La jeune fille dans la ville

Transcription

La jeune fille dans la ville
présente l’exposition
La
jeune
fille
dans la ville
LA JEUNE FILLE
DANS LA VILLE
Salon de la Photo
du 8 au 12 novembre
dans le cadre du Mois de la Photo
La collection photographique d’agnès b. est
réputée, composée à la fois de signatures
prestigieuses et de talents nouveaux soutenus
par la styliste qui est également mécène et
galeriste.
Le Salon de la Photo, partenaire du Mois de la
Photographie 2012, est heureux de pouvoir
rendre hommage au talent de l’inspiratrice de
cette collection (ne serait-ce que par l’entremise
d’une partie de cet ensemble), à travers une
sélection d’œuvres qu’agnès b. a choisies sur le
thème de « La jeune fille dans la ville ».
Une soixantaine de photographies, courant du
début du 20e siècle à aujourd’hui et confrontant
des œuvres de Brassaï,Walter Evans, Diane Arbus,
ou encore Martin Parr, Martine Barrat,…
pour ne citer très arbitrairement que quelques
noms parmi les dizaines exposés, les autres n’étant
pas de moindre importance ou notoriété ! Et s’il
faut résumer de A à Z, ce sera de l’Américaine
Berenice Abbott à l’Italien Franco Zecchin.
«Les photos qui composent ma collection - si
c’en est une - racontent un peu l’histoire de
ma relation à la photographie et sans doute
aussi, en partie, l’évolution de celle-ci. Je crois
que c’est le travail de Henri Cartier-Bresson
qui le premier m’a fait prendre conscience de
tout ce qui pourrait être dit par ce médium. A
partir de là, j’ai appris la photographie, avec
gourmandise. J’ai avec elle une relation intime,
très suivie, très exigeante ; mon cheminement
et mes choix se font sans complaisance. Je
suis heureuse d’observer son évolution, de la
voir se diversifier à toute vitesse.»
Entretiens avec
Nulle collection qui ne soit durablement marquée par son propriétaire.
Que son objet et sa raison d’être soient ou non évidents dès le premier regard, toute collection dépassant une
certaine taille porte une signature, celle-ci ne pouvant pas être simplement attribuée à la qualité singulière des
œuvres.
Extrait de « Corps et surface. Métaphores et frontières d’un médium. » Félix Hoffmann
Je vois la collection comme un ensemble où la photographie a sa place au même titre que la peinture, la
sculpture, la vidéo et le cinéma. Pour moi, la photographie est une forme d’expression à part entière. C’est une
façon d’écrire, d’arrêter le temps, « l’instantané » (…)
(…. ) J’ai souvent remarqué ne pas être sur les mêmes achats que les autres collectionneurs. C’est sans doute ce
qui fait la singularité de ma collection. Je n’achète pas forcément les œuvres les plus recherchées. Ma collection
de photographies me semble constituée de beaucoup de choses curieuses.
Dans la collection, il y a beaucoup de formats réduits, qui constituent comme des concentrés d’artistes (…. )
Beaucoup d’œuvres peuvent avoir une dimension cocasse. Elles ont toutes leur raison d’être là. Je les aime
toutes, et de toute façon, je me sens portée par l‘affect ! C’est une histoire relationnelle…. Cette collection n’a
pas été construite avec une idée d’investissement. C’est tout le contraire. Je vois ce qui me saute aux yeux. C’est
un geste très personnel (….)
Ma collection est uniquement constituée de mes choix personnels.
Ce qui me saute aux yeux quand je regarde cette collection, c’est le goût que j’ai pour la jeunesse, pour les gens
qui cherchent, qui ne sont pas sûrs, qui doutent (….) Ce n’est pas une question d’âge, c’est un état d’esprit, une
façon de voir les choses (…) J’ai beaucoup de choses sur la jeunesse, la liberté de la jeunesse, de l’adolescence
(….) Il y a beaucoup de photographies d’adolescents (….)
Il y a beaucoup de portraits, de visages dans la collection. J’aime regarder les gens.
Pendant ma scolarité, j’étais aux Beaux-Arts de Versailles. Ensuite, j’ai fait l’école du Louvre (…) Après avoir fait
des dessins, j‘ai fait de la photographie. J’aime la photographie.
Un jour, dans la rue, au pied de l’église Saint-Eustache, un endroit s’est libéré, « Les Jambons Français », où
j’ai installée la librairie - galerie. Je l’ai appelée la Galerie du Jour, du nom de la rue. Ma première exposition à
l’automne 1984 montrait des photographies de Martine Barrat, une jeune photographe française, amie de Félix
Guattari, qui vivait à New-York et photographiait la vie à Harlem.
Dès le début de la galerie en 1984, j’ai montré de la photographie (…)
La photographie n’était pas considérée. C’est un art qui n’a que 150 ans et qui commence à être reconnu (….)
Une anecdote qui m’a marquée (…) Quand Jacques Henri Lartigue est tombé malade à 9 ans, il a dit à son
père être malade du temps qui passe. Pour le guérir son père lui a offert un appareil photo. C’est ainsi qu’il a
démarré son merveilleux travail.
extraits de « Une histoire de rencontres », entretiens au fil du temps entre agnès b. et Hans Ulrich Obrist - jrp I ringier :
collection agnès b.
Comment est venu votre désir de collectionner en général ? J’ai commencé il y a longtemps à garder des images.
Pourquoi la photo? J’ai commencé il y a longtemps à garder des images.
Lorsque vous choisissez une photo, est-ce en premier lieu l’émotion qu’elle vous procure qui vous guide ? Entre autres,
pas seulement ! Peinture, sculpture, vidéo, quelques autographes. La collection de photos fait partie d’un tout,
avec le reste.
Sa plastique ? Son sujet ? En fait, ce qui me saute aux yeux c’est l’ensemble. Une photo réussie c’est quand on
arrive à capturer quelque chose d’essentiel et d’équilibré.
Que diriez vous à quelqu’un qui veut démarrer une collection Choisis des cartes postales, des affiches, des photos
aux Puces, dans les ventes, des inconnus, des jeunes.Tu peux commencer comme ça.
HENRI CARTIER-BRESSON
DIANE ARBUS
Chez Lipp, Paris, 1968
Two girls in matching bathing
sits. Coney Island, NY, 1967
STEVE HIETT
Cecelia. Thanksgiving.
West Side Highway, New York, 1993
Le Salon de la Photo
a offert un don au Fonds de Dotation agnès b.
pour la photographie, qui l’a attribué
à deux de ses découvertes :
AMÉLIE DEBRAY
et MARION POUSSIER
Elles auront, chacune, une photo exposée au Salon de la Photo.
galerie du jour agnès b. à Paris Photo
15 > 18 novembre 2012 - stand : B08
Artistes exposés Sara Acremann / Leonard Bourgois-Beaulieu / We
are from L.A / Amélie Debray / Bruno Dunckel / Pauline Fargue /
Scott Hammond / Lucien Hervé / Seydou Keïta / Jonas Mekas / J.D.
‘Okhai Ojeikere / Matthias Olmeta / Mouna Saboni / Malick Sidibé /
Massimo Vitali
Découvertes Sara Acremann / We are from L.A / Amélie Debray /
Pauline Fargue / Scott Hammond / Mouna Saboni
Mois de la Photo à la galerie du jour agnès b.
10 novembre > décembre 2012
Fidélité, découverte, enthousiasme
Artistes exposés Amélie Debray/ Pauline Fargue/ Lucien Hervé/
Thierry Lefébure/ Jonas Mekas/ Ryan Mcginley/ Martin Parr /Christian
Patterson/Marion Poussier/ Mouna Saboni /Malick Sidibé/Romaric
Tisserand/Agnès Troublé dite agnès b.
Découvertes Amélie Debray/ Pauline Fargue/ Christian Patterson/
Mouna Saboni/ Romaric Tisserand.
Jonas Mekas. Pour la première fois, Images from Purgatorio
Williamsburg, b’klyn 1949 my first New York Home.
Photos de ses premières années aux Etats-Unis de 1950 à 1953. Des
images de son frère Adolfas, de la vie du quartier de Williamsburg
et des communautés d’immigrés à Brooklyn, pique-niquant, dansant
et chantant.
Contact presse fonds de dotation agnès b. et expositions
annie maurette 01 43 71 55 52 / 06 60 97 30 36
[email protected]
Contact galerie du jour agnès b.
sébastien ruiz / 01 44 54 55 90
[email protected]
44 rue quincampoix 75004 paris tél. 01 44 54 55 90
du mardi au samedi de 12h à 19h
galeriedujour.com - [email protected] dans le cadre du
fonds de dotation agnès b.
SALON DE LA PHOTO
DU 8 AU 12 NOVEMBRE, 2012
PARIS - PARIS EXPO
PORTE DE VERSAILLES
Se rencontrer, s’informer, s’équiper
Du 8 au 12
NOVEMBRE 2012
PaRIS
PariS EXPO
POrtE dE
vErSaillES
SE RENCONTRER,
S’INFORMER,
S’ÉQUIPER
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