Dans le luxe aussi, on négocie le prix

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Jeudi 17 septembre 2015
Geert Coene est avocat. Il préside
depuis 2001 la Commission
de conciliation Construction,
une structure qui a pour objectif
de résoudre rapidement
et à moindre coût les litiges
techniques de la construction. P.2
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Cette villa de cinq chambres
bénéficie d’une situation
très prisée, place Dumon
à Woluwe. Construite en 1960
et toujours parfaitement
habitable, elle mériterait
cependant d’être rafraîchie. P.2
TOUTES LES ANNONCES IMMOBILIÈRES « À VENDRE/À LOUER » EN BELGIQUE ET À L'ÉTRANGER > P. 8
▲ Immobilier P.7
L’éco-quartier
Dans le luxe aussi,
on négocie le prix
▲ Le chiffre
1.539
Soit le nombre
de Belges qui
ont acheté un bien
en Espagne depuis
janvier. Il y a trois
ans, ils n’étaient
que 805 à la
même période.
Les prévisions
font état de 7 %
de transactions
immobilières
en plus pour
l’année 2015 par
rapport à 2014.
du Sart Tilman à Liège
vient d’être inauguré
et les biens se vendent
facilement.
Thomas & Piron,
son promoteur,
se dit très satisfait
de son premier projet
de quartier « durable »,
conçu dans le respect
de critères
écologiques établis
par des chercheurs
de l’ULg.
▲ Immobilier P.7
▲ Plus sur le Net
Les biens de prestige ne concernent que 5 à 10 % du marché immobilier, mais ils touchent une clientèle particulière qui exige des services haut
de gamme. Les agences spécialisées rivalisent d’efforts pour les lui fournir. © VICTOIRE.
Equilis vient
de terminer
la première phase
de la réhabilitation
des anciennes
papeteries de Genval.
Un projet majeur pour
le bras immobilier
du groupe Mestdagh.
Rencontre avec
l’administrateur
délégué d’Equilis,
Carl Mestdagh,
un patron heureux,
fier et soulagé.
Les biens de prestige
restent convoités par
une clientèle fortunée,
belge et étrangère.
Mais aujourd’hui,
le bien doit être
impeccable et l’attente
est parfois longue
avant la signature.
a phrase est de Jean
Corman, l’administrateur délégué de l’agence
immobilière
Victoire,
spécialisée dans les
biens de prestige : « Le luxe,
c’est de ne pas compter, le client
qui peut se permettre d’acheter
un bien de luxe ne comptera ni
la somme à investir ni les es-
L
paces du bien qu’il convoite. »
Pas facile, ceci dit, de définir
cette frange de l’immobilier résidentiel qui ne concerne qu’une
infime partie du marché (entre
5 et 10 % des transactions, il
n’existe pas de chiffres réels).
Car le luxe peut être partout,
dans une maison du style de
celle que nous avons choisie
pour illustrer la une, dans un
appartement lové dans un bâtiment rempli de charme, ou dans
un bien beaucoup plus exigu,
genre
appartement
une
chambre (voire même un kot
étudiant), mais qui présente un
degré de finition tellement
poussé que le prix, forcément,
sera très élevé.
Pour parler de l’immobilier de
prestige, nous avons réuni autour d’un petit-déjeuner de l’Im-
mo cinq spécialistes. Des représentants d’agences qui ont dans
leur fichier une clientèle « qui
ne compte pas » – mais ce n’est
plus aussi vrai qu’avant puisque
leurs représentants avouent que
les temps ont changé et que les
clients ne sont plus prêts à
payer n’importe quoi.
Les années dorées sont bel et
bien passées. Les clients fortunés n’hésitent plus à attendre
parfois jusqu’à six mois pour
voir le prix baisser avant de se
décider. Ils n’aiment plus « se
faire avoir », pour reprendre
une expression entendue lors du
débat.
De la discussion à bâtons
rompus, il est ressorti un autre
élément intéressant : un bien de
luxe doit être dans un état impeccable et présenter toutes les
commodités s’il veut changer de
propriétaire. Auparavant, un ou
plusieurs défauts dans l’habitation ou dans ses abords (jardin
trop petit, mauvaise orientation…) n’inversaient pas l’intention de l’acheteur. Aujourd’hui,
si un élément vient à manquer à
l’appel, l’acheteur ira faire ses
emplettes ailleurs.
Cette nouvelle attitude n’empêche pas les agences convoquées autour de la table de pronostiquer une année 2015
« bonne », voire « très bonne ».
On achète toujours autant de
biens de luxe et les achats ne
sont pas l’apanage des étrangers. Les Belges restent largement majoritaires.
● Avec l’arrivée
du Royal Hamilius,
Luxembourg-Ville
s’apprête à changer
de visage.
● Le nouveau
Cushman & Wakefield
est dans les startingblocks. Notre entretien
avec Koen Nevens,
le CEO de la société
pour l’Europe du Nord.
PAOLO LEONARDI
sur lesoirimmo.be
LIRE EN PAGES 4, 5 ET 6.
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