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À SUIVRE... EN OCTOBRE ET DÉBUT NOVEMBRE À VIDY VIDY FORUM « MIGRATIONS : CHANCE ET TOURMENTS » MILO RAU Empire 5-8.10 Théâtre En arabe, grec, roumain et kurde, surtitrés en allemand et français Empire mêle les biographies des acteurs aux tragédies grecques et interroge ce que les itinéraires des immigrés, migrants ou réfugiés qui débarquent sur les rives de la mer Egée disent de l’Europe d’aujourd’hui, d’où elle vient et ce qu’elle est devenue. Conférences et ateliers organisés en collaboration avec Charles Kleiber Samedi 8 octobre de 14h00 à 18h30 Si les migrations ont marqué l’histoire de l’humanité, comment l’Europe et la Suisse peuvent-elles concilier aujourd’hui devoir d’ouverture et intérêts nationaux? Economistes, sociologues, politiques, responsables associatifs et témoins soumettent leurs expériences et leurs analyses à la discussion collective. entrée libre, sur rés. à [email protected] DIEUDONNÉ NIANGOUNA LE GdRA 1-5.11 Théâtre/Vidéo 1-12.11 Théâtre/Musique/Danse/Vidéo/Cirque Nkenguegi Lenga A travers une suite de paraboles qui se mêlent et se répondent, passant des rives du fleuve Congo au XVIe arrondissement de Paris ou aux flots de la Méditerranée, Nkenguegi décrit le monde dans ses contradictions et son mouvement continu que nul ne peut contenir ou dominer. Un anthropologue-musicien et un danseur acrobate du Groupe de Recherche Artistique invitent un acrobate-danseur Merina (Madagascar), un danseur-musicien Xhosa (Afrique du Sud) et leurs grand-mères aux langues oubliées pour une création acrobatique, musicale et vidéo, en forme de résistance à l’appauvrissement de la diversité culturelle. ADHÉREZ À LA NOUVELLE SAISON : L’AVENTURE CONTINUE ! Adhérer au Théâtre de Vidy, c’est participer à la vie du théâtre et bénéficier de tarifs et de services privilégiés. En plus de la Carte Adhérent qui permet, pour un tarif inchangé, d'aller au théatre en bénéficiant de tarifs entre Fr. 6.- et Fr. 18.-, Vidy élargit son offre avec deux nouvelles cartes: la Carte Adhérent Duo qui permet à la personne qui vous accompagne de bénéficier des mêmes avantages que vous, et la Carte Découverte 1/2 saison, une invitation à découvrir les spectacles de Vidy jusqu'en janvier 2017 en bénéficiant du tarif adhérent. theatredevidy theatredevidy @theatredevidy theatredevidy Le thème sonore qui précède les annonces dans La Kantina est un extrait de la symphonie Les Echanges de Rolf Liebermann, une composition pour 156 machines créée lors de l’Exposition Nationale suisse de 1964 alors qu’ouvrait, à cette même occasion, le Théâtre de Vidy dessiné par Max Bill. METTE INGVARTSEN Du 29 septembre au 1er octobre 2016 69 positions Salle Charles Apothéloz (sur la scène) Les combats menés dans les années 60 et 70 – à travail égal, salaire égal, et un nouveau partage des tâches ménagères et des responsabilités envers les enfants – ne peuvent être considérés comme aboutis. C’est une bonne raison pour porter un regard rétrospectif et tenter de sonder les mouvements de cette époque. Jeu. 29.09 Ven. 30.09 Sam. 01.10 19h00 20h00 17h00 Dès 16 ans Durée: 1h45 Performance/Danse Performance déambulatoire (sans places assises) « Pour moi, 69 positions se réfère à deux choses: d’une part, la position sexuelle égalitaire. Mon travail traite souvent de structures égalitaires, et le chiffre 69 présente par ailleurs une symétrie inverse. En ce sens, l’égalité inclut la possibilité d’être différents l’un de l’autre, et néanmoins égaux. D’autre part, 69 positions se réfère à l’histoire des performances qui débute dans les années 60. Je me glisse dans divers rôles de différentes pièces. (...) Mon corps se transforme à mesure que j’incarne tous ces différents rôles. » METTE INGVARTSEN DANS UN ENTRETIEN RÉALISÉ PAR KATLEEN VAN LANGENDONCK ET EVA DECAESSTECKER POUR LE KAAITHEATER, 2016 METTE INGVARTSEN DANS UN ENTRETIEN RÉALISÉ PAR KATLEEN VAN LANGENDONCK ET EVA DECAESSTECKER POUR LE KAAITHEATER, 2016 Née en 1980 à Copenhague, Mette Ingvartsen sort diplômée de l’école P.A.R.T.S. à Bruxelles en 2004. En 2003, alors qu’elle est encore étudiante, elle monte sa première création Manual Focus, et développe dès lors ses propres projets ou s’engage dans plusieurs collaborations : Solo Negatives, Out of Order, 50/50, to come, The Making of the Making of, Why We Love Action. Parmi ses derniers travaux, on trouve le projet YouTube Where is my privacy et It’s in The Air, montés en 2008 en collaboration avec Jefta van Dinther, formant avec Evaporated Landscapes (2009) et All the way out there (2011) le cycle Giant City. Ses intérêts se sont égalemement tournés vers une conception plus large de l’art chorégraphique : le projet Evaporating landscapes, mené en 2009, est une performance utilisant mousse, brouillard, son et lumière, dont le but est d’étendre le champ de la danse au delà du seul corps humain. Parallèlement à cette démarche, elle s’implique dans des recherches sur l’éducation, les modes et les structures de production des arts du spectacle, notamment par le biais du projet 6Months 1Location, mené en 2008. Depuis 2005, elle travaille sur Everybodys, projet collaboratif mettant en oeuvre des stratégies d’open source dont l’objet est de produire des jeux et des outils adaptés aux artistes dans le cadre de leur travail. Elle fait partie du collectif Coco qui a présenté en 2008 Breeding, Brains and Beauty, performances théâtrales de Jan Ritsema et Bojana Cvejic. Mette Ingvartsen a commencé en 2014 un nouveau cycle intitulé The Red Pieces : la première oeuvre de cette série, 69 positions, interroge les frontières entre espace public et privé, en plaçant un corps nu au beau milieu du public d’un spectacle. Dans la seconde pièce, 7 pleasures, un groupe de douze performeurs questionnent les notions de nudité, de corps politisé et de sexualité. La troisième et dernière partie de ce cycle, qui s’intitule The Permeable Stage est une conférence performative de dix heures qui sera créée le 8 octobre 2016 au Kaaitheater à Bruxelles. De 2013 à 2016, elle est artiste en résidence au Kaaitheater de Bruxelles. Entre 2017 et 2022, elle sera membre de l’équipe artistique de la Volksbühne de Berlin. Elle termine actuellement un doctorat en chorégraphie à l’UNIARTS en Suède. CONCEPTION, CHORÉGRAPHIE, PERFORMANCE Mette Ingvartsen « Avec 7 pleasures, j’ai décidé de revenir à une utilisation frontale de la scène, tout en continuant à réfléchir à des manières d’étendre la scène dans l’espace du public. Il s’agit d’une réflexion sur la manière dont les corps sexuels et érotiques sont souvent représentés par des images planes, bidimensionnelles, et sur le potentiel du théâtre à montrer ces corps différemment. » Les performeurs posent des questions sur ce qu’est le plaisir, sur la façon dont nous le ressentons et se demandent si éprouver du plaisir de manière différente que celle que nous connaissons jusquelà peut changer nos corps. Dès 16 ans Durée: 1h40 Danse Mer. 12.10 Jeu. 13.10 20h00 19h00 Salle Charles Apothéloz 7 pleasures Les 12 et 13 octobre 2016 METTE INGVARTSEN Avec 69 positions, vous revenez à la sexualité, la nudité et l’esprit participatif des années 60. Pourquoi maintenant ? Dans les années 60, il y avait cette utopie de l’égalité par la libération sexuelle. Cet idéal a échoué et nous en subissons encore les conséquences aujourd’hui. En Scandinavie, et surtout en Suède, l’égalité a acquis une meilleure position dans la société. Néanmoins, de manière générale, les combats menés dans les années 60 et 70 – à travail égal, salaire égal, et un nouveau partage des tâches ménagères et des responsabilités envers les enfants – ne peuvent être considérés comme aboutis. C’est une bonne raison pour porter un regard rétrospectif et tenter de sonder les mouvements de cette époque. 69 positions a commencé en réaction à mon propre travail. (...) J’ai ressenti un besoin de revenir au corps humain : la sexualité s’est révélée un terrain intéressant pour poursuivre la réflexion sur le collectif et le participatif. Je pense qu’aujourd’hui, il y a un grand besoin de se rassembler à l’intérieur et à l’extérieur du théâtre. C’est surtout important à une époque de crise sociale et politique, d’insécurité et d’instabilité, comme celle que nous vivons. Je veux également analyser la séparation entre le public et le privé, et la façon dont les réseaux sociaux perturbent aujourd’hui la sphère privée en dévoilant des informations intimes. Comment intégrez-vous cette perturbation entre public et privé dans vos spectacles ? Dans 69 positions, j’utilise une technique que j’appelle la chorégraphie soft. Par le passé, bon nombre d’œuvres traitant de sexualité tournaient autour de l’agression et de l’affrontement, ce qui peut provoquer un rejet de la part du public. J’ai donc cherché une autre stratégie pour permettre aux gens d’aborder le thème de plus près et d’y réfléchir collectivement au lieu de le rejeter. J’utilise un ton doux, même si les questions que je pose atteignent parfois la limite de la zone de confort. Certaines performances des années 60 auxquelles je fais référence étaient des invitations à entamer une orgie – et de fait, c’est ce qui se produisait à l’époque. La foi dans le collectif différait de celle d’aujourd’hui. L’aspect participatif de 69 positions se concentre plutôt sur le moment où, en tant que membre du public, on négocie avec soimême quant à franchir – ou non – le pas et participer. Durant ce moment de négociation, les limites de chacun sont remises en question : est-ce bien de le faire ou vaut-il mieux s’abstenir ? A-t-on envie de faire partie de ce collectif, et si oui, de quelle manière ? 69 positions Conception, chorégraphie et performance : Mette Ingvartsen Lumière : Nadja Räikkä Scénographie : Virginie Mira Son : Peter Lenaerts avec des musiques de Will Guthrie (Breaking Bones) Dramaturgie : Bojana Cvejic Manager : Kerstin Schroth Production : Mette Ingvartsen/Great Investment Coproduction : apap/Szene, Salzburg Musée de la Danse/Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne Kaaïtheater, Bruxelles PACT Zollverein, Essen Les Spectacles vivants - Centre Pompidou, Paris Kunsten-centrum BUDA, Courtrai BIT Teatergarasjen, Bergen Avec le soutien de : Théâtre National de Bretagne, Rennes Festival d’Automne à Paris DOCH - University of dance and circus, Stockholm Autorités flamandes The Danish Arts Council Commission européenne Création 2014 au PACT Zollverein, Essen Vous avez créé 7 pleasures pour la grande scène et avec un dispositif frontal. Ce qui ne vous empêche pas d’également faire interagir le public ? Dans 7 pleasures, je travaille avec le principe chorégraphique que j’appelle spilling. Cela signifie que le spectacle « déborde » dans l’espace où est assis le public. Dans la scène d’ouverture, les performeurs se déshabillent au milieu du public, ce qui suggère que les corps des danseurs sont analogues à ceux des spectateurs. Ce que nous faisons n’est jamais aussi fou ou virtuose que nul autre ne puisse imaginer le faire. En même temps, nous essayons d’inclure tout l’environnement dans notre chorégraphie : le public en fait partie, de même que l’escalier et les objets qui nous entourent. On voit beaucoup de nudité dans 7 pleasures, mais d’une manière plus sensuelle que sexuelle. Voilà qui en dit beaucoup sur la manière dont nous interprétons le mot « sexuel » aujourd’hui ! S’il n’y a pas de pénétration, il n’y a pas de sexe, exact ? Dans cette pièce, il n’y a pas de pénétration, mais je pense quand même que ce que nous faisons peut être considéré comme une forme de pratique sexuelle. Les performeurs posent des questions sur ce qu’est le plaisir, sur la façon dont nous le ressentons et se demandent si éprouver du plaisir de manière différente que celle que nous connaissons jusque-là peut changer nos corps. La pièce est créée autour de différentes modes d’intimité avec les autres. La première partie cherche à détourner l’attention des parties du corps explicitement érotisées. Il est vrai que certaines parties du corps ont plus de terminaisons nerveuses que d’autres, mais nous sous-estimons l’incroyable potentiel de sensations que possèdent d’autres parties du corps. Dans la deuxième partie, nous travaillons avec des vibrations. Nos corps individuels se fondent en une masse vibrante qui, à un certain moment, inclut aussi tous les objets sur scène. Nous étendons la notion de désir entre deux personnes à la relation avec l’environnement et ses objets. Dans la dernière partie, la moitié des performeurs sont vêtus de noir, tandis que l’autre moitié reste nue. Ainsi, nous mettons l’accent sur les modes opératoires du pouvoir et de la violence dans l’imagerie sexuelle. Nous le faisons de telle sorte qu’il est difficile de discerner qui manipule et qui est manipulé, qui donne du plaisir et qui en reçoit. EXTRAIT D’UN ENTRETIEN AVEC METTE INGVARTSEN RÉALISÉ PAR KATLEEN VAN LANGENDONCK ET EVA DECAESSTECKER POUR LE KAAITHEATER, 2016. 7 pleasures Manon Santkin Production : Mette Ingvartsen/Great Investment Assistanat production : Manon Haase Coproduction : Festival Steirischer Herbst, Graz Kaaïtheater, Bruxelles HAU Hebbel am Ufer, Berlin Théâtre National de Bretagne, Rennes Festival d’Automne à Paris Les Spectacles vivants - Centre Pompidou, Paris PACT Zollverein, Essen Dansens Hus, Oslo Tanzquartier Wien Kunsten - centrum BUDA, Courtrai BIT Teatergarasjen, Bergen Dansehallerne, Copenhague House on Fire avec le soutien du Programme culturel de l’Union européenne Avec le soutien de : Autorités flamandes Hauptstadtkulturfonds, Berlin The Danish Arts Council APAP - Programme culturel de l’Union européenne Avec : Création 2015 au Festival Steirischer Herbest, Graz Conception et chorégraphie : Mette Ingvartsen Lumière : Minna Tiikkainen Musique et bande-son : Peter Lenaerts Avec des musiques de Will Guthrie (Breaking Bones & Snake Eyes) Scénographie : Mette Ingvartsen Minna Tikkainen Dramaturgie : Bojana Cvejic Manager: Kerstin Schroth Assistanat chorégraphie : Sirah Foighel Brutmann (remplacée à Lausanne par Mette Ingvertsen) Johanna Chemnitz Katja Dreyer Bruno Freire Elias Girod Dolores Hulan Ligia Lewis Danny Neyman Norbert Pape Pontus Pettersson Hagar Tenenbaum Gemma Higginbotham Ghyslaine Gau (remplacement) Avec les équipes de production, technique, communication et administration du Théâtre de Vidy.