1 Une vie de chat (2010, JL Felicioli et A. Gagnol) Parcours proposé

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1 Une vie de chat (2010, JL Felicioli et A. Gagnol) Parcours proposé
Une vie de chat (2010, J.L. Felicioli et A. Gagnol)
Parcours proposé par Carole Wrona
Présentation du film
A partir du dossier pédagogique. Compléments d’informations
Références Cinéma Les courses-poursuites sur les toits de Paris (Louis Feuillade, Les vampires, 1915 avec le
personnage d’Irma Vep)
Victor Costa – Joe Pesci
Le début d’Une vie de chat – Mission impossible de Brian de Palma (1996)
Zoé cachée dans le placard (chez Nico) – Shining de Kubrick (1980)
Musidora , les Vampires de Feuillade
Vicort Costa – Joe Pesci
Références Littérature Contes de fées : Les cygnes sauvages (Andersen princesse Elisa muette) – Le chat Botté – L’ogre
Victor Costa.
Design des personnages Les gentils ont un signe de reconnaissance : ils ont tous les yeux du chat (en amande) et des
taches de rousseur (Zoé, Nico, Jeanne).
La couleur, le violet
Matérialisation du parfum, mais couleurs des vêtements portés par les méchants (et Costa finit à
la fin dans une bâche violette). Symbolique : jalousie, deuil, magie.
Note sur la théorie de Michel-Eugène de Chevreuil sur le contraste des couleurs (1839) – De la loi
des contrastes simultané des couleurs.
Motifs
Outre le cercle, les poissons présents chez Zoé (paillasson, tapis, tableaux, bracelet) et présents
aussi chez Nico – le lien – lien aussi avec les éléments géométriques qui forment le chat (le chat
tigré répond au drap tigré et aux rideaux tigrés de la chambre de Zoé mais répond aussi aux trois
pointes de fleurs sur la tapisserie chez Nico)
http://www.folimage.fr/fr/production/une-vie-de-chat-10.htm
http://uneviedechat.crdp-lyon.fr/
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Les personnages
Traitement de la double personnalité – trame scénaristique
Victor Costa (prénom – nom – Victor, victoire improbable – Costa et le côté mafieux) – double
avec la pieuvre, avec le colosse de Nairobi.
Claudine et Jeanne – les figures maternelles – avec des prénoms masculins qui sommeillent en
elles (et pas de nom de famille)… femmes indépendantes et prêtes à tout pour l’amour.
Claudine – 1ère apparition avec le pistolet à eau – Zoé lui fait peur alors que dans le reste du film,
Zoé aura peur de Claudine. Coquette, femme fatale (les attributs, parfums, maquillage, coupes de
cheveux – lorsque ses cheveux sont lâchés, fait penser un peu à une pieuvre)
Jeanne – BCBG, traumatisée par le meurtre de son époux - elle veut le venger – la fin du film :
elle réussit à sauver un homme.
Zoé, Nico, Dino, diminutifs – rendent complice.
Dino – la chatte Dinah dans le Walt Disney – Alice au pays des merveilles (1951) – Dinah fait le lien
rêve et réalité, comme Dino fait le lien entre le jour et la nuit, entre Jeanne-Zoé et Nico.
Dino et Nico se répondent (voir la scène où le chat a pris la tête de son maître).
Rapport à l’animal – Nico-Dino, Costa et la pieuvre (et l’ombre de taureau à la fin du film sur son
nez), le zoo…
Comment alors placer ces personnages à la personnalité mouvante, changeante,
« métamorphosante » dans l’image ?
Raconter une histoire, c’est projeter le spectateur dans l’histoire et donc le cinéaste crée l’espace
pour que le spectateur entre dans son histoire…
Les décors – les choix
Perspective inattendue sur beaucoup de plans et carrelage venant accuser cette perspective
inattendue –
Importance des verticales sur beaucoup de plans – le film appelle le désir de monter – conçu
pour monter – aller vers le haut - ne pas s’enfoncer dans l’image mais l’arpenter (comme les
personnages qui courent sur les toits, qui vont d’un lieu à un autre, sans cesse), au lieu de suivre
un mouvement horizontal, suit des verticales (immeubles, escaliers qui poussent les protagonistes
à monter etc.)… le regard est ainsi guidé vers le haut de l’image et vers les bords du cadre. Le
regard grimpe dans le film. Le suspens monte aussi et à la fin, les héros sont sur Notre-Dame de
Paris.
Pour accentuer, soutenir l’image - fortes plongées et contre-plongées – les plans débullés.
Scène finale
les fins chez Alfred Hitchcock
La mort aux Trousses (sur le mont Rushmore) (1959) –
La fin sur Notre-Dame – les statues, le colosse de Nairobi
et la statuette contenant les micro films tenue par Grant.
Cf. La cinquième colonne (1942 – image ci-contre) –
même principe mais sur la Statue de la Liberté.
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