Coup de cœur de Pariscope

Vinvin dans « A mon cher moi ». A 21h30 Jeu, Ven, Sam (sf les 6, 7, 14,
19, 27 mars, 2, 9, 10, 11 avr., jusqu’au 9 mai) : L’abribus, de Philippe
Elno, mise en scène Salomé Talaboulma, avec Sophie Baudin et Nicolas
Soulié. A 17h Sam (jusqu’au 17 avr.) : Jean-Baptiste Bagaria dans
« Troie » A 17h Dim 1er, 8 fév. : Raphaël Callandreau dans « L’expérience
inédite ». A 19h Dim, Lun (jusqu’au 20 avril) : Sandra Colombo dans « Elle
a tout d’une grande ». A 20h15 Dim (jusqu’au 12 avr.) : Elodie Decker
dans « Elodie follement Decker ». A 20h15 Lun, Mar, Mer (jusqu’au 15
avr.) : Vanessa Fery « est belle, bonne et capable ». A 19h Mar (sf le 24
fév., jusqu’au 7 avr.) : Amaia dans « L’autre côté du miroir ». A 21h30 Mar
(jusqu’au 7 avr.) : Arnaud Maillard dans « Seul dans sa tête ou presque ».
(Durée 1h chaque spectacle).
théâtre [toutes les salles]
Coup de cœur
131 COTE COUR
(75 places) 12, rue Edouard Lockroy (11e). M° Parmentier. 01.47.00.43.55.
Accessible aux handicapés. Pl. : 18 €. T.R. : 12 €.
P. Gely
A 21h Ven, Sam. A 18h Dim. Jusqu’au 1er février :
Les îles flottantes
De Paul Edmond. Mise en scène Georges About. Avec Anne Turolla,
Christian Baltauss, Armand Eloi.
Luc et Barbara ont décidé de se quitter. Ce soir, soucieux de vivre cette
rupture avec élégance, ils se retrouvent une dernière fois au restaurant…
(Durée 1h35).
132 DARIUS MILHAUD
(70 places) 80, allée Darius Milhaud (19 e). M° Porte de Pantin.
01.42.01.92.26. Pl. : 10 à 18 €.
A 21h Mer. Relâche les 18 fév., 15 avr., 6 mai. Du 28 janvier au 27 mai :
Les antistatiks
Mise en scène Thomas Bordage. Avec Thomas Bordage, Hermès
Brasseur, Guillaume Larive, Hugo Van Hemelryck, Julien Portugais,
Jean-Philippe Robertella.
Cinq comédiens et un musicien pour une improvistaion sur des thèmes
sortis de votre imagination. (Durée 1h).
A 18h30 Jeu. Jusqu’au 12 février :
Amphitryon
De Plaute. Traduction et mise en scène François Charron. Avec Quentin
Casier, François Charron, Ilona Coulom, Mélissa Gardet, Michel Miramont.
Quand les dieux s’amusent à tirer sur les ficelles, les hommes dansent
une drôle de gigue… (Durée 1h25).
A 21h Jeu. Jusqu’au 26 mars :
L’importance d’être Constant
D’Oscar Wilde. Mise en scène Paul-Bruna-Rosso-Carré. Avec PaulBruna-Rosso-Carré, Mathieu Duhazé, Charlotte Gouillon, Anaïs Jean,
Julia le Texier, Guillaume Millètre, Clémence Mollet, Berouke Tesfay.
Deux jeunes amis dandys découvrent qu’ils prennent tous deux une fausse
identité pour échapper à leurs responsabilités respectives. (Durée 2h).
A 18h30 Sam. Relâche les 14 mars, 16 mai, 13 juin. Jusqu’au 25 juillet :
Double assassinat dans la rue Morgue
D’après Edgar Allan Poe. Mise en scène Marie-Martine et Pascal
Montel. Avec Nathalie Arnoux, Ophélie Montel, Marie-Martine Montel,
Dominique Delaroche, Michel Miramont, Pascal Montel.
Crime odieux, assassin fantôme, la police est médusée… Le Chevalier
Dupin mène l’enquête. (Durée 1h10).
A 21h Sam. Jusqu’au 28 février :
Mariage à ranger
De Samir Talhaoui. Mise en scène collective. Avec Maxime Tregaro,
Samir Talhaoui, Sara Tekaya, Wendy Nieto.
Mariage d’amour ou de raison ? Karim, adepte des soirées mondaines,
devra partager sa vie avec Leila, boxeuse intégriste ! (Durée 1h20).
A 21h Lun. Relâche les 9 et 16 mars. Jusqu’au 27 avril :
Comment je suis devenue célèbre
De et par Nathalie Arnoux et Michel Miramont.
Comment attirer chance, amour et réussite quand on est pauvre, rebelle
et poursuivi par un destin fantasque ? (Durée 1h15).
Le P’tit Milhaud (30 places)
A 21h15 Mer 28 janv. (dernière) :
The marabout show
De et par Nicolas Huan et Jérémy Boutier.
La solitude vous pèse ? Malchanceux, envoûté, sans avenir professionnel ? Venez consulter le grand marabout. (Durée 1h30).
« Les jardins de l’horreur » raconte l’histoire de Sigi
et Sonni, intellectuels raffinés, qui ont décidé d’aller
vivre à la campagne. Parce que cela fait chic. Le
problème : leur maison est voisine de celle du frère
et de la belle-sœur de Sigi. La pièce de Daniel Call
démarre sur un air de comédie de boulevard. D’un
côté, tout le ridicule de ce couple de bourgeois
bohèmes se croyant au-dessus du commun des
mortels. De l’autre, le risible d’un couple de gens
ordinaires, pas futés mais très généreux. La metteuse en scène, Agathe Alexis, s’amuse alors avec
les codes de la comédie. Les comédiens y sont à
leur aise, Bruno Boulzaguet (Sigi) en chimiste tête en
l’air, Agathe Alexis (Sonni) en bourgeoise suffisante,
Teresa Ovidio (Frieda) en mère de famille candide,
Samuel Churin (Friedo) en bonhomme sympathique.
Si leurs relations se bornaient à quelques visites
de politesse, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf que Frieda est envahissante,
trop, aux yeux de Sonni… Et celle-ci ne supporte
plus cette intrusion permanente. Par lâcheté, les
deux frères laissent cette simple querelle de voisinage tourner à la guerre civile. Les deux femmes,
transformées en harpies, utilisent tous les moyens
pour anéantir l’autre. Et nous voilà dans le théâtre
de l’absurde. Ce conflit domestique, qui dépasse le
choc des cultures, ressemble à ces guerres civiles
qui déchirent des peuples, des familles. Ce n’est
pas pour rien que le dramaturge allemand a dédié sa
« comédie de boulevard politique » à « tous les idiots
ordinaires de ce monde qui ne savent pas mieux
occuper leur temps qu’en se tapant dessus ». Un
spectacle d’une noirceur tordante.
M-C.Nivière
U Atalante
Pariscope
semaine du 28 janvier au 3 février Pariscope 41
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