10 eme rencontre du réseau MLC
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10 eme rencontre du réseau MLC
10 eme rencontre du réseau MLC St Laurent de Neste 65 21 au 23 Novembre 2014 Vendredi 21 Novembre (Cette partie sera faite par Andréa Caro) Séance d'ouverture 70 participants – 30 monnaies – hébergements gratuits – repas à tarifs réduits Jennifer Mayaud– chargée de mission pour la mlc du grand Rouen « l'agnel » [email protected] jean pierre – asso de la mlc du grand rouen - « l'agnel » anne marie arnoit – la touselle michel brun, myriam,anne marquer – projet sonante – hte Pyrénées olivier truche – sol alpin / flocon – grenoble elise, michel – tarn nord – mlc Tenor – projet monnaie Pastelle Anya, dominique, corinne la .touselle depuis octobre 2013 cathelyn kathy aline, boris – sol olympe – montauban – depuis mars andrea caro – sol violette / sol olympe / sol sarlat – en prospection Francoise / philippe Lenoble – l'abeille floraine/ nicolas – La Gonette - Lyon on identifie les 3 rôles pour la séance : Facilitatrice : Anya rapporteur : Andrea gardien du temps : Elise demain on discute « quel sens on donne aux monnaies complémentaires » ce soir on peut discuter des choses pratiques qu'est ce qui motive les personnes prestataires relais a devenir bureaux de change ? Philippe :15 comptoirs a villeneuve. C'est l'engagement qui est leur motivation. Et ca attire des gens chez eux. On ne leur donne rien de plus. A villeneuve ils ne remettent pas les abeilles en circulation pour pouvoir tracer. Les nouveaux ne reprennent pas les billets de leur caisse mais de nouvelles enveloppes. 170 prestataires et 20 comptoirs d’échanges Touselle : de plus a la reconversion il y a une taxe et il faut que ce soit l'asso qui la paye et pas le prestataire BDC. Quel volume est nécessaire pour les cdc ? On a commencé à enveloppes de 50 abeilles et on laisse 6 à 10 enveloppes. Ils ont 2 % de reconversion 100 abeilles changé en 98 euros. A la touselle il y a 2000 touselles reconverties tous les 2 mois car les biocoop accumulaient. Quel est le modèle économique à terme ? Quel autofinancement ? Touselle : sont en autofinancement mais avec aucun salariés avec les cotisations des adhérents et des dons pour les impressions de 1000euros. Ils ont 30 prestataires. Sol violette : financement de 100 % mairie au départ et maintenant 8000e et ensuite diversifié. Le but est 1:/3 adhésion 1/3 état (service civic, et 1/3 privé et fondations (grdf pour maison des chômeurs puis fondation Vinci pour le solibox, fondation Macif 15000, fondation de France pour la démocratie de quartier), entreprises. Sol violette aspire a l'autofinancement mais certains pensent que ce n'est pas réaliste. Mais n'est ce pas aussi intéressant de garder l'interpellation des politiques via les subventions. Il risque d'y avoir aussi de nouvelles formes de financements via le ministère de l'ESS et autres. Sol violette a actuellement 153 prestataires. 1800 solistes dont 50 % de jeunes. Le budget est de 200 000e par an. Les prochains enjeux est de permettre le paiement des services publiques. 3 ETP actuellement 1300 a 1800 euros net (mix de mlc et euros). adhésion 25 base– 50 soutien – 100 pour prestataires ROUEN : 19000e de la région pour étude de faisabilité et 5000 e de la fondation macif. SOL Olympe : Boris. 25 prestataires. 60 adhérents. 25 base– 50 soutien – 100 pour prestataires Abeille : fonctionnent en association. 1 CAE actuellement. 35h. Budget de 35000 euros annuel. Environ 300 adhérents. Il y a des services civiques.ils veulent éviter les subventions pour éviter les dépendances car les subventions sont rarement reconduites. Ils fonctionnent grâce a leur 15 bénévoles. Ça leur convient car conforme a leur valeur, mais ils reconnaissent que c'est fragile. Du coup ça avance lentement mais en accord avec leurs valeurs de ne pas tomber dans la croissance rapide. Ils ont reçu quelques subventions petites et ponctuelles de certaines sources telles que la région, CG, Europe, asso Nef… ils envisagent de prendre 2 services civiques en 2015. ils avancent pas a pas sans jamais savoir s'ils réussiront l'année suivante. Ils recommandent de ne pas commencer avec une adhésion prestataires trop basse car c'est dur de monter ensuite. Actuellement 50 euros minimum mais certains donnent jusqu’à 100 euros et permettent de faire des gestes pour les plus démunis. Ils ont une liste d'attente de 30 prestataires qui attendent que Didier passe les rencontrer. A l'avenir ils aimeraient que les rentrées par le nombre. Leurs critères sont assez élevés et du coup le modèle économique dépend de vos critères d'adhésion. Au départ l'adhésion a « agir pour le vivant » était 10 e, ensuite ils sont passés a 20e. C’était encore trop faible, et ils sont ensuite passés à 50e en AG. Sol Alpin : services civiques 18-25ans . 573 e pour le jeune. L’état donne aussi 100e par mois pour la formation. Il recommande de ne pas en prendre 1 mais au moins 2 car c'est plus sympa pour eux. Remarque d'un participant : La question est de savoir si on souhaites passer un seuil critique de volume qui ne sera peut être plus possible en auto financement. Quelles types de coupures sont imprimées ? Touselle : bcp de 1, de 2, de 5, quelques 20. les petits billets sont très utilisées. A la biocoop il y a de gros billets utilisés. 1050 Euros d'imprimerie. + 2 tampons à 75e. + gaufrettes pour sécuriser les billets. 21000 touselles imprimés. La durée de vie d'un billet conventionnelle est en général de 3 ans. Les comptoirs de change prennent les euros et donnent les mlc. Ils ne prennent pas les nom des personnes. Ils remettent ces euros a Catherine qui les dépose sur un compte local transferé une fois par mois sur un compte Nef. Doume : 1, 2,5, 10, 50. 118000 Doumes pour 1500 euros. il faut intégrer les coût d'impressions c'est moins cher d'en imprimer plus. Ils activent les billets par un gaufrage. Sera dans tout le puy de dôme. Ils collaborent avec l'eusko qui ont bcp de bénévoles. Eusko notent les noms des utilisateurs de la monnaie. Doume développent un logiciel pour tracer les enveloppes et souhaitent utiliser la carte. Ils ne vont pas noter les No de chaque billet. Par contre ils veulent savoir le type de valeur de coupon. Leur logiciel sera en open source. La miele : le coupon est valable 3,5 années. Leur sécurité est faites par le fait par la durée courte des billets. Pour l'eusko qui a de gros volumes, cette gestion manuelle devient vite ingérable. Ils ne regardent pas les numéros des billets. Ils émettent 15000 miel, soit 300 enveloppes numérotées qu'ils suivent. Ils font une comptabilité de valeur comme s'ils comptaient des T shirts. Abeille : ils ont imprimé pour 12000equivalents euros de billets en 2010. nouvelle impression environ 1800 euros de frais d'impression pour 50 000 euro de valeur. Une fois que leurs billets sortent de la circulation, alors ils les tamponnent « spécimen » et les vendent aux collectionneurs ou les distribuent sur les salons comme « flyer ». tout dépend si la monnaie est fondante ou pas, on en imprimera pas les mêmes nombres. Il faut en imprimer plus si elles sont fondantes. Ils utilisent Catalys, sol active, ... Montreuil : 120 000 pêches imprimés. Sol violette : ils ont un logiciel appelé sol active qui permet de scanner les billet et éviter de noter les numéros. Ils voulaient démontrer que la monnaie sol v circulait plus vite que l'euro. Le sol v circule 3 fois plus vite que l'euro. Cela permettait de ritualiser une rencontre avec les prestataires. Leur système a permis de déterminer des éléments statistiques qui étaient importants pour eux et pour le réseau France. Ils ont testé le paiement par téléphone et par carte. Tout fonctionne. Ils travaillent avec l'eusko pour étudier les virements électroniques. Cependant les aspects légaux sont différents qu'avec les coupons billets. La question est de savoir si chaque monnaie doit faire son propre dossier d'agrément ou si on peut mutualiser. Le système technique fonctionne bien mais cela change un peu l'aspect pédagogique. Olivier : comment peut on garantir que la somme nantie en euro correspond bien aux mlc en circulation. Montreuil ont pris une assurance pour les personnes qui transportent les coupons. Philippe abeille : le loi est faite pour les coupons papiers. Si on fait en électronique on est dans une autre législation. Donc les personnes qui passent en électronique doivent être vigilants sur ce point. Andréa : la gestion des adhérents, la cartographie informatique, lettres d'infos, gestion des emails prennent du temps et doivent être à prendre en compte. Olivier : il y a des conférences téléphoniques organisés pour pouvoir répondre à vos questions techniques au fur et a mesure car il y en a beaucoup lorsqu'on se lance concrètement. Petit jeu de clôture proposé par Anne de la Touselle les bouteilles de valeur. Il faut prendre une poignée de graines et les verser dans les bouteilles/ valeurs qui vous animent. Les valeurs sont les Forces de vies. Qu'est ce qui fait que vous venez. Se reconnecter à nos valeur après cette séance technique. Cela permet aussi d'avoir une image de groupe de nos valeurs. Anne Marquer de la Sonante nous a fait aussi jouer au traderidera et le jeu des bras emmêles. Fantastique. Samedi 22 Novembre 2014 « Quels sens pour le mouvement MLC » Nous nous répartissons en 5 sous groupes de 15 personnes. Proposition pour l'animation des sous groupes : 1 – accueil des participants 2 – 5 minutes de silence 3 – un tour de table, 1 minute par personne, pas de débat 4 – aller vers une forme de convergence INTRO de Michel Lepesant Définir ce que nous entendons par M de monnaie, L de locale, et C de complémentaire. Il nous lis un document qu'il a rédigé pour son atelier « les entreprises du 3eme type » du JECO à Lyon. Ce document est remis aux participants et pourrait figurer en annexe de ce compte rendu. Une mlc n'est pas une monnaie alternatives, mais complémentaires car convertible en euros. Locale car c'est une demande de l'ACPR . Qu'est ce qu'une monnaie ? 1- est elle complémentaire pour le rester 2 – est elle complémentaire de manière transitoire et devenir alternative si effondrement du systeme euros. Pour quelle dynamique ? Effet économique pour les prestataires s'ils sont en bout de circuit. Beaucoup d'entre eux tiennent à leur MLC. Une expérience aussi d’éducation populaire. Un effet de label plutôt que boycott. Les utilisateurs : un objection, quelle différence avec l'euro. Le Galleco disent « ca ne prend pas », même l'eusko 12e/personne/an, même Bristol pound est en demi teinte. 3 pistes a tester : L : une extension territoriale sur le modèle du WIR - Monnaie des circuits courts ? C : changer la complémentarité, inclure les cigales, accorderies, sel, etc. M : monnaie comme instrument de partage. Créer des solidarité, des coopération, et que la monnaie viennent rendre visible. A fortaleza ils ont d'abord fait la banque, puis ensuite la monnaie complémentaire. Comment faire pour réduire l'empreinte écologique de la planète, la MLC pourrait elle jouer un rôle dans ce sens ? Michel Lepesant, va rajouter une 4eme catégorie sur la carte du réseau. « Les projets échoués » car il ne faut pas nier que des projets disparaissent. Samedi Après midi Michel Lepesant ouvre la séance. Le réseau MLC est informel. Pas de structure juridique, pas de bureau, pas d'AG. Il existe divers espaces de discussions : -groupe rencontre : projets a venir avec des membres organisatrices des précédentes -groupe internet : géré par Michel et Marc de la pêche -groupe relais du réseau : infos réseau à transférer par chacun à leurs équipes -liste de discussion relais des mlc : -discussions téléphoniques via le réseau SOL Restitution des Ateliers de travail nous avons identifiés 3 points : 1- la question du sens, dimension politique, quelle transformation ? Est ce le but ? (30min) 2- La question des utilisateurs : ce ne sont pas toujours les même avant le lancement, et après le lancement. Divergence entre utilisateur rêvé et réel ? (30min) 3 – La question du support. Papier, électronique, autre. Incidence sur le sens ? (2*30min) Nous n’espérons pas trouver le consensus, ni trouver des solutions à tout. Simplement éclairer le débat. Gardien du temps : Annie (Mesure) secrétaire : nicolas Briet (Gonette) distrib parole : Anne Marie (Touzelle) Facilitateur : Michel Lepesant (Mesure) 1- la question du sens, dimension politique, quelle transformation ? Est ce le but ? (30min) Marie christine : l’économie est peu mentionné ce matin, la notion de prix par exemple est fondamentale. Quelle est notre position. Elle propose que les producteurs locaux se rassemblent pour définir des prix justes. Jennifer : le fait que la mlc soit fléchée vers des produits équitables est déjà une avancée. J Claude : la priorité est déjà la relocalisation, ensuite ce sera plus simple de définir les prix Roue : la mlc est un moyen d'extraire de la monnaie au système spéculatif. Catherine : la démarche de progrès est importante. On va pas a pas vers quelque chose de plus équilibré, plus humain. La mlc est un moyen d'aller vers ça. Son but n'est plus la monnaie mais la relation entre les personnes. Ça marche bien pour elle JP Rouen : réappropriation citoyenne de la monnaie. Mise en réseau et changement d’échelle Annie : comment la monnaie locale peut elle transformer la société. Claude Pastelle : il faut voir le contenu de la monnaie locale. Le type de monnaie peut plus ou moins impacter la société. Se passer complètement de monnaie pourrait il être le but ultime Elise Pastelle : mlc est un moyen parmi d'autres ? Beaucoup de groupe de transition utilisent les mlc. Marc : l'aspect éducation populaire est fondamental aussi et en soi est déjà une victoire. Ca contribue aussi à la modification des échanges locaux. Philippe le pyrene : lorsque nous avons tenter de décider ce que nous allions mettre sur la monnaie, nous avons réalisé que la monnaie est un des premier « mass media » car il véhicule des message. Ca passe entre bcp de mains, ca touche bcp de monde. Brigitte montreuil : ce sera un outil de transformation, mais pas rapide. Ça pourra faire une brèche dans les consciences. Nous aurons besoins de pleins d'autres moyens d'actions politiques et autres. Elle pense qu'il faut en tout cas y aller à fond. Et si on veut mettre le paquet alors comment le faire ? Guillaume graine : veut on basculer le système ou veut on mettre en évidence qu'un autre système est possible. Quel est notre rôle ? Quel sens donne on à la monnaie ? Tristan (sonante): cela nous force a nous poser des bonnes questions. Soyons le changement que nous soyons voir dans le monde. Faire un système a notre image, un monde de sensibilité. Philippe pyrene : l'argent est actuellement un outil de violence terrible, d'accaparement, etc. transformer l'argent peut donc avoir fort impact. Michel Roman : il semble y avoir consensus sur le fait que la mlc ne soit pas le but mais un moyen. C'est un outil de transformation et de transition, même si nous ne mettons pas toujours les mêmes définitions derrière ces concepts. Astrid (Doume) : se retrouve plutôt dans l'anticapitalisme et anti individualisme et aller vers plus de local, et d'humain. Travailler sur soi est très important mais je ne pense pas que ce soit notre rôle de discuter ca dans le réseau des mlc. Boris (olympe) : la diversité des pts de vues et les conflits m'intéressent. Je trouve ca super riche car c'est justement la base du processus démocratique. Le but est de pouvoir construire sur ces divergences. XXX : l'anticapitalisme est incompatible avec la création de mlc Jean claude(retz el) : transformation sociale et écologique ok mais… ? Jean claude (touselle) : pourquoi toujours vouloir diviser les gens entre colibris et anticapitaliste Michel Roman: le mot de »citoyen » semble intégrer une notion d'anticapitalisme et la notion de cohérence semble essentiel. 2- La question des utilisateurs : ce ne sont pas tjrs les même avant le lancement, et après le lancement. Divergence entre utilisateur rêvé et réel ? (30min) Michel :les projets déjà en place depuis plusieurs années voient différemment de ceux qui se lancent. A la mesure nous avons un mal fou à trouver des utilisateurs. Certains s'engagent au début et ensuite se retirent. Les nouvelles monnaies pensent parfois que eux ils trouveront plus facilement des utilisateurs. Nous pourrions nous interroger collectivement pour comprendre pourquoi les utilisateurs sont si difficile à trouverons Jennifer : utiliser les mlc impliquent un effort et donc c'est normal. XXXXRoue : nous n'avons pas encore de preuves de l'impact economique. Du coup c'est difficile de convaincre les utilisateurs et prestataires. Camille Caen : il faut changer le comportement des utilisateurs via la monnaie josette Touselle : il faut retirer un maximum d'argent des circuits bancaires casino vers les banques éthiques. Ce point en soi est déjà très intéressant. Françoise : les groupes pilotes doivent s’interroger sur leurs objectifs et de leur moyens. On a peut être été déçu car les premières monnaies ont promis mont et merveilles et au final on n'observe pas grand-chose de spectaculaire. L'enseignement montre que l’éducation prend du temps. Peut être devrions annoncer moins de résultats et conscientiser que ça va prendre du temps. Je nous invite à garder une dynamique joyeuse au sein des équipes, contribuer à notre société, et les résultats de nos actions ne nous appartiennent pas. Arrêter, peut être, de vouloir sauver le monde. Jean pierre Pastelle : l'aspect philosophique de nos projets de mlc est plus fort que nous ne pouvons le croire meme si les impacts économiques ne sont pas au rdv vous. Marc tilde : 5 éléments qui peuvent freiner 1- trop de contraintes 2- inutile par rapport a ce qu'ils font déjà 3-pas assez visible, la , ne pas mentir 4- certains voient ça comme un repli sur soi 5- coté identitaire du projet qui peut être à double tranchant. Chaque projet doit trouver ses propres caractéristiques et points de forces. Doume : l'eusko à donné de grands espoirs, mais même la bas les résultats ne sont pas spectaculaires. Il faut donc continuer et continuer d'y croire. Marc de la pêche : on a tenté de faire comme eusko pour une cagnotte assos. Ca peut être perçu comme un avantage utilisateur qui peut être mis en avant. 450 euros déjà dans la cagnotte en 6mois. La pêche : la moyenne d'age est assez élevée dans ce groupe, pourtant nous devons rencontrer les jeunes et transformer la société avec eux. Nous a montreuil nous allons les rencontrer dans les lycées, les universités dés que nous le pouvons. Il faudrait avoir une reflexion à ce sujet , comment toucher les jeunes ? les utilisateurs : je vois deux type d’intérêts 1 -utilisateurs 2 -autres raisons. Par exemple a Ithaca ils ont été pragmatiques et explorer la situation locale. Y a-t-il plus d'argent qui sort que d'argent qui rentre. Si-non alors la mlc n'est peut être pas nécessaire. Cibler des arguments altruistes de volonté de transformation du système à long terme. Ne pas trop mettre les intérêts concrets en avant. Olivier : pour l'efficacité, il s'inspire du chiemgauer qui sont partis d'un exemple très concret. Restaurer l’équipement de l’école. Banco palmas a aussi démarré par quelque chose de concret. Aussi varier les canaux de communication, théâtre, jeux, débats, projections , etc. Manu (eusko) : 3000 utilisateurs . Ils ont réussi a rassembler environ 20 000 eusko en 2,5 années. XXX : la mlc est un outil de transition pour se sortir d'un systeme un peu pourri, on pourrait s'inspirer de la monnaie classique Bilan de Jean Paul Pla : bien entendu il faut y croire, mais il faut aussi apprendre des erreurs et temoignages. Aussi toutes les monnaies témoignent manquer d'utilisateurs. Comment changer les choses que l'on fait sur les territoires. Pourquoi ils partent et rectifier. Pour les jeunes, les faire venir,. Avec les nouvelles lois ess, les lycées sont de plus en plus preneurs d'interventions sur les MLC. La loi est avec nous. Se poser aussi la question des volumes, et voir comment mobiliser plus massivement les utilisateurs et les prestataires. Utiliser cette loi ess qui stipule que les lycéens doivent être formés à l'ESS est une super brêche à utiliser. 3 – La question du support. Papier, électronique, autre. Incidence sur le sens ? (2*30min) guillaume : toujours préciser ce que chacun entend par dématérialisé : sms, internet, ondes. Annie : il faut savoir que le paiement numérique est beaucoup plus complexe niveau juridique Marc : POUR – certains échanges ne peuvent pas être fait en coupon papier. Les jeunes vont préférer ces paiements CONTRE : le traçage/flicage du aux traces informatiques, les contraintes légales se passer d'un canal électronique semble trop pénalisant. Peut être réguler, favoriser le coupon et utiliser l’électronique lorsque le papier est inadapté. Roger : l'eusko vient de décider de passer au paiement par carte bancaire. Cela ne change pas grandchose au niveau humain. La question de la durée de conservation des données est pertinente, chez nous ce sera conservé sur notre serveur. Par contre il faut tenir compte des demandes de l'ACPR. Cela pourra faciliter le prélèvement des cotisations automatiquement. Philippe Ariège : certains corps de métiers n'utilisent que les virements électroniques, comme le bâtiment et les architectes. Aussi certaines épiceries qui sont éloignées de leurs fournisseurs et qui apprécient de pouvoir payer par électronique. Astrid : l’électronique pourra aussi peut être de payer plus de salaires car il y aura moins de travail. Ils trouveraient ceci très pratique en fait pour les virements entre prestataires. Michel Romans : la dématérialisation pour les prestataires est différent des utilisateurs. Il est ok pour prestataires, moins pour les utilisateurs. Il reconnaît une grande résistance à la technique. Le capitalisme d'ailleurs propose des solutions techniques XXX : je n'ai pas de problèmes avec la carte bleu mlc carte on est tous habitué. Aussi je ne vois pas trop pourquoi on a peur du traçage en mlc. Philippe drome : les chèques risquent d’être arrêtés bientôt et donc on ne peut pas miser dessus. Par contre ce serait intéressant d'explorer les chèques pour les monnaies complémentaires. Cattyalyn : olympe : c'est le sens qui doit donner envie de faire des efforts et pas l'inverse. Y a-t-il une limite chez l'eusko de la quantité d'argent électronique Jennifer : n'aime pas l'idée de dire qu'il faut faire un effort parce que c'est éthique. Au contraire il faut simplifier les démarches au maximum. Jean claude touselle : ne voit pas le problème de la dématérialisation des paiements, ça n’empêche pas du tout l’éthique Marc : l'effort doit être plutôt de notre coté pour minimiser l'effort des utilisateurs. La question de la traçabilité est en effet très importante. Il faut bien réfléchir avant de se lancer. Pêche : y a-t-il des exemples de monnaies utilisant des cartes bancaires et qui fonctionnent. (réponse : oui le chiemgauer , et le SOL) XXXX : devra t'on installer un nouveau système ou utiliser les terminaux visa. (réponse ou terminaux existants visa) Eusko : chiemgauer est passé a l’électronique au bout de 3 ans et ça a doublé voir triplé les volumes. Guillaume : le traçage , nous pourrions regretter si le contexte politique change. L'eusko ont de bons informaticiens en interne. Il faut voir comment se fait la gestion des flux électroniques. Tout les monde serait il capable de gérer ça. XXX : nos projets de monnaies ont ils vocation a grandir a l'infini. Ne risque t'on pas de perdre le contrôle a un moment donné. J claude retz l : la question électronique nous a aussi effleuré. Nous sommes heureux que ce débat ait lieu. Il est gêné que nous devions encore une fois nous mettre à genoux devant l'ACPR. Roue : ils considèrent sérieusement mettre en place le paiement électronique soit carte, soit chèque. Ils sont en lien avec la Nef via leur GL et ont demandé a celle ci d'investiguer les paiement par SMS via la Nef. Marc pêche : mlc, vous avez des coupons et les euros sont sur un fond de garantie. L électronique sera une aide pour la gestion de la fonte mais a aussi des aspects très négatifs. Olivier : le projet SOL était en mode électronique et maintenant s est tourné vers le papier. Il ne voit pas de problèmes . Les connaissances des flux électroniques peut être bénefiques pour mieux observer la circulation de la monnaie en temps réel. Philippe valence : développe un logiciel informatique de gestion des mlc, Gestibel, ceux qui souhaitent des infos la dessus. Rencontre avec l'ACPR : présenté par Jean Paul Pla (jpp) ACPR : Muriel Rigaud, caroline Gontems, jean claude Hussein (directeur) une monnaie est liquide si on peut rendre la monnaie en euro (on peut rendre la monnaie en monnaie locale) une monnaie est fongible si elle est remboursable en euro (pour les utilisateurs uniquement) si on respecte ces deux points, on est pas soumis à l'ACPR. On est assimilable au chèque cadeau. Ça les arrange si ils n'ont pas a gérer les MLC. Pour obtenir l'agrément il faut être sur une zone limité, ou un certain type de biens et de services. Le texte de loi ESS existe mais selon eux la notion de MLC n'est pas clairement défini. Certains détails sont décidés par la banque de France et pas par eux. Si on choisi les paiements électroniques alors il faut faire une demande d'agrément. Ce qui intéresse l'ACPR est de savoir si on peut blanchir. C'est vraiment leur mission d’anti blanchissement qui les préoccupe. Nous n'avons donc pas non plus a signaler nos activités de es TPG (Trésorier Payeur Général) a-t-on considéré l'acceptation des collectivités territoriales a la mlc ? jpp : si la collectivité territoriale veut accepter la mlc pour payer certains services , ils le peuvent. C'est une décision politique. Aucune ne l'a fait pour le moment, mais rien ne l’empêche. Apparemment rien n’empêche nos assos d'utiliser leur fond de garantie. Cependant cela peut affecter la confiance des utilisateurs et des prestataires. La coopérative intégrale catalane a mis en place un mode de fonctionnement très intéressant notamment une monnaie sans fond de garantie. Peut on avoir une partie de son salaire en monnaie locale Oui, mais il y a des conditions. Demander à Vivien de la Roue qui connaît bien. Il faut l'accord du salarié préalable, une limite de 1500euros net/mois. Les paiements en espèces sont limités a un plafond de 1500e, dans les paiements électroniques il n'y a pas ce genre de limites. C'est un argument en faveur des paiements électroniques. Dimanche 23 novembre Point sur la Mission gouvernementale jean philippe Magnin et caroline Fourel (?) , sylvia Pinel, sont les interlocuteurs de cette mission et on fait une première rencontre avec plusieurs mlc. Deuxième rencontre en mai 2014 avec l'eusko uniquement ainsi que des économistes. Le réseau mlc ont fait un courrier critique. Ont été auditionnés : Sardex, crédit coopératif, la Macif, des barters. Il y a maintenant une nouvelle lettre de mission. : - Évaluer l'impact social et économique des monnaies locales, - évaluer le maillage des mlc, - voir comment les mlc peuvent soutenir le développement des PTCE, - évaluer les monnaies temps et voir leur articulation avec les services civics et autres, les personnes de l’économie solidaire peuvent être émetteurs de monnaies complémentaires dans le chapitre 5 , 311-5 de l’économie solidaire. Si on fait des monnaies locales on ne peut faire que ça. Ceux qui font plusieurs choses doivent modifier leur objet social ou créer une nouvelle association. Les personnes et gestionnaires des mlc sont soumis au même règles que les autres. C'est le TPG qui gère les finances des collectivités territoriales au service des élus. En pratique le TPG obéît aux directives du ministère de l’économie à Bercy. Il est sorti de leurs réflexions la proposition de réaliser un guide de mise en place d'une monnaie locale complémentaire. C'est à nous de le faire. C'est un gros travail collectif. Si une mairie accepte les paiements en mlc il faudra ensuite que le TPG accepte des les convertir en euros. C'est la le gros défi devant nous. Romans ont échoués , mais le nouveau texte de loi pourrait changer la donne. Apparemment « le radis » à Ingelsheim aurait réussi à faire accepter par le TPG. A creuser...a suivre L'association peut elle faire du micro crédit avec le fond de garantie ? Il est interdit de faire du crédit. L'abeille en font un tout petit peu avec certains membres de l'asso. Cependant Philippe Lenoble invite à être prudent avant de s'engouffrer dans cette brèche. Jean Paul Pla à reçu un courrier du ministère suite a leur lettre commune de reproche. Il y a peut être une opportunité à saisir de rester en liaison avec un ministère. Cela permettrait potentiellement de se rapprocher de Bercy et donc des TPG. Reste a savoir quelle stratégie adopter en tant que réseau. Daniel de « La Graine » de Montpellier Ils ont mis en place un module capable de lire les coupons, les identifier, en créant soi même les codes barres. Ce fonctionnement est indépendant et géré en interne. Cela fonctionne sans internet, et peut donc être utilisé sur les marchés et hors réseau. Ce système permet aussi de vérifier (via des UV) la véracité des billets. Ce système permet de simplifier la saisie et de faire gagner du temps au commerçant, car il n'a pas a compter ses billets en fin de journée. On bip les billets et cela permet de gérer les mlc avec ou sans fonte. Pour l'asso ça permet d'avoir une visibilité de l'activité par zone géographique et par secteur d'activité. Le module coûte actuellement 120euros mais les prix baisserons si nous sommes nombreux à l'utiliser. Leurs prestataires sont plutôt favorables a cet objet qui sera inclus dans le « package » d'adhésion. Celui ci pourra aussi gérer les adhésion via un code barre sur la carte de membre. Il faudra passer voir chaque prestataires chaque mois, pour vider la boite, c'est aussi l'occasion de garder un lien humain. Ils souhaitent mutualiser cette technologie. Voir ensuite comment gérer la fabrication, distribution et maintenance de cette technologie. Ateliers en sous groupes en 4 groupes de 15 personnes groupe 1 : gouvernance et démocratie interne créer des groupes : groupe organisations des rencontres groupe outils d'animations pour les rencontre mutualisation d'expériences gestion des outils internet visibilité externe proposition de réaliser des rencontres régionales, et une rencontre nationale par an pour prendre des décisions. Débattre à 75 n'est pas adapté, le forum ouvert serait a envisager. La sociocratie et le tirage au sort ont été envisagés Groupe 2 : visibilité externe groupe 1 : propose de maintenir le groupe historique actuel qui marche plutôt bien. Tout en permettant par cooptation de faire entrer de nouvelles personnes. C'est cependant lié a la gouvernance interne. Groupe 2 :La réalisation d'un clip national à été discuté également qui pourrait être à double tranchant. Se rapprocher aussi des autres pays européens et des autres collectifs citoyens. Comment répondre / utiliser les nombreuses demandes de nouveaux groupes monnaies locales. La question des liens avec les « collectif de la transition citoyenne » se pose car nous avons été démarché. Mettre sur le site web aussi les clip vidéos des uns et des autres. Mettre aussi une FAQ mutuelle. Eusko et Romans utilisent un pluggin super pour ça. On valide la création de deux groupe de travaillent # visibilité externe : # FAQ mutualisé : Groupes de travail : Internet : aujourd'hui ils sont deux. Marc de la pêche et Michel de Romans. Leur besoin est d'aide pour les mises en forme des articles. Ca prend 30 min par article. Philippe du Pyrene va aussi proposer quelqu'un. Philippe le Duiguou aimerait aussi être dans la boucle Christine de Narbonne aussi. FAQ : travail de collecte et de mise en communs des réponses. Pas de candidats. Visibilité extérieure : créer un logo et un clip Philippe Elusse de la pyrene Monique de la Sonante vivien de la roue Nicolas de la Gonette pour le Clip groupe « ni ne vol » : gère les relations institutionnelles avec le ministère et autres institutons groupe rencontre : il existe déjà et recueille les organisateurs des rencontres précédentes. Le Retz'l vient de rejoindre. Mutualisation des pratiques et animation interne : Stéphane de Tours [email protected] Élise du Pastelle – Albi [email protected] Nicolas de la Gonette (comme personne ressource) [email protected] Christine du Cers [email protected] Guide des bonnes pratiques : réaliser un guide à la proposition de l'ACPR. Qu'est ce qu'une monnaie locale. Philippe Lenoble ? COMPTE BANCAIRE un compte bancaire a été créé au nom du réseau par Philippe Labansat (La Miele) . Chaque groupe projet est invité à y contribuer. Une base de 1000 euros par mlc serait un montant confortable. LIEN AVEC LE RESEAU SOL Patrick Viveret qui est le président du SOL pour 6 mois proposait un rapprochement, voir ce qui peut être fait ensemble. Il serait pertinent de mettre en place un groupe de réflexion ici pour formuler une proposition à la prochaine rencontre. SOL va aussi or Floraine Guillaume – La Gonette Brigitte de la Pêche Jean Claude du Retz'l COMPTE RENDU : Envoyer vos notes et photos à cette adresse : rencontres@liste-monnaie-locale-complémentaire.net PROCHAINES RENCONTRES Mai 2015 – L'eusko accueille à Bayonne Novembre 2015 – Le Retz'l accueille prés de Nantes.