Activités de français (révision) Le schéma narratif 1 étape

Transcription

Activités de français (révision) Le schéma narratif 1 étape
Activités de français (révision)
Le schéma narratif
Exercice 1
Nommez les étapes du schéma narratif
1re étape : ……………………………………..
2e étape : ……………………………………..
3e étape : ……………………………………..
4e étape : ……………………………………..
5e étape : ……………………………………..
Récapitulation
Le schéma narratif est………
Pour retrouver le schéma narratif :
Si je veux découvrir le schéma narratif d'un récit…
1. … J'identifie
et
2. Je cherche
et
3. Je cherche
et
4. Je cherche
et
5. J’identifie
Entrainement
Exercice 2:
Retrouvez le schéma narratif des textes suivants.
Le loup et l'oiseau au long cou
Un loup mangeait une proie qu'il avait tuée.
Soudain, un petit os resta pris dans sa gorge.
Il ne réussit pas à s'en débarrasser et ressentit
une douleur terrible.
Il voulait faire cesser cette douleur.
Il demanda à tous ceux qu'il rencontrait
de lui enlever l'os de la gorge: « Je vous donnerai n'importe
quoi si vous m'enlevez cet os », disait-il.
Enfin, un oiseau au long cou dit qu'il pourrait essayer. Il
demanda au loup de se coucher sur le côté et d'ouvrir la
bouche aussi grande qu'il le pouvait. L'oiseau mit alors son
long cou dans la gorge du loup et tira sur l'os avec son bec.
L'oiseau réussit enfin à sortir l'os.
« Pouvez-vous me donner, s'il vous plaît, la récompense
promise? », dit l'oiseau au long cou.
Le loup grogna, montra les dents et dit:
« Compte-toi chanceux. Tu as mis la tête dans la
gueule du loup et tu t'en es tiré sain et sauf.
C'est la récompense que je te donne. »
Joceylyne Giasson.
Exercice 3
Montrez le schéma narratif de ce texte en séparant les parties par une ligne.
Pourquoi les crocodiles ne mangent plus les poules
(Fable africaine sur les mœurs des animaux)
Il y a très très longtemps, une poule avait l'habitude de descendre chaque jour au
bord de la rivière pour y ramasser des débris de nourriture.
Un jour, un crocodile sortit doucement de la rivière et
s'approcha d'elle pour la manger. Alors la poule se
retourna et cria très fort: « Oh! frère crocodile, ne me
mange pas! »
Le crocodile fut si surpris et si troublé par ce cri qu'il s'en
retourna dans la rivière, croyant qu'il pouvait bien après
tout être le frère d'une poule.
Le lendemain, le crocodile revint sur la rive, bien déterminé cette fois à faire son repas de la
poule. Mais dès qu'elle l'aperçut, celle-ci cria encore avec force: « Oh! frère crocodile, ne me
mange pas! »
« Maudite soit cette poule! » grogna aussitôt le crocodile qui voyait la rusée lui échapper
encore. « Comment puis-je être son frère? Elle vit sur terre, et moi je vis dans l'eau. »
Alors, le crocodile résolut d'aller voir le grand sorcier Nzambé pour l'interroger et régler
cette question au plus tôt. Il se mit donc en route. Il n'était pas encore bien loin quand il rencontra
son ami le lézard.
« Mbambi, dit-il, je suis troublé. Tous les jours, une jolie poule bien ronde et bien grasse
vient au fleuve pour manger; et chaque jour, quand je veux la saisir,
l'emporter chez moi et me nourrir d'elle, elle m'effraie en m'appelant frère. Je
ne peux pas manger ma sœur! Je ne veux pas rester plus longtemps dans
l'incertitude; c'est pourquoi je vais trouver Nzambé pour m'entretenir avec
lui. »
- Sot, idiot, imbécile, lui répondit Mbambi. Ne fais surtout pas une
chose pareille. Tout ce que tu réussiras ainsi, c'est à montrer ton ignorance.
Ne sais-tu pas que les canards vivent dans l'eau et pondent des oeufs et que les tortues font de
même? Moi aussi, je ponds des oeufs, et toi aussi. La poule en fait autant. En ce sens, elle a bien
raison de dire que nous sommes tous frères. »
Plus jamais, depuis ce jour, les crocodiles n'ont mangé de poules.
Corrigé
Le schéma narratif
Exercice 1 :
Nommez les étapes du schéma narratif
1re étape : la situation initiale
2e étape : l’élément (l’événement) perturbateur (modificateur ; déclencheur)
3e étape : les péripéties (actions dans leur déroulement chronologique)
4e étape : élément de résolution (action qui mène à la réussite et au
rétablissement de la situation ou à l’échec)
5e étape : situation finale
Récapitulation
Le schéma narratif est le squelette de l’histoire.
Pour retrouver le schéma narratif :
Si je veux découvrir le schéma narratif d'un récit…
1. … J'identifie la situation initiale en répondant aux questions : qui ? quand ? où ? quoi ?
et
2. Je cherche l’événement perturbateur en me posant les questions :
qu'arrive-t-il soudain ou ce jour-là ? à qui ? où ? pourquoi ?
et
3. Je cherche les actions en identifiant les tentatives du personnage principal pour s'en sortir
et
4. Je cherche l’action qui mène au succès final (ou à l’échec)
et
5. J’identifie la situation finale en cherchant ce qui a changé par rapport au début
Exercice 2:
1. Retrouvez le schéma narratif de ce texte.
Le loup et l'oiseau au long cou
Un loup mangeait une proie qu'il avait tuée.
Soudain, un petit os resta pris dans sa gorge.
Il ne réussit pas à s'en débarrasser et ressentit
une douleur terrible.
Il voulait faire cesser cette douleur.
Il demanda à tous ceux qu'il rencontrait
de lui enlever l'os de la gorge: « Je vous donnerai
n'importe
quoi si vous m'enlevez cet os », disait-il.
Enfin, un oiseau au long cou dit qu'il pourrait essayer.
Il
demanda au loup de se coucher sur le côté et d'ouvrir
la
bouche aussi grande qu'il le pouvait. L'oiseau mit
alors son
long cou dans la gorge du loup et tira sur l'os avec son
bec.
L'oiseau réussit enfin à sortir l'os.
« Pouvez-vous me donner, s'il vous plaît, la
récompense
promise?, dit l'oiseau à long cou.
Le loup grogna, montra les dents et dit:
« Compte-toi chanceux. Tu as mis ta tête dans la
gueule du loup et tu t'en es tiré sain et sauf.
C'est la récompense que je te donne. »
Légende:
Situation initiale
Elément déclencheur
Péripétie
Résolution
Situation finale
Exercice 3
Montrez le schéma narratif de ce texte en séparant les parties par une ligne.
Pourquoi les crocodiles ne mangent plus les poules
(Fable africaine sur les mœurs des animaux)
Il y a très très longtemps, une certaine poule avait l'habitude de descendre chaque jour au
bord de la rivière pour y ramasser des débris de nourriture. Situation initiale
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Un jour, un crocodile sortit doucement de la rivière et
s'approcha d'elle pour la manger. Alors la poule se retourna et
cria très fort: « Oh! frère crocodile, ne me mange pas! »
Élément (événement) modificateur
------------------------------------------------------------------Le crocodile fut si surpris et si troublé par ce cri qu'il s'en
retourna dans la rivière, croyant qu'il pouvait bien après tout
être le frère d'une poule. Première péripétie
----------------------------Le lendemain, le crocodile revint sur la rive, bien déterminé cette fois à faire son repas de la poule.
Mais dès qu'elle l'aperçut, celle-ci cria encore avec force: « Oh! frère crocodile, ne me mange pas! »
Deuxième péripétie
--------------------------------« Maudite soit cette poule! » grogna aussitôt le crocodile qui voyait la rusée lui échapper encore.
« Comment puis-je être son frère? Elle vit sur terre, et moi je vis dans l'eau. »
Alors, le crocodile résolut d'aller voir le grand sorcier Nzambé pour l'interroger et régler cette
question au plus tôt. Il se mit donc en route. Il n'était pas encore bien loin quand il rencontra son ami le
lézard. Troisième péripétie
----------------------------------------------------------------« Mbambi, dit-il, je suis troublé. Tous les jours, une jolie poule bien ronde et
bien grasse vient au fleuve pour manger; et chaque jour, quand je veux la saisir,
l'emporter chez moi et me nourrir d'elle, elle m'effraie en m'appelant frère. Je ne
peux pas manger ma sœur! Je ne veux pas rester plus longtemps dans l'incertitude;
c'est pourquoi je vais trouver Nzambé pour m'entretenir avec lui. »
- Sot, idiot, imbécile, lui répondit Mbambi. Ne fais surtout pas une chose
pareille. Tout ce que tu réussiras ainsi, c'est à montrer ton ignorance. Ne sais-tu pas
que les canards vivent dans l'eau et pondent des œufs et que les tortues font de
même? Moi aussi, je ponds des œufs, et toi aussi. La poule en fait autant. En ce sens, elle a bien raison de
dire que nous sommes tous frères. »
Plus jamais, depuis ce jour, les crocodiles n'ont mangé de poules.
Elément de résolution et situation finale
Connaissance du schéma narratif
Schéma du déroulement d'un récit
Si je veux découvrir le schéma narratif d'un récit :
1. j'identifie la situation initiale en répondant aux questions:
qui?
quand?
où?
quoi?
2. je cherche l'élément déclencheur en me posant les questions:
· qu'arrive-t-il?
· qui est menacé?
· où a lieu la menace
l'élément déclencheur est souvent introduit par un adverbe ou un indicateur de temps ou de lieu comme:
soudain ; brusquement ; ce jour-là, etc.
3. je cherche les péripéties en identifiant les tentatives faites par le personnage principal
pour s'en sortir ; elles souvent introduites par les mots: mais, alors, puis, ensuite, etc.
4. je cherche les résultats obtenus lors de chaque tentative faite par le personnage
principal.
5. j'identifie la situation finale qui représente la conclusion du récit.
(sentiments et actions du personnage principal qui amènent la conclusion
)
Les temps du récit
L’imparfait de l’indicatif
Rappel :
Quelles terminaisons ajoutez-vous pour conjuguer à l’imparfait ?
……………………………………………………………
Quand vous avez « i » dans la terminaison du verbe, que devez-vous faire ?
………………………………………………………………………………………………….
Exercice 1 :
Conjuguez les verbes suivants à l’imparfait de l’indicatif .
(Chanter) je …………………… - (avoir) tu ………………….. - (lancer) il ……..…………
(Trier) nous ……………… - (briller) vous …………………. - (manger) elles ………………..
(Finir) je …………………… - (remplir) tu ……………………….. - (faire) il ………………
(Boire) nous ……………….. - (conduire) vous …………………………
(Résoudre) ils ………………………… - (écrire) j’ …………………………
Dites les groupes auxquels appartiennent les verbes conjugués.
Exercice 2 :
Mettez les verbes de ce texte à l’imparfait.
Je me (trouver) ……………………. à la lisière d’une profonde forêt. Pascal et Colette me (suivre)
……………………. de près. Mais le sentier (disparaître) ……………………. devant nous. Qu’(aller) …………………….
-nous trouver dans cette masse touffue d’arbres et de taillis ? Nous ne (croire) ……………………. même
plus à une porte vers le retour ? Nous (tourner) ……………………. en rond depuis trop longtemps, je
(sentir) ……………………. que nos forces (s’épuiser) ……………………. et qu’il (falloir) ……………………. à tout
prix trouver une solution. Pascal (porter) ……………………. son fameux T-shirt Buftu qui (s’effilocher)
……………………. de toutes parts maintenant. Ses baskets ne (valoir) ………………….. guère mieux. Couvertes
de boue, elles (pomper) ……………………. l’eau des chemins. Colette (gémir) ……………………. de fatigue et
(boire) ……………………. sans arrêt à sa gourde. Dans la pénombre qui (envahir) ……………………. le sousbois, je ne (distinguer) ……………………. pas grand-chose, une épaisse couche de feuilles mortes (tapisser)
……………………. le sol, les branches (bouger) ……………………. au gré du vent et j’(avancer) …………………….
péniblement en baissant la tête pour éviter les gifles des rameaux. Cependant une faible lumière
(luire) ……………………. au loin et plus nous nous (approcher) ……………………. mieux nous (apercevoir)
……………………. un grand feu autour duquel (danser) ……………………. d’étranges créatures sur des balais.
Que savez-vous de l’imparfait et de ses valeurs d’emploi?
Le passé simple de l’indicatif
Exercice 1 :
Conjuguez les verbes suivants au passé simple de l’indicatif et dites leurs groupes.
sonner
grandir
venir
prendre
recevoir
Je ……………… Je ……………… Je ……………… Je ……………… Je ………………
Tu …………….. Tu …………….. Tu …………….. Tu …………….. Tu ……………..
Il ……………… Il ……………… Il ……………… Il ……………… Il ………………
Ns …………….. Ns …………….. Ns …………….. Ns …………….. Ns ……………..
Vs …………….. Vs …………….. Vs …………….. Vs …………….. Vs ……………..
Ils …………….. Ils …………….. Ils …………….. Ils …………….. Ils ……………..
Exercice 2 :
Complétez les verbes de ce texte au passé simple.
Malheureusement je (poser) ……………………. le pied sur une branche morte qui (casser) …………………….
avec un bruit sec qui (retentir) ……………………. comme un coup de feu. Aussitôt le ballet des sorcières
autour du feu (s’interrompre) ……………………. . Douze paire d’yeux se (braquer) ……………………. sur nous.
Colette (émettre) ……………………. un petit hoquet de surprise et nous (être) ……………………. bientôt
poursuivis par ces femmes hideuses montées sur des balais. Nous (reculer) ……………………. avec prudence
mais leur cercle se (refermer) ……………………. autour de nous. Malgré nos efforts nous ne (pouvoir)
……………………. nous dégager. Nous (recevoir) ……………………. même quelques coups de balai pour nous
repousser vers la clairière. Une idée me (venir) ……………………. à l’esprit. Je me (diriger) …………………….
vers la plus laide et je la (frapper) ……………………. aussi fort que je (pouvoir) ……………………. . Le coup la
(faire) ……………………. basculer de son balai et toutes les autres se (mettre) ……………………. à hurler à
tue-tête et se (précipiter) ……………………. au secours de la meneuse de revue. Je m’(introduire)
…………………...
dans la mêlée, je (saisir) ……………………. tous leurs balais et les (jeter) ……………………. dans le grand feu.
Une énorme fumée (s’élever) ……………………. .
Que savez-vous du passé simple et de ses valeurs d’emploi ?
Imparfait ou passé simple ?
Exercice 1
Mettez les verbes à l’imparfait ou au passé simple (selon la règle d’emploi des temps du récit).
A. C'était l'hiver dernier, dans une forêt du nord-est de la France. Ce jour-là la nuit (venir) ………….
deux heures plus tôt, tant le ciel (être) ……… sombre. J'(avoir) ………… pour guide un paysan qui
(marcher) ……………… à mon côté. Entre les cimes, nous (voir) ……………. courir des nuages en déroute, et
le froid nous (envahir) ………………………., malgré notre pas rapide et nos lourds vêtements.
Mon guide, parfois, (lever) ……………. les yeux et (murmurer) ………………………. : "Triste temps !". A un
moment il me (parler) ………………. des gens chez qui nous (arriver) …………………. Le père avait tué un
braconnier deux ans auparavant, et, depuis ce temps, il (sembler) ……………… sombre. Ses deux fils,
mariés, (vivre) ……………….. avec lui.
Les ténèbres (être) ……………. profondes. Je ne (voir) ……………. rien. Enfin, j'(aperce-voir) …………………..
une lumière, et bientôt mon compagnon (frapper) ………………. à une porte. Des cris aigus de femmes
nous (répondre) ………………………….. Puis, une voix d'homme, une voix étranglée, (demander)
…………………. : "Qui va là ?" Mon guide se (nommer) ……………………………. . Nous (entrer) ………………………. .
(20 verbes)
Exercice 2
Même exercice : le vieux est convaincu que le mort est venu le chercher
B. Près du foyer, un vieux chien (dormir) …………………… le nez dans ses pattes. […] Le chien s’ (éveiller)
………………… brusquement et il (pousser) …………… un lugubre hurlement. Tous les yeux se (porter)
………………… sur lui, il (rester) ………………. maintenant immobile, dressé sur ses pattes. Il se (remettre)
………………. à hurler vers quelque chose d'invisible, d'affreux sans doute, car tout son poil se (hérisser)
………………. Pendant une heure, le chien (hurler) ……………… sans bouger et, peu à peu la peur,
l'épouvantable peur (entrer) ……………….. en moi ; la peur de quoi ? Le sais-je ? C'était la peur, voilà
tout.
Nous (rester) …………….. Immobiles, dans l'attente d'un événement. Et le chien se (mettre) ………. à
tourner autour de la pièce, en sentant les murs et gémissant toujours. Cette bête nous (rendre)
………………. fous ! Alors, mon guide, se (jeter) ……….. sur elle, (ouvrir) ……………… la porte et (lancer)
…………… l'animal dehors. (15 verbes)
Il se (taire) ……….. aussitôt ; et nous (rester) …………………… plongés dans un silence plus terrifiant
encore. Et soudain tous ensemble, nous (avoir) ………………. une sorte de sursaut : un être (glisser)
………………… contre le mur du dehors vers la forêt ; puis il (passer) ……………… contre la porte. Soudain
une tête (apparaître) ………………………. contre la vitre, une tête blanche avec des yeux qui
(briller)…………… comme ceux des fauves, puis un son (sortir) ………………. de sa bouche, comme un
murmure plaintif.
Alors un bruit formidable (éclater) …………………. dans la cuisine. Le vieux garde avait tiré. Et aussitôt les
fils se (précipiter) …………………………. pour barricader la porte. Au fracas du coup de fusil que je
n'(attendre) ………………………… pas, j'(avoir) ………… une telle angoisse que je me (sentir) ……………….. prêt
à mourir de peur. Nous (rester) ……………………… là jusqu'à l'aurore, incapables de bouger. On n'(ouvrir)
…………………la sortie qu'en apercevant un mince rayon de jour. Au pied du mur, contre la porte, le vieux
chien (être) ………………… couché, la gueule brisée d'une balle.
Il était sorti de la cour en creusant un trou sous une palissade.
Corrigé 1
Les temps du récit
L’imparfait de l’indicatif
Rappel :
Quelles terminaisons ajoutez-vous ? ais / ais / ait / ions / iez / aient
Quand vous avez « i » dans la terminaison, que devez-vous faire ?
Je dois doubler le « i » (le « i » du verbe + le « i » de la conjugaison).
Exercice 1 :
Conjuguez les verbes suivants à l’imparfait de l’indicatif.
(Chanter) je chantais (1er groupe) - (avoir) tu avais - (lancer) il lançait (1er groupe)
(Trier) nous triions (1er gr) - (briller) vous brilliez (1er gr)- (manger) elles mangeaient (1er gr)
(Finir) je finissais (2ème gr)- (remplir) tu remplissais (2ème gr)- (faire) il faisait (3ème gr)
(Boire) nous buvions (3ème gr) - (conduire) vous conduisiez (3ème gr).
(Résoudre) ils résolvaient (3ème gr) - (écrire) j’écrivais (3ème gr).
Remarque: les verbes « être » et « avoir » étaient considérés avant comme auxiliaires ; avec
« l’évolution » de la grammaire, ils sont, désormais, considérés comme des verbes du 3ème
groupe.
Exercice 2:
Complétez les verbes de ce texte à l’imparfait.
Je me trouvais à la lisière d’une profonde forêt. Pascal et Colette me suivait de près. Mais le
sentier disparaissait devant nous. Qu’allions-nous trouver dans cette masse touffue d’arbres et
de taillis ? Nous ne croyions même plus à une porte vers le retour ? Nous tournions en rond
depuis trop longtemps, je sentais que nos forces s’épuisaient et qu’il fallait à tout prix trouver
une solution. Pascal portait son fameux T-shirt qui s’effilochait de toutes parts maintenant. Ses
baskets ne valaient guère mieux. Couvertes de boue, elles pompaient l’eau des chemins. Colette
gémissaient de fatigue et buvait sans arrêt à sa gourde. Dans la pénombre qui envahissait le
sous-bois, je ne distinguais pas grand-chose, une épaisse couche de feuilles mortes tapissait le
sol, les branches bougeaient au gré du vent et j’avançais péniblement en baissant la tête pour
éviter les gifles des rameaux. Cependant une faible lumière luisait au loin et plus nous nous
approchions mieux nous apercevions un grand feu autour duquel dansaient d’étranges
créatures sur des balais.
Que savez-vous de l’imparfait ?
Les valeurs de l'imparfait
L’imparfait se forme sur le radical de la première personne du pluriel du présent de l'indicatif.
1. C'est un temps du passé.
2. En alternance avec le passé simple, il présente les actions secondaires, les faits à
l'arrière-plan (du moins, le plus souvent) et donc les descriptions.
3. C'est le temps de la description.
4. L’imparfait sert à marquer la durée.
5. L'imparfait sert à exprimer l'habitude ; exemple : Chaque matin, il se levait à 5 heures.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Rappel
L'imparfait de l'indicatif est un temps du passé. Il permet d'indiquer une action dans le
passé qui a duré dans le temps et qui se poursuit peut-être toujours. C'est le temps idéal
pour décrire des paysages ou exprimer des habitudes dans le passé.
Tous les verbes ont la même terminaison à l'imparfait sans exception : -ais, -ais, -ait, -ions,
-iez, -aient
A retenir
1. Les terminaisons sont toutes les mêmes à l'imparfait de l'indicatif : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, aient
2. Certains verbes peuvent avoir deux i consécutifs quand on ajoute la terminaison : nous
riions, vous balayiez
3. Pour les verbes du 2e groupe, on ajoute -ss- avant la terminaison : nous finissions
4. Attention de bien déterminer le sujet pour les terminaisons qui se prononcent pareil : j'avais,
tu avais, il avait et ils avaient.
Corrigé 2
Le passé simple de l’indicatif
Exercice 1 :
Conjuguez les verbes suivants au passé simple de l’indicatif.
sonner
grandir
venir
prendre
recevoir
Je sonnai
Je grandis
Je vins
Je pris
Je reçus
Tu sonnas
Tu grandis
Tu vins
Tu pris
Tu reçus
Il sonna
Il grandit
Il vint
Il prit
Il reçut
Ns sonnâmes
Ns grandîmes
Ns vînmes
Ns prîmes
Ns reçûmes
Vs sonnâtes
Vs grandîtes
Vs vîntes
Vs prîtes
Vs reçûtes
Ils sonnèrent
Ils grandirent
Ils vinrent
Ils prirent
Ils reçurent
Exercice 2:
Complétez les verbes de ce texte au passé simple.
Malheureusement je posai le pied sur une branche morte qui cassa avec un bruit sec qui (retentit
comme un coup de feu. Aussitôt le ballet des sorcières autour du feu s’interrompit. Douze paires
d’yeux se braquèrent sur nous. Colette émit un petit hoquet de surprise et nous être/ fûmes bientôt
poursuivis par ces femmes hideuses montées sur des balais. Nous reculâmes avec prudence mais leur
cercle se referma autour de nous. Malgré nos efforts nous ne pûmes nous dégager. Nous reçûmes
même quelques coups de balai pour nous repousser vers la clairière. Une idée me vint à l’esprit. Je me
dirigeai vers la plus laide et je la frappai aussi fort que je pus. Le coup la fit basculer de son balai et
toutes les autres se mirent à hurler à tue-tête et se précipitèrent au secours de la meneuse de revue.
Je m’introduisis dans la mêlée, je saisis tous leurs balais et les jetai dans le grand feu. Une énorme
fumée s’éleva.
Que savez-vous du passé simple ?
Les valeurs du passé simple
1 - Le passé simple est un temps du passé qui appartient essentiellement à la langue écrite (à l'oral :
passé composé).
2 - Il est sans relation avec la situation (le moment) de l'énonciation.* (voir plus bas)
3 - Il exprime une durée plus ou moins longue mais toujours délimitée dans le temps, il présente les
actions achevées et accomplies.
Exemple : Il prit l'avion, atterrit à Paris où il vécut 40 ans.
→ Il désigne des actions qui se succèdent (il établit une chronologie).
4 - Comme il délimite les actions, il les met au 1er plan (surtout par opposition à l'imparfait).
Corrigé 3
Imparfait ou passé simple ?
Exercice 1
Mettez les verbes à l’imparfait ou au passé simple (selon la règle d’emploi des temps du récit).
A. C' (être) était l'hiver dernier, dans une forêt du nord-est de la France. Ce jour-là la nuit (venir) Vint
deux heures plus tôt, tant le ciel (être) était sombre. J’ (avoir) avais pour guide un paysan qui
(marcher) marchait à mon côté. Entre les cimes, je (voir) voyais courir des nuages en déroute, et le
froid nous (envahir) envahissait, malgré notre pas rapide et nos lourds vêtements.
Mon guide, parfois, (lever) levait les yeux et (murmurer) murmurait : "Triste temps !". A un moment il
me (parler) parla des gens chez qui nous (arriver) arrivions. Le père avait tué un braconnier deux ans
auparavant, et, depuis ce temps, il (sembler) semblait sombre. Ses deux fils, mariés, (vivre) vivaient
avec lui.
Les ténèbres (être) étaient profondes. Je ne (voir) voyais rien. Enfin, j’ (apercevoir) aperçus une
lumière, et bientôt mon compagnon (frapper) frappait à une porte. Des cris aigus de femmes nous
(répondre) répondirent. Puis, une voix d'homme, une voix étranglée, (demander) demanda : "Qui va là
?" Mon guide se (nommer) nomma. Nous (entrer) entrâmes.
Exercice 2
Même exercice : le vieux est convaincu que le mort est venu le chercher
B. Près du foyer, un vieux chien (dormir) dormait le nez dans ses pattes. […] Le chien s’ (éveiller)
s’éveilla brusquement et (pousser) poussa un lugubre hurlement. Tous les yeux se (porter) portèrent sur
lui, il (rester) restait maintenant immobile, dressé sur ses pattes. Il se (remettre) remit à hurler vers
quelque chose d'invisible, d'affreux sans doute, car tout son poil se (hérisser) hérissait. Peu à peu la
peur, l'épouvantable peur (entrer) entrait en moi ; la peur de quoi ? Le sais-je ? C'était la peur, voilà
tout.
Nous (rester) restions immobiles, dans l'attente d'un événement. Et le chien se (mettre) mit à tourner
autour de la pièce, en sentant les murs et gémissant toujours. Cette bête nous (rendre) rendait fous !
Alors, mon guide, se (jeter) jeta sur elle, (ouvrir) ouvrit la porte et (jeter) jeta l'animal dehors.
Il se (taire) tut aussitôt ; et nous (rester) restâmes plongés dans un silence plus terrifiant encore. Et
soudain tous ensemble, nous (avoir) eûmes une sorte de sursaut : un être (glisser) glissait contre le
mur du dehors vers la forêt ; puis il (passer) passa contre la porte. Soudain une tête (apparaître)
apparut contre la vitre, une tête blanche avec des yeux qui (briller) brillaient comme ceux des fauves,
puis un son (sortir) sortit de sa bouche, comme un murmure plaintif.
Alors un bruit formidable (éclater) éclata dans la cuisine. Le vieux garde avait tiré. Et aussitôt les fils
se (précipiter) précipitèrent pour barricader la porte. Au fracas du coup de fusil que je n' (attendre)
attendais pas, j’ (avoir) eus une telle angoisse que je me (sentir) sentis prêt à mourir de peur. Nous
(rester) restâmes là jusqu'à l'aurore, incapables de bouger. On n’ (ouvrir) ouvrit la sortie qu'en
apercevant un mince rayon de jour. Au pied du mur, contre la porte, le vieux chien (être) était
couché, la gueule brisée d'une balle.
* . La
situ a tio n d’ én o n cia tio n (circonstances spatio-temporelles de l’énonciation) est la situation
dans laquelle une parole a été émise ou la situation dans laquelle un texte a été écrit.
La situation d’énonciation répond aux questions : qui parle (l’énonciateur) ? À qui (interlocuteur) ? À
quel moment ? Où ?
. Les indices de l’énonciation : les déictiques (pronoms personnels ou démonstratifs, adverbes de
lieu
ou de temps, déterminants ou pronoms possessifs) les pronoms personnels de la première et de
la deuxième personne, les déterminants et les pronoms démonstratifs, les mots qui indiquent le lieu
et le temps les temps verbaux.