SEPT CONTES DE TROLLS

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SEPT CONTES DE TROLLS
Editeur : Hachette
Collection : Le Livre de Poche Jeunesse
Genre : Contes
Nombre de pages : 96
Niveau de cycle conseillé : CM1 / CM2
Difficulté de lecture : 2 à 3
SEPT CONTES DE TROLLS
Jacques Cassabois
Illustrations de Charlotte Gastaud
RÉSUMÉ
La vache Bukolla et le gamin : Un jeune garçon parti à la recherche de la vache Bukolla la découvre au fond d’un
précipice. Comment fuir avec à leurs trousses deux terrifiantes femmes trolls ? Un poil de la queue de Bukolla posé
en travers du chemin se transforme en fleuve mais un taureau gigantesque en boit toute l’eau. Un deuxième poil
provoque un incendie que le taureau éteint en urinant. Un troisième poil devient une montagne dans laquelle les
géantes, coincées, se métamorphosent en pierres. Le petit troll rouge : Un garçon devient le maître d’un petit troll
ayant le pouvoir d’exercer tous ses souhaits. De pauvre berger, il se retrouve riche et apprend qu’un comte cloître
sa fille pour empêcher qu’une prédiction annonçant son mariage avec un berger ne se réalise. Plusieurs nuits, le
garçon commande au troll d’enlever la jeune fille durant son sommeil afin qu’il puisse la contempler. La troisième
nuit, la servante de celle-ci attache un sac de sable percé sur le dos de la jeune fille. Le garçon est découvert et
condamné à être décapité. Le troll se saisit du bourreau et le laisse tomber devant la foule. Le comte prend peur et
accorde la main de sa fille au berger. La reine muette : Douze frères, après s’être libérés d’un troll, se retrouvent
métamorphosés en cerfs à cause de la désobéissance de leur sœur. Pour les sauver, celle-ci doit filer douze
chemises et ne plus parler. Un roi la prend pour épouse. La mère de celui-ci fait disparaître leurs enfants en
accusant sa belle-fille d’être une troll. Le roi condamne sa femme à être brûlée mais celle-ci a tissé les douze
chemises et ses frères viennent la sauver. Les enfants sont retrouvés et la mère du roi brûlée à la place de la reine
qui peut enfin parler. La géante dans la barque de pierre : Le roi Sigurdur, sa femme et son fils entreprennent un
voyage en mer. La reine est faite prisonnière par une effroyable femme troll qui prend son apparence. Sigurdur
trouve sa femme changée. Il confie son enfant à une nourrice qui voit, un jour, une femme enchaînée sortir du sol
pour venir embrasser le garçon. Comme cette femme ressemble à la reine, la nourrice prévient le roi qui découvre
tout et tue la femme troll. La couronne d’avoine : Un garçon rencontre une vieille femme qui lui conseille
d’écarter avec son collier d’avoine le troll de la montagne que l’avoine repousse, puis de vider sa caverne de tous
ses trésors. C’est ce que fait l’enfant qui, en outre, explique l’histoire de l’avoine au géant. Le garçon de peine du
troll : Un garçon est enlevé par un troll pour devenir son domestique. Il est si bavard qu’il étourdit le géant peu
malin qui ne sait comment parvenir à le fatiguer. Avec sa femme, le troll tente de lui faire porter un tas de tourbe
haut comme une montagne ou de le faire tant manger que le garçon s’étouffera. Tous les pièges sont déjoués par
celui-ci qui va devenir riche de l’or du troll. Le berger de Silfrunarstadir : La veille de Noël, une géante tente de
prendre Sigurdur, le berger de Gudmundur, pour le dévorer. Le garçon lui faisant valoir sa maigreur, lui offre, en
échange de sa vie, une brebis et un agneau et l’année suivante trois moutons. La troll qui a éprouvé le courage de
Sigurdur lui indique comment apprendre le métier de forgeron puis avec qui se marier. Gudmundur, lui, fait du
garçon son héritier.
PISTES D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE
I. Découverte du livre : Premières acquisitions / Premières questions
Les couvertures : On fera décrire le dessin qui se poursuit sur le rabat de la première de couverture en remarquant
la grandeur des personnages dont on peut imaginer que ce sont des trolls. On observera que le personnage de face
cache le sommet d’une montagne et que sa tête touche le ciel. Combien de mains de l’enfant pourrait-on dessiner
dans une seule de celles du troll ? On imaginera ce que tient l’enfant ( la vérification des hypothèses se fera lors de
la lecture de La couronne d’avoine) .
Feuilletage : A l’aide de la table des matières, on se reportera au début de chaque conte pour savoir d’où
proviennent les histoires. On constatera ainsi que trois contes viennent d’Islande (pp. 7, 43 et 81), un de Norvège
(p. 57), trois du Danemark (pp. 17, 29 et 67). A l’occasion de cette recherche, les élèves liront les introductions
commençant toutes par “Où l’on voit que les trolls”. Ces introductions leur serviront à déterminer leur choix de
lecture, les contes pouvant être lus dans n’importe quel ordre.
II . Premières lectures / Découverte du texte / Sensibilisation aux thèmes
En cours de lecture : La présentation en début de chaque conte aidera à découvrir ce que peuvent être les trolls :
des magiciens tombant dans leurs pièges (p.7), exceptionnellement des amis de l’homme, de petite taille,
contrairement aux autres trolls, géants méchants et terrifiants (p. 17), des êtres nuisibles qui, morts, peuvent exercer
encore leurs malédictions (p.29), des kidnappeurs qui prennent la place de ceux qu’ils enlèvent (p. 43), des êtres
qui perdent leurs pouvoirs comme les vampires (p. 57). Bêtes, naïfs et lourdauds (p. 67), ils ont parfois besoin des
hommes (p. 81).
Au fur et à mesure des lectures, on notera également les aspects physiques des trolls, leur façon de se nourrir, leur
caractère ainsi que les lieux où ils vivent. A titre d’exemples, le troll est décrit comme un être rudimentaire dont le
corps est un bloc et les membres de gros moignons (p. 48), qui possède un groin de porc (p. 34), si grand qu’il doit
pencher la tête pour ne pas heurter les étoiles (p. 62), un géant au gros nez, aux oreilles déchiquetées, à la figure
boursouflée (p. 70). Les trolls habitent une butte de terre (p. 32), évoluent dans le monde souterrain (p. 49) ou dans
des paysages de montagnes avec des falaises abruptes, des crevasses, des rochers, une humidité et un froid
pénétrant (p. 62).
Échanges / Argumentation et Débats : Les élèves s’exprimeront sur les héros de ces contes. Dans La vache
Bukolla et le gamin : Les parents sont-ils riches ? S’intéressent-ils davantage à leur vache ou à leur fils ? Ont-ils
raison de passer leur colère sur le garçon ? Celui-ci est-il responsable de la disparition de Bukolla ? A la fin du
conte, que voit le garçon pour la première fois ? Pensez-vous que c’est son retour qui fait plaisir aux parents ? Dans
Le petit troll rouge : Pourquoi le garçon veut-il voir la fille du comte ? Des échanges auront lieu à propos de ce
que dit le berger : “Je n’ai que faire d’une moche !”. Les raisons pour lesquelles le comte accorde la main de sa fille
sont-elles satisfaisantes ? Dans Le berger de Silfrunarstadir : La mère qui est pauvre aime-t-elle son fils ?
Comment le voit-on (malgré les gages élevés, elle a peur pour lui) ?
Activités en relation avec la lecture : Avec l’aide de l’enseignant, les élèves se documenteront sur les pays
scandinaves d’où sont originaires les contes et qu’on aura situés sur une carte.
III. Dire / Quelques suggestions
On s’amusera à mémoriser les prénoms ou noms rencontrés et à en prononcer toutes les syllabes : Bukolla, Odin,
Askeladd, Silfrunarstadir, Gudmundur, Sigurdur, Miklabaer, Ass, Margret.
Le très beau passage sur la germination (pp. 63 et 64) sera lu en l’accompagnant d’une gestuelle mettant en valeur
des extraits comme : enfermé dans un sac, ouvrir le ventre, on referme la terre comme un vêtement , ouvre ses
placards, l’attire vers le haut, on l’écrase, on la presse… Le lecteur peut être accompagné d’un camarade voire
d’un choeur qui mimera les passages que la classe aura selectionnés.
IV. Écrire / Quelques propositions
Bukolla s’adresse à son poil en faisant des vers. On gardera le premier et le dernier vers (Ce poil est un piège pour
capturer les trolls … Que seuls pourront survoler, les oiseaux de haut vol) . Les élèves inventeront d’autres
transformations du poil en faisant rimer les deux vers intermédiaires.
Si les deux joueurs d’échecs avaient décidé de parler au roi (pp. 51 et 52), qu’auraient-ils dit ? On écrira le dialogue
entre eux et le roi.
 EDDL Paris 06, 2005

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