas
d’accord ! car je tiens, moi aussi, un belle
place à table !… et d’ailleurs, je trouve
très attendrissant des hommes qui
cuisinent et se réjouissent en se régalant de
préparations simples et inimitables,
souvent agrémentés du goût délicieux de
la viande des bois.
Sans faire un panégyrique des raisons que
l’on croit opposées, je préfère décrire le
« fil d’Ariane » qui nous guide dans cet art
merveilleux qu’est La Chasse.
Oui, nous aimons cette ambiance fébrile,
amicale et chaleureuse. Ces clans qui nous
unissent dans une même fièvre, réunion de
sérieux et de jovialité avec cette
convivialité omniprésente.
Parcourir plaines, bois et marais pour
partager cette noble passion ne nous fait
pas peur, à nous les femmes, car nous
sommes tenaces, persévérantes et, avant
tout, amoureuses de la nature et du silence
des grands bois.
L’odeur des vestes huilées, du caoutchouc,
de la cire à fusil, du cuir, remplace
subtilement le parfum souvent trop
capiteux de nos tenues citadines.
Les récits passionnés d’après chasse,
souvent déformés et amplifiés, et les
anecdotes originales agrémentées de
grands gestes nous régalent.
Respectueuses de l’environnement, des
traditions et de l’éthique, nous nageons,
ces jours-là, en plein bonheur. Sans
chercher de quelconque différence, exercer
son adresse et son instinct qui vient du
fond des âges n’est l’apanage d’aucun
sexe distinct .
Reconnaître la beauté, la ruse et la valeur
d’un animal en lui rendant les honneurs est
une question de respect et de dignité
valable pour toutes et tous.
Le plaisir de la recherche, de l’attente, de
l’identification, du discernement, la
connaissance et l’application des règles est
bien le trait commun à tout chasseur digne
de ce nom, qu’il soit homme ou femme.
Ces richesses de sensations regroupent de
plus en plus de femmes qui viennent
« étoffer » timidement les rangs des
chasseurs du monde entier. Le nombre des
permis décroît, ne nous voilons pas la face,
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malgré l’arrivée d’une génération de
jeunes chasseurs : Bienvenue à eux dans
l’apprentissage des anciens.
S’il vous plait, ouvrez un peu plus vos
portes aux femmes qui viendront enrichir,
sans nul doute, le nombre des fanatiques
de ce magnifique sport qui mérite civilité,
considération et ouverture d’esprit.
Marie-Christine BORRELL-FOLIA
Une chasseresse enthousiaste !
Dimanche 13 Septembre : on règle les carabines
Malgré des travaux routiers qui rendaient l'accessibilité du stand de tir difficile, nous avons vu
l'arrivée d'une petite poignée de chasseurs que Daniel et Alain ont eu le plaisir de conseiller
afin que la mise au point de leur carabine soit faite !
L'œil toujours aussi expert de Daniel Berger, a été fort apprécié et la matinée c'est déroulée
dans la plus grande convivialité autour d'un café chaud et de petits biscuits, ainsi que d'un
apéritif pour les retardataires !!!
Nous avons un peu déploré le manque de participants qui ne savent pas la chance qu'ils ont
raté en ce début de saison de chasse.
La Rédaction
Zoonoses : dernières nouvelles.
Nous vivons en ce début de 21ème siècle une période très intéressante mais qui nécessite une
remise en question quasi-permanente. En effet l’évolution climatique, les modifications des
modes de vie, la multiplication des moyens de transport et, leur facilité d’utilisation, créent
des situations nouvelles auxquelles l’individu se trouve confronté.
Il est évident que la Nature, avec un grand N, est, au premier chef, concernée. Les zoonoses
( maladies transmissibles à l’homme ) qui, nous chasseurs, nous intéressent particulièrement,
sont directement influencées.
C’est ainsi que certaines d’entre elles ont vu leur aire de répartition s’étendre à la majorité
de notre territoire et, d’autres sont apparues, importées d’autres continents auxquels elles
étaient inféodées pour raison climatique surtout.
Nous allons en faire, ici, une revue succinte, pour que vous en soyez informé et, puissiez y
penser en cas de symptômes suspects.
- Les tiques que nous savons pouvoir transmettre, notamment, la piroplasmose chez le chien
et, la maladie de Lyme chez l’homme, sont, également les vecteurs de l’encéphalite à tiques,
due à un virus neurotrope, mortelle dans 1 à 2 % des cas, pour laquelle nous n’avons pas de
traitement spécifique. Pathologie, apparue maintenant dans l’est de la France, fréquente,
auparavant, en Europe centrale, surtout Autriche où un vaccin, efficace à 90/95 %, est
largement utilisé par les chasseurs locaux.
- La leishmaniose, il faudrait plutôt dire les leishmanioses, car ces maladies, très fréquentes
dans les régions intertropicales du monde, réparties sur 4 continents ( Afrique, Amérique,
Asie et Europe ), sont dues à un parasite du genre leishmania dont on connaît 17 espèces
pathogènes pour l’homme. En France, cette parasitose, présente principalement sur le
pourtour méditerranéen, est transmise par des petits insectes appelés phlébotomes, actifs
surtout à la tombée de la nuit, qui se sont infestés en piquant un mammifère porteur, chez
nous le chien. La maladie peut se présenter sous 3 formes: cutanée, cutanéo-muqueuse, et, en
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France, le plus souvent viscérale, grave, pouvant être mortelle, d’autant plus que l’incubation
peut aller jusqu’à 6 mois, amenant à oublier la possibilité de contamination.
- Citons un petit ver plat, classe des trématodes, Alaria alata, redécouvert récemment en
France ( signalé en 1953 ), bien connu sur le continent américain, et, retrouvé en Pologne et
Autriche. Le réservoir est un batracien, les vecteurs, porcs, sangliers et, même bovins,
susceptibles d’avoir dévoré le batracien porteur du parasite. Chez l’homme les lésions
peuvent être multiples: tissu sous-cutané, muscles, viscères: cœur, foie, reins, poumons,
cerveau.
- Hépatite E: c’est une pathologie virale grave, voire mortelle ( jusqu’à 13 % ) qu’on
considérait circonscrite aux pays en voie de développement, surtout asiatiques. Les cas
autochtones se sont multipliés en France ces dernières années, surtout dans le sud. Les
hépatites E peuvent être transmises de l’animal à l’homme, soit par les déjections d’un animal
infecté ( qui n’est jamais malade ), soit par la consommation de sa viande ( crue ! ).
- Rappelons l’ecchinococose alvéolaire dont le ténia causal est retrouvé, maintenant, sur
tout le territoire français. Et, quant au virus du Nil et au chikungunya ( si virulent sous
d’autres cieux ), leur présence est anecdotique en métropole.
Nous ne parlerons pas, ici, des différentes épidémies de grippes, les médias s’en étant
chargé ; rappelons simplement que les réservoirs sont des animaux ( porcs, oiseaux ).
Cependant, ne nous affolons pas, sachons que ces zoonoses existent, qu’il faut y penser en
cas de pathologie suspecte ( les mentionner à votre médecin ) et, que la prévention, quand elle
est possible, est la meilleure thérapeutique : cuisson de la viande « à cœur », moustiquaire,
répulsif, ablation rapide des parasites externes.
Bonne saison de chasse !
Dr Christian Lefebvre
Recettes de cuisine.
La Recette du trimestre de Jean Pierre d’Argent
CUISSOT DE SANGLIER FACON GIGOT DE 7 HEURES
Préparation 30mn à 1heure…. Pour les plus lents
Cuisson : 6 à 7 h
Ingrédients :
 Un cuissot non désossé provenant d’une bête rousse de 30 à 40 kg maxi
 1 carotte
 1 branche de céleri
 6 gousses d’ail non épluchées
 1 belle branche de thym frais
 1 oignon
 1 clou de girofle
 4 baies de genièvre
 2 feuilles de laurier fraiches
 1 cuillère à soupe de cognac ou armagnac
 1 à 2 bouteilles de vin corsé
 Sel, poivre
 couper grossièrement l’oignon, la carotte et la branche de céleri
 assaisonner le cuissot avec sel et poivre
 dans une cocotte allant au four, faire revenir le cuissot de toute part dans un mélange
beurre+huile, le sortir et le mettre dans un plat
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 dans le même mélange, faire juste dorer la garniture avec laurier, thym … sans trop de
coloration
 remettre le cuissot dans la cocotte avec la garniture et couvrir à hauteur avec le vin,
ajouter le cognac,
 porter à ébullition et écumer si nécessaire.
 Enlever du feu, mettre une feuille d’aluminium entre le couvercle et la cocotte et mettre à
four doux (160°) pendant 6 heures.
 Présenter dans un plat de service avec la sauce préalablement passée au chinois.
Ce cuissot se mange à la cuillère
Servir avec pommes de terre, tagliatelles …
Garniture de fête :
Couper des pommes de terre en deux, y insérer une tranche de foie gras ou pelure de
truffe
Envelopper bien serré dans une feuille d’aluminium et faire cuire au four (au dessus du
couvercle de la cocotte) 30 mn.
Bon appétit !!!!!!!
Voyage de chasse et transport des carabines.
Tant que vous voyagerez à l’intérieur de la Communauté Européenne la détention de la carte
européenne d’arme à feu vous permettra de passer les frontières accompagné de votre
carabine sans souci ; à l’exception du Royaume Uni… nos amis Britanniques ne font rien
comme les autres et une procédure spéciale pour l’obtention du « firearm pass » devra être
mise en place, il vous faudra alors un hôte qui se porte garant pour vous et fasse les
démarches localement, sauf bien sur si vous passez par une organisation professionnelle qui
s’occupera de tout. En dehors de la communauté européenne nous vous conseillons de vous
en remettre exclusivement aux professionnels, sauf à maîtriser parfaitement une destination
avec toutes ses particularités.
Avant de partir soyez vigilant et vérifiez les informations reprises dans les documents, à titre
d’anecdote je suis resté bloqué en frontière Polonaise plus d’une heure avec un camarade qui
avait confié les démarches de sa carte européenne à son armurier, manque de chance… celuici avait fait mentionné le numéro de la lunette de tir au lieu du numéro de l’arme !
Les conditions d’admission des armes à bord des compagnies aériennes doivent aussi être
bien vérifiées, peu de compagnies refusent véritablement de les embarquer, cependant
chacune peut avoir ses exigences propre. La plupart demandent entre autres que les munitions
soient transportées dans un bagage séparé de l’arme, prudence… je me rappellerai toujours de
l’expression de stupeur de mon ami se faisant sortir de l’avion manu militari 3 minutes avant
le départ du vol ! et oui, Monsieur, par peur de manquer sans doute… avait rajouté 2 boites
de balles dans sa mallette à carabine avant de quitter la maison.
Formalités pour l’obtention de la carte européenne d’arme à feu.
Principe
La carte européenne d'armes à feu atteste des conditions de détention et d'utilisation régulière
des armes qui y sont inscrites.
Elle est obligatoire pour les chasseurs et les tireurs sportifs exerçant leur activité dans un autre
Etat membre.
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Modalités de la demande
La personne doit être française ou résider en France et détenir ou utiliser légalement les armes
qui y sont inscrites.
La demande se fait à la préfecture du lieu de domicile avec le formulaire Cerfa n°10832*01 .
Il faudra présenter l'autorisation d'acquisition ou de détention pour les armes de 1ère et de
4ème catégorie ou le récépissé de déclaration pour les armes de 5ème ou 7ème catégorie.
Un timbre fiscal de 8 EUR (depuis le 01/01/2002) doit être fourni.
Durée de validité
La carte européenne d'armes à feu est délivrée pour une période de 5 ans ou pour une période
de 10 ans (dans le cas des armes de 5ème catégorie non soumises à déclaration).
En cas de cession, de perte, de destruction ou de vol ou en cas de transformation d'une arme
inscrite sur la carte européenne d'armes à feu, son titulaire doit la restituer ou la faire rectifier
par le préfet dans le mois qui suit l'événement.
En vous souhaitant de passionnantes aventures cynégétiques,
Jean-Mathieu Le Gall
AICGG Paris HSV
Contacts :
Serge Delvaque van Woerkom (Président)
Jacques-Georges Ozanne (Président d’honneur)
Alain Collorec (responsable Brevet Grand Gibier)
Daniel Berger (responsable tir)
Jean-Mathieu Le Gall (trésorier)
Christian Lefebvre (secrétaire)
Denys Bondeville (Site informatique& communication)
Courriel : [email protected]
Adresse postale : 16 ,rue Chardon Lagache-75016 Paris
Siège social : Fondation de la Maison de la Chasse et de la Nature, Hôtel de
Guénégaud,
60 rue des Archives- 75003 Paris
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de Paris HSV.
Les opinions émises et les informations données n’engagent que leurs auteurs.
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ASSOCIATION INTERDEPARTEMENTALE DES CHASSEURS de GRAND GIBIER de PARIS HSV
ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE du 27 MAI 2009
PROCES VERBAL
En son siège à la maison de la Chasse et de la Nature et sur convocation adressée le 27 avril 2009 à tous les
membres à jour de leur cotisation s’est tenue l’Assemblée Générale Ordinaire de l’Association Interdépartementale
des Chasseurs de Grand Gibier de Paris HSV.
Conformément aux statuts, dont le texte est à disposition sur la table ainsi que l’ordre du jour, le secrétaire fait
émarger les adhérents présents, s’assure qu’ils sont habilités à prendre part aux votes et, contrôle la régularité des
pouvoirs.
Il est décompté 20 membres présents et 13 membres représentés.
Le président Serge Delvaque ouvre la séance à 19 heures 55.
Rapport moral du Président :
Il rappelle que lors de l’AGO de 2008 il a été décidé de nommer Jacques-Georges Ozanne Président d’Honneur
et qu’il partagera avec lui le rapport moral et, il le remercie vivement de sa présence et de tout ce qu’il fait et, a
fait, pour l’association.
Assumant la première partie de ce rapport, le Président commence par adresser ses remer-ciements :
aux membres présents, leur souhaitant la bienvenue, leur rappelant qu’ils font vivre « leur » association,
que leur participation est indispensable et, que le bulletin, dont le premier numéro est sorti cette année, est
ouvert à tous.
aux administrateurs, formateurs et animateurs, rappelant qu’ils ont participés à 4 conseils d’administration
et, à des dizaines de réunions informelles.
à J.M. Le Gall qu’il félicite pour la tenue de la comptabilité et, du site internet.
aux dirigeants de la Maison de la Chasse et de la Nature, où nous nous trouvons ce soir, qui continuent à
nous accueillir gracieusement.
Il rappelle qu’en 2008 l’association :
a assuré avec bonheur la formation et l’examen du Brevet Grand Gibier,
une journée réglage carabines,
a été très présente au salon de Rambouillet,
a participé, grâce à J.G. Ozanne, à l’Assemblée Générale de l’ANCGG, améliorant nos relations avec les
autres associations de chasseurs.
Pendant cette dernière année la décision a été prise de donner un nom à la promotion 2009 du BGG ; ce sera,
en lui rendant hommage, François Sommer. Il semble difficile, malgré le désir qu’on en ait, de faire mentionner
ce nom sur les diplômes.
Un premier bulletin de liaison a été adressé à tous les membres. Un second est en prépara-tion pour septembre.
C’est une tribune à laquelle tous doivent participer. Il paraîtra sur papier malgré ce que cela exige en courrier.
Le site de l’association a été réactivé et, est à nouveau opérationnel, grâce à J.M. Le Gall. Il va falloir
l’alimenter et, le visiter. On peut y trouver les photos de l’épreuve de tir et la mention de « la journée verte »
organisée par l’un d’entre vous, à laquelle vous êtes tous conviés.
Les activités de cette année seront reconduites mais, il faut en trouver d’autres. Le Country Show ou nous
étions les hôtes de la Fédération de Paris HSV a disparu Il nous apportait une tribune qui permettait de nous
faire connaître, amenant adhérents et candidats au BGG.
La Fédération Départementale des Chasseurs de Pais HSV nous ouvre aimablement les colonnes de sa lettre et
nous lui renouvelons nos remerciements. Cependant, va falloir améliorer la communication, notamment auprès
d’autres associations avec lesquelles nous pouvons partager goûts et idées.
Le Président donne alors la parole à Jacques-Georges Ozanne qui va assurer la deuxième partie du rapport
Celui-ci rappelle que l’AG de l’ANCGG a eu lieu pendant le salon de Rambouillet et, que ce sont les
administrateurs de notre association qui ont tenu le stand de l’association nationale le jour de l’AG avec
dévouement et efficacité. Ils ont en outre assuré une présence quotidienne aux côtés des administrateurs
nationaux pendant toute la durée de cette manifestation.
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Il rapporte ce qu’il a vécu lors de cette assemblée générale nationale dont le compte rendu a etepublié dans le
n°122 de Grande Faune.
le vendredi matin s’est tenue une réunion sur le sanglier en présence de Gilles Kleitz conseillé chasse du
ministre d’Etat Borloo. Il en est ressorti l’impérieuse nécessité de s’atteler à une gestion rigoureuse des
populations de sangliers. Par l’importance des sommes que représentent l’indemnisation des dégâts qu’il
commet et des accidents de circulation qu’il cause, le sanglier est devenu un problème politique et,
monsieur Borloo demande l’établissement d’un plan national qui devra être présenté en juin de cette année.
Après avoir géré la pénurie, il faut gérer l’abondance que nous n’avons pas su anticiper et maitriser.
Mr Kleitz indique que l’ANCGG sera associée à toutes les réflexions et participera à toutes les réunions.
L’objectif est de cibler un plan de régulation en fonction de l’importance des dégâts selon les massifs et
non pas une réduction d’effectif au niveau national
J-G Ozanne indique que la Fédération Nationale des Chasseurs a décidé que le timbre national sera
uniforme, à 95 euro dans toutes les fédérations.
La FIC, dont nous dépendons,adecide de faire cadeau à ses adhérents , pour cette année, du cout de
l’assurance Chasse.
Il signale, en conclusion, que nous ne pouvons qu’être satisfaits et, nous féliciter que l’ANCGG soit partie
prenante dans ces discussions dont les conclusions nous intéresseront au plus haut point.
Présentation des comptes :
Le trésorier, J.M. Le Gall présente les comptes de 2008 de façon très didactique et imagée.
Grâce à l’absence de loyer la santé financière de l’association est saine, voire satisfaisante puisqu’il reste un
millier d’euros en caisse pour les risques imprévisibles, malgré le remboursement du solde de notre dette.
Pour l’année 2009 il devrait y avoir 70 ou 75 cotisants.
Il provisionne quelques dépenses comme la location du stand de tir, cotisations à des asso-ciations ( UNUCR )
ou fondations, si l’assemblée le décide.
Le vote à main levée donne, à l’unanimité, quitus au trésorier.
Confirmation de la cooptation du Docteur Christian Lefebvre comme secrétaire :
Les remerciements que le Président lui adresse, avec gentillesse, pour son activité ces derniers mois, permettent,
par vote à main levée, une confirmation à l’unanimité.
Stocks :
Notre ami René Gibiat nous aide à une gestion rationnelle qui nous permet de limiter les immobilisations.
Cotisation 2010 :
Il est proposé le maintien à 25 euros de la cotisation à notre association sachant que l’abonnement à la revue
Grande Faune sera de 28 euros en 2010.
Vote à main levée : acceptation à l’unanimité.
Questions diverses :
Le Docteur Tanguy Kerneis propose d’organiser un diner réunissant les adhérents et leurs conjoints ; le conseil
d’administration envisage la possibilité qu’il est lieu à la MCN. Ce qui permettrait de mieux se connaître, de
renforcer les liens amicaux et, peut-être, de faire plaisir aux dirigeants de la MCN . Le sujet est mis à l’étude.
Le Président demande si certains membres proposent de faire participer l’association à d’autres organisations,
associations ou fondations.
L’adhésion de l’association, en tant que personne morale, à l’UNUCR est votée à l’unanimité.
Comme le rappelle Daniel Berger, cela n’empêche pas, au contraire, de cotiser individuellement à l’UNUCR,
qui nous rend de grands services à nous chasseurs.
Alain Collorec prend la parole pour nous informer de l’existence de la Fondation pour la protection des
Habitats de la Faune Sauvage, créée par monsieur Hamelin, et, propose d’y faire participer l’association à
hauteur de 50 euros. Proposition votée à l’unanimité.
L’ordre du jour étant épuisé le Président lève la séance à 21 heures 10.
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