Dossier de diffusion
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Numéro de licence d'entrepreneur de spectacle : 315859 / association loi 1901 siret : 488 106 311 00019 - ape : 9001Z COMMUNIQUÉ DE DIFFUSION page 1 GÉNÉSE DE LA PIÈCE - la saga Malaussène - Monsieur Malaussène au Théâtre page 2 page 3 NOTE D’INTENTION - par Alexandre Bernhardt, le metteur en scène page 4 À PROPOS DE... - l’auteur / le metteur en scène / l’acteur page 5 CALENDRIER - dates, lieux et nombres de représentation page 6 LA COMPAGNIE - le Théâtre des Trois Oliviers page 7 LE LIEU - le Funambule Montmartre page 8 POUR ALLER VOIR MONSIEUR MALAUSSÈNE AU THÉÂTRE - Dates et Horaires page 9 - Plan d’accès page 10 PHOTOGRAMMES - photos extraites de la vidéo LES ÉCHOS DE LA PRESSE - Presse - Internet page 11 page 12 page 13-14 « Le bonheur, le bonheur, il n'y a pas que le bonheur dans la vie, il y a la vie ! » Après avoir été plébiscité par la critique et le public au théâtre de Nesle pendant deux mois en 2007, puis au théâtre du Funambule pendant près d'un an et pour plus d'une centaine de représentations, Antoine du jeu réincarne le personnage de Benjamin Malaussène pour une prolongation de quatre mois au théâtre du Funambule. “Faut-il faire des enfants dans le monde où nous sommes?” Question que nous pose Daniel Pennac à travers son héros, Benjamin Malaussène. “Enceint Malaussène!”, et à qui donc se confier dans cet état ? Afin de se rassurer lui-même et pour préparer au mieux la venue au monde de cet enfant, Benjamin discute avec le petit être qui grandit dans le ventre de Julie. Il lui explique les tribulations passées de la famille, ce qui l'attend et les événements qui ont conduit à son apparition… À n'en pas douter, un spectacle plein d'humours et de tendres émotions. INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS LE FUNAMBULE 53 rue des Saules - 75018 Paris Métro : Lamarck - Caulaincourt MAI - JUIN - JUILLET - AOÛT Tarifs : 22 euros / 14 euros Réservations au : 01 42 23 88 83 LE FUNAMBULE Sandra EVERRO / Julien HETEAU 01 42 23 88 83 / [email protected] LA COMPAGNIE DU THÉÂTRE DES TROIS OLIVIERS Camille LAGRENAUDIE 06 61 21 35 20 / [email protected] La saga Malaussène La saga Malaussène est une suite de romans policiers de Daniel Pennac, mettant en scène les tribulations de Benjamin Malaussène, un bouc émissaire professionnel, frère aîné d'une famille très nombreuse et délirante dont il a bien malgré lui la responsabilité. Cette saga se déroule à Belleville, un quartier populaire de Paris... Au bonheur des ogres (1985) Lorsque des bombes explosent dans le grand magazin où Benjamin Malaussène est chargé d'apitoyer les clients grincheux, il devient le suspect numéro un. Les malheurs se succèdent, et Benjamin mène l'enquête avec l'aide de sa famille et de sa petite amie, Tante Julia, dont il a fait connaissance alors qu'elle volait un pull au magasin... La fée carabine (1987) "Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens(...), et si on prétend que tout ça c'est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ?" Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène tandis que tous les soupçons convergent une fois de plus vers lui... La petite marchande de prose (1989) Clara va se marier avec un directeur de prison âgé de 58 ans. Mais ce dernier est assassiné. Benjamin accepte de passer pour un écrivain célèbre, à la demande de la reine Zabo, sa patronne aux éditions du Talion. On lui tire un balle dans la tête devant une foule d'admirateurs. La police se joint à Julie pour trouver cette fois-ci le vrai responsable. Monsieur Malaussène (1995) D’un côté il y a Julie, légataire du film du siècle et de son unique projection. Lorsqu'elle veut le récupérer avec Benjamin, il a été volé, et voilà que Benjamin est accusé de 21 meurtres. De l'autre, il y a Gervaise qui enquête sur les meurtres de prostituées à qui ont arrache les tatouages. C'est dans ce contexte que Benjamin fait face à sa future paternité... Des chrétiens et des Maures (1996) Un matin le Petit déclare "Je veux mon papa", et entame une grève de la faim. Il souffre de bartlebisme comme le héros éponyme de la nouvelle de Mellville Bartleby.Benjamin, épaulé par son collègue Loussa va mener l'enquête. Une série de flashs back et d’ellipse nous renvoi a l’histoire d’un juif new-yorkais, prétendu géniteur du Petit... Aux fruits de la passion (1999) Thérèse se marie. Mais Benjamin a un sombre pressentiment. MarieColbert de Robertval, énarque et conseiller référendaire, est surtout intéressé par les dons de voyance de Thérèse. Soudain le marié meurt. Dans la foulée Thérèse est victime d'une explosion. Reste à Benjamin de retrouver le coupable, tandis que sa soeur réapparaît transformée... Monsieur Malaussène au Théâtre Daniel Pennac, assistant à une lecture dans une librairie de son texte de 1995, Monsieur Malaussène, décida de donner naissance, en 1996, à une pièce qui serait une lecture transversale des quatre premiers romans de la saga Malaussène: “1550 pages concentrées en une seule conversation où Benjamin joue tous les rôles, sans trop savoir, comme d'habitude, quel est le sien”. Ce monologue nous fait partager les interrogations de Benjamin sur la paternité et, d'une manière générale, sur le futur de notre monde actuel. Un seul personnage, certes, mais qui les incarnera tous : la mère, Louna, Gervaise, le Petit, etc... « Naître, c'est à la portée de tout le monde »… Voilà une phrase d'apparence anodine qui résume toute la folie de ce monologue. Daniel Pennac a réussi l'impossible : inventer un style littéraire dont on tombe amoureux pour son intelligence et sa sensibilité. Tout a commencé par mon coup de foudre pour ce texte. L'ambivalence liée à l'enfantement lève le voile sur une question existentielle que pourraient se poser tous les futurs pères : « faut-il faire des enfants dans le monde où nous sommes? ». Mais les angoisses de la paternité déclenchent tour à tour une énergie et un enthousiasme sans limite… qui font prendre conscience de la VIE : « Le bonheur, le bonheur, il n'y a pas que le bonheur dans la vie, il y a la vie! » C'est ce sentiment de libération que je voudrais que le public vive à la sortie de ce spectacle. Ce monologue s'achève par une naissance. Si bien que du pire pessimisme cynique peut naître une immense joie de vivre. L'alchimie entre Monsieur Malaussène au théâtre et Antoine du Jeu, a été immédiate: celui-ci propose une interprétation intimiste et fait vivre au public ses propres émotions - les bringuebalant du rire aux larmes, de l'angoisse au soulagement. Il le rend complice de son introspection, en l'impliquant directement, lui faisant incarner l'enfant. Le décor minimaliste laisse toute la place au texte et à l'interprétation du comédien, qui donne voix et corps aux mots de Pennac. Le corps est né du verbe, voilà pour la méthode. Le verbe s'émeut devant le corps, voilà pour le résultat. Et pour jouer encore plus, nous allons courir, sauter, imiter, mimer ! La mise en scène sera explosive comme le cri d'un nouveau-né. Entre dérision et émotion, légèreté et gravité, Antoine du Jeu mord avec gourmandise dans ce monologue plein de sensibilité, d'humour et de tendresse, et quitte parfois les planches du théâtre, pour celles du one-man show… Alexandre BERNHARDT metteur en scène L'auteur : Daniel Pennac Né à Casablanca en 1944, Daniel Pennac passera son enfance à voyager, au gré des affectations militaires de son père, entre l'Afrique et l'Asie du Sud-Est. De retour dans le sud de la France, il obtient une maîtrise de Lettres, qui le conduit sur la voie de l'enseignement dès 1970. Il publie ses premiers romans à l'âge de vingt-cinq ans, affirmant un goût prononcé pour le roman burlesque et les livres pour enfant. Il s'installe ensuite à Belleville, quartier populaire et cosmopolite de Paris dans lequel il développe sa saga des Malaussène, qui voit le jour en 1985 avec le premier volume Au bonheur des ogres. Il y impose un style rythmé, glissant, espiègle qui établit définitivement sa notoriété. Considéré désormais comme un des auteurs phares de la littérature contemporaine française, il reçoit le prix Renaudot le 05 novembre 2007 pour sa nouvelle oeuvre intitulée Chagrin d’école… Le metteur en scène : Alexandre Bernhardt Au conservatoire de Saint Germain-en-Laye, il obtient une médaille d’or en théâtre moderne. Il approche par ailleurs les fondements mathématiques de la linguistique en étudiant la représentation des connaissances et la formalisation du raisonnement. Il s’initie également, en tant que comédien, à la methode Decroux et à la poésie visuelle. Sa passion pour la mise en scène naît lors d’un stage à la London Academy of Music and Dramatic Art. Parmi ses mises en scène, se distinguent Beaucoup de bruit pour rien, de Shakespeare, et L’Intervention, de Victor Hugo. Proche de la danse et du théâtre visuel, il pousse ses comédiens à développer leur propre énergie corporelle. Le comédien : Antoine du Jeu Sept ans au conservatoire national d’art dramatique de St Germain-en-Laye, un an d’improvisations à Montréal et enfin l’école de théâtre corporelle Jacques Lecoq confèrent à ce comédien une incroyable polyvalence et une capacité de création unique. Son répertoire comprend aussi bien des auteurs tels que Ibsen, Tchekov, ou Claudel, que Guitry, Rostand ou Schnitzler. Il multiplie les expériences de direction en réalisant divers courts-métrages et documentaires, et en mettant en scène Variations Enigmatiques, d’EricEmmanuel Schmitt. Acteur polymorphe, il interprète ici avec brio quinze personnages. Calendrier des dates de représentation THÉÂTRE DE NESLE - Du 07 février au 17 mars 2007 30 représentations LE FUNAMBULE MONTMARTRE - Du 03 mai au 29 juin 2007 26 représentations LE FUNAMBULE MONTMARTRE - Du 02 novembre au 27 janvier (reprises) 39 représentations LE FUNAMBULE MONTMARTRE - Du 03 février au 31 mars (prolongations) 19 représentations s n o i t a t n e s é r p e 114 r « Pour cultiver le plus largement possible, nous plantons aujourd'hui trois graines d'un arbre aux innombrables vertus » L'objectif du Théâtre des Trois Oliviers est de défendre la création contemporaine en développant un théâtre actuel et universel dirigé vers l'accessibilité et l'éducation. Ce théâtre s'apparente à un pont pour faciliter l'accès au spectacle vivant. Il offre un théâtre de proximité chez des particuliers, en développant le théâtre en appartement, il assure la pérennité du théâtre public avec des projets en salle, et œuvre sur ces deux plans avec différents spectacles qui allient le théâtre contemporain mais aussi la danse et la musique, et ce à l'adresse d'un public des plus larges. Certains projets s'adressent aux sourds et aux malentendants à cette intention d'ouverture au public. Ce sont les choix des œuvres, les choix de mise en scène, axés sur la justesse et la simplicité qui ouvrent une fenêtre sur la création d'aujourd'hui. La poésie, la grâce, et l'humour constituent la base du travail du Théâtre des Trois Oliviers pour le plus grand plaisir de ses spectateurs. CONTACT Camille LAGRENAUDIE 3 place Olivier - 31300 Toulouse Tél : 06 61 21 35 20 Mail : [email protected] Site internet : www.theatredestroisoliviers.fr Le Funambule Montmartre est une salle de spectacle situé sous les vignes de Montmartre, dans le quartier Lamarck-Caulaincourt. Ouvert il y a 20 ans, le théâtre propose une programmation métissée à travers des spectacles de qualité, traitant de sujets actuels, qui font partie de notre vie. Mais ce théatre ne s'arrête pas à un style ou une forme définie, son équipe est attentive au fond et laisse libre la forme. Le tout dans une convivialité qui s’articulera autour d’un petit rest’o bar, ouvert avant et après les spectacles, réunissant artistes, spectateurs et gens curieux... SOYEZ LES BIENVENUS AU THEATRE LE FUNAMBULE !!! CONTACTS Sandra EVERRO / Julien HETEAU 53 rue des Saules - 75018 Paris Tél : 01 42 23 88 83 Mail : [email protected] Site internet : www.funambule-montmartre.com Dates et horaires Du 02 au 31 MAI vendredi et samedi à 20H dimanche à 20H45 Du 01 au 30 JUIN vendredi et samedi à 20H dimanche à 20H45 lundi à 19H Du 02 au 31 JUILLET mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 20H dimanche à 17H Du 01 au 31 AOÛT mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 20H dimanche à 17H Relâche exceptionnelle le 22 et le 29 Juin ainsi que le 20 et 21 Août Plan d’accès LE FUNAMBLE MONTMARTRE 53 rue des Saules - 75018 Paris Métro : Lamarck - Caulaincourt BUS : 80 / Montmartrobus - arrêt : Lamarck-Caulaincourt Tarifs : 22 euros / 14 euros Réservation au : 01 42 23 88 83 Presse Pour le plaisir de retrouver le texte de Daniel Pennac et les tribulations de la famille Malaussène, il est hautement recommandé de se rendre au Funambule pour voir et revoir "Monsieur Malaussène au Théâtre". A la jubilation d'écouter les mésaventures de cette attachante tribu, il faut ajouter la saveur du jeu du bien nommé comédien Antoine du Jeu. Incarnant parfaitement Benjamin Malaussène, le bouc émissaire de la terre entière, il joue sur l'attendrissement comme sur les situations burlesques, au fil de ses questions métaphysiques quant à sa future paternité. Un formidable monologue où l'acteur interprète aussi bien Julie, son amoureuse au tempérament bien trempé, que LePetit, Thérèse ou encore Jérémy, ses petits frères et soeur à la langue bien pendue. Un régal qu'ados comme adultes savoureront. C.V. Il va devenir papa et il en est tout chamboulé. Heureusement, il lui reste neuf mois pour s’y préparer. Au vu de ces angoisses, ce ne sera pas de trop! Pour exorciser ses peurs, le futur père se lance dans un dialogue avec son rejeton, encore tranquillement installé dans le ventre de sa mère. Tout est expliqué à l’embryon: sa conception, la famille qui l’attend, le monde dans lequel il évoluera... C’est drôle. Tantôt cynique, tantôt émouvant. La mise en scène d’Alexandre Bernhardt laisse entendre la puissance du verbe de Daniel Pennac et le met en mouvement. Il faut surtout saluer la performance d’Antoine du Jeu qui, à lui seul, fait vivre le petit monde de Malaussène. Sans s’emmêler les pinceaux, et croyez-moi, avec cette smala, ce n’est pas chose aisée, le comédien passe du coq à l’âne. Tour à tour homme, femme, enfant, adulte, il fait preuve d’une réjouissante dextérité. Un bien sympatique tourbillon familiale que l’on prend plaisir à observer... D.D. Les inconditionnels de Daniel Pennac ne rateront pas le monologue de Benjamin Malaussène, clef de voûte de la saga du même nom. Sous les traits d’Antoine du Jeu, le héros de cette tribu déglinguée confie ses incertitudes face à la vie. Faut-il faire des enfants dans le monde dans lequel nous sommes? Une question que nous pose Daniel Pennac à travers son héros, Benjamin Malaussène... Afin de se rassurer lui-même et pour préparer au mieux la venue au monde de cet enfant, il va discuter avec le petit être qui grandit dans le ventre de Julie. Un monologue qui nous fait partager les interrogations de Benjamin sur la paternité et également sur notre monde actuel... Cette pièce est proposée par la Compagnie Théâtre des Trois Oliviers, qui a pour objectif de défendre la création contemporaine en développant un théâtre actuel et universel dirigé vers l'accessibilité et l'éducation. Leur base de travail se résulte, avec succès, à la poésie, la grâce et l'humour... À signaler la performance d'acteur d'Antoine du Jeu, seul en scène. Un délicieux moment! B. MONCEL Internet (G.L.) Arrivé au Funambule, nous nous retrouvons très vite en face de Benjamin Malaussène en personne, dans ce théâtre aux allures de petite salle des fêtes. Antoine –notre comédien- à l’image de Benjamin, débraillé et décoiffé, commence alors son drôle de dialogue avec sa future descendance et en profite par ce fait pour lui présenter sa future et pour le moins originale ascendance. Antoine, dans une belle performance, campe les différents membres de cette famille : le petit, Jeremy, Thérèse... mais aussi ceux de la tribu entière: Stoljil, la reine Zabo... Ce comédien au jeu juste et énergique –essentiel pour ces personnages haut en couleurs-, utilise aussi bien l’espace et le peu d’accessoires que lui laisse la mise en scène ainsi que le texte de Pennac. Antoine nous offre une pièce physique, drôle et émouvante. Pièce qui colle aux textes de l’auteur et me rappelle ce que j’aime de Pennac, l’utilisation de mots simples pour en faire quelque chose de magnifique, romantique et profondément optimiste. Je retiens entre autres cette sublime phrase : ‘’ Coups et blessures sans intention de donner la vie’’, sa façon bien à lui de parler de cette nouvelle expérience pour Benjamin, la naissance du petit dernier des Malaussène. Belle écriture et un comédien formidable, un véritable moment de théâtre. Petit bémol –il en faut bien un-, je voyais le personnage de Benjamin un peu moins énervé, un peu plus décontracté et ailleurs. Un peu plus…. comment dire ? (M.Y.) Lunaire? Étourdi? “Pierrerichardesque”? Acceptant les coups du sort avec un remarquable aplomb? Certes, il est difficile de s’imaginer l’état dans lequel nous nous trouverons alors qu’une trace de nous s’apprète à nous poursuivre. La naissance d’un enfant génère vraisemblablement des sentiments les plus contradictoires... le stress est donc justifiable. Ce qui me chiffone, à vrai dire, c’est le choix de l’auteur: un seul comédien pour endosser le rôle de 15 personnages riches d’humanité, presque réels. Alors que la tribu Malaussène est né de l’immense imagination de l’auteur, des personnages “qui demandent à exister”, j’aurais sans doute préférer une troupe entière, pour plus de louffoquerie, une déferlante de costumes dans un frivole tumulte “Bellevillois”. Antoine a pris courageusement la responsabilité de cette pièce, jouant d’une manière convaincante. Un jeu enrichi par une gestuelle dynamique, un enthousiasme non feint, qui sert assez bien un texte drôle. (G.L.) C'est en somme, une pièce vraiment divertissante et je pense très bientôt me replonger dans la saga Malaussène. En ça, notre comédien a réussi son pari. Si vous aimez Pennac, les comédiens talentueux et le théâtre, allez-y. En fait, je ne vous laisse pas trop le choix. Alors bon spectacle. Et merci à Antoine, à Camille et bien entendu Merci Mr Pennac. (M.Y.) Je remercie les mêmes personnes (mais avec plus de chaleur), en restant néanmoins convaincu que Daniel Pennac est nettement plus brillant en tant que romancier que dramaturge. Mais, si vous êtes fans de l’auteur, comme G, suivez son conseil: rendez vous-y! Internet Avis aux fanatiques de Pennac : Benjamin Malaussène, le vrai, l'unique, bouc émissaire de son métier, père spirituel d'une tribu déjantée, prend vie au funambule ! Tiraillé, perplexe, paumé, Benjamin est enceint et tient un discours qui lui ressemble, éclaté, haletant, insensé, avec «le petit locataire de Julie». Le texte de Daniel Pennac est sublimé par Antoine du Jeu qui incarne comme personne notre héros loufoque. À ne manquer sous aucun prétexte ! J.D. Trois chaises noires et une barbe de 4 jours pour tout décor. De multiples personnages aux prénoms improbables (pas évident de s’appeler Verdun… j’aurais préféré C’est-Un-Ange) et lui, là, tout seul, un brin dégingandé, perdu qu’il est en futur père de famille face à lui même, face à l’adulte et à l’enfant qui cohabitent malgré tout… Car c’est bien de cela dont il est question dans cette pièce : que se passe-t-il dans la tête d’un homme quand il découvre, ébahi, la démarche « canard » de son arrondie préférée ? C’est un voyage intellectuel, émotionnel, sensitif qui vous est proposé. Allez-y avec le bébé qui sommeille en vous ! Tour à tour, ex futur papa, ex bébé pris à parti, rieur puis pleureur, on ne sait plus très bien quel spectateur on est. Le texte est dense, riche, parfois contradictoire comme nous le sommes tous, aux multiples voix et visages qu’Antoine du Jeu interprète avec brio le temps d’un changement de lumière, d’une connexion nouvelle, d’une accélération ahurissante, d’une galipette… Au final, on admet qu’il n’y a pas que le bonheur dans la vie : il y a la vie aussi, et on n’a pas fini de l’aimer ! Précipitez vous ! Un conseil tout de même : emmenez le bébé qui sommeille en vous, mais attention aux chaussures en daim toutes neuves au premier rang… Antoine du Jeu pourrait bien y transpirer et même y pleurer de tout son talent. Un comédien sur scène pour faire revivre une heure durant l’univers foisonnant de Daniel Pennac. Et ça marche. M. Malaussène attend un enfant. En attendant sa venue, il décide de s’adresser à lui - premier dialogue du père à l’enfant – en lui évoquant les joies et les confusions liées à sa future paternité. Mais surtout, le papa inculque à ce tout petit être même pas né sa première leçon de vie : toujours avec humour, même s’il vient parfois s’y glisser de la tristesse, de la colère, et les quelques gouttes de cynisme souvent inhérentes à la lucidité. Si l’écriture de Pennac, empreinte de légèreté et débordante de vérité, peut suffire à faire naître l’enchantement, la mise en scène épurée d’Alexandre Bernhardt et l’interprétation efficace du comédien, le bien-nommé Antoine Du Jeu, apporte un souffle nouveau au texte. Dans une performance mémorable, l’acteur occupe seul tout l’espace scénique et se démultiplie pour incarner tous les rôles : Benjamin Malaussène, son petit frère Jérémy, sa compagne Julie, ses oncles et tantes, ses amis… Contre toute attente, l’absence d’élément de décor, en dehors d’une table, d’un banc et d’une chaise, vient finalement mettre en évidence l’humanité de chacun des personnages. Car le regard du spectateur ne peut être attiré que par celui du comédien, et y percevoir alors l’émotion véritable d’un théâtre qui n’est plus seulement pure représentation, mais avant tout un moment de partage. Monsieur Malaussène se raconte et raconte et la vie, avec une poésie spontanée venue directement du cœur, cellelà même qui rend l’écriture de Pennac si unique et captivante. Elsa Palito et Céline Ngi