les contes du chat (...)
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les contes du chat (...)
Les contes du chat perché D’après Les contes du chat perché de Marcel Aymé La patte du chat Le petit coq noir Le mauvais jars Le loup Adaptation, mise en scène et musiques de Thierry Jahn, assisté de Céline Ronté Avec : Elise Noiraud ou Céline Ronté, Claire Baradat ou Karine Foviau, et Thierry Jahn Décor de Patrice Cuvelier. Lumières de Philippe Marcq. Costumes de Jérôme Ragon. Animations : Jean Baptiste Cuvelier LA BIGARRURE 6 rue Jean Mermoz 02 360 ROZOY SUR SERRE Tél. : 03 23 58 33 09 / 06 82 36 82 48 / Mail : [email protected] La Bigarrure reçoit le soutien du Conseil Général de l’Aisne, du Conseil Régional de Picardie, du Rectorat d’Amiens, de la Communauté de Communes "Les Portes de la Thiérache", et de la Ville de Rozoy sur Serre. www.labigarrure.com Des animaux doués de parole peuplent ces contes satiriques. Au fil des aventures et des imbroglios qu’ils partagent avec Delphine et Marinette, Marcel Aymé nous livre avec malice des réflexions philosophiques à l’usage des petits et des grands, sur la justice, la différence, la propriété …, et la petite ferme où vivent les deux gamines et leurs parents se transforme en théâtre du monde. Marcel Aymé ; écrivain, dramaturge et nouvelliste français, né à Joigny le 29 mars 1902 et mort à Paris le 14 octobre 1967 Sur les textes Ecrits entre 1935 et 1946, Ces textes s’adressent à un large public, à partir de 6 ans jusqu’aux adultes. On décrypte de nombreux sous textes dans les propos en apparence naïfs des animaux, et ils recèlent un humour à double fond, offrant la possibilité d’un niveau de lecture plus mordant. Les contes du chat perché ont leur place au milieu des chefs d’œuvre du genre que nous a légué le 19ème siècle, car avec la même science, ils mêlent l’humour, le fantastique, et cette poésie si particulière, parfois mélancolique, qui font les vrais contes. L’aptitude à l’observation aiguë de ses contemporains dont fait preuve Marcel Aymé y est mis à profit, et s’incarne dans des portraits savoureux, bijoux de concision, en cela, on y trouve également l’héritage des moralistes, de La bruyère à La Fontaine. La mise en scène L’adaptation est conçue pour alterner les scènes, les chansons, et de courts passages narratifs. La musique et les chansons s’inscrivent dans la dramaturgie du spectacle, accompagnant la présentation d’un personnage, soulignant l’intensité dramatique, ou participant aux transitions entre les contes. Les paroles des chansons ont été écrites à partir de plusieurs passages des textes originaux, en procédant à des remaniements. Au fil des scène spectacle, le Public retrouve de façon récurrente trois personnages principaux : Delphine, Marinette et Alphonse le chat, mais les comédiens interprètent chacun plusieurs personnages animaux ou humains. Quelques éléments de costumes, ou des accessoires, sont utilisés à cet effet, mais c’est avant tout dans le corps que doivent se faire ces mutations. Cependant, plus encore que la nature et le genre des personnages, c’est leurs traits de caractère qui doivent guider les comédiens dans leurs compositions. Le code de jeu qui est utilisé dans l’interprétation des animaux ne repose pas sur une imitation naturaliste, mais sur une gestuelle évocatrice et fragmentaire qui vient enrichir leur comportement humain. Les personnages des parents des deux gamines qui viennent ponctuer de leur apparition le spectacle, sont traités en ombres chinoises. Le spectacle est conçu autour d’un piano monté, avec son pianiste, sur une plateforme mobile. Cet ensemble sert également de castelet, du côté face comme du côté pile. D’autres instruments, une flûte traversière, une guitare, peuplent la scène. Un arbre est érigé en fond de scène (dans lequel viendra se réfugier le coq) d’où part un sol en tissus, symbolisant une terre légèrement parsemée de végétations. 2 Quelques pistes de travail à explorer avec les élèves : Le spectacle s’adresse, en représentation scolaire, aux classes de CP en primaire jusqu’à la 5ème en collège, il offre plusieurs pistes de réflexions à soumettre aux élèves. Les élèves peuvent lire les contes utilisés dans le spectacle ou en découvrir d’autres. • Interpréter des animaux Donner la parole aux animaux est un procédé répandu dans les contes et les dessins animés, mais comment les interpréter au théâtre ? Les costumes, le corps, la voix. Les élèves ont tendance à choisir des solutions proche de l’imitation naturaliste au niveau du costume et corporellement Dans le spectacle, un détail de chaque costume seulement évoque l’animal, les personnages sont joués debout. L’être humain décrit sous la caricature de l’animal est toujours visible. • Repérer les différents modes d’expression utilisés dans le spectacle : Théâtre, musique, chant, danse, vidéo, manipulations d’objet 3 • Les comédiens interprètent plusieurs personnages. Comment passer de l’un à l’autre. Trouver des solutions pour changer de costume rapidement. • Adaptation d’un texte non théâtral à la scène. Que faut il garder ? les dialogues. A quoi peuvent servir les descriptions dans l’élaboration du spectacle ? La patte du chat est un conte difficile à adapter à cause des changements de lieu, et du nombre de personnages • Représenter des personnages d’animaux permet de parler des humains. Trouver la morale que recèle chaque conte. Le mauvais jars : « le territoire », « la propriété ». Pointer l’opposition politique entre le jars et l’âne Le petit coq noir : Par vanité, le coq se laisse prendre au piège que le renard lui tend. Sous les apparences de l’idéologie se cachent des mobiles intéressés. On peut trouver des similitudes avec Le Corbeau et le renard de La Fontaine. Le loup : Le loup croit qu’il est enfin devenu bon, mais peut il chasser le naturel, sans que celui-ci revienne au galop. Marcel Aymé s’amuse à mettre en abîme tous les contes dans lesquelles le loup a commis des méfaits. • Quelles sont les fonctions des chansons dans le spectacle, et comment trouvent elles leur place dans les histoires qui nous sont racontées. Introduction aux contes, présentation des personnages, prise en charge d’une péripétie de l’histoire. • Quels procédés peut on utiliser pour passer d’un conte à un autre. Dans le déroulement du spectacle, l’utilisation d’un cinquième conte de façon parcellaire et minimaliste, évoquant la destinée du cochon, permet d’opérer des transitions entre les contes. La Compagnie Thierry Jahn dirige La Bigarrure depuis 2007, et entreprend de développer le travail de création, ainsi que les actions qui ont été engagées auprès du public scolaire et du tout public. Bientôt rejoint par Céline Ronté, sa collaboratrice des premiers spectacles :" Des nouvelles de Paris " d'après Marcel Aymé et " La leçon " de Ionesco, Thierry Jahn met en scène " Draculéon, Le grand combat " de Jean Michel Paris en 2007, et " Les caves du Vatican " qu'il adapte du roman d'André Gide (Avignon 2008 et tournée). En 2009 La compagnie lance le chantier de création du « Prince travesti » de Marivaux, les premières du spectacle ont lieu en février 2010. 4