Forum pour un autre Mali. - Democracia y cooperación

Transcription

Forum pour un autre Mali. - Democracia y cooperación
Forum pour un autre Mali.
Migrances, vivre dignement, circuler librement
« L’Autre monde possible » que les mouvements sociaux et altermondialistes appellent
de leurs vœux, est bien celui où chacun pourra arpenter les avenues de la terre sans
baisser la tête ou l’échine, dans le respect mutuel.
Il est également l’affaire des artistes et des intellectuels notamment en Afrique où notre
capacité d’indignation et de résistance est défiée, nos consciences étant souvent endormies et
nos voix étouffées.
Mieux que les capitaux et les nouvelles technologies de l’information qui n’en sont pas moins
importants, la culture devra, en somme, permettre à l’Afrique de relever la plupart des défis
qui l’interpellent. Les mouvements sociaux, altermondialistes, les candidats qui sont
impliqués dans « Migrances » qui est l’espace de débat citoyen et de quête d’alternatives dont
le FORAM s’est doté en vue d’y contribuer. Le FORAM a à son actif les éditions suivantes…
2006 : Les journées commémoratives de Ceuta et Melilla.
Migrances 2007.
Migrances 2008.
Migrances 2009.
Migrances 2010.
2006 : les journées commémoratives de Ceuta et Melilla
« Pourquoi partent-ils ? », est l’inévitable question qui vient à l’esprit au regard des milliers
de morts de l’émigration forcée et du sort de plus en plus tragique des survivants, appelés
« illégaux », « clandestins », « sans papiers ». Telle est également la question que le FORAM
a soulevée lors des journées commémoratives des événements de Ceuta et Melilla, organisées,
à Bamako, du 29 septembre au 6 octobre 2006. Cette première rencontre a été l’occasion pour
la société civile critique du Mali, d’Afrique et d’Europe, dont une majorité d’intellectuels et
d’artistes, de souligner que sans l’échec des politiques de développement de l’Etat
« postcolonial » devenu libéral sous la houlette des pays riches et industrialisés, des dizaines
de milliers d’Africains n’auraient pas été contraints de chercher une issue au chômage, à la
pauvreté et à la faim dans l’émigration. Les conclusions de ces journées ont fait l’objet d’une
publication intitulée « Ceuta et Melilla. Mais pourquoi partent-ils ? » par Les Editions Les
Perséides et Taama en Février 2008.
« Migrances 2007 »
Organisées du 10 au 15 décembre 2007, avec le soutien de l’Agence Espagnole de
Coopération Internationale pour le Développement (AECID), les deuxièmes journées du
FORAM, – « Migrances 2007 » – ont enregistré, en plus des militants des mouvements
sociaux, des intellectuels et des artistes, la participation du Collectif des femmes pour la lutte
contre l’immigration clandestine au Sénégal. Ceux-ci se sont attelés à l’analyse des défis
(économiques, politiques, écologiques et culturels) à relever par l’Afrique et ses véritables
alliés face aux ravages de la mondialisation dont l’émigration forcée est l’une des expressions.
« Migrances 2008 »
Les troisièmes journées du FORAM sont organisées en partenariat avec Nord/Sud 21, la
Fondation Frantz FANON, UBUNTU, ENDA TIERS-MONDE, AURA (Artistes Unis pour le
Rapp Africain), selon un processus qui, en plus de l’indispensable réactualisation de la
réflexion sur les migrations africaines à la lumière de la directive « retour », du pacte
européen et de l’Union pour la Méditerranée, comporte la poursuite de la caravane de la
dignité. Migrances 2008 aura contribué, à son terme à : − aider l’Europe à déconstruire les
représentations qu’elle a elle-même produites sur l’Afrique, − repenser les rapports
économiques avec l’Afrique en reconnaissant aux Africains le droit de disposer de leurs
richesses, − vivre dignement dans leurs pays et de circuler librement, − Inverser le regard de
l’Afrique sur elle-même et sur le modèle européen en crise.
« Migrances 2009 »
A la différence des éditions précédentes qui ont largement contribué à la construction d’une
grille de lecture qui articule le local et le global, Migrances 2009, du 14 au 18 décembre 2009,
a accordé une attention particulière aux facteurs climatiques, macro-économiques, politiques
et socio-culturels, de manière à dégager des réponses concrètes et palpables dans différents
secteurs.
« Migrances 2010 »
Cette édition de « Migrances » a eu lieu du 14 au 18 décembre. Elle a fait un bilan succinct de
50 ans de transfert de fond et réfléchit à l’utilisation de ces transferts par les migrants maliens
et africains, dans le cadre des alternatives économiques qui participent à la relocalisation et la
redynamisation des économies locales et à la reconstruction du lien social. Il s’est agit plus
précisément de contribuer à :
- Recueillir des témoignages sur 50 ans de transfert de fonds : Combien ? Comment ?
Pourquoi ?
- Impulser le débat sur la notion de rentabilité économique et sociale de l’argent des
migrants et le rôle de la diaspora malienne et africaine dans la promotion
d’alternatives économiques, sociales, politiques, culturelles et environnementales au
modèle unique et unipolaire.
- Jeter les bases de l’observatoire citoyen des migrations entre le Mali et la France.

Documents pareils