Gautier Capuçon
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Gautier Capuçon
L ’ a ct u a l i t é d e s c o n c e r t s e t d e l ’ o pÉ r a [ n° 271 février 2014] Dossier Les opéras de Giacomo Puccini Alto Tabea Zimmermann Contemporain Philippe Manoury Orchestre © Julien Mignot- Virgin Classics Les symphonies de Chostakovitch Gautier Capuçon violoncelliste Tous les pianos du Centre Chopin sont sur www.centre-chopin.com os Pian eue à qu Pian os d OccaPianos numériques sion Neufs roits 10 techniciens à votre service Claviers numériq ues Centre Chopin Paris • 175 rue des Pyrénées 75020 Paris • Tél : 01 43 58 05 45 Centre Chopin Boulogne • 6-10 rue des Quatre-Cheminées • Tél : 01 46 10 44 77 Edito Sommaire 4 On fête en 2014 le 90e anniversaire de la mort de Giacomo Puccini et les scènes parisiennes se sont donné le mot pour l’honorer dignement : pas moins de trois opéras seront présentés en février – la Fanciulla del West donnée pour la première fois à l’Opéra de Paris (c’est donc un événement), Madame Butterfly dans une énième reprise de la mise en scène de Bob Wilson également à l’Opéra Bastille, et enfin Le Villi, un opéra de jeunesse peu connu en version de concert au Théâtre des Champs-Elysées. On ne s’en plaindra pas. Mais cette convergence de programmation pose toutefois la question de l’éclectisme et de l’originalité de l’offre de concerts à Paris. Chaque salle, chaque opéra prépare ses programmes avec des contraintes très fortes : les artistes et les œuvres les plus connus remplissent les salles, alors que les découvertes musicales et les jeunes talents ne font pas recette… Rien de plus sinistre qu’un magnifique concert dans une salle vide. L’originalité paie rarement et la programmation en est souvent victime… Il faut donc saluer les risques pris en décembre dernier par le Théâtre des Champs-Elysées qui, en programmant Dialogues des Carmélites, a fait un pari audacieux – le risque était bien plus grand qu’on ne le croit. Distribution idéale, mise en scène aussi épurée qu’intense et musique somme toute essentielle, ce fut l’une des plus belles productions de l’année 2013. Très belle année 2014, placée donc sous le signe de la découverte ! E Le dossier 4 E A Paris 8 L’actualité des concerts 10 Alto Tabea Zimmermann 12 Orchestre Les symphonies de Chostakovitch 14 Contemporain Philippe Manoury 16 © DR Portrait Gautier Capuçon 12 E En Ile-de-France 26 Enghien-les-Bains Gérard Lesne 26 Compiègne Sophie Marin-Degor 26 E CD 29 E Pratique 29 E Mémo 30 E Kiosques 31 © DR Meudon Alexander Paley 16 © DR Philippe Maillard Les opéras de Giacomo Puccini cadences février 2014 3 © Library of congress dossier Giacomo Puccini (1858-1924) a créé un théâtre musical dont l’extraordinaire efficacité concilie un lyrisme sans complexe, débordant et robuste jusqu’à la truculence, avec un sens de la couleur redevable à Debussy et aux Impressionnistes. Giacomo Puccini les opéras décrié par les puristes, puccini s ’est imposé comme l’un des plus grands compositeurs lyriques de son temps. l’importance de ses opéras ne tient pas seulement à leur qualité dramaturgique. elle repose sur une éblouissante virtuosité d’écriture qui lui a permis de créer pour chaque opéra le décor musical évocateur approprié, en ayant notamment recours aux techniques impressionnistes les 4 plus sophistiquées. cadences février 2014 P eu de musiciens ont déchaîné à la fois tant d’enthousiasme et tant de critiques et nul n’a eu à la fois tant de partisans et tant de détracteurs. En France, où la réaction à l’encontre du bel canto et d’un certain opéra enclin à la facilité a été peut-être plus vive qu’ailleurs, Puccini a été mis à l’index jusque dans les années 1960. On le rangeait sans appel, aux côtés de ses collègues « véristes » italiens, parmi les tenants d’une musique facile, voire vulgaire, inclinée à flatter la sensiblerie du grand public et à lui fournir à bon compte un aliment musical banal, ne réclamant aucun effort. A la vindicte de l’infanterie de base de la critique, trop heureuse de tenir là un bouc émissaire offrant à sa plume un exutoire facile, s’opposait l’autorité des vrais musiciens : Louis Aubert, Emile Vuillermoz, Maurice Ravel, André Messager, Stravinski, Schönberg. Eux s’accordaient à voir en l’auteur de Madame Butterfly un musicien raffiné, mettant au service d’un immense talent théâtral une étourdissante virtuosité d’écriture – dont il leur était donné d’apprécier en connaisseurs les subtilités érudites ou audacieuses. Leur point de vue s’est imposé au fil des quatre dernières décennies. Alors que le vérisme se réduisait à n’être plus qu’un témoignage historique, Puccini s’est peu à peu imposé comme un tournant essentiel du théâtre lyrique moderne. On a pris conscience qu’on avait sans doute exagéré ses liens avec l’école vériste. Le vérisme – l’esthétique fondée sur le « vrai » – est une forme exacerbée de réalisme propre à l’Italie. Il a imposé le choix de sujets contemporains, avec l’accent mis sur le caractère misérable de l’existence du peuple, et l’affirmation que le seul recours de ce dernier est dans une morale héroïque et virile, fidèle à la tradition et réfractaire aux changements trop rapides et trop brutaux, dont il ne peut résulter qu’instabilité et déséquilibre. Il y a loin de l’esthétique déjà décadente et impressionniste des frères Goncourt, de Flaubert et de Maupassant, au lourd pessimisme des romans et des nouvelles de Giovanni Varga (1840-1922), figure de proue de ce courant, qui s’apparenterait davantage au Victor Hugo des Misérables, à Dickens ou aux réalistes russes (Tourgueniev, Dostoïevski). Cette forme de réalisme s’est rapidement imposée à la scène lyrique : Pietro Mascagni (1863-1945) avec Cavalleria rusticana tiré d’une nouvelle de Varga (1890) et Ruggiero Leoncavallo (18581919) avec I Pagliacci (1892) ont été les deux prophètes de l’opéra vériste. Pour eux, personnages humbles, milieu populaire et tragédie sanglante relevant du fait divers grand-guignolesque sont les trois fondements de l’action dramatique, qui se prête avec complaisance aux effets mélodramatiques et déclamatoires, visant à secouer les nerfs d’un public friand de sensations fortes. Sur le plan musical, le vérisme a emprunté à Wagner ses tournures les plus extérieures et tapageuses (en ignorant par contre le flou impression- niste et les subtilités chromatiques de Tristan ou de Parsifal). Sa surenchère permanente a vite épuisé les moyens de flatter la foule : la sensibilité a tourné à la sensiblerie, et la passion à la brutalité. Son langage aux tons violents et aux couleurs bigarrées a rapidement acquis valeur d’emblème : dans une définition élargie, on a désigné comme véristes des drames adoptant des sujets empruntés à l’histoire, mais traités avec un réalisme cru, une passion débridée et des couleurs musicales criardes, la tradition vocale italienne dénaturée en une mélodie appuyée et emphatique. Sur le plan de la forme, les véristes ont imposé une forme d’opéra brève : mélodrames courts, réduits à un acte ou à deux tableaux reliés par un interlude orchestral. Puccini devraitil leur être assimilé ? Un vériste d’occasion D’une tout autre subtilité que ces excellents artisans de l’art lyrique, dotés d’un métier éprouvé mais rapidement englués dans la routine, Puccini n’est devenu vériste que par rencontre, parce que son exigence de sincérité croisait la voie ouverte par Varga. Il a commencé sa carrière par un opéra féerique, Le Villi (1884), et l’a couronnée par un ouvrage inclassable, légendaire, féerique, historique mais certainement pas vériste, Turandot. Dans l’intervalle, il avait abordé l’opéra comique (Gianni Schicchi, La Rondine), sans oublier que l’humour, la légèreté et le comique conservent leurs droits dans plus d’une scène de La Bohême, de Madame Butterfly ou de Turandot. Le vérisme a servi ses dons prodigieux, plus qu’il n’a souscrit de propos délibéré à son esthétique qu’il a transfigurée par ses exigences formelles élevées et son audace novatrice. Tempérament pragmatique, Puccini n’a été associé au vérisme que par souci d’efficience, compte tenu de ses inclinations profondes que le nouveau courant dramatique allait lui permettre de mettre magnifiquement en relief. Alors que les autres compositeurs véristes rencontraient un triomphe avec une œuvre et cherchaient ensuite en vain à retrouver ce succès en se répétant, il a suivi sa propre voie – une voie ascendante qui ne cessait de s’élever d’une œuvre à l’autre dans la mesure où il ne cessait de s’approprier les innovations de ses contemporains si elles pouvaient enrichir la panoplie des moyens lui permettant de serrer au plus près son objectif. Parti de Massenet avec Manon Lescaut (1893), son sens de la couleur locale l’a mené à une conception proche de l’impressionnisme français, l’orchestre devant suggérer, créer l’atmosphère et ainsi contribuer à l’intensité des évènements se déroulant sur la scène. Un grand peintre impressionniste C’est dans Madame Butterfly que l’élément impressionniste acquiert pour la première fois une importance primordiale. La coagulation de l’échelle pentatonique en un accord parfait avec sixte ou neuvième ajoutée, ainsi que la gamme par ton, sont largement utilisées dans cet opéra. Il n’est pas dès lors étonnant que l’auteur se soit alors déclaré « un fervent admirateur de Debussy », en qui il avait rencontré « l’âme d’un artiste faisant preuve de la sensibilité la plus rare et la plus subtile, et employant, pour l’expression de cette dernière, un système harmonique qui au départ semblait ouvrir à l’art musical des perspectives nouvelles, étendues et prémonitoires ». A la fin de l’acte 2, la veille de Butterfly, scrutant © Tanja Niemann paris N ina Stemme chante La Fanciulla del West à l’Opéra Bastille Inépuisable : il n’est sans doute pas de meilleur terme pour qualifier le chant de Nina Stemme. D’autant que personne depuis Kirsten Flagstad, l’Isolde, la Brünnhilde absolues de la première moitié du siècle dernier, n’a su allier la brûlante beauté d’un timbre sans la moindre faiblesse sur toute l’immensité de l’ambitus à ce maintien de cariatide, ce contrôle absolu de la ligne qui lui font traverser les emplois les plus redoutables du répertoire avec une imperturbable sérénité. Mais comment donc l’Opéra de Paris a-t-il pu se passer aussi longtemps d’un tel prodige ? Car l’histoire commune de la soprano suédoise et de la Bastille peut se résumer à ces dix-huit années qui séparent le concert des lauréats du premier concours Operalia de Plácido Domingo et la reprise, en 2011, du Tannhäuser mis en scène par Robert Carsen, où elle incarnait une Elisabeth d’une enveloppante maturité. Son retour dans une nouvelle production de la Fanciulla del West de Puccini, la première dans ce théâtre d’un ouvrage qui n’avait plus été représenté à Paris depuis 1969, est donc un événement : « Je serais curieuse de rencontrer quelqu’un qui l’a vu à l’époque ! Minnie est le rôle féminin le plus difficile écrit par Puccini, tant du point de vue vocal que théâtral. Au début, elle est inexpérimentée, parce qu’elle a choisi de l’être : elle n’a jamais embrassé un homme, préférant se réserver pour le bon. Quand elle croit l’avoir rencontré, il s’avère qu’elle s’est trompée. Les décisions qu’elle prend, les situations dans lesquelles elle se trouve sont à couper le souffle, et passionnantes à exprimer sur scène ». Pourtant, cet opéra reste l’un des moins populaires du compositeur italien : « Il est victime d’un malentendu, et ce depuis la création. La Fanciulla del West n’est pas un western, avec des cowboys et des Indiens, mais une œuvre sur la recherche de sa propre destinée, au cœur d’un monde peuplé d’êtres solitaires. Elle connaît actuellement une véritable renaissance – il s’agit de ma troisième production en trois ans –, et le public moderne la comprend et l’apprécie bien mieux, parce qu’il peut se passer d’airs immédiatement reconnaissables. Ce changement est totalement volontaire de la part de Puccini, même s’il est revenu ensuite à une écriture plus traditionnelle. Son admiration pour Ravel et Debussy n’en transparaît pas moins dans cet opéra, qui est un authentique drame musical. Sans doute a-t-il moins bien réussi que dans Madama Butterfly et Turandot à lui donner une couleur locale, mais il l’a justement bâti sur une vision rêvée de l’Amérique, et du rêve américain ». Mehdi Mahdavi cadences février 2014 5 © Opéra national de Paris/ Elisa Haberer dossier Madame Butterfly sera donnée à l’Opéra Bastille dans la célèbre mise en scène de Bob Wilson. la nuit au travers du shosi, est un nocturne délicatement impressionniste, adorné d’une exquise berceuse fredonnée bouche fermée par un chœur de femmes. Musique d’un bleu profond, où semblent encloses toute la pureté du ciel et l’innocence de l’héroïne, l’impressionnisme permettant de suggérer à la fois un décor et un état d’âme, ce qui est fréquent chez Puccini (numéro 90 de la partition). Au début de l’acte suivant, le rideau se lève sur un balancement d’accords de neuvièmes parallèles, et l’on entend, venant « de la baie, tout au loin », l’appel des marins (gamme par ton), suivi de « bruits de chaînes d’ancres, de manœuvres maritimes ». Un moment manifestement modelé sur celui des chœurs venus de la mer à l’acte I de Pelléas… Le lever du jour qui suit doit sa clarté irradiante au pentatonisme : la veille de Butterfly s’achève, et quelques passages en strettes ajoutent une note d’anxiété à la marée du jour naissant qui submerge l’orchestre. MADAME BUTTERFLY Tragédie japonaise en trois actes (1904) Paris du 14 février au 12 mars (Opéra Bastille) Svetla Vassileva © DR Daniele Callegari (direction). Robert Wilson (mise en scène). Avec Svetla Vassileva, Cornelia Oncioiu, Teodor Ilincai, Gabriele Viviani. 15-180 =. Tél.: 08 92 89 90 90. L’œuvre : Puccini tomba littéralement amoureux de la petite Japonaise, au point d’étudier avec enthousiasme les coutumes comme la langue du Pays du Soleil Levant. La création intervint le 17 février 1904 à La Scala de Milan : retentissant échec, l’opéra étant immédiatement retiré de l’affiche, la presse condamnant sans appel ce qui était perçu comme un fatras musical à l’orientalisme de pacotille, ainsi que l’immoralité du livret. Puccini dut accepter un remaniement qui fut donné, un an plus tard, à Brescia. Ainsi maquillée, Madame Butterfly entreprit alors une marche de conquête irrésistible, devenant l’un de piliers les plus populaires de tout le répertoire lyrique. La figure de Cio-Cio-San – un rôle écrasant, sur scène pendant presque toute la durée de l’opéra, dans une tessiture frisant le soprano dramatique – est devenue l’un des chevaux de bataille des grandes divas. Et l’orchestre puccinien, sublimement protéiforme, déborde de leitmotive savamment imbriqués dans les lignes mélodiques des chanteurs. 6 cadences février 2014 L’intrigue : Avec une morgue insupportable, le lieutenant américain Pinkerton s’amuse de son faux mariage avec la jeune (elle a 15 ans) et belle Cio-Cio-San (en anglais « butterfly » ). Après une courte idylle, Pinkerton retourne en Amérique, promettant à Butterfly de vite revenir. Celleci, malgré l’opprobre dont la société l’accable pour son acte malheureux, s’obstine à entretenir l’espoir de revoir son mari. Et pour cause : elle en a eu un enfant. Trois ans ont passé et Butterfly refuse toujours les prétendants qu’on lui présente. Goro l’entremetteur l’avertit mais il ne peut aller jusqu’au bout : Butterfly affirme qu’elle préférera mourir plutôt que redevenir geisha. Au retour de Pinkerton, Butterfly revit soudainement pour sombrer dans le désespoir. Pinkerton s’est en effet marié et n’est revenu que pour lui enlever son fils. Butterfly s’y résigne mais se suicide avec le sabre de son père sur lequel sont gravés les mots : « celui qui ne peut vivre avec honneur meurt avec honneur », au désespoir de son faux époux enfin bourrelé de remords. D’autres passages sont d’une facture impressionniste indéniable : à l’acte 1, la flûte en motif pentatonique sur l’ostinato des bois et des harpes emprunte à Debussy une sonorité typique de gamelan (numéro 8 de la partition). Plus loin, au moment où la famille de Butterfly se répand en commentaires désobligeants sur Pinkerton (numéro 62), l’orchestre ruisselle de lueurs et de scintillements quasidebussystes : arpèges pentatoniques des harpes et de la flûte, ostinato de cloches, du tam-tam et du piccolo, trilles des flûtes… La même qualité translucide de l’orchestre se retrouve peu après (numéro 80), lorsque Butterfly proclame, sur un motif pentatonique, sa volonté de « servir le Dieu de son époux ». Et l’on citerait encore, à l’acte 2, la « Chanson des fleurs » de Butterfly, avec son accompagnement délicat et transparent des bois, des cordes, de la harpe et du glockenspiel. Les éléments impressionnistes sont encore plus en évidence dans La Fille du Far West, sans doute le plus « moderne » des opéras du maître italien. Comme d’ordinaire, l’imagination du compositeur est stimulée par le décor exotique (le Far West américain). L’influence debussyste est ici tonifiée par les recherches du musicien sur le patrimoine folklorique indien et américain. Dès les premières mesures, la gamme par tons et les accords de quinte augmentée imposent l’ambiance spécifique de cet opéra, et reconnaissable entre toutes. La partition abonde en effets atmosphériques, comme à la fin du premier acte, lorsque le thème de Minnie (gamme par ton) s’immobilise sur un accord de septième d’espèce dans le halo sonore d’un chœur de ténors dans le lointain. Et l’on rappellera aussi l’admirable prélude du Manteau (Il Tabarro), magnifique spécimen d’impressionnisme fluvial (les rives de la Seine à Paris, au couchant) : les quartes et les quintes parallèles y dérivent lentement sur le clapotis régulier des basses, et le cours paresseux du fleuve surgit peu à peu d’un halo sonore constituant une référence indéniable à La Cathédrale engloutie, avec un zeste d’astringence discrètement bitonale en plus. Ce motif réapparaît plus loin serti dans une ornementation typiquement impressionniste : deux voix en vocalise dans le lointain et passant au-dessus des eaux avant de nous parvenir. Et c’est encore « venue de très dossier LA FILLE DU FAR WEST Opéra en trois actes (1910) Paris du 1 er au 28 février (Opéra Bastille) Carlo Rizzi (direction). Nikolaus Lehnhoff (mise en scène). Avec Nina Stemme, Claudio Sgura, Marco Berti… 15-180 =. Tél.: 08 92 89 90 90. L’œuvre : Septième opéra de Puccini, La Fanciulla del West s’inspire, à l’instar de Madame Butterfly, d’une pièce de l’écrivain américain David Belasco. Créé au Metropolitan Opera de New York en 1910, l’œuvre témoigne de la fascination du compositeur pour la mythologie du Grand Ouest, au travers notamment de l’emploi de quelques thèmes authentiques mais surtout d’une galerie de personnages pittoresques fort bien campés. Contemporain des romans de Jack London et des films de D.W Griffith, La Fanciulla del West est le plus atmosphérique des opéras de Puccini avec un orchestre particulièrement riche et chatoyant. Comment expliquer alors la relative rareté de l’œuvre ? La partie vocale loin » que s’élève, à la fin de cette scène, la sirène d’un remorqueur… A l’époque de Turandot, l’influence de Debussy sur Puccini avait diminué, dans le même temps que se dessinait la réaction contre l’impressionnisme qui allait marquer l’entre-deux guerres. Il reste que l’exotisme est encore plus accentué ici que dans Madame Butterfly, et il fournit à Puccini l’occasion d’expérimentations de couleurs instrumentales ou vocales, menées dans un souci essentiel de beauté sonore, le son considéré en luimême, comme objet d’une recherche purement sensuelle. Cette attitude hédoniste analogue à celle des Impressionnistes (Debussy, Delius, Ravel) explique les éléments d’impressionnisme encore accusés au sein d’une partition remarquable cependant aussi par le caractère arrêté de ses lignes : l’importance mélodique de la gamme par ton (cf. le thème de l’ouverture), les bouffées sonores de la harpe, de la flûte, de la clarinette et du célesta qui parcourent la scène de l’invocation à la lune de l’acte 1, ou l’arôme délicatement pentatonique du trio des trois ministres à l’acte 2, sont autant d’exemples d’un processus par lequel l’exotisme interfère avec les réminiscences de la période impressionniste de Madame Butterfly, de la Fille du far West ou du Manteau. • Michel Fleury Carlo Rizzi © Clive Barda n’est pas en cause puisque la veine mélodique typique de Puccini s’épand avec le même lyrisme que dans La Bohème et le même dramatisme que dans Tosca. Avançons deux arguments : l’inconvénient du « happy-end » final réclamé par les spectateurs du Met mais également le fait que Puccini était sans doute trop en avance dans son utilisation décomplexée du mythe américain. Le cinéaste Sergio Leone saura en retenir la leçon pour ses westerns-spaghetti. L’intrigue : La belle Minnie est la propriétaire du Polka-Saloon. Deux hommes se disputent ses faveurs : le shérif Jack Rance Ashby, dont elle juge les avances malvenues, Marco Berti © BMC Claudio Sgura © DR et surtout le bandit Ramerrez, qui dit se nommer Johnson et qui, en réalité, est un ancien amour de Minnie, poussé vers le banditisme par la misère. Lorsque cette dernière prend conscience de son identité, elle parvient, après maintes péripéties, à sauver Johnson des foudres de la loi et de la jalousie vindicative de Rance et à le ramener sur le droit chemin. Mais Johnson est capturé par Rance et doit être pendu. Minnie arrive à temps pour le sauver : elle surgit à cheval, pistolet au poing pour rappeler que les plus grands pêcheurs doivent être pardonnés. Johnson et Minnie partent ensuite vers d’autres aventures, au grand désespoir des mineurs. Le Villi Opéra en deux actes (1884) Paris le 20 février (Théâtre des Champs-Elysées) Ermonela Jaho © DR Thiago Arancam © DR Paolo Carignani (direction). Orchestre National de France, Chœur de Radio France. Avec Ermonela Jaho, Thiago Arancam, Angel Odena, Stefano Casseti. 5-95 =. Tél.: 01 49 52 50 50. L’œuvre : Créé le 31 mai 1884 au Théâtre dal Verme à Milan, Le Villi est le premier opéra composé par Puccini. Malgré certaines maladresses dans le livret, l’œuvre témoigne d’une maîtrise peu commune de l’orchestration, d’autant plus remarquable que Puccini (25 ans) était alors l’élève d’Amilcare Ponchielli qui le persuada de participer au concours organisé par l’éditeur Sonzogno. Si l’œuvre ne fut pas retenue par le jury, elle attira néanmoins l’attention d’Arrigo Boïto (le librettiste de Simon Boccanegra et Otello de Verdi) qui l’entendit au cours d’une exécution privée. C’est grâce à l’influence de ce dernier que l’ouvrage sera représenté, ce qui valut à Puccini d’être remarqué par Verdi et de rencontrer son éditeur, Ricordi. Le livret de Ferdinando Fontana puise son inspiration dans une légende d’Outre-Rhin, apparentant l’opéra au romantisme germanique du début du siècle. Avec cette trame fantastique, à rebours du vérisme des opéras à venir, Puccini a tout loisir de s’adonner à son génie mélodique, notamment l’air d’Anna « Se come voi piccina » ou l’écriture chorale qui annonce souvent la Turandot de 1924. La scène finale est une véritable course à l’abîme, fantastique et fatale, que tout amoureux de Puccini, se doit de connaître. L’intrigue : Roberto et Anna ont tout pour être heureux. Ils habitent un village dans la Forêt-Noire et viennent de se fiancer. Mais Roberto doit partir à Mayence à cause d’un héritage, malgré le mauvais pressentiment d’Anna, qui finira par en mourir. Les craintes de la fiancée étaient avérées : Roberto se laisse séduire à Mayence par une « sirène » et espère implorer le pardon de sa fiancée à son retour. Le père d’Anna invoque l’intervention des Villi, les esprits des jeunes filles mortes après avoir été abandonnées, pour se venger. C’est ainsi que Roberto voit le fantôme d’Anna lui apparaître mais les Villi l’emportent dans une danse macabre. Robert est laissé pour mort, et le fantôme d’Anna est enfin vengé de la trahison de son fiancé. cadences février 2014 7 © Marc Ribes - Erato portrait Gautier Capuçon le goût des autres > le 11 février - Salle Pleyel Schubert, Schumann, Debussy, Britten. Gautier Capuçon (violoncelle), Frank Braley (piano). apparu dans le sillage de son frère renaud, gautier capuçon n ’en a pas moins tracé très rapidement son chemin seul . peu de violoncellistes français peuvent aujourd’hui se targuer d’accomplir une aussi belle carrière internationale. le mérite en revient à un talent en progression constante, qui a su s ’épanouir auprès des plus grands musiciens, mais également à une personnalité en constant éveil , animée par un goût inextinguible des rencontres. conversation avec un musicien qui entretient l’esprit 8 de famille. cadences février 2014 G autier Capuçon nous prévient : il a peu dormi la veille car il a donné un concert avec Valery Gergiev. Deux ans déjà que sa carrière se concentre sur le répertoire concertant avec une réussite exceptionnelle. Outre Gergiev, il est le protégé de deux chefs très importants dans sa vie personnelle et professionnelle : Charles Dutoit et Semyon Bychkov. Avec le premier, il a fait tous ses débuts américains récents et il vient de faire, avec le second, ses premiers pas au Concertgebouw en ce début d’année. Le violoncelliste ne le cache pas : il aime ces chefs armés par l’expérience. « J’ai un problème : je n’ai pas la notion des âges. Quand j’avais quinze ans, mes copains en avaient cinquante. Mes premiers concerts, je les ai faits avec Michel Dalberto et Gérard Caussé. C’est rassurant d’être avec des gens si expérimentés quand on est un jeune qui commence. Mais il s’agit toujours d’un échange. Je me souviens de ma première rencontre avec Martha Argerich. J’étais fébrile à l’idée de jouer avec cette légende, et pourtant je voyais dans ses yeux qu’elle respectait ce que je disais, moi un petit violoncelliste de dix-huit ans ! Malgré son talent, elle travaille énormément. Il n’y a pas de secret, le travail est à la base d’une carrière ». Ce précepte, Gautier Capuçon se l’applique volontiers à lui-même, puisqu’il donne pas moins de 140 concerts par année. Un rythme effréné qu’il tâche tant bien que mal de ralentir : « C’est de plus en plus difficile depuis que je suis père. Il y a le sentiment de culpabilité car je ne suis pas toujours là pour mes deux filles. Mais quand on a pris un certain rythme, il est difficile de réduire ses activités. La musique agit comme une drogue. D’un autre côté, la scène est ce moment d’adrénaline et en même temps de si grande intimité, car on y est à nu. Les deux ensemble forment un cocktail explosif ! Je sais bien que la décision de ralentir ne tient qu’à moi. Mais il y a les sollicitations. Quand Charles m’appelle pour travailler avec le Boston Symphony ou quand des amis comme le chef Philippe Bender me téléphone pour jouer avec son orchestre à Cannes, il est bien difficile de refuser. Ça me fait plaisir, c’est un vrai dilemme ». Quand on le rencontre, Gautier Capuçon est double : il possède ce curieux mélange d’élégance et de mondanité associé à une sensibilité d’écorché vif. Attentif à l’autre, rien ne semble lui répugner plus que la solitude. Est-ce pour cela qu’il a renoncé pour l’heure aux récitals solo ? « J’ai déjà assez de solitude en tournée pour vouloir en rajouter ! J’ai énormément d’admiration pour les pianistes qui font cinquante récitals solo par saison. Pour moi, quand je travaille avec des musiciens comme Yuja Wang ou Jean-Yves Thibaudet, on partage des choses. Je ne peux pas être sur scène avec quelqu’un que je n’aime pas ou qui n’a pas envie de partager avec moi. Dans la vie, on s’arrange parfois. Sur scène, on ne peut pas tricher ». Comment évoque-t-il alors l’association qu’il a longtemps formée avec son frère Renaud ? « L’histoire avec mon frère est très simple. On a passé quinze ans à faire énormément de concerts couverture Le travail qu’on entretient avec une œuvre rego ©G 3 ry B Dans ce format plus intimiste, Gautier Capuçon propose le 11 février à Pleyel un récital en duo avec le pianiste Frank Braley pour le plus grand bonheur de l’intéressé : « Frank est un musicien très ouvert que j’adore. Je le connais depuis très longtemps mais j’ai l’impression d’apprendre à le connaître seulement maintenant ». Le programme privilégie une diversité qu’il affectionne : « Cela me fait plaisir que vous parliez de diversité car mon répertoire s’étend du baroque avec des cordes en boyaux au contemporain. La Sonate Arpeggione de Schubert est une pièce que je voulais enregistrer depuis longtemps. Dans la vie comme dans la carrière, la question du timing est importante. On me parle souvent des Suites pour violoncelle seul de Bach. Mais quand vous l’enregistrez à vingt ans, les critiques assènent que vous êtes trop jeune. Certes, avec la maturité on évolue. Mais l’important, c’est le travail qu’on entretient avec une œuvre. Pour Schubert, je me sentais prêt. L’Arpeggione est une œuvre d’une pureté presque extrême, qui rappelle Bach en un certain sens. La première phrase musicale est d’une telle simplicité qu’il faut la jouer presque nue. La difficulté consiste à ne pas rajouter trop d’éléments, qu’il s’agisse de rubatos ou de vibratos, afin de rendre plus faciles certaines difficultés t e ch n i q u e s. L a musique doit parler le plus simplement possible ». atar don ensemble. C’est magique de pouvoir jouer avec son frère ! Mais il y a un moment où c’était peut-être un peu trop et on a eu besoin de simplement respirer un peu. Depuis quelques saisons on joue donc très peu ensemble et c’est beaucoup plus sain ». CD Joseph Haydn : Concertos pour violoncelle Mahler Chamber Orchestra. Daniel Harding (direction). 1 CD Virgin - 2004 Piotr Ilitch Tchaïkovski : Variations Rococo Prokofiev, Sinfonia concertante. Orchestre du Théâtre Mariinski. Valery Gergiev (direction). 1 CD Virgin - 2010 Camille Saint-Saëns : La muse et le poète Concerto pour violoncelle, Concerto pour violon n° 3. Philharmonique de Radio France, Renaud Capuçon (violon), Lionel Bringuier (direction). 1 CD Erato - 2013 Outre Britten, le récital signe également le retour du violoncelliste à la Sonate de Debussy : « Je l’ai beaucoup jouée quand j’étais plus jeune, et puis je l’ai laissée durant cinq ou six ans, car j’avais un trop plein. C’est exactement ce qu’on disait : il faut savoir lever le pied pour ne pas tuer certaines choses. Aujourd’hui, je la retrouve comme un gosse ! ». On verrait volontiers cette Sonate comme la métaphore d’une carrière placée sous le signe du désir. Dans ces conditions, ralentir le nombre de concerts est-il vraiment envisageable ? « Il est impossible d’envisager ma vie sans violoncelle. Je pourrai bien sûr prendre six mois sabbatiques et je m’occuperai avec amour de ma famille. Mais rien que d’imaginer six mois, sous un cocotier, regardez, je baille ! ». Et Gautier Capuçon de pousser un long soupir tant le violoncelle constitue pour lui sa nourriture quotidienne et sa raison d’être en tant qu’homme et musicien. • Laurent Vilarem 8 questions 1 > Quel est votre bruit préféré? Les cris de mes filles quand je me réveille 2 > Quel est le compositeur préféré? Je vous fais toute la liste? 3 > Quelle est l’œuvre que vous auriez voulu créer? Tout un monde lointain de Dutilleux 4> Quelle est l’œuvre que vous emporteriez sur une île déserte? Les Suites pour violoncelle seul de Bach 5> Quels sont vos hobbies préférés? Le ski, le jogging et la plongée sousmarine 6> Quel est votre plat préféré? Un plat de mon enfance: les gnocchis 7>En quoi voudriez-vous réincarner? En violoncelle 8> Quel est le compositeur dont vous estimez qu’il n’est pas reconnu à sa juste valeur? C.P.E Bach cadences février 2014 9 l’actualité des Week-end Turbulences du 7 au 9 février (Cité de la musique) © Edouard Caupeil On se doutait que Matthias Pintscher ferait souffler un vent nouveau sur l’Ensemble intercontemporain. Après Pascal Dusapin, c’est à Pintscher lui-même de jouer le jeu du Week-end Turbulences. En trois concerts, le compositeur et chef allemand nous présente l’éventail de son univers, avec pour la soirée d’ouverture un programme exceptionnel autour du Voyage d’Hiver de Schubert illustré par le peintre Michaël Borremans. Le Grand Soir du samedi présente la particularité d’employer la totalité de l’espace de la Cité de la musique afin que le mélomane puisse choisir, à la manière d’un gourmet, les mets musicaux les plus savoureux. Marie-Nicole Lemieux le 10 février (Salle Gaveau) © DR © Manuel Cohen La mezzo québécoise s’offre dans l’intimité du récital pour une soirée exceptionnelle à la Salle Gaveau. Généreux, torrentiels, sa voix et son tempérament dramatique incendient les planches d’opéras. Mais ce qu’on sait moins, c’est qu’elle habite le poème d’un Lied avec la même flamme qu’un personnage lyrique. Pas étonnant que la soirée porte le titre de « La Passion Lemieux » d’autant qu’elle sera accompagnée de son fidèle partenaire, le pianiste Daniel Blumenthal, dans un programme riche en invités surprise (mais chut !). La Salle Gaveau résonne déjà des hourras pour cette chanteuse ô combien attachante. mer. 19 mars 2014 à 20 h 30 Ivan Skrt Gala Monteverdi Pianiste slovène Sous le haut patronage de l’Ambassade de Slovénie TarIFs (hors frais de location) 30E 20E 10E 5E Cat. 1 Cat. 2 Cat. 3 Cat. 4 (sans visibilité) Tarif réduit sur présentation de cette publicité en 1re Catégorie 20E au lieu de 30E € RÉSERVATION | 01 49 53 05 07 | www.SAllEgAVEAu.cOm Salle Gaveau : 45-47 rue la Boétie, 75008 Paris Métro Miromesnil (lignes 9 et 13) 10 cadences février 2014 le 11 février (Théâtre des Champs-Elysées) L’affiche fait rien moins que rêver : Magdalena Kozena, Rolando Villazon. Mais en lieu et place d’un opéra, c’est bien d’un gala Claudio Monteverdi dont il s’agit. Un compositeur naturel pour la mezzo tchèque mais pour le moins inattendu pour le ténor franco-mexicain, davantage habitué à un répertoire plus tardif. Mais nul doute qu’il pourra compter sur les conseils d’Emmanuelle Haïm, qui, à la tête de son Concert d’Astrée, aime réunir les énergies des grandes stars et choisit toujours des chanteurs qui savent porter le texte, condition indispensable pour interpréter la musique du génie de Mantoue. L’excellent ténor Topi Lehtipuu est l’un des nombreux chanteurs de cette soirée de prestige. © Mathias Bothor/DG moussorgski, Tableaux d’une exposition Bartók, En plein air scriabine, Sonate n° 5 ravel, La Valse concerts a paris The Sixteen le 13 février (Auditorium du musée d’Orsay) © Molina Visuals Bénéficiant d’une notoriété plus confidentielle que d’autres ensembles britanniques, The Sixteen Choir and Orchestra arrive à Orsay en formation a cappella pour interpréter la musique, encore trop méconnue en France, de l’époque pré-élizabéthaine (Sheppard, Mundy, Davy). Les troupes menées par Harry Christophers depuis 1979 offrent pourtant ce qu’il y a de plus idiomatique dans ce répertoire car les chanteurs, college et university oblige, interprètent cette musique depuis leur plus tendre enfance. Une nouvelle preuve du tropisme britannique de la programmation de l’auditorium du musée d’Orsay. Conservatoire de Paris du 14 au 16 février (Cité de la musique) © Elise Le point commun entre Julie Fuchs, Sabine Devieilhe, Edgar Moreau, et tous les jeunes astres de la planète musicale ? Le Conservatoire National Supérieur de Paris. Aussi, il en va plus que de la simple curiosité d’assister aux Cartes Blanches des jeunes musiciens que ladite institution offre à la Cité de la musique. Dans l’avalanche de concerts (cinq concerts en trois jours !), on citera notamment les pianistes Guillaume Sigier, Nathanaël Gouin, Maroussia Gentet, le violoncelliste Bruno Philippe ou le Collectif Loo. Dernière raison pour découvrir les meilleurs musiciens de demain : les concerts sont en entrée libre sur réservation. Albéric Magnard le 22 février (Opéra Comique) © Eric Larrayadieu Debussy n’était pas tendre, c’est le moins qu’on puisse dire, avec ses contemporains. Pourtant, la diligente action du Palazzetto Bru Zane-Centre de Musique Romantique français nous montre, saison après saison, le vivier incroyable des musiciens de la Belle Epoque. Parallèlement aux représentations de Pelléas et Mélisande, l’Opéra-Comique propose des soirées de musique de chambre qui permettront de redécouvrir notamment le très rare Quintette d’Albéric Magnard, l’œuvre ombrageuse et profondément lyrique d’un compositeur mort en 1914 en défendant sa maison contre les Allemands. Le grand pianiste Alain Planès officiera aux côtés des Solistes de l’Orchestre des Champs-Elysées. cadences février 2014 11 © Marco Borggreve alto Née en 1966 à Lahr (Allemagne), Tabea Zimmermann étudie l’alto dès l’âge de 3 ans. Elle mène une carrière exceptionnelle auprès des plus grands musiciens du monde, au point de presque incarner l’alto aux yeux du grand public. Tabea Zimmermann le bon plaisir > les 12 et 13 février - Salle Pleyel Dvorák, Bartók, Brahms. Orchestre de Paris, Christoph Eschenbach (direction), Tabea Zimmermann (alto). peu d’artistes suscitent une telle unanimité : l’admiration et le respect entourant tabea zimmermann puisent leur source aussi bien dans un talent incontesté que dans une personnalité dont l’intégrité artistique et la simple humanité chaleureuse sont devenues légendaires. paris et la france sont indiscutablement privilégiées, qui accueillent régulièrement l’altiste allemande dans leurs salles de concert. rencontre avec cette musicienne aussi magnifique que modeste. 12 cadences février 2014 C ertes, le répertoire pour l’alto ne prodigue ni la richesse numérique étourdissante ni la brillance extravertie (ou narcissique, prétendront d’aucuns) de celui de son frère, le violon. L’instrument de prédilection de Tabea Zimmermann peut cependant se targuer de plusieurs chefsd ’ œ u v r e i m m e n s e s, t e l s q u e c e concerto de Béla Bartók (1881-1945) que lui commanda le grand altiste anglais William Primrose (19041982). Souffrant déjà d’une leucémie avancée, le compositeur hongrois ne laissa cependant que des fragments, certes somptueux, son ami Tibor Serly et son fils Peter Bartók proposant ensuite chacun leur version de la partition, les partisans de l’un ou de l’autre échangeant depuis un demisiècle des remarques peu amènes. Tabea Zimmermann préfère, elle, évoquer le génie incontestable qui irrigue les mesures laissées par le compositeur : « Il s’agit d’une œuvre d’une merveilleuse beauté, d’une extrême richesse de couleurs et de caractères. Il y a notamment cette manière de liberté formelle dans le premier mouvement, qui est très difficile à jouer, soit dit en passant. Ce mouvement peut facilement se déliter et il faut lui conférer une forme réelle tout en gardant cependant la liberté narrative de la musique. Cela est extrêmement exigeant mais aussi tellement beau. Je suis très admirative de la manière compositionnelle de Bartók, de sa décision de parcourir les campagnes pour collecter les musiques populaires, puis de créer son langage musical propre, une musique qui contient des éléments populaires mais sans jamais recourir à des citations pures et simples. Je trouve qu’il y a un parallèle à tracer avec l’art de Gaudí en architecture : créer des fleurs, des plantes etc. ayant une forme qui semble naturelle mais constituant en fait des inventions pures. Cette idée consistant à rendre un art naturel tout en étant hautement sophistiqué m’est proche car elle me préoccupe immensément dans mes interprétations. Il s’agit en fait pour moi d’un idéal suprême ». Interprète de référence des grandes pages pour l’alto, Tabea Zimmermann ne s’interdit nullement certains chemins de traverse, comme elle le confie avec humour : « Pour moi, l’alto n’est qu’un instrument et non pas le but de ma vie ! C’est simplement l’instrument sur lequel je joue le mieux. Mais chez moi, j’aime me mettre au piano, j’aime aussi chanter. J’adore une part du répertoire pour l’alto, et le reste n’est pas toujours de la grande musique. Comme je n’ai pas de chefs-d’œuvre de Beethoven ou des concertos de Mozart à ma disposition, je dois parfois effectuer des transcriptions. Mais je n’ai pas pour objectif de montrer que l’alto est le meilleur choix pour telle ou telle pièce. Je joue ainsi la sonate de César Franck non parce que je trouve qu’elle est plus belle sur l’alto, mais simplement parce que j’ai envie de la jouer ! C’est extrêmement égoïste de ma part. © Eric Brissaud paris Le chef Christoph Eschenbach dirigera l’Orchestre de Paris dans le Concerto pour alto de Bartok avec Tabea Zimmermann en soliste. De même, je joue le concerto pour clarinette parce que la musique en est merveilleuse et que certains musiciens ont écrit des arrangements après la mort de Mozart. J’aime ces arrangements mais, bien sûr, ils ne sont pas plus beaux que la version originale ! » On apprécie particulièrement cet égoïsme forcené, à l’écoute du plaisir musical procuré par ces transcriptions – on citera pour exemple le magnifique disque contenant la sonate de Franck, enregistré avec le pianiste Kirill Gerstein pour le label Myrios Classics. L’hommage à Hindemith En matière de partitions originales pour l’alto, Tabea Zimmermann a apporté une contribution colossale au cinquantenaire – passé inaperçu – de la mort de Paul Hindemith (1895-1963), lui-même virtuose de l’alto, qui nous a laissé sans doute le corpus le plus essentiel pour l’instrument au XXe siècle : « Je suis particulièrement fière de pouvoir dire que j’ai toujours joué beaucoup de musique d’Hindemith, mais lors de ces trois dernières années, j’ai donné à peu près tout son corpus pour alto, toutes les sonates par exemple. J’ai la forte impression d’avoir accompli quelque chose d’important non seulement pour moi, mais aussi pour les autres. Il a été une figure si importante de la vie musicale, chose que l’on a oubliée parce qu’il était un homme modeste. En outre, durant les dernières années de sa vie, il s’est beaucoup mis en retrait, un peu amer à l’égard de certaines choses. J’irais même plus loin en disant que les Nazis ont parfaitement réussi à ruiner sa réputation, au point qu’en Allemagne, peut-être plus qu’ailleurs, l’opinion publique tenait pour certain que sa musique n’était pas bonne. Mais en la jouant régulièrement, sonate après sonate, concerto après concerto, je suis parvenu à toucher un public qui s’est rendu compte qu’elle était magnifique ». Un premier disque chez Myrios Classics présentant tous les concertos pour alto d’Hindemith atteste de cette passion, portique superbe menant à une intégrale dont le second volume paraît en ce mois de février. En attendant, Tabea Zimmermann retrouve l’Orchestre de Paris placé sous la direction d’un autre ardent défenseur d’Hindemith, Christoph Eschenbach, qu’elle connaît fort bien et apprécie infiniment. • Yutha Tep Vinci ARTASERSE Max Emanuel Cencic, Franco Fagioli, Valer Sabadus, Vince Yi, Juan Sancho, Yuriy Minienko Mise en scène Silviu Purcarete Concerto Köln • Dir. Diego Fasolis > 19 • 21 • 23 MARS Redécouverte ! Félicien David HERCULANUM Coréalisation Véronique Gens, Karine Deshayes, Edgaras Montvidas, Nicolas Courjal, Julien Véronèse Chœur de la Radio Flamande Brussels Philharmonic • Dir. Hervé Niquet > 8 MARS Haydn LA CRÉATION Christina Landshamer, Maximilian Schmitt, Rudolf Rosen Collegium Vocale Gent • Orchestre des Champs-Élysées Dir. Philippe Herreweghe > 21 MARS Haendel LA RESURREZIONE Sophie Karthäuser, Sunhae Im, Jeremy Ovenden, Johannes Weisser, Sonia Prina Le Cercle de l’Harmonie • Dir. René Jacobs > 28 MARS www.chateauversailles-spectacles.fr chateauversailles.spectacles 01.30.83.78.89 • cadences février 2014 13 orchestre compromis perpétuel par crainte des représailles staliniennes avant et après la Seconde Guerre mondiale. © Association Internationale Dimitri Chostakovitch, 19bis rue des Saints Pères (6e) Un destin contrarié Composées entre 1925 et 1971, les quinze symphonies de Dmitri Chostakovitch appartiennent, au même titre que celles de Mahler et Sibelius, à l’empyrée de la littérature symphonique du XXe siècle. Dmitri Chostakovitch les symphonies en février , valery gergiev et l’orchestre du théâtre mariinski achèvent salle pleyel le fleuve majestueux de l’intégrale des symphonies et concertos de chostakovitch. une occasion de revenir sur la dimension orchestrale de l’un des plus grands symphonistes de tous les temps dont l’œuvre pénètre au plus profond de l’âme humaine et se confond avec les événements tragiques du xx e siècle. 14 cadences février 2014 L a musique de Chostakovitch a toujours soulevé les réactions les plus contradictoires. « Petit père courage » (André Tubeuf), le compositeur soviétique dut se plier aux injonctions d’un totalitarisme culturel (le fameux réalisme socialiste de Jdanov), travestir la réalité, se résigner à écrire des pages de commande et garder dans le secret de son cabinet une révolte intérieure face aux oukases gouvernementaux. Reconnu en tant que créateur d’avant-garde dans les années 1920-1930 (son opéra Le Nez est à cet égard le sommet de cette manière), sa vie ne fut ensuite qu’un Les contradictions d’un homme d’une haute portée morale transparaissent dans son œuvre. Son image de compositeur officiel l’a continuellement taraudé alors qu’il possédait une culture musicale sans limites. Pianiste quasi professionnel passionné par Bach, Chostakovitch faisait travailler à ses élèves Mozart ou Haydn et vénérait Mahler dont il est en quelque sorte l’héritier par le lyrisme, le sarcasme et l’inspiration volontairement triviale. Tout en s’affranchissant du postromantisme trop académique de son maître Glazounov, il brassa les formes baroques de la fugue ou de la passacaille au riche contrepoint et se tint prudemment à l’écart de toute avant-garde (autant par goût personnel qu’en raison des directives du Ministère de la Culture de l’URSS). Grand architecte capable de mêler équilibre classique et humour décapant, son langage demeure reconnaissable entre tous, ce qui constitue le signe le plus évident du génie. Musicien complexe que certains n’hésitent pas à qualifier de Beethoven du XXe siècle, « il s’exprime en musique aussi spontanément, naturellement et complètement que quand il parle russe » (Michel R. Hofmann). Héritière du Moussorgski des Chants et Danses de la mort par son désir de s’adresser au peuple et de peindre l’âme humaine, la Symphonie n° 11 op. 103 « L’Année 1905 », la plus descriptive de toutes, répond par ses procédés simples à un programme détaillé, concret, citant des chants révolutionnaires. « Russe jusqu’à la moelle des os » malgré ses ancêtres polonais, Chostakovitch est aussi le successeur de Tchaïkovski dont il reprend le sens de la construction mais aussi le grotesque, le sens dramatique du contraste, l’héroïsme, la gaîté, la méditation, le fatum. La notion du temps, si fondamentale pour lui, relève du rythme propre aux Russes qui, sans se hâter, méditent et développent – à l’image du premier mouvement (Allegretto) de la Symphonie n° 7 « Leningrad » qui dure presque une demi-heure à l’instar des récits romanesques de Tolstoï ou de Dostoïevski. Un maître de la grande forme « Et moi qui écris ces lignes, parfois, sans le vouloir, trop vite, j’écris hanté par la seule peur de ne pas écrire avec toute ma force ». Ces mots présents dans la Treizième Symphonie « Babi Yar » seront le credo d’un compositeur hanté par le désir de s’accorder à l’actualité et qui trouve dans la symphonie et le quatuor une véritable philosophie personnelle. Ses quinze symphonies couvrent toute l’étendue de sa carrière où se reflète l’évolution de sa pensée créatrice. La Symphonie n° 1, écrite à l’âge de dix-neuf ans par un étudiant à peine sorti du Conservatoire et popularisée par Toscanini en Occident, date de 1925. Malgré des éclipses liées à la situation politique, Chostakovitch ne cessera d’aborder un genre qui trouve son aboutisse- R epères 1906 : naissance le 25 septembre à Saint-Pétersbourg 1919 : entre au Conservatoire Rimski-Korsakov où il étudie le piano et la composition 1926 : Symphonie n° 1 qui lui vaut une lettre de félicitations d’Alban Berg. 1930 : Création triomphale de l’opéra Le Nez d’après Gogol 1936 : Staline fait interdire l’opéra Lady Macbeth ; Symphonie n° 4 (qui ne sera créée qu’en 1960) 1937 : Triomphe de la Symphonie n° 5 1941 : Symphonie n° 7 Leningrad, composée au début du siège de la ville 1943 : Symphonie n° 8 dédiée au chef Mravinski 1947 : Premier concerto pour violon 1948 : Perd son poste de professeur suite à la doctrine Jdanov 1953 : Mort de Staline ; triomphe de la Symphonie n° 10 1958 : reçoit le Prix Lenine pour la Symphonie n° 11 1960 : Symphonie n° 12 1967 : Deuxième concerto pour violon 1972 : Quinzième et dernière Symphonie 1975 : meurt le 9 août à l’âge de 68 ans ; il est enterré au Cimetière de Novodevitchi à Moscou. ment dans la Quinzième Symphonie de 1971 où le motif du destin de la Walkyrie de Wagner est annonciateur de la camarde qui le terrassera quatre ans plus tard. Tribun musical et historiographe sensible de son époque, Chostakovitch a choisi la voie la plus inconfortable. Les quatre symphonies que propose Gergiev pour clore le cycle ont en commun d’être filles de leur temps et de se référer à l’Histoire. La Septième Symphonie « Leningrad » (1941), véritable chronique de guerre, emporte tout sur son passage par sa force propulsive physique aux rythmes massifs. La Huitième (1943), lyrique, composée après la victoire de l’Armée rouge à Stalingrad, est proche du sarcasme. Mise sous le boisseau par le régime qui attendait un déferlement patriotique, elle témoigne d’une économie de moyens dans la tradition de Haydn, Brahms et Bruckner d’un déroulement organique sans cesse en expansion. La Onzième « L’Année 1905 » (1956-1957), composée après la répression de la révolte hongroise, semble servir les intérêts du peuple, mais « ce que nous entendions dans cette musique, ce n’était pas les salves de la police tirant sur la foule devant le Palais d’Hiver en 1905, mais le bruit de tonnerre des chars soviétiques dans les rues de Budapest » (Lew Lebedinski). Monumental poème symphonique sur des thèmes de la Révolution d’Octobre, la Douzième (1961), composée au moment où il adhère sans grand enthousiasme au Parti Communiste, est moins puissante que la précédente et ne possède ni la netteté, ni la carrure, ni la franchise brutale et déclamatoire. Mais Chostakovitch reste Chostakovitch, si bien qu’une œuvre même de circonstance (ici une commémoration de Lénine) cache sinon une satire, du moins la possibilité d’une parodie. Autre versant abordé par Valery Gergiev à la Salle Pleyel, les concertos pour violon. Au nombre de deux, ils ont été écrits pour David Oistrakh mais ont connu des fortunes diverses : le premier toujours brillant et virtuose est entré immédiatement au répertoire, tandis que le second moins démonstratif, plus rarement joué, reste relativement méconnu. Composé en 1967, ce dernier nous renseigne pourtant sur l’évolution musicale du compositeur dans ses dernières années. Les trois dernières symphonies, véritables chants du cygne, enta- © Marco Borggreve paris Valery Gergiev dirigera l’Orchestre du Mariinski dans les Symphonies n° 7, 8, 11 et 12 de Chostakovitch à la Salle Pleyel. ment à la fois un discours méditatif hors du temps d’une force concentrée, mais aussi dégagent des décharges émotives parfois aux limites de l’anéantissement. Décrié par les tenants du sérialisme, Chostakovitch a pris progressivement une dimension planétaire auprès d’un public de mélomanes fervents et offre une source d’inspiration à nombre de compositeurs d’aujourd’hui (Dusapin, Tanguy, Bacri…) séduits par son langage dense et immédiatement intelligible. • Michel Le Naour DMITRI Chostakovitch les concerts Le 16 février Concerto pour violon n°2, Symphonie n°7 Leningrad Orchestre du Théâtre Mariinski. Dir.: Valery Gergiev. Alena Baeva, violon. 16h00. Salle Pleyel. 10-85 = . Tél.: 01 42 56 13 13. Le 17 février Symphonies n°8 & 12 Orchestre du Théâtre Mariinski. Dir.: Valery Gergiev. 20h00. Salle Pleyel. 10-85 = . Tél.: 01 42 56 13 13. Le 18 février Concerto pour violon n°1, Symphonie n°11 Orchestre du Théâtre Mariinski. Dir.: Valery Gergiev. Vadim Repin, violon. 20h00. Salle Pleyel. 10-85 = . Tél.: 01 42 56 13 13. cadences février 2014 15 © privat CONTEMPORAIN Né en 1952, Philippe Manoury est l’un des compositeurs qui a le plus écrit pour l’IRCAM. Il reçoit en 2012 la Victoire de la Musique du Compositeur de l’Année pour son opéra La nuit de Gutenberg. Philippe Manoury passion orchestre > le 14 février - Salle Pleyel Rihm, Manoury, Zimmermann. Philharmonique de Radio France, Peter Hirsch (direction), Duo pianos GrauSchumacher. > le 25 février - Théâtre des Champs-Elysées Schumann, Manoury. Orchestre de chambre de Paris, Thomas Zehetmair (violon et dir). il est l’un de nos grands compositeurs. réputé pour sa maîtrise de l’électronique, philippe manoury puise son art de l’orchestration autant chez debussy que richard strauss. germanophile avéré, la figure de stockhausen a également beaucoup compté pour lui. il était donc logique qu ’il soit l’une des figures de référence du festival présences que radio france consacre à l’axe musical paris -berlin. 16 cadences février 2014 D epuis son retour en Europe, Philippe Manoury est un compositeur heureux. « Il est vrai que j’ai composé plus de deux cents pages de musique en un peu moins d’un an ! Aussi bizarre que cela puisse paraître, j’ai développé aux Etats-Unis beaucoup de contacts en Europe, notamment en Allemagne où 60 % de ma vie musicale se passe désormais. L’offre de l’Allemagne en matière de création est très riche, due à sa décentralisation. Ce qui m’a frappé à mon retour en France, c’est la diminution de la place de la musique savante dans les médias, même les plus sérieux. J’écoute par exemple très souvent France Culture qui est une radio formidable. Autant les émissions sur la science et la philosophie sont passionnantes, autant je reste ahuri par « l’habillage musical » que je trouve d’une platitude et d’une banalité confondantes. Il faut absolument que cela sonne « rock », quel que soit le sujet abordé ». C’est à Strasbourg que Philippe Manoury vit et enseigne aujourd’hui après huit ans passés à San Diego. Une situation idéale, entre Allemagne et France, où il peut s’adonner à loisir à la réflexion et l’écriture musicales. Le planning du compositeur est des plus chargés : après un concerto pour piano en juin, il vient de créer coup sur coup pour deux festivals allemands un concerto pour deux pianos et une grande pièce pour orchestre spatialisé en huit groupes en attendant un concerto pour violoncelle pour l’Orchestre de Chambre de Paris dont il est le compositeur en résidence. C’est le concerto pour deux pianos que le Festival Présences donne à entendre. « L’œuvre s’appelle Zones de turbulences car je m’intéresse à des passages instables, avec l’apparition d’éléments inattendus. L’image qui me vient à l’esprit est celle d’une pierre qui ride la surface de l’eau. Il s’agit de cinq pièces de caractère, dont les premier et dernier mouvements sont les plus développés. A l’intérieur, il y a des mouvements très brefs, dont un qui est peut-être le plus bref jamais écrit puisqu’il fait huit mesures ! J’ai dû resserrer le matériau au maximum afin que l’idée agisse comme un flash ». Créateur démiurge, poète de l’ombre et du reflet – ses œuvres démultiplient souvent un matériau jusqu’à l’infini, Philippe Manoury ne s’épanouit nulle part mieux que dans l’orchestre. « Avec l’électronique, c’est le médium auquel je suis le plus attaché. J’aime la multiplicité des sources, et je ne me lasse jamais du son de l’orchestre, sa polyphonie, la richesse de ses timbres et ses sonorités qui me fascinent. L’écriture pour orchestre me stimule car je m’y trouve chez moi : un pied dans la tradition et un autre dans l’expérimentation. D’un côté un effectif traditionnel et de l’autre une volonté de le faire bouger en le disposant autrement, par exemple autour du public ». On retrouve ici, la notion de turbulence et d’accident, chère à un compositeur au sommet de son art. • Laurent Vilarem 11 – 21 mars d’époque avec Benjamin Alard Rinaldo Alessandrini Bob van Asperen Olivier Baumont Violaine Cochard Aurélien Delage Céline Frisch Pierre Hantaï Jean-Luc Ho Ton Koopman Béatrice Martin Davitt Moroney Blandine Rannou Jean Rondeau Christophe Rousset Christine Schornsheim Andreas Staier Kenneth Weiss… Retrouvez cette intégrale sur et Cité de la musique www.citedelamusique.fr 01 44 84 44 84 Clavecin Goujon/Swanen 1749/1784 (collection Musée de la musique) Conception graphique : Neil Gurry Photo : Pierre-Olivier Deschamps/Agence VU Licences E.S. : 1-1041550, 2-1041546, 3-1041547. Bach intégrale sur clavecins [ février ] 1 er samedi Carte blanche à thomas zehetmair Musiciens de l’Orchestre de Chambre de Paris. Damase, Mendelssohn, Reinecke. 17h30. Salle Cortot. 5-15 =. Tél.: 0800 42 67 57. Beethoven, Tanguy, Chostakovitch François Robin, violoncelle ; Suzana Bartal, piano. 18h00. Hôtel de Soubise. 3-12 =. Tél.: 01 40 20 09 32. ensemble calliopée Palenicek, Adamek, Kaderabek, Dvorák. 18h00. Centre Culturel Tchèque. Entrée libre. Tél. : 01 53 73 00 22. tant qu’il y aura de l’amour (et de la musique). Hervé Terrisse, mise en scène. Elen Hervochon, Eugénie ; Jennifer Moret, Vicky/Kevin ; Galatée Bonnet, la pianiste. Bizet, Gounod, Offenbach, Rossini… 18h30. Théâtre de l’Ile St-Louis Paul Rey. 10-15 =. Tél.: 01 46 33 48 65. Paul Badura-Skoda, piano Bach, Première Partita ; Schubert, 6 Valses D365, Impromptu en si bémol majeur D935 ; Chopin, Mazurka n° 4, Berceuse op.57, Barcarolle op.60. 19h00. Musée Jacquemart-André. 45-80 =. Tél.: 01 43 71 60 71. www.autourdupiano.com Puccini, La fanciulla del West Orchestre & Chœur de l’Opéra. Dir. : Carlo Rizzi. Nikolaus Lehnoff, mise en scène. Avec Nina Stemme, Claudio Sgura, Marco Berti, Roman Sadnik, Andrea Mastroni… 19h30. Opéra Bastille. 15-180 =. Tél.: 08 92 89 90 90. Prokofiev, Roméo et Juliette Orchestre, Solistes et corps du ballet du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre. Dir. : Vadim Nikitin. Leonid Lavrvski, chorégraphie. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées. 15-89 =. Tél.: 01 49 52 50 50. nicholas Angelich, piano Orchestre du Conservatoire de Paris. Dir. : Patrick Davin. Koechlin, Bandar Logs ; Ravel, Concerto pour la main gauche ; Roussel, Symphonie n° 1. 20h00. Cité de la musique. 18 =. Tél.: 01 44 84 44 84. Lebrun, Hymnodie Chœur Stella Maris, Ensemble Furians. Dir. : Olivier Bardot. 20h00. Collège des Bernardins. 15-20 =. Tél.: 01 53 10 74 44. Chœurs et orch. des grandes écoles Dir. : Simon Proust. Frédéric Pineau, chef de chœur. Grieg, Peer Gynt ; Dvorák, L’Ondin ; Mendelssohn, Psaume 42. 20h30. Amphithéâtre de l’Université Descartes (6e). 9-26 =. Tél.: 07 86 39 59 78. 18 cadences février 2014 2 dimanche trio les esprits Beethoven, Dvorák. 11h00. Théâtre des Champs-Elysées. 12-25 =. Tél.: 01 49 52 50 50. Massenet, Werther Orchestre & Chœur de l’Opéra. Dir. : Michel Plasson. Benoit Jacquot, mise en scène. Avec Roberto Alagna, Jean-François La pointe, Jean-Philippe Lafont ; Karine Deshayes… 14h30. Opéra Bastille. 15-180 =. Tél.: 08 92 89 90 90. Händel, Alcina Les Talens Lyriques, Chœur de l’Opéra de paris. Dir. : Christophe Rousset. Robert Carsen, mise en scène. Avec Myrto Papatanasiu, Anna Goryachova, Sandrine Piau, Patricia Bardon, Cyrille Dubois… 14h30. Palais Garnier. 45-185 =. Tél.: 08 92 89 90 90. tant qu’il y aura de l’amour Voir au 1er février. 15h00. Théâtre de l’Ile St-Louis Paul Rey. Prokofiev, Roméo et Juliette Voir au 1er février. 16h00. Théâtre des Champs-Elysées. Offenbach, Ba-ta-clan Jean-Christophe Keck, direction. 18h00. La Péniche Opéra. Tél. : 01 53 35 07 77. françois-rené duchable, piano Alain Carré, comédien. Frago- création « Au Salon des arts de Fragonard ». 19h00. Musée Jacquemart-André. 45-80 =. Tél.: 01 43 71 60 71. www.autourdupiano.com 3 lundi michael Nagy, baryton Gerold Huber, piano. Schubert, Ives, Eisler, Mahler. 20h00. Opéra Bastille, Amphithéâtre. 25 =. Tél.: 08 92 89 90 90. 4 mardi Ensemble arte musicale Claire Pradel, épinette ; Hestia Tristani, mezzo ; Laurent Gardeux, violoncelle ; Jean-Marie Poupelin, hautbois. Bach, Vivaldi. 12h30. Eglise Saint-Roch. Entrée libre. Puccini, La fanciulla del West Voir au 1er février. 19h30. Opéra Bastille. Offenbach, La Chatte métamorphosée… Orchestre de chambre Pelléas. Dir. : Benjamin Lévy. Alexandra Lacroix, mise en scène. Avec Magali Léger, Pauline Sabatier, François Rougier, Guillaume Andrieux… 20h00. Auditorium du musée d’Orsay. Tél. : 01 53 63 04 63. Schubert, Beethoven, Hindemith Musiciens de l’Orchestre de Paris : Caroline Vernay, violon ; David Gaillard, alto ; Marie Leclerq, violoncelle. 20h00. Musée Gustave Moreau. 15 =. Tél.: 01 48 74 38 50. lux fulgebit Maîtrise Notre-Dame de Paris, Ensemble Vocal de Notre-Dame de Paris. Dir. : Sylvain Dieudonné. Chant grégorien et musique médiévale. 20h30. Cathédrale Notre-Dame de Paris. 12-20 =. Tél.: 01 44 41 49 99. La Serenissima Ensemble Chanticleer de San Francisco. Monteverdi, Willaert, Gabrieli… 20h30. Oratoire du Louvre. 22-38 =. Tél.: 01 48 24 16 97. 5 Mercredi Massenet, Werther Voir au 19 janvier. 19h30. Opéra Bastille. Händel, Alcina Voir au 2 février. 19h30. Palais Garnier. Moussorgski, Boris Godounov Orchestre National du Capitole de Toulouse, Chœur Orfeon Donostiarra. Dir. : Tugan Sokhiev. Avec Ferruccio Furlanetto, Ain Anger, Anastasia Kalagina… 20h00. Salle Pleyel. 10-85 =. Tél.: 01 42 56 13 13. chœur de radio France Dir. : Christiane Buttig. Bruckner, Strauss, Krenek, Poulenc… 20h00. Eglise Saint-Eustache. Tél. : 01 56 40 15 16. roman Zaslavsky, piano Liszt, Schumann, Rachmaninov, Prokofiev. 20h00. Théâtre du Châtelet. 30 =. Tél.: 01 40 28 28 40. 6 Jeudi Quatuor Heath Gernsheim, Quatuor ; Schubert, La jeune fille et la mort. 12h30. Auditorium du Louvre. 3-12 =. Tél.: 01 40 20 55 00. Chostakovitch, Schumann Karin Ato, violon ; Diederik Suys, alto ; Yoori Lee, violoncelle ; Jean-Yves Sébillotte, piano. 13h00. Opéra Bastille, Studio. 5 =. Tél.: 08 92 89 90 90. Zelenka, Miserere, Mozart, Requiem Insula Orchestra, Accentus. Dir. : Laurence Equilbey. Avec Laurence Equilbey, Sandrine Piau, Sara Mingardo, Werner Güra, Christopher Purves. 20h00. Salle Pleyel. 10-60 =. Tél.: 01 42 56 13 13. Milhaud, Ravel, Honegger Quatuor Danel. Tiago Matos, baryton ; Dana Ciocarlie, piano ; Françoise Masset, soprano. 20h00. Opéra Bastille, Amphithéâtre. 25 =. Tél.: 08 92 89 90 90. 25 ans des pièces jaunes Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France. François Chaplin, conception. Avec Felicity Lott, Ruggero Raimondi, Laurent Korcia, Nathalie Manfrino, Karine Deshayes, Quatuor Voce, Claire Chazal… 20h00. Salle Gaveau. 10-40 =. Tél.: 01 49 53 05 07. Offenbach, La Chatte métamorphosée… Voir au 4 février. 20h00. Auditorium du musée d’Orsay. 7 vendredi Boccherini, Dvorák Etudiants du Conservatoire de Paris. Jean-Marc Zvellenreuther, guitare ; Jean Sulem, alto. 12h15. Grand Salon des Invalides. 5 =. Rés. sur www.musee-armee.fr edoardo torbianelli, pianoforte WF Bach, Steffan, Mozart, Beethoven. 12h15. Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne. 4-12 =. Tél.: 06 89 17 49 35. rita saher, piano Chopin, Nocturne op.9 n°1,2,3 ; Schumann, Fantaisie op.17 ; Albeniz, Sevilla, Castilla, Evocation. 19h00. Musée Jacquemart-André. 45-80 =. Tél.: 01 43 71 60 71. www.autourdupiano.com Puccini, La fanciulla del West Voir au 1er février. 19h30. Opéra Bastille. Händel, Alcina Voir au 2 février. 19h30. Palais Garnier. Bartók, Sibelius Philharmonique de Radio France. Dir. : Vasily Petrenko. Sergej Krylov, violon. 20h00. Salle Pleyel. 10-60 =. Tél.: 01 42 56 13 13. Bertrand Chamayou, piano Schubert, Douze Ländler, WandererFantaisie, Trois Klavierstücke… 20h00. Théâtre des Champs-Elysées. 5-55 =. Tél.: 01 49 52 50 50. week end turbulences - Pintscher Ensemble intercontemporain. Dir. : Julien Leroy. Georg Nigl, baryton ; Andreas Staier, piano. Johan Simons, mise en scène. Schubert, Winterreise ; création de Mark André. 20h00. Cité de la musique. 18 =. Tél.: 01 44 84 44 84. Takashi Kako Quartet Takashi Kako, piano ; Mariko Aikawa, violon ; Kaori Minami, alto ; Akio Ueki, violoncelle. 20h00. Maison de la Culture du Japon. 12-15 =. Tél.: 01 44 37 95 95. purcell, King Arthur Ensemble BarokOpera Amsterdam. Dir. : Frédérique Chauvet. Sybrand van der Werf, mise en scène. Avec Pieter Hendriks, Mattijs Hoogendijk, Wendy Roobol… 20h00. Théâtre de l’Athénée. 9,5-43 =. Tél.: 01 53 05 19 19. Ensemble Sudestada Veronica Onetto, soprano. L’amante segreto : Strozzi, Monteverdi, Frescobaldi. 20h30. Eglise des Billettes. 22 =. Tél.: 01 48 24 16 97. paris 8 samedi Sophie karthäuser, soprano Eugène Asti, piano. Schubert, Schumann, Honegger, Poulenc, Satie, Chabrier. 17h00. Théâtre des Abbesses. 14-19 =. Tél.: 01 42 74 22 77. week end turbulences - Pintscher Solistes de l’Ensemble intercontemporain. Michael Borremans, plasticien. Pintscher. 17h30. Cité de la musique. Amphithéâtre. Entrée libre. Rés. au 01 44 84 44 84. mozart, schubert, strauss Rika Masato, violon ; Eloise Bella Kohn, piano. 18h00. Hôtel de Soubise. 3-12 =. Tél.: 01 40 20 09 32. tant qu’il y aura de l’amour Voir au 1er février. 18h30. Théâtre de l’Ile St-Louis Paul Rey. jean-marc Luisada, piano Chopin, 4 Mazurkas, les 14 Valses. 19h00. Musée Jacquemart-André. 45-80 =. Tél.: 01 43 71 60 71. www.autourdupiano.com Les Concerts Cantabile Amaury Coeytaux, violon ; Geoffroy Couteau, piano ; Raphaël Perraud, violoncelle. Intégrale Brahms. 20h00. Théâtre Adyar. 15-30 =. Tél.: 01 47 41 99 91. Bryn Terfel, baryton-basse Orchestre national de Belgique. Dir. : Gareth Jones. Airs de Mozart, Tchaïkovski, Gounod, Verdi, Wagner. 20h00. Salle Pleyel. 10-95 =. Tél.: 01 42 56 13 13. week end turbulences - Pintscher Ensemble intercontemporain. Dir. : Matthias Pintscher. Marisol Montalvo, soprano ; Diana Axentii, mezzo. Le grand soir, concert en trois parties : Webern, Scelsi, Kagel, Zimmermann, Szymanowski, Stroppa, Gabrieli… 20h00. Cité de la musique. 20-25 =. Tél.: 01 44 84 44 84. purcell, King Arthur Voir au 7 février. 20h00. Théâtre de l’Athénée. Offenbach, La Chatte métamorphosée… Voir au 4 février. 20h00. Auditorium du musée d’Orsay. haim, à la lumière d’un violon Gérard Garutti, écriture et mise en scène. Naaman Sluchin, violon ; Dana Ciocarlie, piano ; Alexis Kune, accordéoniste ; Samuel Maquin, clarinette ; Mélanie Doutey, comédienne. 20h30. Salle Gaveau. 10-45 =. Tél.: 01 49 53 05 07. Fuzjko Hemming, piano Chopin, Liszt, Debussy, Scarlatti, Sukegawa. 20h30. Salle Cortot. 20-40 =. Tél.: 01 42 96 91 20. Les concerts au Cantabile Théâtre Adyar Samedi 8 février Dimanche 9 février brahms Intégrale des trios pour piano et cordes Amaury Coeytaux, Geoffroy Couteau, Raphaël Perraud Réservations : www.concerts-cantabile.com 01 47 41 99 91 Ciné-concert L’Aurore de Murnau Thierry Escaich Exposition Sandra Lévy Dessin et Musique dans le foyer du théâtre Les concerts Cantabile cadences février 2014 19 CONCERT EXCEPTIONNEL 9 dimanche beethoven, Ravel, Bartók David Grimal, violon ; Georges Pludermacher, piano. 11h00. Théâtre des Champs-Elysées. 12-25 =. Tél.: 01 49 52 50 50. De mozart à broadway Chœur d’Enfant Sotto Voce. Dir. : Scott Alan Prouty. Richard Davis, piano. Concert tôt Concert tea. 11h00. Théâtre du Châtelet. 5-10 =. Tél.: 01 40 28 28 40. MARIA PIA DE VITO FRANÇOIS COUTURIER ANJA LECHNER MICHELE RABBIA voix piano violoncelle percussions, électronique Massenet, Werther Voir au 19 janvier. 14h30. Opéra Bastille. Offenbach, La Chatte métamorphosée… Voir au 4 février. 15h00. Auditorium du musée d’Orsay. tant qu’il y aura de l’amour Voir au 1er février. 15h00. Théâtre de l’Ile St-Louis Paul Rey. Bach & Telemann Les Chanteurs de St-Eustache. Dir. : Lionel Cloarec. Motets « Lobet den Herrn » & « Jesu, meine Freude », Missa Brevis « Ein Kindelein so löbelich », Psaume 96 « Singet dem Herrn ». 16h00. Eglise N.-D. des Blancs Manteaux (4e). 20-25 =. [email protected] CAFÉ DE LA DANSE PARIS | 10 FÉVRIER 2014 | 20H00 IL PERGOLESE ENTRE MUSIQUE BAROQUE ET JAZZ, UNE ŒUVRE VIBRANTE QUI ÉCHAPPE À TOUTE IDENTIFICATION... UN RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER IL PERGOLESE Nouvel album ECM, déjà disponible Réservations : 01 48 24 16 97 - www.philippemaillardproductions.fr - Fnac 20 cadences février 2014 Les Feux de l’amour Les concerts de l’improbable de jean-François Zygel. Jean-François Zygel, conception et présentation. Passions, jalousie, Roméo et Juliette, Verdi, Bellini, Pelléas… 19h30. Théâtre du Châtelet. 12,5-32,5 =. Tél.: 01 40 28 28 40. händel, Theodora The English Concert, Choir of Trinity Wall Street. Dir. : Harry Bicket. Avec Rosemary Joshua, Sarah Connolly, Andrew Kennedy… 19h30. Théâtre des Champs-Elysées. 5-85 =. Tél.: 01 49 52 50 50. Puccini, La fanciulla del West Voir au 1er février. 19h30. Opéra Bastille. Il pergolèse Maria Pia de Vito, voix ; François Couturier, piano ; Anja Lechner, violoncelle ; Michele Rabbia, percussions, électronique. 20h00. Café de la Danse. 22 =. Tél.: 01 48 24 16 97. max-emmanuel cencic, contre-ténor Megumi Otsuka, piano. Rossini, Donizetti, Mozart, Strauss… 20h00. Théâtre du Palais Royal. 20-70 =. Tél.: 01 42 97 40 00. Bizet, Saint-Saëns Les Siècles. Dir. : François-Xavier Roth. Jean-Guilhen Queyras, violoncelle. 16h00. Salle Pleyel. 10-30 =. Tél.: 01 42 56 13 13. Hosokawa, The Raven Ensemble Lucilin. Charlotte Hellekant, mezzo. Dir. : David Reiland. Jan Speckenbach & Charlotte Hellekant, conception et mise en scène. 20h30. Théâtre des Bouffes du Nord. 18-29 =. Tél.: 01 46 07 34 50. Les Concerts Cantabile Ciné Concert : L’Aurore de Murnau. Improvisation au piano de Thierry Escaich. 16h00. Théâtre Adyar. 15-30 =. Tél.: 01 47 41 99 91. la passion lemieux Carte blanche à la mezzo Marie-Nicole Lemieux. Daniel Blumenthal, piano. 20h30. Salle Gaveau. 20-55 =. Tél.: 01 49 53 05 07. purcell, King Arthur Voir au 7 février. 16h00. Théâtre de l’Athénée. week end turbulences - Pintscher Ensemble intercontemporain. Dir. : Matthias Pintscher. Eric-Maria Couturier, violoncelle. Boulez, Messagesquisse ; Rihm, Tutuguri VI ; Mozart, Gran Partita. 16h30. Cité de la musique. 18 =. Tél.: 01 44 84 44 84. haim, à la lumière d’un violon Voir au 8 février. 18h00. Salle Gaveau. Schubert, Schumann, Brahms Philip Bride, violon ; Erik Berchot, piano. 19h00. Musée Jacquemart-André. 45-80 =. Tél.: 01 43 71 60 71. www.autourdupiano.com Händel, Alcina Voir au 2 février. 19h30. Palais Garnier. Café de la Danse, 5 Passage Louis Philippe 75011 Paris / Métro Bastille 10 lundi 11 mardi Reinecke, Schubert, Andersen Stephanos Thomopoulos, piano ; Loic Schneider, flûte. 12h30. Auditorium du musée d’Orsay. 9-14 =. Tél.: 01 53 63 04 63. harumi kinoshita, clavecin Handel, Couperin. 12h30. Eglise Saint-Roch. Entrée libre. purcell, King Arthur Voir au 7 février. 19h00. Théâtre de l’Athénée. Gautier Capuçon, violoncelle Frank Braley, piano. Beethoven, Schubert, Debussy, Britten. 20h00. Salle Pleyel. 10-45 =. Tél.: 01 42 56 13 13. Gala Monteverdi Le Concert d’Astrée. Dir. : Emmanuelle Haim. Avec Rolando Villazon, Magdalena Kozena, Topi Lehtipuu, Katherine Watson, Lenneke Ruiten, Emiliano Gonzalez-Toro, Nahuel Di Pierro. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées. 5-125 =. Tél.: 01 49 52 50 50. paris musique française du xxe Maîtrise Notre-Dame de Paris. Dir. : Emilie Fleury. Jolivet, Milhaud… 20h30. Cathédrale Notre-Dame de Paris. 12-20 =. Tél.: 01 44 41 49 99. Bohèmes Brahms, Zigeunerlieder ; Kodaly ; Ligeti ; Tormis. Ensemble vocal Les Métaboles. Dir. : Léo Warynski. 21h00. Eglise des Billettes. 12-15 =. Tél.: 07 81 02 27 71. 12 Mercredi takaya sano, piano Ravel, Moussorgski. 18h30. Maison de la culture du Japon. 5 =. Tél.: 01 44 37 95 95. Massenet, Werther Voir au 19 janvier. 19h30. Opéra Bastille. Händel, Alcina Voir au 2 février. 19h30. Palais Garnier. orchestre de paris Dir. : Christoph Eschenbach. Tabea Zimmermann, alto. Dvorák, Carnaval ; Bartók, Concerto pour alto ; Brahms, Symphonie n° 4. 20h00. Salle Pleyel. 10-60 =. Tél.: 01 42 56 13 13. Schumann, Saint-Saëns, Bach Orchestre de chambre de Paris. Dir. : sir Roger Norrington. Fazil Say, piano. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées. 5-55 =. Tél.: 01 49 52 50 50. lise de la salle, piano Schumann, Chopin. 20h00. Auditorium du Louvre. 16-32 =. Tél.: 01 40 20 55 00. michalis Boliakis, piano Ligeti, Janácek, Szymanowski, Chopin. 20h00. Hôtel de Soubise. 3-12 =. Tél.: 01 40 20 09 32. purcell, King Arthur Voir au 7 février. 20h00. Théâtre de l’Athénée. DOulce mémoire L’ensemble fête son 25e anniversaire. Dir. : Denis Raisin Dadre. 20h30. Salle Gaveau. 22-55 =. Tél.: 01 48 24 16 97. 13 Jeudi Quatuor ehnes Beethoven, Suk, Bartók. 12h30. Auditorium du Louvre. 3-12 =. Tél.: 01 40 20 55 00. Sinami, première étude sur le silence Duo Sinami. Jean Rondeau, piano ; Cosetta Graffione, danse. 12h30. Mairie du 9e. Entrée libre. Tél. : 01 40 20 09 32. Puccini, La fanciulla del West Voir au 1er février. 19h30. Opéra Bastille. Levy, Widmann, Schneller, Henze Orchestre National de France. Dir. : Ilan Volkov. Jorg Widmann, clarinette. Festival Présences Paris/Berlin. 20h00. Théâtre du Châtelet. 0-15 =. Tél.: 01 40 28 28 40. Centre de musique les Chantres baroque de Versailles Directeur musical Olivier Schneebeli Centre de formation supérieure de chant baroque RECRUTEMENT POUR LA RENTRÉE DE SEPTEMBRE 2014 DE CHANTEUSES ET CHANTEURS FRANÇAIS ET ÉTRANGERS, DE 18 À 30 ANS, TOUS PUPITRES UNE FORMATION PROFESSIONNELLE RECONNUE the sixteen. Dir. : Harry Christophers. Sheppard, Mundy, Davy. 20h00. Auditorium du musée d’Orsay. 8-25 =. Tél.: 01 53 63 04 63. cordoue 21. Sur les traces de sefarad Sandra Bessis, voix ; Rachid Brahim-Djelloul, violon et voix ; Nourredine Aliane, oud, mandole… 20h00. Musée d’art et d’histoire du Judaïsme. 15-20 =. Tél.: 01 53 01 86 48. orchestre de paris Voir au 12 février. 20h00. Salle Pleyel. UN CURSUS À TEMPS COMPLET, DE 2 À 3 ANS, alliant les acquis théoriques et la pratique quotidienne du chant (technique vocale, interprétation, chœur, musique de chambre, solfège chanteur, ornementation, basse continue, direction de chœur, travail éditorial sur les sources, danse et gestuelle baroques, déclamation, langues étrangères – allemand et italien, culture musicale, connaissance du milieu professionnel) aux masterclasses et à la mise en situation professionnelle (concerts, productions lyriques et enregistrements) UN PARTENARIAT avec les Conservatoires de Versailles, de la Vallée de Chevreuse et le Pôle Supérieur d’Enseignement Artistique de Paris – Boulogne-Billancourt UNE INSERTION PROFESSIONNELLE EXEMPLAIRE 1er tour sélection sur dossier, à retirer ou à télécharger et à retourner complet avant le 14 mars 2014 2e tour audition devant le jury, le 26 avril 2014 à Versailles 3e tour admissions le 28 avril 2014 droits d’inscription : 260 € par an – statut étudiant mail : [email protected] site internet : www.cmbv.fr – tél : 01 39 20 78 19 Gala Monteverdi Voir au 11 février. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées. orchestre de l’alliance Dir. : Pejman Memarzadeh. Lekeu, Mozart, Schubert. 20h30. Salle Gaveau. 12-100 =. Tél.: 01 49 53 05 07. Polymago chostakovitch, delerue, barber Orchestre à cordes de la Garde Républicaine. Dir. : Sébastien Billard. Romain Leleu, trompette ; Tristan Raës, piano. 20h00. Cathédrale St-Louis des Invalides. 5-10 =. Tél.: 01 44 42 32 72. mail : [email protected] site : www.cmbv.fr Centre de musique baroque de Versailles Hôtel des Menus-Plaisirs 22, avenue de Paris CS 70353 78035 Versailles cedex tél : 01 39 20 78 19 Bach & Telemann Voir au 9 février. 20h30. Oratoire du Louvre. 14 vendredi Haydn, Mendelssohn, Rachmaninov Nicolas Dupont, violon ; Tatiana Gracheva, violoncelle ; Olga Kirpicheva, piano. 12h15. Grand Salon des Invalides. 5 =. Tél.: 01 44 42 32 72. Puccini, Madama Butterfly Orchestre & Chœur de l’Opéra. Dir. : Daniele Callegari. Robert Wilson, mise en scène. Avec Svetla Vassileva, Cornelia Oncioiu, Teodro Ilincai, Gabriele Viviani, Carlo Bosi… 19h30. Opéra Bastille. 15-180 =. Tél.: 08 92 89 90 90. Philharmonique de Radio France Dir. : Peter Hirsch. GrauSchumacher Piano Duo. Avec Laura Aikin, Georg Nigl, Cornelia Kallisch. Créations françaises de Rihm et Manoury ; Zimermann, Die Soldaten symphonie vocale. 20h00. Salle Pleyel. Festival Présences. 15 =. Tél.: 01 42 56 13 13. Cartes Blanches Jeunes solistes du conservatoire de Paris. 20h00. Cité de la musique, Amphithéâtre. Entrée libre. Rés. au 01 44 84 44 84. cadences février 2014 21 le mystère georges bizet Eric-Emmanuel Schmitt, auteur et comédien. Karine Deshayes, mezzo ; Nicolas Stavy, piano. 20h30. Salle Gaveau. 16-56 =. Tél.: 01 49 53 05 07. Orchestre de chambre français Violon et dir. : André Rebacz. Aurélie Loilier, soprano. Concert de la Saint Valentin. Vivaldi, les Quatre Saisons ; Albinoni, Adagio ; Pachelbel, Canon ; Schubert/ Caccini, Ave Maria, Grieg, Lully… 20h30. Eglise Saint-Germain des Prés. 20-30 =. Tél.: 01 42 64 83 16. 15 samedi Frauke Aulbert, soprano. Création de Geoffroy Drouin. 15h00. Maison de Radio France. Festival Présences. Entrée libre. Tél. : 01 56 40 15 16. Cartes Blanches Jeunes solistes du conservatoire de Paris. 15h00. Cité de la musique, Amphithéâtre. Entrée libre. Rés. au 01 44 84 44 84. Orchestre Pasdeloup Dir. : Mykola Dyadyura. Patrice Fontanarosa, violon. Berlioz, Hersant, Brahms, Rimski-Korsakov. 16h00. Théâtre du Châtelet. 10-45 =. Tél.: 01 40 28 28 40. Bohèmes Voir au 11 février. 16h00. Eglise des Billettes. Ensemble 2e2m Neue Vocalsolisten. DIr. : Pierre Roullier. Levy, Après tout. 17h00. Maison de Radio France. Festival Présences. 5 =. Tél.: 01 56 40 15 16. hommage à jean wiener Musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris. Anne-Emmanuelle Davy, soprano. Milhaud, Suite pour piano, violon et clarinette ; Schönberg, Pierrot lunaire. 17h30. Salle Cortot. 5-15 =. Tél.: 0800 42 67 57. rameau, marais, Couperin, Telemann Nevermind. Jean Rondeau, clavecin ; Anna Besson, traverso ; Louis Créac’h, violon ; Robin Pharo, viole de gambe. 18h00. Hôtel de Soubise. 3-12 =. Tél.: 01 40 20 09 32. orchestre national de Lille Dir. : Jean-Claude Casadesus. Anja Kampe, soprano ; Gary Lehman, ténor. Airs et duos d’opéras de Wagner. 20h00. Salle Pleyel. 10-60 =. Tél.: 01 42 56 13 13. prades aux champs-elysees Itamar Golan, piano ; François Salque, violoncelle ; Patrick Gallois, flûte… Mozart, Beethoven, Schubert. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées. 5-55 =. Tél.: 01 49 52 50 50. Cartes Blanches Jeunes solistes du conservatoire de Paris. 20h00. Cité de la musique, Amphithéâtre. Entrée libre. Rés. au 01 44 84 44 84. 22 cadences février 2014 Chœur de chambre kamerton Dir. : Olef Afonine. Rachmaninov, Divine liturgie de St Jean Chrysotome. 20h30. Eglise Saint-Roch. 15 =. Tél. =. 0892 68 36 22. 16 dimanche richard goode, piano Schubert, Debussy. 11h00. Théâtre des Champs-Elysées. 12-25 =. Tél.: 01 49 52 50 50. Puccini, La fanciulla del West Voir au 1er février. 14h30. Opéra Bastille. Cartes Blanches Jeunes solistes du conservatoire de Paris. 15h00. Cité de la musique, Amphithéâtre. Entrée libre. Rés. au 01 44 84 44 84. Philharmonique de Radio France Maîtrise de Radio France. Dir. : Sofi Jeannin. Henze, Schreier, Weill. 16h00. Maison de Radio France. Festival Présences. 5 =. Tél.: 01 56 40 15 16. Orchestre du théâtre Mariinsky Dir. : Valery Gergiev. Alena Baeva, violon. Chostakovitch, Concerto pour violon n° 2, Symphonie n° 7 Leningrad. 16h00. Salle Pleyel. 10-85 =. Tél.: 01 42 56 13 13. Lors fet ceste estampie Duo Silke Gwendolyn Schulze, flûtes médiévales, chalemie & Catalina Vicens, organetto, percussions. 16h00. Musée de Cluny. 10-12 =. Tél.: 01 53 73 78 16. Cartes Blanches Jeunes solistes du conservatoire de Paris. 18h00. Cité de la musique, Amphithéâtre. Entrée libre. Rés. au 01 44 84 44 84. Ensemble Mosaik Dir. : Guillaume Bourgogne. Hervé, Schneller, Cendo, Poppe, Parra. 18h00. Maison de Radio France. Festival Présences. 5 =. Tél.: 01 56 40 15 16. Syrinx a cent ans ! Lucile Renon, Anne-Laure Riche, Patrice Bocquillon, flûtes ; Anne Catherine Picca, soprano ; Mathias Marechal, Imane Ouachani, comédiens. Debussy, Roussel, Caplet, Ibert, Jolivet, Varèse, Murail, Rotaru. 19h30. Théâtre du Ranelagh. 10-25 =. Tél.: 01 42 88 64 44. Ensemble Modern Dir. : Franck Ollu. Andre, Bianchi, Matalon, Stahnke. 20h00. Maison de Radio France. Festival Présences. 5 =. Tél.: 01 56 40 15 16. 17 lundi Lors fet ceste estampie Voir au 16 décembre. 12h30. Musée de Cluny. paris Puccini, Madama Butterfly Voir au 14 février. 19h30. Opéra Bastille. Orchestre du théâtre Mariinsky Dir. : Valery Gergiev. Alena Baeva, violon. Chostakovitch, Symphonies n° 8 & 12. 20h00. Salle Pleyel. 10-85 =. Tél.: 01 42 56 13 13. debussy, Pelléas et Mélisande Orchestre des Champs-Elysées, Chœur Accentus. Dir. : Louis Langrée. Stéphane Braunschweig, mise en scène. Avec Phillip Addis, Karen Vourc’h, Laurent Alvaro, Sylvie Brunet… 20h00. Opéra Comique. 6-120 =. Tél.: 0825 01 01 23. Ensemble Alternance Mundry, Thomalla, HP Platz, Maintz. 20h00. Maison de Radio France. Festival Présences. 5 =. Tél.: 01 56 40 15 16. 18 mardi Orchestre du théâtre Mariinsky Dir. : Valery Gergiev. Vadim Repin, violon. Chostakovitch, Concerto pour violon n° 1, Symphonie n° 11. 20h00. Salle Pleyel. 10-85 =. Tél.: 01 42 56 13 13. 19 Mercredi debussy intime Solistes de l’Orchestre des Champs-Elysées. Alain Planès, piano. Debussy, Trio, Sonate n° 2. 13h00. Opéra Comique. 13 =. Tél.: 0825 01 01 23. Puccini, La fanciulla del West Voir au 1er février. 19h30. Opéra Bastille. Gil Shaham, violon Orchestre de Paris. Dir. : James Gaffigan. Weill, Suite de l’Opéra de quat’sous ; Korngold, Concerto pour violon ; Prokofiev, Suite de Cendrillon. 20h00. Salle Pleyel. 10-60 =. Tél.: 01 42 56 13 13. debussy, Pelléas et Mélisande Voir au 17 février. 20h00. Opéra Comique. 20 Jeudi taeguk Mun, violoncelle Noreen Polera, piano. Gernsheim, Brahms. 12h30. Auditorium du Louvre. 3-12 =. Tél.: 01 40 20 55 00. Fabien hyon, ténor Joséphine Brault, piano. Verlaine et Rimbaud, passion lyrique : Fauré, Debussy, Finzi, Fauré, Britten, Debussy. 12h30. Petit Palais. Entrée libre. Tél. : 01 40 20 09 32. Puccini, Le Villi Orchestre national de France, Chœur de Radio France. Dir. : Paolo Carignani. Avec Ermonela Jaho, Thiago Arancam, Dimitri Platanias, Stefano Cassetti. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées. 5-95 =. Tél.: 01 49 52 50 50. opéra @ theatre no Charpentier, Actéon ; Pergolèse, Livietta e Tracollo. Dir. : Takeshi Kiriyama. Shugo Ikoh, mise en scène. Ujin Sakurama, acteur de no ; Aya Fujui, soprano ; Tomitaro Zenchiku, acteur de kyogen, baryton. 20h00. Maison de la Culture du Japon. 16-20 =. Tél.: 01 44 37 95 95. MOZART, BACH, SCHUMANN Lorenzo Soulès, piano. Quatuor Hermès 20h00. Conservatoire d’Art Dramatique (9e). 15-30 =. Tél. : 01 48 87 10 90. 21 Les stars de demain chaque 3e lundi du mois avec Gaëlle Le Gallic Lundi 17 février 2014 19h - Raphaëlle Moreau, violon Célia Oneto-Bensaid, piano 20h30 - Les Surprises Emission Génération... Jeunes Interprètes Entrée Libre Radio France, 116 av du Pdt Kennedy - 16e vendredi Puccini, Madama Butterfly Voir au 14 février. 19h30. Opéra Bastille. teodor currentzis, direction Musica Aeterna. Händel, Dixit dominus ; Purcell, Didon et Enée. Avec Anna Prohaska, Tobias Berndt, Maria Forsstrom… 20h00. Cité de la musique. 26-32 =. Tél.: 01 44 84 44 84. debussy, Pelléas et Mélisande Voir au 17 février. 20h00. Opéra Comique. opéra @ theatre no Voir au 20 février. 20h00. Maison de la Culture du Japon. 22 Frédéric chopin B a l l a d e s , va l s e s , m a z u r k a s . . . emmanuelle swiercz | piano 6 mars | 20:30 s a l l e g av e au 01 48 24 16 97 | w w w. p h i l i p p e m a i l l a r d p r o d u c t i o n s . f r samedi Ensemble 2e2m Dir. : Pierre Roullier. Pascal Contet, accordéon. Bauckolt, Schollhorn, Cavanna, Dohmen. 17h00. Maison de Radio France. Festival Présences. 5 =. Tél.: 01 56 40 15 16. la cantate des muses Ensemble Les Muses Galantes. Dir. : Louise Audubert. Haydn, Concerto ; Bach, Concerto, Cantate Widerstehe doch der Sünde BWV 54, Cantate Sehet ! Wir gehen hinauf gen Jerusalem BWV 159. 17h00. Eglise des Billettes. Libre participation. Tél. : 06 77 58 30 40. opéra @ theatre no Voir au 20 février. 17h00. Maison de la Culture du Japon. le sommeil est en voyage Duo Dix Vagues : Clémentine Decouture, soprano ; Nicolas Chevereau, piano. Fauré, Chausson, Mendelssohn, Bouchot, Séverac, Chevereau, Poulenc… 18h00. Hôtel de Soubise. 3-12 =. Tél.: 01 40 20 09 32. Puccini, La fanciulla del West Voir au 1er février. 19h30. Opéra Bastille. cadences février 2014 23 7 Février | 20:30 égliSe L’A m A n t e Segreto Strozzi Monteverdi FreScobaldi... enSeMble SudeStada avec le soutien de la Spedidam w w w. p h i L i p p e m A i L L A r d p r o d u c t i o n S . f r deS billetteS 01 48 24 16 97 Orléans Salle de l’Institut et Scène nationale Concours du 5 au 15 mars 2014 Paris Théâtre des Bouffes du Nord Concerts des lauréats 23 et 24 mars 2014 11e Concours international de piano d’Orléans Répertoire de 1900 à nos jours Informations : 02 38 62 89 22 www.oci-piano.com nordheim, Bartók, Haydn, Beethoven Orchestre des lauréats du Conservatoire de Paris. Dir. : Philippe Aiche. Fanny Vicens, accordéon ; Manuel Vioque-Judde, alto ; François Robin, violoncelle. 20h00. Cité de la musique. Entrée libre. Rés. au 01 44 84 44 84. Waltraud Meier, soprano Joseph Breinl, piano. 20h00. Théâtre du Palais Royal. 25-95 =. Tél.: 01 42 97 40 00. Magnard, Franck, Quintettes Solistes de l’Orchestre des ChampsElysées ; Alain Planès, piano. 20h00. Opéra Comique. 6-34 =. Tél.: 0825 01 01 23. debussy intime Voir au 19 février. 13h00. Opéra Comique. Ensemble Variances Ensemble Resonanz. Dir. : Jonathan Stockhammer. Moritz Eggert, piano. Pécou, Eggert. 20h00. Maison de Radio France. Festival Présences. 5 =. Tél.: 01 56 40 15 16. Mozart, Requiem, Haydn, Messe Nelson Orchestre Français Albéric Magnard, Chœur Sacré de Paris. Dir. : Till Aly. André Rebacz, violon. Kristina Vahrenkamp, soprano ; Sophie van de Woestyne, mezzo ; Sébastien Obrecht, ténor ; Jean-Louis Serre, baryton. 20h30. Eglise de la Madeleine. 20-40 =. Tél.: 01 42 64 83 16. 23 dimanche la cantate des muses Ensemble Les Muses Galantes. Dir. : Louise Audubert. Haydn, Concerto ; Bach, Concerto, Cantate Widerstehe doch der Sünde BWV 54, Cantate Sehet ! Wir gehen hinauf gen Jerusalem BWV 159. 12h30. Temple Saint-Marcel. Libre participation. Tél. : 06 77 58 30 40. debussy, Pelléas et Mélisande Voir au 17 février. 15h00. Opéra Comique. Sonar Quartet Lachenmann, Zapf, Koch, Mainka. 16h00. Maison de Radio France. Festival Présences. 5 =. Tél.: 01 56 40 15 16. Frauenlob Duo Sabine Lutzenberger, chant & Norbert Rodenkirchen, flûtes traversières, harpe médiévale. 16h00. Musée de Cluny. 10-12 =. Tél.: 01 53 73 78 16. Ensemble Cairn Kammerensemble Neu Musik Berlin. Dir. : Guillaume Bourgogne. Cendo, Combier, Lachenmann, Barden. 18h00. Maison de Radio France. Festival Présences. 5 =. Tél.: 01 56 40 15 16. 24 lundi Frauenlob Voir au 23 février. 12h30. Musée de Cluny. Puccini, Madama Butterfly Voir au 14 février. 19h30. Opéra Bastille. 24 cadences février 2014 25 mardi Puccini, La fanciulla del West Voir au 1er février. 19h30. Opéra Bastille. Schumann, Manoury Orchestre de chambre de Paris. Violon et dir. : Thomas Zehetmair. Deborah Nemtanu, violon ; Florent Pujuila, clarinette ; Guillaume Vincent, piano. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées. 5-55 =. Tél.: 01 49 52 50 50. Widmann, Borowski, Boulez Philharmonique de Radio France, Chœur de femmes de Radio France. Dir. : Pascal Rophé. Laura Aikin, soprano ; Hilary Summers, contralto. 20h00. Cité de la musique. 10-15 =. Tél.: 01 44 84 44 84. debussy, Pelléas et Mélisande Voir au 17 février. 20h00. Opéra Comique. 26 Mercredi jean-françois zygel joue avec chopin Jean-François Zygel, piano. 12h30. Salle Gaveau. 12 =. Tél.: 01 49 53 05 07. lilian gordis, clavecin Bach, Variations Goldberg. 12h30. Hôtel de Soubise. Entrée libre. Tél. : 01 40 20 09 32. mozart, Mitridate Orchestre du Conservatoire de Paris. Dir. : David Reiland. Vincent Vittoz, mise en scène. Avec Enguerrand De Hys, Jeanne Crousaud, Anne-Sophie Honoré, Eva Zaicik… 19h30. Salle d’art lyrique du Conservatoire. 18 =. Tél.: 01 44 84 44 84. debussy, fauré, chausson Orchestre des Champs-Elysées. Dir. : Louis Langrée. 20h00. Opéra Comique. 6-45 =. Tél.: 0825 01 01 23. 27 Jeudi Puccini, Madama Butterfly Voir au 14 février. 19h30. Opéra Bastille. kurt masur, direction Orchestre national de France. Mendelssohn, Symphonies n° 3 & 4. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées. 5-60 =. Tél.: 01 49 52 50 50. andreas staier, piano La Chambre Philharmonique. Dir. : Emmanuel Krivine. Mozart, Haydn. 20h00. Cité de la musique. 20-25 =. Tél.: 01 44 84 44 84. 28 vendredi mozart, Mitridate Voir au 26 février. 19h30. Salle d’art lyrique du Conservatoire. Puccini, La fanciulla del West Voir au 1er février. 19h30. Opéra Bastille. [ Mars ] 1er samedi fantasia de disney en concert Orchestre National de Lyon. Dir. : Frank Strobel. Louis Schwizgebel, piano. Beethoven, Tchaïkovski, Debussy, Stravinski, Gershwin, Dukas, Elgar, Respighi. 14h00. Salle Pleyel. 10-45 =. Tél.: 01 42 56 13 13. David Grimal, violon & direction Les Dissonances. Julia Gallego, flûte ; Brice Pauset, clavecin. Intégrale des concertos pour violon de Mozart. 16h30. Cité de la musique. 18 =. Tél.: 01 44 84 44 84. bach, tywoniuk, Falla, Golijov, Fauré Julie Sevilla-Fraysse, violoncelle ; Vassilena Serafimova, percussions. 18h00. Hôtel de Soubise. 3-12 =. Tél.: 01 40 20 09 32. fantasia de disney en concert Voir même jour à 14h. 18h00. Salle Pleyel. Puccini, Madama Butterfly Voir au 14 février. 19h30. Opéra Bastille. David Grimal, violon & direction Les Dissonances. Julia Gallego, flûte ; Brice Pauset, clavecin. Alexandre Gattet, hautbois. Intégrale des concertos pour violon de Mozart. 20h00. Cité de la musique. 18 =. Tél.: 01 44 84 44 84. 2 dimanche fantasia de disney en concert Voir au 1er mars. 11h00. Salle Pleyel. Beethoven, Symphonie n° 9 London Philharmonic Orchestra & Choir. Dir. : Vladimir Jurowski. Emma Bell, soprano ; Anna Stephany, mezzo ; John Daszak, ténor ; Gerald Finley, baryton. 17h00. Théâtre des Champs-Elysées. 5-85 =. Tél.: 01 49 52 50 50. Offenbach, Ba-ta-clan Voir au 2 février. 18h00. La Péniche Opéra. Wolf, Respighi, Puccini Musiciens de l’Orchestre de l’Opéra. Hélène Pierrakos, présentation. 20h00. Palais Garnier. 15-25 =. Tél.: 08 92 89 90 90. paris Bizet, Brahms, Mozart Pascal Devoyon, Rikako Murata, piano ; Christophe Poiget, Akiko Nanashima, Dong-Suk Kang, violon ; Françoise Gneri, Pierre-Henri Xuereb, alto ; Romain Guyot, clarinette ; Xavier Gagnepain, violoncelle. 20h00. Grand Salon des Invalides. 9-15 =. Tél.: 01 44 42 32 72. D’Ormesson, L’échange D’après Claudel. Orchestre de solistes HI.14. Dir. : Sébastien Billard. Brigitte de La Chauvinière. Avec Yété Queiroz, Ksenjia Skacan, Rémy Poulakis, Jean-Louis Serre. 20h30. Salle Gaveau. 20-80 =. Tél.: 01 49 53 05 07. 4 mardi harumi kinoshita, orgue Yves Gersant, trompette. Bach, Handel, Stolzel. 12h30. Eglise Saint-Roch. Entrée libre. mozart, Mitridate Voir au 26 février. 19h30. Salle d’art lyrique du Conservatoire. Puccini, Madama Butterfly Voir au 14 février. 19h30. Opéra Bastille. Khatia Buniatishvili, piano Ravel, Gaspard de la nuit, La Valse ; Moussorgski, Tableaux d’une exposition. 20h00. Salle Pleyel. 10-30 =. Tél.: 01 42 56 13 13. Saison Russe Orchestre et Chœur de PSL. Dir. : Johan Farjot. Delphine Haidan, mezzo ; Sanjay Mody, piano. Moussorgski, Tchaïkovski, Rachmaninov. 20h00. Amphithéâtre de la Sorbonne. 5-20 =. Tél.: 01 42 62 71 71. Parra, Te craindre en ton absence Sur un livret de Marie NDiaye. Ensemble intercontemporain. Dir. : Julien Leroy. Georges Lavaudant, mise en scène. Avec Astrid Bas. 20h30. Théâtre des Bouffes du Nord. 18-29 =. Tél.: 01 46 07 34 50. allegri, Poulenc, Tippett, Britten Maîtrise Notre-Dame de Paris. Dir. : Lionel Sow. 20h30. Cathédrale Notre-Dame de Paris. 12-20 =. Tél.: 01 44 41 49 99. D’Ormesson, L’échange Voir au 3 mars. 20h30. Salle Gaveau. 5 Mercredi mikhail rudy, master-class Cours d’interprétation public de piano. 19h30. Salle Cortot. 10-20 =. Tél.: 0892 68 36 22. orchestre phil. de rOtterdam Dir. : Yannick Nézet-Séguin. Lisa Batiashvili, violon. Beethoven, Concerto pour violon ; Strauss, Don Quichotte. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées. 5-85 =. Tél.: 01 49 52 50 50. Stravinski, L’histoire du soldat Ensemble intercontemporain. Dir. : Marius Stieghorst. Jacques Bonnaffé, récitant. 20h00. Opéra Bastille, Amphithéâtre. 25 =. Tél.: 08 92 89 90 90. STRAUSS Parra, Te craindre en ton absence Voir au 4 mars. 20h30. Théâtre des Bouffes du Nord. D’Ormesson, L’échange Voir au 3 mars. 20h30. Salle Gaveau. 6 Jeudi benjamin beilman, violon Schubert, Ludwig, Beethoven. 12h30. Auditorium du Louvre. 3-12 =. Tél.: 01 40 20 55 00. Dutilleux, Saint-Saëns, Chabrier Orchestre national de France. Dir. : Ludovic Morlot. Cédric Tiberghien, piano. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées. 5-60 =. Tél.: 01 49 52 50 50. mendelssohn, Mozart, Schubert Itamar Golan, Natsuko Inoué, piano à quatre mains. 20h00. Musée d’art et d’histoire du Judaïsme. 15-20 =. Tél.: 01 53 01 86 48. locatelli, Porpora, vinci, Leo Ensemble du Département de musique ancienne du Conservatoire de Paris. Dir. : Martin Gester. 20h00. Cathédrale St-Louis des Invalides. 9-15 =. Tél.: 01 44 42 32 72. Ingo Metzmacher, direction Voir au 5 mars. 20h00. Salle Pleyel. Stravinski, L’histoire du soldat Voir au 5 mars. 20h00. Opéra Bastille, Amphithéâtre. Emmanuelle Swiercz, piano Chopin, Ballades, Valses, Mazurkas… 20h30. Salle Gaveau. 22-55 =. Tél.: 01 48 24 16 97. Orchestre de la Cité Direction Adrian McDonnell Julien Leroy internationale Anton BRUCKNER Ouverture en Sol mineur Yves HENRY Nocturne Robert SCHUMANN Symphonie N°2 Samedi 15 Mars 2014 à 20H30 CITÉ INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS LA COUPOLE - MAISON INTERNATIONALE 17, BD JOURDAN - M° Porte D’ORLEANS | T3 - RER CITÉ UNIVERSITAIRE TARIFS › 21 € | réduit : 14 € | - 30 ans ou chômeur : 10 € | résident de la cité : 8,50 € RÉSERVATIONS › 01 43 13 50 50 Ingo Metzmacher, direction Orchestre de Paris. Romain Descharmes, piano. Gershwin, Antheil, Bernstein & Ives, Symphonie n° 4. 20h00. Salle Pleyel. 10-60 =. Tél.: 01 42 56 13 13. cadences février 2014 ©photo laure vasconi / Réalistaion : Christine Henry 3 lundi 25 ile-de-france Meudon Enghien-les-Bains Alexander Paley Gérard Lesne le 7 février (Centre d’Art et de Culture) le 7 février (Centre des Arts) Certes, il est toujours réducteur, voire périlleux, de vouloir caractériser une école nationale en quelques qualificatifs choisis à la hâte. Il en va ainsi de la tant célébrée « école russe de piano », que l’on considère généralement comme sommet de la virtuosité, avec une sonorité plantureuse. C’est aller un peu trop vite en besogne mais il est vrai que l’histoire musicale russe a été profondément marquée par des pianistes-compositeurs comme les frères Rubinstein (Anton et Nikolaï) et surtout, Rachmaninov, Serge Rachmaninov. Ce dernier, l’archétype du j u s t e m e n t , i n c a r n e e n c o r e pianiste-com- aujourd’hui l’archétype du piaiste-compositeur dont les positeur russe nœuvres sont taillées à la pleine mesure de ses propres dons, ce qui rend de ce fait sa musique d’une difficulté redoutable. Très tôt remarqué pour son talent, Rachmaninov attira notamment l’attention de Tchaïkovski (dont on entendra la Grande Sonate au Centre d’Art et de Culture de Meudon) qui, assez vite, se montra hostile envers le jeune prodige, jugeant injustement une carrière de pianiste incompatible avec celle de compositeur. La double et flamboyante carrière de Rachmaninov se chargea de donner tort au vieux maître grincheux. C’est ni plus ni moins au souvenir de Chopin que se confronte Rachmaninov avec ses Préludes op.23 et 32 également donnés à Meudon. Plus vastes, tout aussi sophistiqués dans leur chant, ces préludes constituent tout autant un état des lieux du piano (ils en exploitent toutes les possibilités sonores) qu’un manifeste de l’art propre à Rachmaninov en pleine possession d’une maîtrise digitale absolument incroyable. On se réjouit de retrouver Alexander Paley dans ce programme 100% russe. Formé au Conservatoire de Moscou par la grande pédagogue Bella Davidovitch, le pianiste moldave se montre incomparable dans ces pages étincelantes. Avec ce virtuose transcendant, cette personnalité fulgurante, une soirée qui sera assurément inoubliable. 26 cadences février 2014 • Yutha Tep Compiègne Sophie Marin-Degor le 15 février (Théâtre Impérial) Elle avait ébloui le Théâtre des Champs-Elysées au printemps dernier dans le rôle de Donna Anna de Don Giovanni au sein d’une distribution internationale. Sans crier gare, la soprano Sophie Marin-Degor appartient désormais au gratin vocal européen : ses Blanche de la For ce, ses Mél i sa nde font aujourd’hui le tour du monde, grâce à une voix d’une incontestable autorité. Mais la soprano française n’oublie pas les chemins de traverse du répertoire où elle excelle. Avec les « Demoiselles de » aux côtés de la mezzo Claire Brua, elle magnifie les mélodies et les opérettes de la Belle Epoque. En la personne du pianiste François-René Duchâble (qui, on le sait, a renoncé avec fracas à sa carrière de soliste) un autre partenaire de choix : l’alliance entre les deux musiciens a déjà fait des merveilles, comme en témoigne l’intégrale des mélodies de Charles Bordes en disque. Un compositeur qu’on retrouve pour leur récital en commun à Compiègne, où s’affirme toute la variété du répertoire (Gounod, Mozart, Messager mais aussi Michel Legrand) de celle qui est par ailleurs une championne de claquettes ! © Brice Toul © Frederic Grimaud © Jean-François Leclercq Gérard Lesne et son Seminario Musicale dans une musique où ils ont imposé des références insurpassables ! Il est vrai que dans l’intense et, s’agissant de Vivaldi, relativement sobre déploration qu’est le Stabat Mater RV 621, les moirures du timbre, les galbes ineffables de la ligne vocale et, surtout, la maîtrise rhétorique d’une intelligence confondante du grand contre-ténor français ont trouvé peu d’égales à ce jour. Le Salve Regina de Pergolesi devrait, lui aussi, trouver un interprète fervent, caressant amoureusement les lignes chromatiques de la partition. Avide défricheur d’ouvrages rares devant l’Eternel, Gérard Lesne nous propose aussi de goûter le Confitebor tibi Domine du Vénitien Baldassare Galuppi, pour soprano, alto et baryton, dont il a réalisé un enregistrement superbe pour Virgin Classics (maintenant Erato), il y a quelques années. À Enghien, il sera entouré de deux excellents chanteurs : la soprano Eugénie Lefebvre et le baryton Arnaud Richard. Un concert qui nous rappelle tout ce que l’on doit à Gérard Lesne dans notre connaissance de la musique italienne du Settecento. ile-de-france [ février ] 1er samedi Mozart, Cosi fan Tutte (version française) Opera Lafayette, Washington DC. Dir. : Ryan Brown. Nick Olcott, mise en scène. Avec Pascale Beaudin, Blandine Staskiewicz, Alex Dobson, Antonio Figueroa… 16h00. Opéra Royal, Versailles • 78. 55-130 =. Tél.: 01 30 83 78 89. Beethoven, Intégrale des trios à cordes Saskia Lethiec, violon ; Frédéric Laisné, alto ; Valérie Aimard, violoncelle. 20h00. Eglise Réformée, Bourg-la-Reine • 92. Libre participation. Complètement toqué Fuoco e cenere. Dir. : Jay Bernfeld. Concert-spectacle suivi d’une dégustation avec les artistes. Charpentier, Marais, Rameau, Lully, Clérambault. 20h45. Atrium, Chaville • 92. 18-25 =. Tél.: 01 47 09 70 75. Philidor, Les femmes vengées Opera Lafayette, Washington DC. Dir. : Ryan Brown. Nick Olcott, mise en scène. Avec Pascale Beaudin, Blandine Staskiewicz, Alex Dobson… 21h00. Opéra Royal, Versailles • 78. 30-130 =. Tél.: 01 30 83 78 89. A la criée baroque Orchestre de chambre de Toulouse. Violon et dir. : Gilles Colliard. Bach, Purcell, Lully, Vivaldi, Haydn, Mozart… 21h00. La Caravelle, Meaux • 77. 16,7 =. Tél.: 01 64 36 40 00. Markus Werba, baryton Orchestre National d’Ile-de-France. Dir. : Enrique Mazzola. Rossini, Mozart, Mahler, Saariaho, Stravinski. 21h00. Théâtre Jean Vilar, Vitry/Seine • 94. 15-23,5 =. Tél.: 01 55 53 10 60. 2 dimanche vivaldi, Gloria Maîtrise des Hauts de Seine. Dir. : Bernard Soustrot. 14h30. Espace Carpeaux, Courbevoie • 92. 16-21 =. Tél.: 01 47 68 51 50. Mozart, Cosi fan Tutte (version française) Voir au 1er février. 15h00. Opéra Royal, Versailles • 78. Markus Werba, baryton Voir au 1er février. 16h00. Opéra, Massy • 91. 15-25 =. Tél.: 01 60 13 13 13. diana axentii, mezzo Alissa Zoubritski, piano. 16h00. Théâtre Roger Barat, Herblay • 95. 7-19 =. Tél.: 01 39 97 79 73. Beethoven, Intégrale des trios à cordes Voir au 1er février. 17h00. Eglise Réformée, Bourg-la-Reine • 92. Philidor, Les femmes vengées Voir au 1er février. 20h00. Opéra Royal, Versailles • 78. 4 mardi Musiques à Versailles Trio Hoboken. Turina, Ravel, Kaspar. 20h30. Royal Factory, Versailles • 78. 10-15 =. Tél.: 01 30 21 20 27. La musique pour tous Les grands airs et les grands duos d’amour de l’opéra. Serge Kaufmann, présentation. Armelle Debos-Cabral, soprano ; Paul Gaugler, ténor. 20h30. La Grande Scène du Chesnay • 78. 5 =. Tél.: 01 39 23 23 39. 5 mercredi Le fabuleux voyage de la fée mélodie Stéphanie Marino, textes, musique et interpétation. Nicolas Devort, mise en scène. 15h00. La Grande Scène du Chesnay • 78. 6 =. Tél.: 01 39 23 23 39. tout offenbach ou presque ! Alain Sachs, mise en scène. Dir. : Patrice Peyriéras. Avec David Alexis, Adrien Biry… 20h00. Opéra, Massy • 91. 30,5-47 =. Tél.: 01 60 13 13 13. 6 Jeudi Les Pages et chantres du CMBV Dir. : Olivier Schneebeli. La gloire posthume de Rameau. Messe des morts sur les thèmes de Castor et Pollux. 17h30. Chapelle Royale, Versailles • 78. Entrée libre. Tél. : 01 39 20 78 10. soirée steve reich Shani Diluka, piano ; Quatuor Europa. 19h30. Maison de la musique, Nanterre • 92. 5-23,5 =. Tél.: 39 92. Lully/Molière, Le Bourgeois gentilhomme Ensemble Baroque de Limoges. Dir. : Christophe Coin. Denis Posalydès, mise en scène. Avec Marc Labonnette, Pascal Renéric, Jean-Noel Brouté, Emeline Bayart… 20h00. Opéra Royal, Versailles • 78. 25-70 =. Tél.: 01 30 83 78 89. 7 vendredi UN TRAIN POUR JOHANNESBURG D’après Kurt Weill. Ensemble Opéra Eclaté. Dir. : Dominique Trottein. Olivier Desbordes, mise en scène. Avec Jean Loup Pagésy, Eric Vignau, Anandha Seethanen… 20h00. Opéra, Massy • 91. 15-25 =. Tél.: 01 60 13 13 13. Lully/Molière, Le Bourgeois gentilhomme Voir au 6 février. 20h00. Opéra Royal, Versailles • 78. Pergolèse, Vivaldi, Galuppi Il Seminario Musicale. Dir. : Gérard Lesne. 20h30. Centre des Arts, Enghien-les-Bains • 95. 16-22 =. Tél.: 01 30 10 85 59. felicity lott, soprano Maciej Pikulski, piano. Quilter, Bridge, Elgar, Britten, Poulenc, Offenbach. 20h30. Salle Ravel, Levallois • 92. 15-20 =. Tél.: 01 47 15 76 76. bizet, Carmen L’Opéra Coté Chœur, Ensemble Bonzaï. Dir. : Sylvain Audinovski. Bernard Jourdain, mise en scène. 20h30. Théâtre de Poissy • 78. 10-35 =. Tél.: 01 39 22 55 92. Odisea Negra Ensemble La Chimera. Dir. : Eduardo Eguez. Ivan Garcia, Ablaye Cissoko, Tereza Paz… chant. 20h45. Théâtre du Garde-Chasse, Les Lilas • 93. 9-20,5 =. Tél.: 01 43 60 41 89. Bach, Messe en si mineur La Chapelle Rhénane. Dir. : Benoît Haller. 20h45. Les Gémeaux, Sceaux • 92. 30-34 =. Tél.: 01 46 61 36 67. alexander Paley, piano Tchaïkovski, Rachmaninov. 20h45. Centre d’Art et de culture, Meudon • 92. 10-25 =. Tél.: 01 49 66 68 90. Händel, Terpischore Compagnie Fêtes galantes. Béatrice Massin, conception et chorégraphie. 21h00. Théâtre Luxembourg, Meaux • 77. 13,4-16,7 =. Tél.: 01 64 36 00 00. 8 samedi Hummel, Beethoven Philippe Berrod, clarinette ; Lola Descours, basson ; Anne-Sophie Courion, cor ; Marianne Piketty, violon ; Flore-Anne Brosseau, atlo ; Louis Rodde, violoncelle ; Laurène Durantel, contrebasse. 18h00. Auditorium, Trappes • 78. 8-30 =. Tél.: 01 30 66 33 59. Lully/Molière, Le Bourgeois gentilhomme Voir au 6 février. 20h00. Opéra Royal, Versailles • 78. edgar moreau, violoncelle Orchestre de l’Opéra de Massy. Dir. : Constantin Rouits. Dvorák. 20h30. Théâtre du Val d’Yerres, Brunoy • 91. 10-30 =. Tél.: 01 69 02 34 35. jeunes talents + mozart Collectif HB Mozart. Hugues Borsarello, violon ; Virginie Constant, violoncelle ; Laurine Phélut, guitare… Le meilleur de la musique de chambre de Mozart. 20h30. Auditorium, Vincennes • 94. 14-36 =. Tél.: 01 43 98 68 33. Fauré, Schumann, Ravel Barber, Britten Damien Pass, baryton-basse ; Chloé Ghisalberti, piano. 20h30. Conservatoire Gabriel Fauré, Savigny-le-Temple • 77. 18-25 =. Tél.: 01 60 34 53 60. Rameau, Saint-Saëns, Bizet Orchestre Les Siècles. Dir. : François-Xavier Roth. Jean-Guilhen Queyras. 20h30. Auditorium Sainte-Marie, Antony • 92. Tél. : 01 41 87 20 84. Les Pages et chantres du CMBV Voir au 6 février. 20h30. Ferme de la Commanderie, St-Aubin • 91. Rossini, Petite messe solennelle Ensemble vocal Aedes. Dir. : Mathieu Romano. Jean-Claude Pennetier, piano ; Isabelle Druet, mezzo ; Elodie Fonnard, soprano ; Alain Buet, baryton. 20h45. Théâtre Impérial de Compiègne • 60. 8-30 =. Tél.: 03 44 40 17 10. katia & Marielle labèque, pianos Raphaël Séguinier, percussions. Gershwin, Glass, Bernstein. 20h45. Atrium, Chaville • 92. 18-36 =. Tél.: 01 47 09 70 75. Bach, Messe en si mineur Voir au 7 février. 20h45. Les Gémeaux, Sceaux • 92. 9 dimanche piano campus : la finale Orchestre Symphonique Universitaire. Arie Vardi, président du jury. Jean-Frédéric Neuburger, compositeur invité. 16h00. Théâtre des Louvrais, Pontoise • 95. 6,5-13 =. Tél.: 01 34 20 14 14. gaxie, Céleste, ma planète Orchestre National d’Ile-de-France. Dir. : Jean Deroyer. Stéphanie Tesson, mise en espace. Mélanie Boisvert, soprano ; Lionel Peintre, baryton. 16h00. Salle Malesherbes, Maisons-Laffitte • 92. 7-18,5 =. Tél.: 01 41 79 03 50. edgar moreau, violoncelle Voir au 8 février. 16h00. Opéra, Massy • 91. 15-25 =. Tél.: 01 60 13 13 13. Lully/Molière, Le Bourgeois gentilhomme Voir au 6 février. 16h00. Opéra Royal, Versailles • 78. La Bande des hautbois Pour ses vingt ans en concert : mix baroque et contemporain. 16h30. Maison de la musique, Nanterre • 92. 5-23,5 =. Tél.: 39 92. Bach, Messe en si mineur Voir au 7 février. 17h00. Les Gémeaux, Sceaux • 92. cadences février 2014 27 ile-de-france Schmitt, Debussy, Emmanuel Claudio Chaiquin, piano ; Beata Le Monnier, violon ; Marie-Pierre Cochereau, harpe… 18h00. Salle Ravel, Levallois • 92. 8-12 =. Tél.: 01 47 15 76 76. edgar moreau, violoncelle Voir au 8 février. 19h00. Opéra, Massy • 91. 15-25 =. Tél.: 01 60 13 13 13. 11 mardi Mozart, Les noces de Figaro Solistes, chœurs & orchestre Opéra 2001. Dir. : Martin Mazik. Alexander Herold, mise en scène. 20h00. Théâtre Dumas, St-Germain-en-Laye • 78. 24-42 =. Tél.: 01 30 87 07 07. autour du violoncelle Orchestre de chambre Nouvelle Europe. Dir. : Nicolas Krauze. Haydn, Bacri, Dvorák. 20h30. Théâtre des Sablons, Neuilly • 92. 7-15 =. Tél.: 01 55 62 60 35. 12 Mercredi ensemble baroque l’amoroso Marcello, Corelli, Antoniotti, Bononcini, Vivaldi. 20h30. Salle des Mariages, Courbevoie • 92. Tél. : 01 47 68 51 50. 13 Jeudi Les Midis de la musique Dutilleux, Kraft, Bach. 12h30. Théâtre La Piscine, Antony • 92. Tél. : 01 41 87 20 84. Orpheus Britannicus Conservatoire de Versailles. Œuvres instrumentales de Purcell. 17h30. Chapelle Royale, Versailles • 78. Entrée libre. Tél. : 01 39 20 78 10. Rameau, Les fêtes de l’hymen et de l’amour Chœur & Orchestre du Concert Spirituel. Dir. : Hervé Niquet. Avec Rosemary Joshua, Caroline Sampson, Chantal Santon, Tassis Christoyannis, Alain Buet… 20h00. Opéra Royal, Versailles • 78. 35-85 =. Tél.: 01 30 83 78 89. Spagnolo, La Fée Orchestres et classes de chant du Conservatoire de Levallois. Dir. : Constantin Rouits. Sophie Fontaine mise en scène. 20h30. Salle Ravel, Levallois • 92. Rens. au 01 47 15 76 76. Schumann, Chopin, Brahmsorchestr Gary Hoffmann, violoncelle ; Claire Désert, piano. 20h45. Théâtre du Vésinet • 78. 13-31 =. Tél.: 01 30 15 66 00. Le verfügbar aux enfers Musiques de Christiné, Duparc, Gluck, Hahn, Lalo… Dir. : Frédéric Rubay. Frédéric Fachena, Laurent Vergnaud, mise en scène. Avec Margot Dutilleul, Patricia Gonzales… 20h45. Théâtre Roger Barat, Herblay • 95. 7-12 =. Tél.: 01 39 97 79 73. 14 vendredi Un bal rétro Ensemble Erik Satie. Dir. : Jean-Yves Aizic. Chansons des années folles. 20h30. Le Forum, Blanc-Mesnil • 93. 5-16 =. Tél.: 01 48 14 22 00. Spagnolo, La Fée Voir au 13 février. 20h30. Salle Ravel, Levallois • 92. Rens. au 01 47 15 76 76. 15 samedi Sophie Marin-Degor, soprano François-René Duchable, piano. Gounod, Massenet, Bordes, Poulenc, Messager, Legrand, Debussy, Liszt. 20h45. Théâtre Impérial de Compiègne • 60. 8-35 =. Tél.: 03 44 40 17 10. 18 mardi Sandrine Piau, soprano Les Paladins. Dir. : Jérôme Correas. 20h00. Théâtre du Beauvaisis, Beauvais • 60. Tél. : 03 44 06 08 20. 23 dimanche beethoven/Jadin : 1 partout Trio à cordes Famille Arties. 17h00. La Ferme du Buisson, Marne-la-Vallée • 77. 9 =. Tél.: 01 64 62 77 00. [ Mars ] 4 mardi 8 samedi mozart, Cosi fan tutte Chœur & Orchestre Opéra Nomade. Dir. : Amaury du Closel. Pierre ThirionVallet, mise en scène. 20h00. Théâtre des Sablons, Neuilly • 92. 21-45 =. Tél.: 01 55 62 60 35. Kenneth Weiss, clavecin Rameau, Suites d’opéras transcrites pour clavecin. 18h00. Salle des Gardes du Dauphin, Versailles • 78. 30-40 =. Tél.: 01 30 83 78 89. Vivaldi, Piazzola Orchestre National d’Ile-de-France. Dir. : Ann-Estelle Médouze. 20h30. La Grande Scène, Le Chesnay • 78. 23-26 =. Tél.: 01 39 23 23 39. David, Herculanum Brussels Philharmonic. Chœur de la Radio Flamande. Dir. : Hervé Niquet. Avec Véronique Gens, Karine Deshayes, Nicolas Courjal, Julien Véronèse. 20h00. Opéra Royal, Versailles • 78. 25-70 =. Tél.: 01 30 83 78 89. offenbach, Les contes d’Hoffmann L’Envolée lyrique. Henri de Vasselot, mise en scène. Avec Clémence Olivier, Jean-Marc Savigny, Isabelle Debauve… 20h45. Espace Carpeaux, Courbevoie • 92. 19 =. Tél.: 01 47 68 51 50. Schubert, Ravel Quatuor Zaide ; Maja Bogdanovic, violoncelle. 20h45. Théâtre du Vésinet • 78. 13-31 =. Tél.: 01 30 15 66 00. 5 Mercredi Mozart, Don Giovanni Orchestre de l’Opéra de Massy, Chœurs Opéra Eclaté. Dir. : Dominique Rouits. Eric Perez, mise en scène. Avec Christophe Gay, Carole Garcia, Xiaohan Zhai… 20h00. Opéra, Massy, 91. 34,5-50,5 =. Tél.: 01 60 13 13 13 6jeudi Grénon, Motets, Rameau, Laboravi clamans Les Pages et les Chantres. Conservatoire de Versailles. Dir. : Olivier Schneebeli. Etudiant du CNSM au grand-orgue. 17h30. Chapelle royale, Versailles • 78. Entrée libre. Charpentier Les Paladins. Dir. : Jérôme Correas. Jean-François Lombard, ténor ; Emmanuelle Guigues, viole. 20h30. Église St-Saturnin, Antony • 92. 16-22 =. Tél.: 01 41 87 20 84. Vivaldi, Les Quatre Saisons, Piazzolla Voir au 4 mars. 20h30. Carré Belle-Feuille, BoulogneBillancourt • 92. 7 vendredi Mozart, Don Giovanni Voir au 5 mars. 20h00. Opéra de Massy • 91. Charpentier Voir au 6 mars. 20h00. Château de Sceaux • 92. Tél. : 01 41 87 29 71. 28 cadences février 2014 Vivaldi, Les Quatre Saisons, Piazzolla Voir au 4 mars. 20h30. Théâtre Prévert, Aulnay/Bois • 93. Vivaldi, Les Quatre Saisons, Piazzolla Voir au 4 mars. 20h00. Théâtre de Longjumeau • 91. Mozart, J-C Bach, Haydn Orchestre Idomeneo. Dir. : Debora Waldman. Hugues Borsarello, violon. 20h30. Auditorium cœur de ville, Vincennes • 94. 14-39 =. Tél.: 01 43 98 68 33. 9 dimanche Blandine Rannou, clavecin Rameau, Suites d’opéras transcrites pour clavecin. 15h00. Galerie des Cotelle du Grand Trianon, Versailles • 78. 30-40 =. Tél.: 01 30 83 78 89. Orchestre Pasdeloup Dir. : Jean-Christophe Keck. Isabelle Philippe, soprano ; Florian Laconi, ténor. 16h00. Théâtre Roger Barat, Herblay • 95. 18-21 =. Tél.: 01 39 97 79 73. Mozart, Don Giovanni Voir au 5 mars. 16h00. Opéra de Massy • 91. Vivaldi, Les Quatre Saisons, Piazzolla Voir au 4 mars. 16h00. Théâtre Claude Debussy, Maisons-Alfort • 94. Ensemble Amarillis. Dir. : Héloïse Gaillard, Violaine Cochard. Avec Mathias Vidal, Alice Piérot, Isabelle Saint-Yves. 17h00. Galerie des Cotelle du Grand Trianon, Versailles •78. 40-50 =. Tél.: 01 30 83 78 89. Monteverdi, Vêpres solennelles de la Vierge Monteverdi Choir. English Baroque Soloists. Chœur d’enfants de la Maîtrise du CMBV. Dir. : Sir John Eliot Gardiner. Avec Silvia Frigato, Emanuela Galli, Nicholas Mulroy, Krystian Adam. 18h00. Chapelle Royale, Versailles • 78. 40-100 =. Tél.: 01 30 83 78 89 disques pratique Charles Bordes (1863-1909) Mélodies Volume 2 Sophie Marin-Degor (soprano), Géraldine Chauvet (mezzosoprano), Eric Huchet (ténor), Nicolas Cavallier (basse), François-René Duchâble (piano) 1 CD Timpani Fondateur de la Schola Cantorum, disciple de César Franck, le compositeur Charles Bordes doit sa résurrection au travail passionné de la Fondation basée à Tours qui porte son nom. Ce second volume achève l’intégrale de ses mélodies, bouquet de 21 chefsd’œuvre où la qualité d’écriture et d’inspiration, le lyrisme et la tendresse de cette musique sont servis par des interprètes investis, comme le pianiste FrançoisRené Duchâble. Une belle découverte. MLN Hans Pfitzner (1869-1949) Concerto pour piano (+ œuvres de Busoni et Reger) Staatskapelle Dresden, Christian Thielemann (direction), Tzimon Barto (piano) 2 CD Hänssler Après une sublime Tétralogie et de larges et profondes symphonies de Beethoven, Thielemann confirme sa qualité de grand chef romantique. Avec le concours du pianiste Tzimon Barto il ressuscite, outre Reger et l‘énigmatique Nocturne de Busoni, le concerto de Pfitzner, page d’un romantisme flamboyant, tour à tour pompeuse, martiale, militaire ou parcourue de sombres ruminations, à laquelle leur approche généreuse et méditée restitue son rang de chef-d’œuvre. Incontournable pour les fans de l’éternel romantique. MF petites annonces 25e CONCOURS INTERNATIONAL « FLAME » 20 000 € de prix et concerts Piano, violon, violoncelle, chant 14 au 20 avril 2014 Catégorie A : 6 à 16 ans (piano, violon, violoncelle) Catégorie B : 17 à 27 ans (piano, violon, violoncelle) Jusqu’à 32 ans (chant) Renseignements : [email protected] Site : www.concours-flame.com Lignages TTC : 3 lignes 50 E • 6 lignes 80 E • 9 lignes 110 E • 12 lignes 140 E. Envoyez votre petite annonce avec votre règlement libellé à l’ordre de « Concerts Parisiens » avant le 15 du mois précédant la parution à : Cadences, 21, rue Bergère, 75009 Paris Renseignements : 01 48 24 40 63 Cadences ISSN 1760 - 9364 - édité par les Concerts Parisiens SARL au capital de 10 000 euros 21, rue Bergère 75009 Paris Tél. 01 48 24 40 63 - Fax 01 48 24 16 29 Siret 44156960500013 Directeur de la publication : Philippe Maillard - Publicité : Claire Vachon 01 48 24 40 63 [email protected] - Rédacteur en chef : Yutha Tep [email protected] - Chef de rubrique : Laurent Vilarem - Ont participé à ce numéro : Michel Fleury, Michel Le Naour, Mehdi Mahdavi - Conception graphique : Safari - Tél. 01 40 39 14 44 - Diffusion : Sophie Borgès sborges@ cadences.fr - Impression : RPN. Livry-Gargan - Tirage : 50 000 exemplaires Abonnement : 10 nos 40 e Mélomanes, passionnés de musique classique, baroque et lyrique. Pour tout connaître de l’actualité des concerts à Paris et en Ile-de-France Abonnez-vous à Pascal Dusapin (1955) Reverso, Uncut, Morning in Long Island Philharmonique de Radio France, Myung-Whun Chung (direction) 1 CD Deutsche Grammophon D’éruptive, la musique orchestrale de Dusapin est devenue méditative. Mais gare au feu qui dort : l’interprétation enflammée du Philharmonique de Radio France dirigée par Myung-Whun Chung nous le rappelle tant le chef coréen traque la lancinante mélancolie de ces longues plages presque immobiles, vertigineuses à force de lenteur. Plus extraverti, Uncut éblouit par la densité de son tissu orchestral et s’affirme comme la pièce la plus accessible de son auteur. LV Bon d’abonnement Je m’abonne à Cadences (1 an-10 numéros) au prix de 40 € Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................................................................................... .................................................................................... Tél. : .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ci-joint mon chèque de 40 € libellé à l’ordre de Concerts Parisiens - 21, rue Bergère - 75009 Paris cadences février 2014 29 memo preparez vos concerts Disques, livres, sites internet, émissions de radio, retransmissions visuelles… les pistes qui vous permettent de mieux comprendre les artistes et compositeurs que vous allez écouter au cours du mois de février. La voix émouvante de Puccini enregistrée lors d’un discours en 1907. > Sur Youtube, taper dans le moteur de recherche Puccini + Voce. Écouter Écouter Voir ou revoir GIACCOMO PUCCINI Opéra Bastille du 1er février au 12 mars, Théâtre des Champs-Elysées le 20 février La mise en scène de Nikolaus Lehnhoff de La Fanciulla del West captée en 2009 à Amsterdam. > 1 DVD Opus Arte, à partir de 13,90 = chez Amazon. Le premier opéra de Puccini, Le Villi, avec José Cura dans le rôle-titre. > 1 CD Membran, 11,74 = à la Fnac. Le disque qui propose le programme du récital de la Salle Pleyel avec le pianiste Frank Braley. > 1 CD Erato, 15,99 = à la Fnac. La page Facebook pour suivre l’incroyable (et hyperactive !) carrière internationale de l’artiste. > www.facebook.com/GautierCapucon.OfficialPage VISIONNER Consulter Écouter Gautier Capuçon Salle Pleyel le 11 février Les interviews et de nombreux extraits de concert sur le site du violoncelliste. > www.gautiercapucon.com Le Concerto de Bartók que Tabea Zimmermann a enregistré avec le chef David Shallon en 1992. > EMI Classics - 1 CD 15,09 = à télécharger sur Qobuz. 30 cadences février 2014 L’excellent dossier consacré à l’alto dans le n° 428 du magazine La Lettre du musicien. > 12 =, à commander sur www.boutique.lalettredumusicien.fr Consulter LIRE Écouter Tabea Zimmermann Salle Pleyel les 12 et 13 février Une grande anthologie des blagues sur l’alto (et les altistes !), instrument bouc émissaire par excellence. > www.amisdelalto.over-blog.fr à la rubrique « Articles ». kiosques Chaque mois, retrouvez Cadences près de chez vous D’autres lieux à Paris diffusent le journal. Rens. 01 48 24 40 63. [ Ile-de-France ] THEATRE DE POISSY Hôtel de Ville 92 - Meudon 92 - Rueil-Malmaison 94 - Nogent CONSERVATOIRE 182 av P. Doumer CONSERVATOIRE 150 grande rue de Gaulle 94 - Saint-Mandé 77 - Meaux 78 - Sartrouville CONSERVATOIRE 7 bd des Nations Unies THEATRE DU LUXEMBOURG 4, rue cornillon EMA 2 rue Jules Verne MEDIATHEQUE 2 rue de l’Eglise RUEIL MUSIQUE 2 rue Jean Edeline 77 - Moret-sur-Loing 78 - Maisons-Laffitte MAIRIE SERVICE CULTURE 18 allée Gustav Prugnat CONSERVATOIRE 38 av de Saint-Germain MEDIATHEQUE Place Centrale THEATRE ANDRE MALRAUX 9, place des Arts 92 - Neuilly 77 - Combs-La-Ville SALLE MALESHERBES 1 place du Château MEDIATHEQUE BAGATELLE 68 rue de Longchamp MEDIATHEQUE 15 bd du Maréchal Foch 78 - Vélizy MEDIATHEQUE SABLONS 5 villa Emile Bergerat MEDIATHEQUE 6 passage Jacques Prévert THEATRE LE VILLAGE 4 rue de Chézy 92 - Puteaux LA COUPOLE Rue Jean-François Millet 77 - Moissy-Cramayel LA ROTONDE Place du 14 juillet 78 - Versailles CONSERVATOIRE 24 rue de la Chancellerie LA BOUTIQUE DU VIEUX CONSERVATOIRE 38 rue du vieux Versailles LA GAITE MUSICALE 34 av de Saint Cloud GIBERT JOSEPH 69 av de Saint Cloud MEDIATHEQUE 5 rue de l’Indépendance Américaine L’ONDE/CONSERVATOIRE 8 bis av Louis Breguet 91 - Palaiseau CONSERVATOIRE 69 rue Victor Hugo 91 - Longjumeau ECOLE DE MUSIQUE MOZART 2 rue de la peupleraie ARP CCial Les Arcades 91 - Massy CONSERVATOIRE 8 rue des Etats-Unis MEDIATHEQUE Place de France CMBV 22 av de Paris OPERA DE MASSY 1 place de France Studio Hi-Fi 8 rue du Pain 91 - Antony 78 - Saint-Germain CONSERVATOIRE 3 rue du Mal Joffre UNIVERS DU LIVRE 1 rue de Pologne Conservatoire 140 av de la Division Leclerc 92 - Nanterre MAISON DE LA MUSIQUE 8 rue des Anciennes Mairies 92 - Boulogne THEATRE ALEXANDRE DUMAS Place André Malraux CONSERVATOIRE 22 rue de la Belle Feuille MEDIATHEQUE 9 rue Henri IV BOULOGNE MUSIQUE 103 bd Jean Jaurès 78 - Le Vésinet CENTRE CHOPIN 6/10 rue des 4 Cheminées CONSERVATOIRE 51 bd d’Angleterre BIBLIOTHEQUE 59 bd Carnot THEATRE DU VESINET 59 bd Carnot 78 - Marly-Le-Roi BIBLIOTHEQUE 37 av de Saint Germain 78 - Saint-Quentin MEDIATHEQUE Quai François Truffaut THEATRE Place Georges Pompidou 78 - Poissy CONSERVATOIRE 21 bis rue du 8 mai 1945 MEDIATHEQUE 31 av Maurice Berteaux MEDIATHEQUE 28 av André Morizet MEDIATHEQUE 128 rue les Enfants du Paradis 92 - Issy-Les-Moulineaux CONSERVATOIRE 11-13 rue Danton SACEM 225 avenue Charles de Gaulle 92 - Saint-Cloud CONSERVATOIRE 30 ter bd de la République MEDIATHEQUE 60 rue Gounod LES 3 PIERROTS 6 rue du Mont Valérien 92 - La Garenne-Colombes PIANO CENTER 71 rue Aigle 92 - Levallois-Perret CONSERVATOIRE 33 rue Gabriel Péri MEDIATHEQUE 57 rue Gabriel Péri 92 - Sèvres CONSERVATOIRE 8 av de la Cristallerie MEDIATHEQUE 8 rue de Ville d’Avray 92 - Sceaux BIBLIOTHEQUE 7 rue Honoré de Balzac CONSERVATOIRE 2 place de la Libération 92 - Courbevoie ESPACE CARPEAUX 15 bd Aristide Briand CENTRE CULTUREL 14 bis sq de l’Hôtel de Ville 92 - Ville-d’Avray CONSERVATOIRE 10 rue de Marnes AUDITORIUM CŒUR DE VILLE 98 rue de Fontenay CONSERVATOIRE 98 rue de Fontenay 94 - Le Plessis-Trévise MEDIATHEQUE Esplanade du 7 juillet 1899 94 - Champigny CONSERVATOIRE 85 rue Victor Hugo 93 - Montreuil MUSIC CITY 42 bis av du Général Leclerc CONSERVATOIRE 13 av de la Résistance MEDIATHEQUE 4 rue Albert Camus MEDIATHEQUE 14 bd Rouget de Lisle 95 - Cergy 93 - La Courneuve CONSERVATOIRE Parvis de la Prefecture CONSERVATOIRE 41 av Gabriel Péri L’APOSTROPHE Place des Arts MEDIATHEQUE 4 rue Jules Ferry 95 - Asnières FONDATION ROYAUMONT Abbaye de Royaumont MEDIATHEQUE 9 av du Gal Leclerc CENTRE CULTUREL 11 av du Gal Leclerc 93 - Le Blanc-Mesnil 93 - Saint Denis CONSERVATOIRE ATRIUM 3 parvis Robert Schuman MEDIATHEQUE 98 rue de Fontenay 94 - Maisons-Alfort 93 - Bobigny MEDIATHEQUE 7 rue Le Bouvier 92 - Chaville 94 - Vincennes MEDIATHEQUE 6 place Lénine Théâtre 12 rue Sadi Carnot LE FORUM 1/5 place de la Libération MEDIATHEQUE 41 rue de Colombes CONSERVATOIRE 1 place du Puits d’Amour 92 - Vanves CONSERVATOIRE 11-13 bd Carnot 92 - Clamart MAITRISE HAUTS DE SEINE 9 bd Aristide Briand MEDIATHEQUE 122 rue de la République 92 - Bourg-La-Reine CONSERVATOIRE 13 bis bd Aristide Briand 92 - Suresnes CONSERVATOIRE 157 rue de la République CONSERVATOIRE 71 av Charles Floquet MEDIATHEQUE 33 rue du Gal Eboué CONSERVATOIRE 1 place Jules Hunebelle 92 - Colombes CONSERVATOIRE 11 rue Bérulle CONSERVATOIRE 15 rue Catulienne 95 - Pontoise ECOLE DE MUSIQUE 6 bd des Cordeliers THEATRE DES LOUVRAIS Place de la Paix [ 1h de Paris ] 60 - Beauvais THEATRE DU BEAUVAISIS Place Georges Brassens 93 - Aubervilliers CONSERVATOIRE 13 rue Léopold Réchaussière 93 - Noisy-le-Sec 60 - Compiègne THEATRE IMPERIAL 3 rue Othenin THEATRE DES BERGERIES 5, rue Jean-Jaurès 94 - Saint Maur CONSERVATOIRE 25 rue Kruger Theatre 20 rue de la Liberté 94 - Fontenay-sous-Bois CONSERVATOIRE 27 clos d’Orléans cadences février 2014 31 CLUB LA MUSICALE LA MUSICALE / WILLIENCOURT CROISIRAMA Avec G. Pludermacher, R. Leleu, A.R. El Bacha, P. Fontanarosa, A. Favier, P. Reach, J-J. Rampal et de nombreux grands artistes... Les plus beaux horizons magnifiés par le génie musical. CONCERTS À BORD ET AU CŒUR L’ DE SITES GRANDIOSES Odyssée CONFÉRENCES Photos Satoru Mitsuta, Hadrien Daudet, Atelier Vatelot-Rampal, Caroline Doutre INTERVIEWS RÉPÉTITIONS Hommage à Étienne Vatelot La Musicale PUBLIQUES au Fil du Musicale CROISIÈRE Danube DE MARSEILLE À LA MER EGÉE 05 au 16 Octobre 2014 Mozart, Brahms en rhapsodie CROISIÈRE DU DELTA DU DANUBE À VIENNE 04 au 14 Avril 2014 RÉDUCTION D. de WILLIENCOURT violoncelle et direction artistique ✃ 150 € Renseignements et réservations chez CROISIRAMA au 01 44 50 58 58, dans votre agence de voyages ou en renvoyant le coupon réponse ci-dessous. par personne et par croisière pour toute inscription avant le 31 janvier 2014 www.croisirama.fr Je désire recevoir gratuitement et sans engagement le programme détaillé des croisières 2014 LA MUSICALE / WILLIENCOURT - CROISIRAMA : Prénom Ville E-mail Coupon à retourner à CROISIRAMA - 4 rue de Ventadour - 75001 Paris / Fax 01 44 50 58 50 / [email protected] Ces informations sont indispensables à la prise en compte de votre demande et ne seront utilisées que par Croisirama. Elles pourront donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification dans les conditions prévues par la loi du 06/01/78 dite «Loi informatique et Libertés» en vous adressant par courrier à Croisirama, 4 rue de Ventadour, 75001 Paris - Croisirama IM : IM075100002 CADENCE11/13 CLUB LA MUSICALE Nom Adresse CP Tél.