Nouvelle Chance Tunisie est une association à but non
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Nouvelle Chance Tunisie est une association à but non
Qui sommes-nous ? Nouvelle Chance Tunisie est une association à but non lucratif. L'annonce légale de constitution est parue au JORT du 25 décembre 2012 (2012T07783APSF1). L'association a pour objectifs de : Contribuer à l’intégration et l’insertion des jeunes non diplômé(e)s de l’enseignement secondaire et supérieur. Aider les jeunes diplômé(e)s avec ou sans qualifications, qu’ils soient élèves ou étudiants, dans leur démarche d’insertion professionnelle. Promouvoir la formation et la formation continue afin d’améliorer les chances d’insertion et/ou de promotion professionnelle. Siège social : Institut Supérieur de Comptabilité et d’Administration des Entreprises, Campus universitaire de la Manouba. Le conseil d'administration est composé de : M. Karim BEN KAHLA, Président ; M. Youssef Bechaouch, Vice-Président ; M. Lotfi GAMMOUDI, Secrétaire général ; Mme Rym BOUDERBALA, Trésorière L’association nouvelle chance : une initiative citoyenne L’association nouvelle chance Tunisie est une initiative citoyenne aidant à l'intégration professionnelle et sociale durable des jeunes sortis du système éducatif sans qualification et sans emploi. L’esprit de la nouvelle chance consiste à apporter les moyens à des jeunes et jeunes adultes menacés d'exclusion, leur permettant de reprendre pied en formulant, puis en réussissant un projet professionnel. Association Nouvelle Chance Tunisie Institut Supérieur de Comptabilité et d’Administration des Entreprises, Campus universitaire de la Manouba. L’association est une deuxième école pensée autrement avec une approche globale du jeune et une pédagogie participative afin de lui assurer une formation personnalisée lui permettant de maîtriser les savoirs de base, et de bénéficier de stages lui permettant de découvrir le monde du travail. Pourquoi la nouvelle chance ? Le chômage des jeunes en Tunisie, comme dans certains pays du bassin méditerranéen, présente des problèmes structurels en termes d’adéquation formation/emplois. L’examen de la situation fait ressortir des divergences entre une offre croissante des diplômés de l’enseignement supérieur et la demande d’un marché orientée vers une main d’œuvre non universitaire. Ainsi, le jeune tunisien, qu’il soit diplômé ou non, est systématiquement condamné à subir, directement ou indirectement, les conséquences négatives de cette situation paradoxale : d’un côté des jeunes surdiplômés par rapport aux emplois disponibles, et de l’autre des jeunes non diplômés sans qualifications, ou presque, pour satisfaire la demande d’une main œuvre non universitaire. Si une telle situation met en évidence l’échec des politiques antérieures en matière d’éducation et de formation professionnelle, elle nous interpelle sur les vraies origines de cet échec. Bien que celles-ci aient fait l’objet de plusieurs analyses, études et programmes de réforme, il semble que l’une des vraies causes se trouve dans une certaine obsession du diplôme chez les différents acteurs au détriment des compétences et qualificatifs indispensables pour répondre aux besoins réels de l’économie et aux aspirations des jeunes à un avenir meilleur. Cette obsession du diplôme n’est pas le propre des étudiants et élèves tunisiens. Elle est également le fait de nombreux responsables académiques et administratifs voire de l’ensemble du système éducatif. Exprimant l’espoir d’une hypothétique ascension sociale, cette obsession a longtemps caché deux réalités que les agitations actuelles n’ont pas manqué de mettre à jour : celle du déficit de compétences de nombreux diplômés et celle de l’impasse voire du piège dans lequel les non-diplômés se retrouvent une fois leurs illusions scolaires ou universitaires dissipées. Non seulement le système éducatif et universitaire ne joue plus le rôle d’ascenseur social qu’il a été durant la phase de construction de l’Etat-nation postcolonial, mais ce système est coupable d’entretenir l’illusion académique au détriment des compétences pratiques et réelles ainsi que des autres possibilités de se rendre utile à la communauté et à l’ensemble de la société. L’école et Association Nouvelle Chance Tunisie Institut Supérieur de Comptabilité et d’Administration des Entreprises, Campus universitaire de la Manouba. l’Université ont été piégés par les standards de l’efficacité et par l’impératif de répondre de façon globale à une demande de masse. Ce faisant, elles ont perdu la capacité d’être à l’écoute de leur environnement, de réagir aux nuances de la société et de répondre de façon spécifique aux besoins des jeunes qui ne rentrent pas dans le moule scolaire. En Tunisie, tout le monde disserte sur le chômage des diplômés mais presque personne ne fait attention aux compétences réelles de ceux-ci et encore moins au chômage de ceux qui n’accèdent pas à la reconnaissance institutionnelle (qui est également une reconnaissance statistique) du diplôme. Plus elles sont « fondamentales », plus elles sont longues et imbibées de « best practices » internationales, plus les études deviennent risquées pour ceux et celles qui perdent pied. Le système de placement informatisé communément appelé « orientation » condamne les apprenants à l’ennui ou à l’obligation d’aimer de façon quelque peu schizophrène ce qu’ils sont supposés devenir. La tête remplie de toutes les connaissances disciplinaires livresques, nos jeunes ne savent pas ce qu’ils sont supposés maîtriser et ont beaucoup de mal à déployer des compétences de base : écrire, parler, calculer, naviguer. Casser le monopole universitaire sur l’ascension sociale, faire sortir la formation professionnelle du carcan bureaucratique, être à l’écoute des jeunes pour leur donner une nouvelle chance au travers d’approches pédagogiques individualisées et d’une prise en compte de la personnalité de l’apprenant, de son vécu social et des « à côté » de l’école ; ressusciter et moderniser la tradition du compagnonnage, c’est tout cela le projet d’une « nouvelle chance ». Axes de travail pour 2013 Il est évident que le concept de l’association nouvelle chance est porteur de beaucoup d’espoir pour aider les jeunes à mieux réussir leur insertion socioprofessionnelle. De ce fait, et compte tenu de la situation particulière en Tunisie, il serait très important d’accorder une attention particulière aux premières phases de la mise en place du projet. En effet, pour donner le maximum de chance à la réussite du projet et son inscription dans la durée, il nous semble indispensable d’adopter une démarche participative avec les jeunes et l’ensemble des acteurs impliqués dans leur formation et leur insertion. Notre objectif est double. Le premier consiste à donner à l’association une visibilité et une Association Nouvelle Chance Tunisie Institut Supérieur de Comptabilité et d’Administration des Entreprises, Campus universitaire de la Manouba. légitimité auprès de ces acteurs. Le second est plus technique et porte sur des questions en relations avec la définition du programme d’actions de l’association, telles que : 1. Quels partenariats développer ? 2. Quels sont les axes prioritaires à développer afin de donner une nouvelle chance à ceux qui ont été privés de diplôme et/ou de compétences utiles à la société ? 3. Quelles approches pédagogiques développer afin de faire réussir des jeunes habitués à l’échec ? 4. Comment mettre en œuvre et financer cette opération de main tendue à ceux qui ont été marginalisés ? Association Nouvelle Chance Tunisie Institut Supérieur de Comptabilité et d’Administration des Entreprises, Campus universitaire de la Manouba.