schema sectoriel « commerce - CCI Franche
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SCHEMA SECTORIEL « COMMERCE » Novembre 2012 Schémasectoriel«Commerce» Page1 SOMMAIRE PREAMBULE Rappel des éléments de méthodologie .................................................................... page 3 Schéma sectoriels à l’échelon Régional et pour la Franche-Comté Méthodologie proposée Liste des participants au groupe ....................................................................... page 5 Date des réunions ............................................................................................. page 5 PARTIE I Contexte et enjeux des entreprises du commerce et des services à la personne dans leur environnement territorial............................................................... page 6 PARTIE II Offre actuelle du réseau ................................................................................. page 9 PARTIE III Enjeux retenus par le réseau ...................................................................... page 24 Schémasectoriel«Commerce» Page2 PRÉAMBULE : Rappel des éléments de méthodologie 1- définir des schémas sectoriels à l’échelon régional : une obligation légale L’article L711-8 du code du commerce définit la fonction des schémas sectoriels et leur rôle dans la répartition de la ressource fiscale par la CCI de région : Les chambres de commerce et d’industrie de région encadrent et soutiennent les activités des chambres territoriales et départementales d’Île-de-France qui leur sont rattachées… A ce titre, elles : … 3° Adoptent, dans des domaines d’activités ou d’équipements définis par décret, des schémas sectoriels destinés à encadrer les projets des chambres de commerce et d’industrie territoriales ; 4° Répartissent entre les chambres de commerce et d’industrie territoriales… qui leur sont rattachées, en conformité avec les schémas sectoriels, sous déduction de leur propre quotepart, le produit des impositions de toute nature qui leur sont affectées… Ils sont transmis pour information au Préfet de Région, et sont élaborés en cohérence avec le Schéma Régional de Développement Économique (SRDE). Les schémas sectoriels sont donc des documents clés, puisqu’ils cadrent les projets et activités des CCI. Leur application conditionne au quotidien le fonctionnement opérationnel du réseau. Selon les textes, ces schémas sont obligatoires pour ce qui concerne les domaines suivants : - gestion d’équipements aéroportuaires et portuaires - formation/enseignement - aide à la création, à la transmission et au développement des entreprises - développement durable Ils sont optionnels en matière de développement international, d’intelligence économique, de recherche et d’innovation,… Schémasectoriel«Commerce» Page3 2 - 6 Schémas sectoriels pour la Franche-Comté En Franche-Comté, il a été décidé de structurer les schémas sectoriels de la manière suivante : - gestion d’équipements aéroportuaires et portuaires - formation/enseignement - aide à la création, à la transmission et au développement des entreprises - schéma sectoriel « Développement de l’industrie », incluant de manière bien identifiée : o Développement durable o Développement international o Intelligence économique o Recherche et innovation o Appui au développement de filières - Commerce - Tourisme 3 - Méthodologie proposée Il est proposé aux membres élus de la CCIR de Franche-Comté d’organiser les chantiers de conception des différents schémas sectoriels de la manière suivante : - pour chacun des 6 schémas sectoriels, constitution d’un groupe de travail, mobilisant de 10/12 personnes réparties de la manière suivante : o o o o o 1 membre du Bureau de la CCIR, animateur du groupe, 1 DG référent/secrétaire du groupe, Élus CCIR issus des différentes CCIT, 1 collaborateur compétent désigné par chaque CCIT/R, Le Président et de Directeur Général de la CCIR, ou leur représentant, participeront aux groupe de travail. - chaque groupe de travail conduira ses travaux dans le cadre d’une lettre de mission validée en Bureau. - Les travaux de chaque groupe s’échelonneront selon un planning défini en leur sein, qui devra s’inscrire dans un calendrier global devant aboutir à l’adoption des schémas sectoriels à l’occasion de l’Assemblée Générale de la CCIR de novembre 2012. Schémasectoriel«Commerce» Page4 Liste des participants au groupe schéma sectoriel Commerce telle que validée par le Bureau de la CCIR : Catégorie Nom CCIT MT CURTIT Gilles puis ROY Dominique (Animateur) 25 MT DEROIN Louis 90 MT FERRARI Pascal 70 MT JAVELLE Bernard 39 90 JUND Christine 90 MT MARTINEAU Frédéric 39 90 ARBEZ Christian (Secrétaire) 90 39 BREDON Emmanuel 39 70 ZOUABI Tarek 70 25 LAKOUIS Corinne / BERNARD Nathalie 25 90 BEHRA Micheline 90 Date des réunions. Le groupe du schéma sectoriel « Commerce » s’est réuni trois fois les : Le 24 novembre 2011 Le 5 janvier 2012 Le 21 mars 2012 Le 6 septembre 2012 Schémasectoriel«Commerce» Page5 1. CONTEXTE ET ENJEUX DES ENTREPRISES DU COMMERCE ET DES SERVICES A LA PERSONNE DANS LEUR ENVIRONNEMENT TERRITORIAL Le Commerce est un vecteur essentiel de développement local. Ce n’est pas seulement un moteur économique ; c’est aussi la vitrine qui donne une âme à nos villes et à nos villages. Et c’est également le commerce qui contribue tous les jours à d’indispensables fonctions de cohésion sociale : services de proximité, convivialité et sécurisation des quartiers, maintien des populations à leur domicile, limitation des déplacements générateurs de surcoûts et de nuisances…sans omettre les emplois créés par celui-ci ; près de 45 800 emplois en Franche-Comté. Pourtant les 13 785 commerces de Franche-Comté doivent, aujourd’hui, faire face à de profondes évolutions, qui représentent autant d’enjeux pour leur avenir. On peut citer : - les évolutions démographiques : vieillissement de la population, augmentation du nombre de familles monoparentales, propension à la périurbanisation, solde migratoire régional négatif, - les évolutions sociétales : nouveaux souhaits des consommateurs dans le cadre d’un pouvoir d’achat contraint, nouvelles préoccupations sur le devenir urbain, nouvelles attentes en termes de qualité de vie, prise en compte des principes du développement durable dans le comportement de certains consommateurs, - les évolutions technologiques : développement du commerce en ligne et transformation de la vente à distance, - les évolutions quant aux politiques d’aménagement du territoire qui s’appuient désormais davantage sur les besoins des territoires et de leurs habitants. Au-delà de ces évolutions, le commerce doit également faire face à de nombreuses contraintes qui ne sont plus compatibles avec les objectifs du développement durable : - engorgement accru et coûteux de la circulation routière, - uniformisation navrante des entrées de ville, - banalisation de l’offre commerciale et réduction du choix pour les consommateurs, - fragilisation des centres-villes comme espaces emblématiques de la vie collective, - graves pertes en ressources financières et en emplois pour les villes-centres. Il faut donc s’interroger en quoi ces mutations constituent-elles un ensemble d’opportunités pour la reconquête commerciale des centres-villes, des quartiers et des zones rurales de notre région ? La capacité d’innovation des entreprises commerciales et de services, une meilleure organisation de l’avenir du commerce sont des enjeux majeurs. Autant de challenges, que les CCI de Franche-Comté se doivent d’accompagner. Schémasectoriel«Commerce» Page6 Pour illustrer le propos, quelques chiffres sur le commerce en France : Quelques chiffres nationaux : - 91.9 % des français estiment que, dans les dix ans, le commerce de détail connaîtra des changements d’une ampleur équivalente, voire supérieure à celle des dix dernières années. - 24 % pour le poids attendu de l’e-commerce dans la globalité du commerce de détail en 2020, soit 4 à 5 fois plus que sa part de marché actuelle. - 72 % des français estiment que le commerce de centre-ville doit prendre plus d’importance d’ici à 2020. A l’inverse, 52 % des français estiment que le poids des retails parks va reculer. Sources : l’avenir du commerce vu par les acteurs – CREDOC Quelques chiffres francs-comtois : Tableau des établissements commerciaux et salariés du commerce au 31 décembre 2009 en Franche-Comté : Tableau d’établissement du commerce de détail au 31 décembre 2009 en Franche-Comté : Schémasectoriel«Commerce» Page7 Tableau des établissements commerciaux en Franche-Comté selon l’activité au 31 décembre 2009 avec les chiffres mis à jour au 31 octobre 2011: Schémasectoriel«Commerce» Page8 2. OFFRE ACTUELLE DU RÉSEAU Jusqu’à ce jour, chacune des quatre chambres de commerce et d’industrie de Franche-Comté a développé ses propres actions pour soutenir le développement du commerce dans leur territoire. On pourra néanmoins noté que la recherche de coordination, de partage d’expérience fait depuis longtemps partie du quotidien des services Commerce des chambres. On pourra à titre d’exemple citer la démarche régionale qualité qui a été menée il y a quelques années. Ci-après est présentée l’offre actuelle du réseau détaillée chambre par chambre. On pourra d’ores et déjà remarquer divers partages de vues sur la manière d’agir pour le développement du commerce. Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs Démarches Qualité / Démarches de progrès : Opération départementale. Adhésion à la Charte Qualité Accueil (Poitou Charente) depuis 2007. Dispositif d'évaluation de l'accueil clientèle et du point de vente : - préparation à la démarche par la CCIT, - audit du point de vente par un cabinet indépendant (2 appels téléphoniques et 1 visite mystère physique) donnant lieu à un rapport, - examen du rapport par le jury interne à la CCIT. Objectifs pour les entreprises : - mieux connaître ses pratiques professionnelles pour mieux fidéliser sa clientèle et se démarquer de sa concurrence - insuffler une nouvelle dynamique à l'équipe de vente - afficher des signes extérieurs de qualité : 104 chartés sur le département en 2011, 93 pour le millésime 2012. Valorisation de l'engagement Qualité notamment à travers le site www.qualitecommerce.Offre de formations spécifiques pour les commerçants et leurs collaborateurs (financement CR + FSE) à partir de janvier 2012. TIC et Commerce : Opération départementale Adhésion à AchatVille depuis 2007. Dispositif de sensibilisation, d'information, de formation et d'accompagnement par la CCIT ayant pour objectif d'accompagner les TPE dans la prise en compte des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Objectifs : permettre aux TPE : - de disposer d'un site vitrine et de toutes les solutions techniques nécessaires, - de bénéficier de l'accompagnement de la CCIT mettant à leur disposition des méthodes et des outils de professionnalisation, - d'utiliser Internet comme un outil supplémentaire de communication vers leur clientèle locale et de générer des flux en magasin, - de s'adapter aux nouvelles habitudes de consommation du client, - d'obtenir une garantie de fréquentation de leurs sites internet grâce au référencement, - de pratiquer la vente en ligne. Schémasectoriel«Commerce» Page9 76 commerçants et prestataires de services en ligne à ce jour et 250 points de vente du Département ont inséré un lien vers leur site individuel. Club achat-Doubs par territoires 2 fois par an (atelier d'infos/échanges). Partenariat avec Franche Comté Interactive. En 2010, conférence-débat sur l’e-commerce/e-marketing et attribution de Trophées à des commerçants Achat-Doubs (nb vente en ligne, fréquentation site ...) Création d'entreprise / Transmission d'entreprises : Cette partie est prise en compte par le service Création / Reprise / Transmission Urbanisme commercial : Avis consultatif sur dossiers CDAC suite à un partenariat avec le Conseil Général. Consultation des UC sur les territoires concernés, analyse du dossier et proposition d'avis pour le compte du Président ROY. 12 dossiers analysés en 2011. Participation aux PLU, SCOT, DAC. Problématique : La CCIT 25 ne dispose plus, depuis la réforme des CDEC, de données fiables sur l'offre commerciale du département et des flux de consommation. Consultation règlementaire de la CCIT dans le cadre du diagnostic et de la définition du périmètre du droit de préemption des baux/fonds commerciaux Dynamisation des centres-villes et des territoires : Partenaire des opérations d'Etat + membre de l'atelier de management du CV de Besançon. Réalisation des diagnostics avant travaux. Trame régionale, facturation 650€ pour 1,5 jour d'intervention Commerce non sédentaire : Contacts fréquents avec les 2 unions de non sédentaires du département via la Force de Contact. Action en cours ayant 2 objectifs : "qualifier" les futurs commerçants non sédentaires (collaboration avec Adie) et favoriser la transmission d'entreprises. En 2011, aide technique et financière de la CCIT relative à la communication sur les marchés du Nord Doubs (sacs biodégradables) Développement durable et commerce : Partenaire de la Charte Eco-Citoyen de la Ville de Besançon (près de 60 points de vente engagés dans une opération de réduction des coûts de l'énergie et de gestion des déchets, notamment produits toxiques) ; information réglementaire, réflexion en cours avec la CMA pour mutualisation actions Schémasectoriel«Commerce» Page10 Force de contact : action transversale de proximité auprès des entreprises et UC : Mission d'écoute active des préoccupations/projets des entreprises afin : - - d'apporter, dans la mesure du possible, un appui technique opérationnel en orientant les entreprises vers les partenaires extérieurs compétents ou en mobilisant les services experts de la CCIT prendre en compte les préoccupations pour les porter, avec celui des autres entreprises confrontées aux mêmes situations, devant les responsables d'Etat et les collectivités. Ces entretiens permettent de mettre en place des actions concrètes (individuelles ou collectives) par exemple TLPE, signalétique, regroupement d'unions commerciales, droit préemption baux/fonds commerciaux Soient 255 entreprises et 65 UC (118 contacts) rencontrées chaque année; Soutien aux unions commerciales : Accompagnement technique et juridique. La CCIT25 est administrateur de certaines UC - 73 unions commerciales, plus de fédération des unions commerciales. Fonds spécifique d'aide financière aux UC, aide financière accordée aux UC dans le cadre de leurs dépenses liées aux - opérations d'informations opérations de communication et d'animation Selon les conditions d'attribution ci-dessous : communes < 5 000 habitants - 20 % des dépenses éligibles HT - plafond 1 000 € (informatisation) 750 € (communication) - maxi total alloué 1 500 € communes > 5 000 habitants - 10 % des dépenses éligibles HT - plafond 750 € (informatisation) 500 € (communication) - maxi total alloué 1 100 € CIP : Membre du Contrat Local de Prévention et de Sécurité de la Ville de Besançon, étude CCIT en 2008 sur la situation des commerces bisontins en matière de sécurité. Participation à l'observatoire de la Sécurité de la Ville de Besançon. Mise en place du dispositif Alerte Commerces en sept 2011, avec la FJC Sécurité : Membre du Contrat Local de Prévention et de Sécurité de la Ville de Besançon, étude CCID en 2008 sur la situation des commerces bisontins en matière de sécurité, rendu publique et débat avec les différents acteurs pour actions à mener. Participation à l'observatoire de la Sécurité de la Ville de Besançon. Schémasectoriel«Commerce» Page11 Mercure d'Or / Panonceau d'Or (ACFCI) : Partenariat avec la Banque Populaire, accompagnement au montage des dossiers (instruction et avis), mise en valeur des entreprises et des UC du territoire Accessibilité PMR : Réflexion en cours pour sensibilisation puis accompagnement des points de vente à la mise aux normes exigée pour 2015 Etudes territoires : - études réalisées en partenariat et sous maîtrise d'œuvre d'une collectivité : Etude de l'offre et de la demande pour le Grand Besançon (2003-2006) et Grand Pontarlier (2003) - étude de l'offre sur Pays de Montbéliard 2010/11 - enquêtes "flash" sur soldes, TLPE ... Appui juridique : - aux entreprises en activité (formes juridiques, statut fiscal, réglementation économique, réglementations particulières des activités commerciales, baux, difficultés financières) - aux unions commerciales (conseil et mise en œuvre sur statuts et règlements, accompagnement pour la mise en place d'actions commerciales type bons d'achat, carte de fidélité, règlement jeux concours) - veille règlementaire Nombre d'ETP affectés aux actions commerce : 9 collaborateurs : 6 ETP Schémasectoriel«Commerce» Page12 Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura Démarches Qualité / Démarches de progrès : Participation FISAC variable selon les OCMACS (de 25 à 50 %) avec Démarche Qualité Commerce (DQC) régionale, pour un coût de 1 630 € HT/entreprise (dont 40 à 65 % de prise en charge par CCIJ sous forme de temps agent et 10 % à la charge de l'entreprise). A envisager : dupliquer la nouvelle DQC nationale, mais à ce jour pas encore intégrée dans les OCMACS en cours (mais moyenne nationale estimée à 20 heures de temps agent/commerce). Coût : 2 500 €/CCI, dont 1 500 €/an pour l'adhésion et 1 000 € pour le transfert de méthodologie (formation) par CCIT adhérente, hors coût global de 800 €/commerce pour 2 ans (soit 33 €/mois) ; ces 800 € comprennent les frais et temps agent (510 €), le conseil externe pour la partie visite mystère (180 €), la communication et les autres frais de fonctionnement (60 €) et la communication nationale (50 €), sachant qu'il reviendra aux CCIT/CCIR de définir leur participation et celle des commerçants. TIC et Commerce : AchatVille *(partenariat avec Jur@tic) et Webschool. (* sortie du dispositif en juin 2012) Création d'entreprise : Animation d'une journée des modules "Commerce/Marketing/Développement Durable" lors du stage "5 Jours pour Entreprendre" (5 par an) et "Implantation Commerciale" lors du stage long "Parcours Pour Entreprendre" avec la BGE (2 par an). Animation 2 ateliers INFA en 2011 avec diaporama spécifique sur généralités création/reprise (1/2 journée à chaque fois). Animation petits-déjeuners d'Entreprendre & Réussir (1/2 journée à chaque fois). Transmission d'entreprises : Cette partie est prise en compte par le service Création / Reprise / Transmission Urbanisme commercial : Examen dossiers CDAC. Organisation de réunions et création de questionnaire à destination des acteurs économiques (lobbying). Suivi des décisions de la CDAC et reporting dans outil Excel. Schémasectoriel«Commerce» Page13 Dynamisation des centres-villes et des territoires : Partenaire des OCMACS. Réalisation des diagnostics avant travaux. Utilisation de la trame régionale validée par Martine Folly pour les nouvelles OCMACS. Facturation selon coût décidé par la DIRECCTE (courriel du 08/12/2010), soit 529,31 € HT € pour 1,5 jour d'intervention Dispositif "Alerte Commerces". Commerce non sédentaire : Pas d'action spécifique envers les acteurs économiques mais contact avec Mairies souhaitant créer un marché. Développement durable et commerce : Projection diaporama spécifique lors du Stage "5 jours pour entreprendre". En réflexion pour 2012 : actions de sensibilisation sur le développement durable (réflexion pour duplication "Mon commerçant, mon environnement" et diagnostic point de vente). Force de contact : action transversale de proximité auprès des entreprises et UC : Référent FJC et UC. Soutien aux unions commerciales : Actions de restructuration des UC. Accompagnement technique et administratif (1 secrétaire à mi-temps pour la FJC). Appui à la FJC (hébergement dans les locaux de la CCIJ, soutien financier ponctuel). Projets 2012 : Challenge Départemental des UC et Charte du Commerçant Responsable CIP : Suivi des entreprises en difficulté. Sécurité : Partenaire du dispositif "Alerte Commerces", avec la FJC. Schémasectoriel«Commerce» Page14 Mercure d'Or / Panonceau d'Or (ACFCI) : Partenariat avec la Banque Populaire, mise en valeur des entreprises et des UC du territoire (détection des entreprises et/ou des groupements, montage et instruction des dossiers). Accessibilité PMR : Projection diaporama spécifique lors du Stage "5 Jours pour entreprendre". En réflexion pour 2012 : actions de sensibilisation sur l'accessibilité (5 réunions d'information avec DDT et réflexion pour pré-diagnostic "Accessibilité", à raison de 0,5 jour/pré diagnostic). Nombre d'ETP affectés aux actions commerce : 3 collaborateurs, 2 ETP Schémasectoriel«Commerce» Page15 La Chambre de Commerce et d’Industrie de la Haute-Saône. Démarches Qualité / Démarches de progrès : Mise en œuvre de la Démarche Qualité Régionale dans le cadre de l’opération FISAC de Vesoul. Engagement de 10 entreprises en tranche 1 et 5 autres en tranche 2. L’accompagnement de chaque entreprise représente 10 jours d’intervention d’un technicien commerce de la CCIT. Chaque point de vente bénéficie également de l’intervention d’un cabinet expert pour solutionner l’une des problématiques majeure identifiée lors de l’audit. Volonté de mise en œuvre de la Charte Qualité Accueil pour permettre l’accompagnement d’un plus grand nombre de commerçants. Le projet reste en suspend car sa mise en œuvre nécessite une très forte mobilisation de l’équipe commerce qui est déjà investie sur d’autres actions prioritaires. TIC et Commerce : Engagement au 1er trimestre 2012 d'une étude de faisabilité portant sur la logistique et le ecommerce en Haute-Saône en partenariat avec la DIRECCTE et le Conseil Général. Le Service Commerce exploitera les éléments de cette étude pour définir les actions de soutien et d’accompagnement des chefs d’entreprises du commerce de détail Participation à l'action Université du e-commerce initiée par le Groupe la Poste. Création, reprise d'entreprise Cette partie est prise en compte par le service Création / Reprise. Transmission d'entreprises : Accompagnement des cédants dans le processus de préparation à la transmission (information, conseil…) Recensement, mise à jour et publication des fonds de commerce à céder. Diffusion au travers du site Internet de la CCIT70 et sur "Opportunités de Franche-Comté". Urbanisme commercial : Instruction des dossiers de CDAC pour le compte du Président Euvrard, appelé à statuer en qualité de personnalité qualifiée représentant le collège "aménagement du territoire". Dynamisation des centres-villes et des territoires : Partenaire des opérations OCMACS. Appui et conseil au maître d'ouvrage. Participation aux différents comités de pilotage. Réalisation des diagnostics avant travaux. Facturation selon méthode de calcul du coût journée validée par Martine Folly soit 669 € pour 1,5 jour d'intervention. Intervention auprès des mairies ou des communautés de communes pour information, réflexion et conseil sur les problématiques de redynamisation du commerce local. Commerce non sédentaire : Édition de l'annuaire des marchés de plein air 70. Schémasectoriel«Commerce» Page16 Développement durable et commerce : Mise en œuvre de l'opération "A deux pas, mon commerçant, mon environnement" 2011, à l'échelle de l'Agglomération de Vesoul. Participation de 168 commerces. Réalisation de 40 pré-diagnostics « développement durable » dans le commerce. Force de contact : action de contact des nouveaux créateurs. L’équipe commerce s’attache à rencontrer les nouveaux chefs d’entreprise de la catégorie commerces et services dans les premiers mois de leur installation. Ce contact permet de rencontrer notamment les nouveaux créateurs qui ne sont pas passés par le service Entreprendre de la CCIT. Evènementiels Commerce : Organisation une à deux fois par an d’une opération collective et/ou une conférence avec l’intervention d’experts. L’objectif est de parvenir à mobiliser un grand nombre de professionnels pour informer, vulgariser ou débattre d’un sujet d’actualité qui les concerne. Soutien aux unions commerciales : Actions de restructuration des UC. Accompagnement technique et administratif. Appui à l'Union Départementale des Commerçants Industriels et Artisans (UDCIA) pour le développement de ses trois produits : - - - la carte de fidélité départementale Haute-Saône Plus Outil de fidélisation mis en œuvre en décembre 2003 par la CCI et portée par l’UDCIA. Regroupement de 120 commerçants situés sur plusieurs villes du département. Mutation en cours de l’outil pour passer de la technologie TPE à celle d’Internet. Le chèque Kado 70 Création d’un réseau de 360 points de vente acceptant l’encaissement du chèque Kado 70, créé par la CCIT et géré par l’UDCIA. Réalisation d’un chiffre d’affaires en 2011 de 320 000 € auprès des comités d’entreprises au bénéfice des commerçants locaux référencés. Le dispositif Alerte Commerces Entreprises Transposition du dispositif d’alerte créé à l’initiative de la fédération des commerçants jurassiens et de la CCIT du Jura. CIP : Dispositif mis en œuvre en 2012 et géré par le service juridique de la CCIT 70. Sécurité : Mise en œuvre du dispositif Alerte Commerces Entreprises auprès de l'UDCIA En 2011, le réseau comptait 320 commerces inscrits. Sur la même année, il y a eu 24 alertes sms actionnées par les forces de l’ordre. L’une d’elle a permis l’arrestation de personnes diffusant de la fausse monnaie. Mercure d'Or / Panonceau d'Or : Partenariat avec la Banque Populaire. Détection des candidatures et montage des dossiers Mercure d'OR Accessibilité PMR : Organisation 1er semestre 2012 d'une série de réunions d'information sur l'accessibilité dans les commerces en lien avec la DDT. Nombre d'ETP affectés aux actions commerce : 4 collaborateurs ; 4 ETP Schémasectoriel«Commerce» Page17 Chambre de Commerce et d’Industrie du Territoire de Belfort Démarches Qualité / Démarches de progrès : Démarche de progrès : programme d'accompagnement personnalisé modulable selon les besoins des entreprises du commerce et des services - Autodiagnostic : évaluation des points forts et faibles de l'entreprise afin de mettre en œuvre des actions d'amélioration efficaces, utilisation de la trame régionale. Cet autodiagnostic était financé par le FISAC jusqu'à présent. Enquête satisfaction clients : l'une pour les commerces et l'autre pour les restaurateurs. La CCI confie à un cabinet professionnel le dépouillement et la rédaction d'un rapport de synthèse Charte Qualité Commerce Artisanat Services : 52 chartés millésime 2012 - La démarche était financée jusqu'à présent par le FISAC. Site internet des enseignes de qualité : ce site recense les commerces et services du département titulaires d'une charte, d'un label, d'une certification qualité (www.enseignesdequalité.com). TIC et Commerce : Soirées interactives sur le thème des TIC en collaboration avec Franche-Comté Interactive. Ces soirées ont lieu le dernier jeudi de chaque mois à 20h - Journée E-entreprise - Site Internet CCI 90 et Site enseignes de qualité 90. Mise en place de communautés d'intérêt. Création d'entreprise / Transmission d'entreprises : Cette partie est prise en compte par le service Création / Reprise / Transmission Réunions mensuelles d'information. Conseil individuel. Montage de dossiers ARDEA, prêts d'honneur NACRE. Suivi post création Gestion d'une base de donnée des locaux vacants, à louer ou à vendre, et alimentation régulière du bulletin des "Opportunités de Franche-Comté", édité par la CCIR. Participation au Salon de la Création et Reprise d'entreprise organisé en partenariat avec la CMA et l'ADEBT. Club des créateurs d'entreprise : destiné à aider les créateurs et à développer entre eux l'information et les échanges. Il se réunit tous les deux mois - Soirée des Nouveaux Chefs d'entreprise : découverte des différents services de la CCI90 ainsi que leurs nouveaux partenaires (syndicats, organisations professionnelles, ordres, banques, agence de développement, etc.: 1 fois/an. Urbanisme commercial : Instruction des dossiers de CDAC pour le compte du GRP Commerce, demande d'audition de la CDAC en fonction des dossiers. Participation aux PLU et SCOT. Schémasectoriel«Commerce» Page18 Dynamisation des centres-villes et des territoires : Réalisation des diagnostics avant travaux. Utilisation de la trame régionale validée par Martine Folly. Aucun dossier en cours. Un OCMACS sur le Sud Territoire est en cours de montage. Sur la base 2011, le coût du diagnostic est de 693 € pour 1,5 j d'intervention. Soutien financier à la Fédération des Associations de Commerçants et Artisans du Territoire de Belfort "Territoire de Commerces". Mise en œuvre de l'opération "les sourires du commerce dans nos communes". Action qui rassemble autour d’un même projet les Mairies, Communautés de Communes, les commerçants, les Associations Communales etc. Objectif : promouvoir, valoriser le commerce de proximité. Les communes participantes vont concourir afin d’obtenir le label commerce de proximité dans la ville qui récompense de un à quatre sourires, les communes qui agissent activement pour valoriser leurs commerces de proximité. Label qui est matérialisé par des panonceaux aux entrées de ville. 5 communes déjà labellisées et six à venir. Commerce non sédentaire : Redynamisation des marchés de Plein Air : réponse aux sollicitations des Mairies - Proposition de la Charte Qualité Commerce Artisanat Services aux non-sédentaires depuis 2011. Développement durable et commerce : Labels Imprim'Vert ou Pressing Propre : accompagnement des entreprises qui souhaitent obtenir ces labels ou leur renouvellement. Alerte réglementaire en matière d'environnement/hygiène/sécurité éditée chaque mois. Etat des lieux environnement et accompagnement (diagnostic donnant lieu à un rapport confidentiel analysant la conformité administrative du site et identifiant les impacts environnementaux de l'activité afin d'aider à la mise en place d'actions de prévention et d'amélioration. Travail avec les collectivités sur la diminution des déchets dans les commerces + sensibilisation et informations régulières sur leurs obligations. CIP : Centre d'Information et de Prévention du Territoire de Belfort qui propose aux chefs d'entreprise un entretien gratuit avec des spécialistes (un ancien juge du tribunal de commerce, un expertcomptable, un commissaire aux comptes et un avocat) afin d'obtenir une information complète pour : - mieux anticiper, prévenir les difficultés financières, économiques, juridiques et techniques - mieux gérer la crise - mieux utiliser les procédures amiables trop souvent méconnues. Accueil sur rendez-vous le premier jeudi du mois à la CCI90 Schémasectoriel«Commerce» Page19 Sécurité : Alerte réglementaire éditée chaque mois Le dispositif « Alerte Commerces » est mis en œuvre dans le Territoire de Belfort depuis le 1er mars 2011. Il s'agit d'un dispositif innovant, rassurant pour les commerçants et ses clients mais également dissuasif pour les délinquants. Tout professionnel victime de vol à main armée ou avec violence, de faux moyens de paiement, de vols à l’étalage ou d’escroqueries alerte les services de Gendarmerie ou de Police (en composant le 17). Le centre opérationnel diffuse ensuite l’alerte aux commerçants adhérents par SMS collectif qui, sous le titre « Alerte commerces » décrit succinctement les faits constatés, le lieu de commission et les renseignements connus sur le ou les auteurs. Pour faire l’objet d’une diffusion, l’information doit parvenir aux forces de police ou de gendarmerie dans l’heure suivant la commission des faits. Accessibilité PMR : Ateliers mis en place dans le cadre d’un partenariat avec la ville de Belfort (service urbanisme et maintenance et infrastructures), le Centre Communal d’Action Social de la Ville de Belfort (CCAS), la Direction Départementale des Territoires (DDT) et la Maison du Tourisme de Belfort et du Territoire de Belfort. En 2011, un cycle d’ateliers a été organisé à l’intention des chefs d’entreprise d’établissements commerciaux recevant du public (ERP) du commerce et des services dont les objectifs étaient de : Permettre aux chefs d’entreprise : - d’anticiper sur leurs obligations et de planifier les travaux à réaliser, - d’échanger avec leurs collègues ayant déjà réalisé ces investissements, - d’échanger avec des personnes en situation de handicap afin de mieux appréhender ce type de clientèle, - Créer des contacts privilégiés entre les chefs d’entreprises et les différents services de l’Etat ou des collectivités afin de faciliter les démarches à venir. Ateliers proposés : - Accessibilité des entrées le 7 mars 2011 - Cheminements et accès aux équipements de vente le 6 juin 2011 - Accessibilité des hôtels, restaurants et campings le 12 septembre 2011 - Accueil des personnes en situation de handicap le 7 novembre 2011 Etudes territoires : Enquêtes sectorielles en fonction de l'actualité (enquête de conjoncture, enquête ouverture du dimanche, etc. Schémasectoriel«Commerce» Page20 Appui juridique : Direct CCI avec relais experts CCI ou professionnels Soirées commerce : Cycle de conférences ciblées sur des thèmes d’actualité (mesures en faveur des TPE/PME) ou dans différents domaines (veille réglementaire – évolution technologique, etc.…) proposé aux entreprises du commerce et des services. Direct CCI : Prise en charge personnalisée de chaque appel des ressortissants CCI et traitement personnalisé, rapide et professionnel en toute confidentialité. Nombre d'ETP affectés aux actions commerce : 3 collaborateurs, 2 ETP Schémasectoriel«Commerce» Page21 Sur la base de cet état des lieux, il a été dressé un tableau des forces / faiblesses / opportunités / menaces du réseau consulaire : Les items sont listés ci-dessous sans importance hiérarchique : Les forces du réseau : - - Capacité CCI à fédérer des positions communes à l'exemple de l'harmonisation dates des soldes Force de proposition ou initiateur, axes de développement, initiation à de nouveaux outils, etc… Rôle d'interface entre les acteurs locaux et l'entreprise Reconnaissance des CCI par les partenaires comme pour les actions Lieu d'échanges ce qui permet aux entreprises de bénéficier de l'expérience des autres et de connaître les bonnes pratiques Capacité à mobiliser les entreprises Fonctionnement inter CCIT avec Elus et techniciens CCIT Implication des Chefs d'entreprises élus des CCIT Expérience, forte expertise et savoir faire des techniciens CCI Adaptation des outils communément développés dans le commerce organisé et la grande distribution au commerce de proximité. Avis consultatifs dans les PLU, Scot, DAC,... Proximité/connaissance et forte présence terrain avec les entreprises et les UC Partenariats et liens très étroits et efficaces avec les UC et les fédérations d'associations de commerçants Développement du commerce de proximité Légitimité et crédibilité de la CCI pour accompagner les entreprises Les faiblesses du réseau : - - Pas de fédération d'associations de commerçants sur tous les territoires ni régionalement Difficulté d'impliquer et de mobiliser les commerçants sur certaines thématiques (accessibilité, e-commerce, formations…), dans des actions collectives Exclusion des CCIT des CDAC. Impossibilité d'imposer des formations obligatoires et professionnalisantes pour les nouveaux commerçants Financement de plus en plus difficile des actions; pour les CCI, difficulté d'accroître l'autofinancement et de solliciter la participation financière des commerçants Accompagnement à renouveler pour chaque nouveau Bureau d'association presque chaque année Visibilité grand public des signes extérieurs qualité insuffisante. Temps disponible des ressources mobilisables Perte de l'information depuis la fin des CDEC (CCIT et partenaires institutionnels) = crédibilité CCIT mise en doute. Capacité à mobiliser les commerçants au sein des UC Schémasectoriel«Commerce» Page22 Les opportunités pour le réseau : - - Un programme d'actions partagé et d'intérêt pour le monde du commerce et les commerçants Evolution des mentalités… vers un rapprochement et des synergies entre la grande distribution et le commerce de détail, notamment en termes d'aménagement des villes et des centres-villes L'accompagnement des entreprises du commerce (hors création) est assuré principalement par les CCI. Un consommateur de plus en plus attentif à la qualité de l'accueil Appartenance à des réseaux (mutualisation, expérimentation, outils nationaux, interrégionaux sur lesquels s'appuyer…). Phénomène internet en voie de banalisation (internet = canal de distribution parmi les autres). Veille règlementaire contribue à des prises de position politique CCIT (ex.TLPE, droit de préemption…). Positionnement des unions commerciales dans le cadre des projets de développement local. Fortes attentes des collectivités locales liées à leurs ambitions de maîtrise des implantations commerciales. Source d'informations qualitatives intéressantes pour les partenaires institutionnels. Politique en faveur du commerce de proximité - Rôle social du commerce de proximité Besoin de soutien technique des unions commerciales (structuration, conseils…). Satisfaction et reconnaissance des responsables d'UC Positionnement des CCI dans les PLU, Scot, DAC où il faut s’affirmer d’avantage CCI comme initiatrice d’événements Les menaces pour le réseau : - - - Légitimité contestée des CCI à l'exemple du fonctionnement des CDAC… Des législations difficilement applicables (accessibilité…) ou contraires aux intérêts des commerçants (TLPE…) La réduction des moyens affecte l'efficacité de nos actions. Nous ne parvenons plus à assurer une présence sur tous les territoires. Risque de perte de reconnaissance et de satisfaction. Evolution de la réglementation régissant l'urbanisme commercial Nouvelles réformes de l'urbanisme commercial : implantation via permis de construire. Décrochage des commerces qui n'auront pas pris en compte la dimension Ecommerce et risque de difficultés majeures. Pertes d'emplois dans le commerce traditionnel. Manque d'outil pour exploiter des données objectives issues d'observatoires de l'offre et de la demande Multiplication des démarches qualité d'accueil peut générer de l'incompréhension. Obligations règlementaires et/ou charges nouvelles Complexification croissante des règlementations. Faible pénétration d'internet, tant chez les commerçants que les clients, dans les TPE commerciales. Concurrence Manque de mobilisation des adhérents impactes négativement les programmes d'actions des unions commerciales Schémasectoriel«Commerce» Page23 ENJEUX RETENUS PAR LE RÉSEAU En introduction de ce chapitre, il est précisé que le groupe de travail a orienté ses débats sur le rôle de proximité des CCIT. Partant sur cette orientation, le groupe a ressorti 2 thèmes stratégiques forts et un mode de gouvernance : A) Les CCI : porte-parole et représentant du commerce. 1. Maîtriser l’information : Les CCI ont un rôle important à tenir en tant qu’acteur du développement commercial du territoire. A cette fin, la maîtrise de l’information, des données commerciales au niveau régional est vitale. Il est donc nécessaire que le réseau consulaire puisse disposer d’un outil commun de statistiques, d’une base de données et d’analyse relative à l’offre commerciale et les pratiques de consommation : l’observatoire régional du commerce. De plus, gérer de telles informations au niveau collectif doit être source de revenus pour les CCI (service marchand pour les ressortissants, les collectivités, …) Répartition des missions : InterCCIT : outil, gestion de l’outil, mutualisation des données, mise en forme,… CCIT : collecte des données, analyse des résultats, production de documents 2. Etre acteur du développement commercial du territoire Une grande préoccupation des commerçants est de savoir comment il est possible d’influer sur le développement économique des territoires. Certes, les CCI sont aujourd’hui absentes des CDAC, bien que pouvant encore donner des avis, mais elles restent présentes dans des structures comme les Scot ou les PLU. Les CCI se doivent d’accompagner les politiques de développement économique en faveur du commerce et il est nécessaire de pouvoir s’organiser sur cette thématique. Il s’agit là de pouvoir continuer à jouer notre rôle politique et d’avoir un impact sur le développement territorial. N'oublions pas que le permis de construire, à lui seul, permet aujourd'hui l'implantation de surfaces commerciales jusqu'à 999 m². Le réseau doit chercher à nouer des partenariats, et s’impliquer plus auprès des collectivités territoriales, et essentiellement les communautés de communes. Il est nécessaire de réaffirmer le rôle des CCI face à la tentation des collectivités territoriales de prendre la compétence « commerce ». Cette réaffirmation peut se faire notamment en mettant en avant notre expertise, notre connaissance du terrain, nos compétences, notre historique, et en affirmant clairement notre leadership et notre légitimité Répartition des missions : InterCCIT : lobbying, partage d’expériences, de documents communs, … CCIT : participation active aux Scot, PLU, contacts collectivités territoriales sur tous dossiers d’aménagement commercial (DAC) 3. Devenir incontournable Les CCI doivent jouer leur rôle de représentants des intérêts généraux du commerce. De ce fait, dans toutes actions en rapport avec ce secteur d’activité, les CCI se doivent d’être non seulement présentes, mais surtout consultées, être en mesure de fournir des avis, des positions. Les points 1 & 2 ci-dessus doivent aussi contribuer à réaliser ce point. Répartition des missions : InterCCIT : lobbying, partage d’expériences, de documents communs, communication … CCIT : Présence dans les institutions, proximité avec les acteurs, … Schémasectoriel«Commerce» Page24 B) Les CCI: activateurs de professionnalisme du commerçant. 4. Avoir une veille active sur les nouveaux modes de consommation Le e-commerce, les nouveaux moyens de paiement, les nouveaux modes de consommation, les déplacements, les mobilités, les TIC sont une préoccupation majeure des commerçants. De nouvelles formes de commerce et de nouveaux outils apparaissent. Les commerçants doivent avoir une projection et un accompagnement sur ces évolutions. Toutefois il s’agit d’avoir une vision anticipatrice. Ainsi par l’exemple, l’outil internet n’est peut-être pas la meilleure orientation pour le commerce de demain (chiffre d’affaires faible pour les commerçants indépendant). Le commerçant a besoin d’un accompagnement sur l’outil mais surtout sur l’utilisation des ces outils. Il ne peut cependant faire le choix de l’outil le mieux adapté à son besoin, voire à ses affinités que s’il les connait et que nous avons pu les lui présenter avec les avantages et/ou inconvénients. La présence sur la toile est bien devenu aujourd’hui incontournable mais surtout pour être visible (la recherche d’un commerce ne se fait plus par les pages jaunes, mais par google). De quels outils de veille devons nous disposer en CCI pour connaître les nouveaux outils à mettre en place, pour informer de leur existence ? Les CCI seront efficaces si elles sont en avance, en anticipation, en veille proactive à identifier, pour l’ensemble des commerçants des territoires, les outils pertinents. Pourquoi ne pas réaliser un salon dans chaque département des nouveaux outils au service du commerce ? Répartition des missions : InterCCIT : Echange d’expérience, des bonnes pratiques, coordination pour l’organisation de manifestations communes, mise en place d’un outil de veille commun et diffusion de l’information aux CCIT CCIT : contact avec les commerçants et les UC, organisation d’événements, mise en place de produits 5. Assurer une bonne communication vers les commerçants Il est nécessaire de donner aux commerçants le bon outil au bon moment. La communication joue ici un premier rôle. Nous devons mieux communiquer sur les produits, sur l’environnement du commerçant. Les fonds documentaires doivent être régionalisés. Une boîte à outil commune, une plate-forme collaborative pourrait être mise en place pour alimenter les sites internet des CCIT. Si la plateforme doit être commune, mutualisée, la communication des informations aux ressortissants doit être de la compétence des CCIT. Répartition des missions : InterCCIT : cohérence régionale de la communication Fonds documentaire CCIT : déclinaison de la communication de proximité Schémasectoriel«Commerce» Page25 6. Animer, faire vivre les unions de commerçants Le relais naturel des CCI est bien évidemment les associations de commerçants, ainsi que les fédérations d’associations de commerçants. Notre rôle est de les faire vivre, de les animer et aussi de les fédérer et notre mission consiste à les structurer, les professionnaliser et les fédérer Répartition des missions : InterCCIT : CCIT : il s’agit d’un rôle de proximité à assurer par les CCIT 7. Inciter les associations à se fédérer Trois départements ont une fédération départementale des unions commerciales, le Doubs n'a plus, pour l'instant, une telle association. Par ailleurs, en finançant une fédération départementale, la CCIT agit par ce biais sur l’ensemble des associations du territoire. A chaque association de se prendre en main et aux CCIT de proposer aux fédérations des « produits » qui leur permettront de jouer leur rôle. La problématique de la zone de chalandise est essentielle. Ainsi, le traitement des questions liées au commerce (comme par exemple des CDAC ou des actions d’associations de commerçants) doit se faire sur des bassins économiques, de façon inter-CCIT, entre elles. Ce fonctionnement est à envisager voire à privilégier. Répartition des missions : InterCCIT : CCIT : il s’agit d’un rôle de proximité à assurer par les CCIT 8. Gérer la problématique de l’évolution et du suivi des normes et de la réglementation Cette problématique touche fortement les commerces pour les années à venir (aujourd’hui l’accessibilité). Les CCI se doivent d’être présentes pour accompagner au mieux le commerçant dans sa démarche. La mutualisation se justifie pleinement sur ce point afin de négocier des tarifs nationaux (diagnostiques), de disposer des mêmes outils,… Répartition des missions : InterCCIT : groupement d’achat, coordination de l’action CCIT : contact avec les ressortissants pour suivi, organisation de réunion sur les Territoires, … 9. Aider le professionnel à se professionnaliser davantage, inciter les commerçants à se former L’accompagnement des commerçants sur la notion de qualité est primordial. Il faut poursuivre cette démarche. Les CCI doivent continuer à contribuer au progrès du commerçant dans ses domaines de compétence. La charte Qualité Commerce Artisanat Services et notamment sur la communication grand public (cf notoriété de la marque) et la recherche de financement sont à décliner régionalement. Comme tout chef d’entreprise, le commerçant doit continuellement se remettre en question. Certes, il ne sera pas possible d’obliger les commerçants à suivre une formation, notamment lors de l’installation, (cf liberté de commercer), toutefois, nous devons les inciter à se former. Il sera aussi utile, pendant cette mandature de réfléchir à des moyens « détournés » pour obliger un passage en formation ( ?), même si on ne maîtrise pas l’ensemble du processus. Répartition des missions : InterCCIT : Communication, mutualisation des outils et des méthodes de travail, réflexion pour obligation à formation CCIT : Contact ressortissant, communication sur les diplômés, voir outils existants Schémasectoriel«Commerce» Page26 C) Pour une gouvernance partagée et pragmatique de ces orientations. Afin de garantir une bonne coordination et d’assurer un suivi efficace de la mise en œuvre des 2 axes stratégiques retenus, il est proposé de constituer un groupe de coordination et de pilotage ; Ce groupe de coordination et de pilotage inter CCIT sera créé au niveau régional. Celui-ci sera présidé par un Président de CCIT (avec possibilité de délégation). Le lien avec la CCIR pourrait être assuré par la participation du Directeur Général de la CCIR en qualité de membre du groupe. Ce groupe sera constitué d’élus et de permanents des CCIT et de tous représentants de groupes de travail « commerce » CCI France. Il définira des règles de gouvernance, d’organisation et d’action. Celui-ci est un organe de concertation et de réflexion qui examine systématiquement, pour toutes les actions, la pertinence de réaliser les actions ensemble, de les dupliquer ou non. Ce groupe de pilotage propose une régionalisation de l’action au bureau de la CCI si cela s’avère pertinent. Ainsi, il émettra un avis qui définira si l’action est à porter territorialement, inter – territorialement ou régionalement. Le groupe de pilotage définit son propre mode de fonctionnement, il est ouvert à tous les territoires mais ne s’impose pas à chacun. Il sera possible de solliciter des soutiens financiers, de déléguer une compétence à une CCIT pour agir au nom de l’ensemble des CCIT de FC avec une affectation budgétaire sur une action déterminée, avec une feuille de route précise qui est proposée par le groupe de pilotage inter-CCIT et valable sur une durée déterminée. Un éventuel besoin de financement supplémentaire régional ne pourra se faire que si l’action proposée est commune aux 4 CCIT. Dans la majeure partie des cas, le financement des actions commerce se fait par les CCIT (seule ou à plusieurs cela étant à convenir entre elles). Les actions retenues par le groupe de coordination et de pilotage (action régionale à minima ou regroupant les 4 CCIT) devront être inscrites en priorité dans la liste des actions à la CCIR et le financement sera alors assuré aux CCIT par la CCIR. Ce groupe permettra aussi au schéma sectoriel tel que présenté d’être évolutif. L’évolutivité du schéma sectoriel garantira en effet au réseau son adaptabilité à l’environnement mouvant du chef d’entreprise. Schémasectoriel«Commerce» Page27