La deuxième entrée du Premier Président

Transcription

La deuxième entrée du Premier Président
DANS LE NUMERO
Kotcharian est mécontent du retour de TerPetrossian
Visite de Serge
Sarkissian à Moscou
p. 2
La coopération
Arménie-UE laisse
à espérer
p.2
Bazar de la Charité de
l'AED
p. 3
Arche de Noé
p. 4
#39/30 (694)
1 Octobre
2007
Hebdomadaire
L’ESSENTIEL
Depuis le 4 Mai 1993
La deuxième entrée du Premier
Président
Prix: 1000 drams
Le député
arménien s'est
blessé grièvement
d'une arme à feu
dans le casino
Métropole de
Moscou
Par Rita Karapétian
Le 21 septembre, le
jour d’Indépendance,
le premier Président
de la RA L.
Ter-Petrossian
a fait un discours
attendu.
Voir les détails ci-dessous
Lévon Ter-Petrossian a
interrompu le silence
de dix ans
Par Sousanna Petrossian,
Samvel Sarkissian
"Outre tout ce qui était caractéristique à toutes les républiques
de l'Union Soviétique, nous avions
aussi la guerre de Karabagh, 300
mille réfugiés, zone de désastre
dont 500 mille personnes ont souffert. Je n'imagine pas un état plus
puissant que le nôtre qui pourrait
atteindre ce que notre peuple et
notre pays ont atteint sous un si
lourd fardeau", a déclaré Lévon
Ter-Petrossian, premier président
de la République d'Arménie, lors
de la réception organisée par le
Mouvement National Arménien,
consacrée au 16ème anniversaire
de l'indépendance de l'Arménie, le
21 septembre.
C'était le premier discours public de Lévon Ter-Petrossian après
sa démission qui a eu lieu en février 1998. Ce discours a été perçu
par les observateurs comme premier pas vers la participation aux
élections présidentielles de 2008.
Selon lui, bien que le 16ème
anniversaire ne soit pas jubilaire, il
est de revirement, compte tenu des
prochaines élections présidentielles.
"Aujourd'hui nous sommes à la
croisée des chemins, devant un
grand dilemme. Nous avons deux
issues: l'une est de garder ce qui
existe aujourd'hui, c'est-à-dire, un
état, plutôt une autorité totalement
corrompue, un conseil d'administration criminelle dont les relations
sont réglées non pas par les lois, la
volonté du peuple et le dialogue
politique, mais par les règles du
monde criminel. Un régime
mafieux qui nous a déjà roulés vers
la rangée de tels régimes du tiers
monde, et la survie de cette autorité
ne nous laisse pas espérer pouvooir
un jour sortir de cette situation.
Actuellement, le pro-blème est de
changer ce système".
Lévon Ter-Petrossian a mentionné que le problème primordial
pour le peuple et l'état arménien
desquels le futur d'Arménie et le
bien-être des arméniens dépendent,
est le règlement du conflit de
Karabagh. Il a également noté que
le plus grand crime des autorités en
suite à la page 2
Tigran Arzakantsian, le
député de l'AN de la RA, s'est
blessé grièvement d'une arme à
feu dans le casino Métropole, à
Moscou, le matin du 26 septembre. Selon les médias russes,
l'homme d'affaires âgé de 41 ans,
a été hospitalisé à l'institut de secours d'urgence Sklifasovski où il
a subi une intervention chirurgicale.
Selon les témoins, une discussion a été entamée entre les trois
visiteurs d'apparence caucasienne
du casino, en raison de laquelle
l'un d'eux a fait feu sur l'autre. Un
procès criminel a été intenté.
Il a été aussi annoncé que T.
Arzakantsian, étant à Moscou
pour affaires individuelles, a participé la veille de l'accident à la
rencontre de la délégation du
Gouvernement de la RA avec les
étudiants arméniens faisant leurs
études dans les universités de
Moscou.
Conflit du Haut Karabagh:
impasse d'un an en perspective
© CAUCAZ.COM | Article paru
dans l'édition du 18/09/2007
Par Haroutiun
KHACHATRIAN*
Les récents efforts des protagonistes et des médiateurs du conflit
du Haut Karabagh ont échoué a
faire progresser la résolution d'un
des plus anciens conflits ethniques
dans l'espace post-soviétique. La
situation politique en Arménie et
en Azerbaïdjan pourrait aboutir a
une impasse dans le processus de
négociation pendant au moins un
an.
Les protagonistes du conflit
Les trois derniers mois se sont
révélés une des périodes les moins
prometteuses dans l'histoire des
négociations sur le règlement du
conflit du Haut Karabagh. Les premières négociations ont débuté peu
de temps après la mise en place
d'un cessez-le-feu en mai 1994.
Pendant le processus de négociation, dans lequel le groupe de
Minsk a servi de médiateur (un
organe spécialement créé par
l'Organisation pour la Sécurité et la
Coopération en Europe (OSCE)),
plusieurs options portant sur les
principes de règlement du conflit et
les détails du processus on été proposées. Ces options ont été toutefois systématiquement rejetées par
une des parties concernées.
Les protagonistes du conflit
sont l'Azerbaïdjan, l'Arménie et les
autorités du Haut Karabagh,
lesquelles ont déclaré un état souverain, la république du Haut
Karabagh (cet état n'est formellement reconnu par aucun état au
monde, y compris l'Arménie). Les
positions des protagonistes sont
restées inchangées. L'Azerbaïdjan
considère le Haut Karabagh
comme étant une " partie inaliénable " de son territoire. Les
autorités du Karabakh déclare que
la région a été intégrée a
l'Azerbaïdjan par une décision illégale de Staline, et présentent le
résultat du référendum tenu en
1991 comme la base légale de
l'indépendance de l'enclave peuplée par des Arméniens. Quant a
l'Arménie, elle soutient de facto la
position des autorités du Haut
Karabagh, déclarant que le droit de
la région à son autodétermination
ne peut " lui être refusé ".
La dernière fois que les protag-
onistes et les médiateurs externes
ont pu exprimer leur optimisme sur
un progrès dans le règlement du
conflit était juin 2006, quand les
co-présidents du groupe de Minsk,
les Etats-Unis, la Russie et la
France, ont annoncé des principes
acceptés par les deux camps,
l'Arménie et l'Azerbaïdjan (les
autorités du Haut Karabagh ne
prennent plus part aux discussions
depuis 1997). Ces principes envisagent les étapes suivantes : le
retour des réfugies azéris du Haut
Karabagh et des territoires l'encerclant (pendant la guerre, l'armée du
Karabagh soutenue par l'Arménie,
a occupé sept régions azéries
encerclant la région autonome
soviétique du Haut Karabagh) suivi
d'un référendum tenu au Haut
Karabagh sur le statut de l'enclave,
dont les résultats devront être
reconnus par toutes les parties
prenantes.
Les rencontres suivantes entre
les présidents azéri et arménien,
Ilham Alyiev et Robert Kotcharian,
ont toutefois échoué à produire un
accord final. Après la dernière rencontre de ce type, qui a eu lieu a
Saint-Petersbourg en Russie le 12
suite à la page 3
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2
Noyan Tapan L’essentiel
Conflit du Haut Karabagh:
impasse d'un an en perspective
Début à la page 1
juin dernier, l'apathie semble
dominer les esprits des négociateurs. La plupart des experts sont
de l'avis qu'aucun sommet azériarménien effectif ne pourra être
envisagé avant la fin des élections
présidentielles en 2008 dans les
deux pays. En particulier, dans une
récente interview avec l'agence de
presse APA, Novruz Mamedov, un
officiel de haut rang dans l'équipe
du président azéri, a déclaré qu'une
rencontre des présidents Alyiev et
Kotcharian serait envisageable lors
du sommet CEI d'octobre a
Duchambé. "Mais je ne peux dire
ce que serait l'objectif d'une telle
rencontre ", a precisé Mamedov.
Cette perspective d'impasse
signifie que l'inimitié entre
l'Azerbaïdjan et l'Arménie risque
bien de perdurer et même de s'amplifier. Plus alarmant encore, les
pertes humaines le long des frontières, aussi bien militaires que
civiles, vont continuer (une
douzaine de morts sont dénombrés
chaque année en dépit du cessez-lefeu officiel).
Les médiateurs
Pendant presque toute la période d'après-guerre, les Etats-Unis,
la France et la Russie ont joué le
rôle de médiateurs dans la résolution du conflit du Haut-Karabagh.
Un fait caractérise ce conflit : il a
jusqu'à présent été neutre aux
intérêts des " grandes puissances ".
Alors qu'ailleurs ces grandes puissances ont eu de nombreux désaccords, elles se sont ici toutes trois
montrées solidaires en servant d'arbitre équitable, c'est-à-dire qu'elles
adhèreraient à n'importe quelle
solution sur laquelle arméniens et
azéris seraient d'accord. Cette position est en contraste flagrant avec,
par exemple, le cas du Kosovo, où
les pays occidentaux appellent à la
reconnaissance de l'indépendance
du Kosovo, alors que la Russie s'y
oppose. Dans une interview récente
avec le quotidien de Moscou
Vremia Novestei, le député-secrétaire assistant Matthew Bryza, qui
est actuellement le co-président du
Goupe de Minsk, déclare :
" Il existe trois principes
majeurs qui influenceront les discussions à propos de la résolution
du conflit du Haut-Karabagh : le
refus d'utiliser la force, la reconnaissance du droit à l'intégrité territoriale et les droits de nations à disposer d'elles mêmes (droit d'autodétermination). Je pense que
dans n'importe quel conflit, en
Géorgie, en Moldavie ou dans le
Caucase, si les peuples cherchent
une solution pacifique il est possible de trouver un compromis entre
ces principes. En tant que médiateur, je ne peux déterminer quel
statut nous obtiendrons au final
(…) Peut-être les élus de ces
nations décideront qu'il serait
mieux pour le Karabagh d'être
indépendant ? Ou bien déciderontils que la région disputée doit être
part de l'Azerbaïdjan avec un haut
niveau d'indépendance ? Il n'est pas
de mon ressort d'en décider…"
Cette déclaration du diplomate
américain n'a pour l'heure pas été
objet de rejet de la part de la France
ou de la Russie, dans la lignée des
pratiques antérieures, lorsque les
représentations de cette co-présidence ont émis des déclarations au
nom des trois pays. Evidemment,
l'interview reconnaissant la possibilité de l'indépendance du
Karabagh a été plébiscitée côté
arménien et critiquée côté azéri.
Une telle position des médiateurs n'est en fait pas surprenante
puisque, malgré la compétition
existant entre les trois pays (notamment dans le Sud Caucase), ils
désirent avant tout préserver la paix
dans la région, pour laquelle ils ont
différents intérêts (ne serait-ce que
le transit pétrolier vers l'occident,
un intérêt évident des pays occidentaux). C'est pourquoi ils ont
toujours agi conjointement pour
réduire le danger de résurgence des
hostilités.
L'Azerbaïdjan a été hautement
critiqué pour avoir fait d'actives
démarches pour augmenter son
potentiel militaire. Précisément, le
Président Aliyev a déclaré son projet d'avoir un budget militaire égal
à l'ensemble du budget d'Etat de
l'Arménie (la montée en flèche des
revenus des exportations du pétrole
peut rendre une telle perspective
réaliste dès l'année prochaine). Le
secrétaire assistant américain
Daniel Fried a été cité par le service azéri de Radio Liberté en août
2007 ayant déclaré " La guerre va
devenir une catastrophe pour
l'avenir de l'Azerbaïdjan ". En
Septembre 2007, le premier ministre arménien Serge Sargsian a
exprimé de son côté sa satisfaction
face a l'échec de l'Azerbaïdjan d'atteindre son objectif d'un milliard de
dollars de budget militaire et a
déclaré que son gouvernement
visait un budget plus important
l'année prochaine et " a fait des
efforts additionnels pour préserver
l'équilibre militaire. "
Dans la période récente, plus
d'organisations internationales se
sont dites prêtes à contribuer à la
résolution pacifique du conflit
(bien que l'OSCE soit reconnue par
tous comme l'acteur principal).
Parmi elles, l'Union Européenne,
dont le représentant spécial, Peter
Semneby, a déclaré son projet de
visite au Haut-Karabagh cet
automne.
Les sociétés
La conséquence la plus alarmante du " gel" persistant du conflit est sans doute le développement
toujours plus avant de l' " image de
l'ennemi " dans les sociétés arménienne et azérie. Des deux côtés, les
médias (officiels et privés) font la
course pour présenter le camp
opposé comme le pire peuple du
monde. Beaucoup d'argent est
dépensé pour informer la " communauté internationale " des meurtres
commis par l'adversaire (le mot
génocide est largement employé),
de la destruction de sites culturels,
et même de mélodies volées (pour
Lévon Ter-Petrossian a interrompu le
silence de dix ans
ne pas mentionner la compétition
des scientifiques, chacun essayant
de prouver que la nation adverse
n'existait pas par le passé sur les
territoires qu'elle occupe aujourd'hui).
Les résultats du voyage d'une
délégation conjointe le 28 juin
dernier sont en ce sens alarmants.
Cet évènement réellement sensationnel s'est déroulé peu de temps
après l'échec de la rencontre de
Saint-Pétersbourg. Une délégation
conjointe d'intellectuels arméniens
et azéris effectuait un voyage surprise à Stépanakert, Erévan et
Bakou. Cet évènement était organisé à l'initiative des ambassadeurs
des deux pays à Moscou, et est sans
précédent puisque jusqu'alors
l'Azerbaïdjan interdisait à ses
citoyens tout contact avec
l'Arménie, étendant ainsi le blocus
économique.
Cependant, les espoirs initiaux
qui pensaient que cette visite pourrait ouvrir la voie à au moins une
diminution de la méfiance
mutuelle, ont pour l'instant été
vains. La société arménienne a
principalement ignoré cet évènement alors qu'il n'engendrait aucun
écho. Et en Azerbaïdjan, la plupart
des réactions concernaient la
crainte que " des concessions
soient faites à l'agresseur arménien
". De plus, il ne semble y avoir
aucun signe de préparation d'une
pareille rencontre à l'avenir. Ceci
montre que les sociétés des deux
pays sont malheureusement plus
enclines à vivre dans l'inimitié persistante qu'à faire des efforts visant
à la réconciliation. Les azéris continueront à marquer le " Jour du
Génocide des Azéris " (ce jour
férié était établi par le décret présidentiel de mars 1998 qui déclare
que les azéris ont été victimes de
génocide
commis
par
les
arméniens depuis aussi tôt que
1828) ; et les arméniens continueront à marquer le " Jour de
Sumgaït ". Lié aux violences de
février 1988, cet " anniversaire "
n'était pas célébré en Arménie
jusqu'au début des années 2000 et
est par conséquent le signe d'une
atmosphère anti-azérie grimpante
de la part des autorités tant que
dans la société.
Les experts s'inquiètent de ce
que cultiver une " image de l'ennemi " dans les deux sociétés rendra à
l'avenir les compromis de la part
des leaders politiques encore plus
difficiles. De telle sorte que les
politiciens risquent fort de devenir
otages de leur propre propagande.
* Harountiun Khachatrian est
rédacteur en chef de l'agence de
presse Noyan Tapan. Il est l'auteur
d'un livre portant sur le conflit du
Haut-Karabagh écrit en collaboration avec son homologue azéri Ali
Abasov,
intitulé
"Karabakh
Conflict. Variants of Settlement:
Concepts and Reality", disponible
sur le site web www.ca-c.org.
Traduit en français par Nicolas
LANDRU et Lili DI PUPPO
Serge Sarkissian a fait
une visite officielle à Moscou
Le Premier ministre arménien
Serge Sarkissian et la délégation
dirigée par lui, étant d'une visite officielle en Russie, sont allés à la mairie
de Moscou le 26 septembre où a eu
lieu la rencontre du Premier ministre
avec le Maire de Moscou, Yuri
Loujkov.
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En mentionnant le haut niveau
des relations arméno-russes, le
Premier ministre de la RA a exprimé
sa convinction que la coopération
entre les gouvernements de
l'Arménie et de Moscou ainsi que
celle entre les mairies d'Erévan et de
Moscou joue un rôle important dans
POLITIQUE
www.nt.am
le développement et l'approfondissement de ces relations. Il a souligné
que les relations arméno-russes se
développent et la coopération
économique monte graduellement au
niveau des relations politiques.
Yu. Loujkov a également
suite à la page 3
Début à la page 1
action est que le règlement du conflit de Karabagh a presque atteint
un état désespéré pendant les 10
dernières années. "Si vous suivez
les échos d'Azerbaïdjan, vous verrez que leur position devient plus
rude. Dorénavant, ils n'en
arriveront à aucun compromis".
En même temps il a noté qu'il
ne considérait pas encore la situation comme désespérée: "Je vois la
résolution des autres problèmes: il
est possible de désorganiser complètement la structure corrompue,
de reconstituer l'autorité de la loi,
de transformer les cours, le
parquet, les organes juridiques
aux organes exécutant leurs
fonctions principales".
Selon lui, il est possible et
très réel de reconstituer les libertés démocratiques en
Arménie qui sont actuellement
fermées derrière les écrans de
17 chaînes de TV".
Lévon Ter-Petrossian a
comparé l'atmosphère morale psychologique régnant en
Arménie avec celle de
l'époque de la stagnation de
Brejnev. Selon lui, une crise
invisible plus dangereuse que
d'évidence est présente dans le
pays.
Selon lui, la seule issue de
se débarrasser de ces autorités est
l'unification des forces politique,
sociale, intellectuelle autour d'un
candidat commun: "Il n'y a aucune
autre issue. L'expérience des dix
dernières années a prouvé que les
autres issues n'aboutissent à aucun
succès. Je souhaiterais la bienvenue à toute personne qui prétendrait au rôle du candidat commun et parviendrait à unir toutes
les forces saines autour de lui, et
quant à moi, je ferais tout mon possiblie pour contribuer à ce processus".
En évoquant sa participation
possible aux élections présidentielles, le premier président a
déclaré qu'il n'avait pas encore pris
une décision: "J'étudie, je pèse,
j'examine, mon approche est purement politique, je ne peux pas me
guider par les émotions, l'esprit
d'aventure n'étant pas propre à ma
nature, je ne prendrai pas de
mesures avant d’être rassuré sur la
productivité de mes démarches.
Quand je prendrai une décision, oui
ou non, je suis sûr que je pourrai
vous donner mes explications, qui
peuvent être convaincantes. N'ayez
pas de doutes dans une seule chose,
si je vois que je peux jouer un rôle
utile pour sortir notre peuple et
notre pays de cette situation, je n'épargnerai rien", a déclaré Lévon
Ter-Petrossian.
Le discours du premier président de la RA a fait plusieurs
echos. Ici on vous en présente
quelques uns.
"Vous avez peut-être remarqué
que je n'ai rien dit au sujet du premier président arménien pendant
les dix dernières années. Savezvous pourquoi? Je considère que le
premier président a quelques circonstances mystérieuses liées à
l'institution de la structure de l'Etat,
il doit y avoir quelques moments
mystérieux et le premier président
lui-même doit tout d'abord sentir
cette responsabilité", a déclaré le
Président de la RA Robert
Kotcharian, le 25 septembre.
"Si le premier président entre
dans la lutte politique, il deviendra
un opposant ordinaire avec toutes
les conséquences procédant de tout
cela. Nous devons nous rappeler
beaucoup de choses: combien de
rues éclairées nous avons eu à
Erévan, en 1996 etc." a noté R.
Kotcharian.
En évoquant la question d'un
correspondant, comment il traite le
fait que le premier président de la
RA accuse les autorités actuelles
d'être mafiosi et corrompues, R.
Kotcharian a noté qu'aujourd'hui
l'Arménie est l'un des pays en
développement le plus rapide dans
le monde, les réformes les plus productives se réalisant en Arménie.
"Et si l'Arménie était dans le contexte de ces évaluations, nous n'aurions pas de tel progrès", a-t-il dit.
"Je suis devenu Premier ministre de l'Arménie en mars 1997 et
j'ai hérité un budget de dépenses
de 300 millions de dollars, le
déficit budgétaire constituant 40
millions de dollars. En 2008 le
budget atteindra presque 2,5 milliards de dollars. Ne peut-on y voir
un progrès? Il fallait peut-être
s'isoler pour ne pas voir ce qui se
passait dans le pays", a ajouté R.
Kotcharian.
Le député de l'Assemblée
Nationale de la RA Viktor
Dallakian a déclaré que pour
l'Arménie, il n'est pas aussi important qui sera élu président, il est
beaucoup plus important que les
élections présidentielles soient
libres et justes. Selon lui, si le futur
président d'Arménie ait un problème de légitimité, ce sera un
problème pour tout le pays.
Dallakian a noté qu'après 10
ans de silence, le premier discours
public de Lévon Ter-Petrossian
était assez dur. Après un tel discours du premier président de la
RA il est logique qu'il va poser sa
candidature aux élections présidentielles de 2008. La proposition du
premier président de la RA ainsi
que du représentant de la FRA
Dachnaktsoutiun peut rendre
intéressant le processus des élections présidentielles.
Le parti Zharangoutiun salue le
retour civil du premier président de
la RA, Lévon Ter-Petrossian après
10 ans de silence et il croit que cela
a provoqué de la vivacité dans le
champ politique, a dit le porteparole
du
parti,
Hovsep
Khourchoudian.
Selon lui, ce qui a résonné dans
le discours de Lévon TerPetrossian, est venu constater ce
que nos citoyens ont survécu et
quant à l'opposition, elle avait
résonné les mêmes évaluations
pendant plusieurs fois.
Le Parti Populaire d'Arménie
salue également le retour de Lévon
Ter-Petrossian à l'arène politique, a
déclaré le porte-parole du PPA,
Rouzan Khatchatrian. Selon elle,
indépendamment de la décision de
la position de sa candidature aux
élections présidentielles futures, le
discours public du premier président d'Arménie après le long
silence témoigne déjà de son
retour.
ECONOMIE
www.nt.am
L’Arménie a besoin
d'améliorer les relations
économiques avec l’UE
Par Narée Grigorian
"Durant ces dernières années
l'Arménie et l'Union Européenne
ont réalisé un grand travail commun dont une partie concerne les
élections parlementaires du 12
mai 2007", a déclaré Raul de
Lutzenberger, chargé d'affaires de
la délégation de la Commission
Européenne en Arménie, lors de la
conférence de presse du 22 septembre. Selon lui, les représentants du Parlement européen ont
enregistré un changement positif
dans le système électoral de
l'Arménie à la fin de leur mission
d'observatoire.
Raul
de
Lutzenberger a mentionné qu'en
réalisant une mission d'observatoire pendant les élections présidentielles de 2008, l'Union
européenne sera guidée par les
propositions du Bureau des institutions démocratiques et des
droits de l'homme (BIDDH) de
l'OSCE.
Selon Raul de Lutzenberger,
actuellement un des problèmes
primordiaux de la coopération
Arménie - UE est l'amélioration
des relations commerciales et
économiques. "Le premier des
défis surgi devant nous est l'intégration économique et l’accessibilité de l'Arménie dans les marchés
européens", a mentionné le chargé
d'affaires.
Le Vice-ministre des Affaires
Etrangères de la RA, Armen
Baybourdian, qui participait à la
conférence de presse, a déclaré
qu'il estimait la coopération
Arménie-UE comme positive. Il a
promis de donner une évaluation
plus complète après la mise en
oeuvre des programmes signés
entre l'Arménie et l'Union
Européenne.
Lors de la conférence de
presse du 25 septembre consacrée
à la généralisation des résultats de
la 8ème séance du Comité de la
coopération Arménie - Union
Européenne tenue en septembre, à
Erévan, Armen Baybourdian a
déclaré qu'à la fin de l'année
l'Arménie présenterait son rapport
concernant
l'exécution
du
Programme des actions de la politique européenne de voisinage.
Selon A. Baybourdian, dans le
cadre de la Politique européenne
de voisinage, la Commission
européenne a accordé 98 millions
d'euros à l'Arménie pour les
années 2007-2010. Il a noté que
les prio-rités des réformes décrites
par le programme des activités
UE-Arménie portent sur le renforcement des structures démocratiques, les droits de l'homme, l'assistance
au
développement
économique et social, etc.
A. Baybourdian a déclaré que
les discussions concernent essentiellement le processus de la réalisation du programme des actions,
y compris les questions de l'assistance et de la coopération future
accordées à l'Arménie par l’UE.
Gunnar Wiegand, le chef du
département de l'Europe de l'Est,
du Caucase du Sud et l'Asie
Centrale de l'administration
générale des relations étrangères
de la Commission européenne, a
noté que l'UE est le partenaire de
l'Arménie dans les questions de la
diversification économique, des
réformes réalisées dans les
sphères économique et politique.
"Nous sommes très impressionnés
par les réformes réalisées en
Arménie dans plusieurs sphères.
L'Arménie est sur le chemin de
l'établissement des relations
étroites
avec
l'Union
Européenne", a-t-il dit.
Selon G. Wiegand, l'UE a
accordé 21 millions d'euros à
l'Arménie en 2007 pour les
réformes de la sphère d'administration, à la réduction de la pauvreté etc. Il a annoncé que 24 millions d'euros seraient accordés en
2008.
Le même jour Armen
Baybourdian a déclaré que la fermeture de la Centrale Nucléaire
Arménienne est l'un des engagements que l'Arménie a assumés
dans le cadre du plan d'action de
l'UE-Arménie. Selon lui, le côté
arménien n'a aucune contradiction
avec l'UE concernant la fermeture
de la centrale nucléaire. Le problème est dans la création des
capacités d'énergie remplaçant la
CNA. Le vice-ministre a noté que
le gouvernement arménien a
élaboré un certain nombre de
mesures visant à la fermeture de la
CNA et des questions liées à la
création des capacités remplaçants. "La question des sources
d'énergie alternatives est à l’ordre
du jour du gouvernement du pays
qui développe déjà des plans pour
la solution de ce problème", a
déclaré A. Baybourdian.
La présentation de la distribution des
obligations émises par l'ACP a eu lieu
Par Kristinée Vardanian
La présentation de la distribution des obligations émises par la
société
Armenian
Copper
Programme engagée dans la production et la réalisation du cuivre
inépuré a eu lieu à Erévan, le 25
septembre. L'organisateur et le distributeur principal de l'émission
des obligations est Arminvestbank,
qui a garanti la distribution des
obligations d'un montant total de
500 millions de drams (environ
1,47 millions de dollars).
Selon le fondateur d'ACP, le
directeur financier de la société
Vallex
Group,
Gagik
Arzoumanian, 80% du volume
total des obligations est distribué
par le syndicat dont l'effectif comprend Armswissbank, la Banque
Arménienne de Développement et
Future Capital Market. Selon lui,
20% des obligations est sujet à la
distribution par l'abonnement, ce
qui offre la possibilité de participation des autres investisseurs aussi.
Il est à noter que la valeur nominale des obligations est de 50
mille drams, le nombre est de 10
mille et le taux d'intérêt annuel est
de 10%.
Selon Tigran Sarkissian, le
Président de la Banque Centrale
d'Arménie (BCA), l'émission des
obligations en tant qu'un des premiers pas du développement du
marché des obligations est une
nouvelle fonction pour les participants de cette sphère et les citoyens
de la RA qui élargit les possibilités
du marché financier d'Arménie. Il a
annoncé que d'autres entreprises
arméniennes
nécessitant
un
financement alternatif suivront cet
exemple.
Il est à mentionner qu'après les
sociétés Valletta, Chen Concern,
Cascade et ArmRousgazprom,
l'ACP est la 5ème entreprise
arménienne qui émet des obligations.
Serge Sarkissian...
Début à la page 2
souligné que les relations arménorusses qui ont un caractère de partenariat stratégique, se développent
d’année en année, qui montent des
relations éducatives et culturelles à
celles d'affaires. Selon lui, en dépit
du fait que ces derniers temps la politique d'investissement soit devenue
clairement active, les relations commerciales entre les deux pays exigent
toujours de l'attention. Dans le but
d’une meilleure réalisation de la production arménienne à Moscou, il a
attaché de l'importance à l'établissement des centres de commerce de
gros pouvant également avoir un
impact positif sur la croissance des
volumes de circulation des marchandises. Le Maire de Moscou a aussi
souligné l'importance de la coopération bilatérale dans le domaine du
génie civil.
S. Sarkissian a noté qu'en dépit
de la croissance des indices de
coopération économique entre les
deux pays, ils sont tout à fait modestes, vu le grand potentiel et les
possibilités, qui ne sont pas
employés entièrement. Il a partagé
l'opinion du Maire de Moscou que la
gamme entière de la production
arménienne ne soit pas dûment
présentée dans le marché russe.
S. Sarkissian a aussi fait
référence à la coopération dans le
domaine humanitaire, en notant qu'il
a été tout à fait actif pendant les deux
dernières années. Selon lui, la tenue
de l'Année de la Russie en Arménie
et de l'Année de l'Arménie en Russie
a, sans doute, encouragé cette
coopération.
A l'issue de la conversation, le
Premier ministre a remercié Yuri
Loujkov pour avoir offert l'occasion
de construire une nouvelle église
arménienne à Moscou.
Selon
le
Département
d'Information et des Relations
Publiques du Gouvernement de la
RA, après la rencontre Serge
Sarkissian a visité l'église arménienne récemment construite à
Moscou où, accompagné du chef de
la diocèse de la Russie et du
Nouveau Nakhidjevan de l'église
apostolique arménien, l'évêque Ezras
Nersissian, il a observé le processus
des travaux de construction.
La délégation s’est rendue à
l'Ambassade arménienne où le
Premier ministre de la RA a rencontré le Secrétaire Général de
l'Organisation du Traité de Sécurité
Collective
(OTSC),
Nikolay
Bordyuzha, Secrétaire Général de la
Coopération économique eurasienne
(EurAsEC), Grigory Rapota et le
chef de l'agence fédérale de l'énergie
atomique de la Russie, Sergei
Kirienko.
Noyan Tapan L’essentiel
3
Vardanian: Les fusions et
les absorptions des sociétés
arméniennes se renforcera
Par Samvel Sarkissian
L'économie et beaucoup de
sociétés arméniennes de l'Arménie
ont atteint une telle étape de
développement par leur grandeur,
leur exigences et prétentions de
recevoir un financement où elles
doivent sortir vers le marché des
obligations, des actions et des
emprunts, a annoncé le fondateur et
le président du holding financier
"Troyka
dialogue",
Rouben
Vardanian.
Selon lui, le processus des
fusions et des absorptions des
sociétés se renforcera en Arménie,
les investisseurs étrangers achèteront
plus d'actifs, alors que ces transactions deviendront de plus en plus
ouvertes. En outre, les investisseurs
diversifieront leur activité, en
investissant également dans les
instruments de la bourse des valeurs.
Du point de vue de la création
d'un marché des valeurs actif en
Arménie, il a été noté que la société
internationale célèbre OMX AB va
acheter la Bourse des valeurs
d'Arménie.
Selon lui, même dans la Bourse
des valeurs de la Russie, le marché
des valeurs le plus développé dans la
région de la CEI, seules les valeurs
des 100 sur 400 compagnies enregistrées dans la bourse des valeurs
sont vendues: elles n'ont été achetées
que par 500-600 mille résidants. Cela
dans le cas où il y a 500 compagnies
ayant une valeur de marché de 3 milliards de dollars dans ce pays-là. R.
Vardanian a noté qu'en Arménie, les
compagnies avec un revenu annuel
de 100 millions de dollars ont la possibilité d'accéder au marché des
valeurs local.
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Noyan Tapan L’essentiel
Bazar de la Charité de l'AED:
Le Projet Réussit
Par Gourguen
Khajakian
Le Bazar de la
Charité 2007, organisé
par l'Association des
Epouses des Diplomates (AED), déjà le cinquième
événement de cette série, a eu lieu
dimanche, 23 septembre dans la
salle de bal de Tigran le Grand de
l'hôtel Armenia Marriott.
Parmi les nouveau-venus du
Bazar étaient les Ambassades de
Kazakhstan et de Brésil ainsi que
des compagnies arméniennes telles
que Aquatek et Converse Bank et
des artistes arméniens tels que le
peintre sur soie, Nunée Aghbalyan,
et d'autres.
Qu'est-ce qui les a exactement
motivés à y participer?
Le Chargé d'Affaires de
Kazakhstan, M. Yerlan Kubashev
dont l'épouse Mme Takhmina
Kubasheva a récemment joint
l'AED, a dit: "Tout d'abord je
voudrais souligner que nos peuples
sont liés par des liens étroits et amicaux; deuxièmement, c'est une
action charitable visant au soutien
des enfants dans le besoin, tout
simplement nous ne pourrions pas
rester indifférents. Nous avons l'intention de nous engager à long
terme".
SE Renate Stille a dit:
"J'ai visité le Bazar précédent
deux semaines après mon arrivée
ici seulement, et j'ai acheté
plusieurs choses, mais je n'ai eu
rien à offrir à vendre. Et comme le
Bazar de l'AED repose entièrement
sur la charité, j'ai décidé d’y participer. Cette année, étant en
vacances au Brésil, je me suis
souciée de procurer autant de
marchandises attrayantes que possible et tout cela est ici comme
vous voyez".
Pour SE Reena Pandey,
Ambassadrice de l'Inde, le Bazar
2007 est déjà son deuxième. Y a-til quelque chose de nouveau sur l'échoppe indienne cette année? "Il y
a beaucoup de vêtements en coton
pour femmes, d'écharpes brodées à
la main, quelques nouvelles
espèces de chemises et de sacs
ainsi que quelques bijoux", a
répondu Son Excellence.
A 12 heures précises, la
Première Dame d'Arménie, Mme
Bella Kotcharian, sous le Haut
patronage de laquelle a été tenu le
bazar, accompagnée de la force
motrice de l'événement, Dr Nani
Oskanian, a fait son entrée.
Selon son habitude, Mme
Kotcharian a visité chaque échoppe
en disant aux journalistes qu'elle
les aimait tous.
Bien, il n'est pas facile de se
rappeler tout ce qu'elle a acheté,
mais j'ai gardé dans ma mémoire
une chemise de Rajastani d'Inde,
un souvenir Kazakh, un élégant sac
français, un CD avec la musique de
piano de Chopin, des châles syriens
et persans, un jouet russe, un vase
chinois, un volume somptueux de
"David de Sassoun" (poésie épique
arménien) publié en ukrainien et
beaucoup
d'autres
choses.
Plusieurs journalistes et équipes de
tournage ont finalement parvenu à
encercler La Première Dame et Dr
Nani Oskanian.
Mme Kotcharian nous a dit:
"Il est suffisamment clair que
ce projet est d'un succès absolu, et
je suis fière de déclarer que l'AED,
fondée et dirigée par Dr Nani
Oskanian, est parvenue à rendre
l'idée "d'un Bazar de la Charité"
une partie de notre routine, à le rendre une tradition. Ainsi, indépendamment du côté matériel, de la
collecte des fonds pour la charité,
le projet avait une valeur spir-
Noah’s Ark
L’ESSENTIEL
Hebdomadaire
Depuis le 4 Mai 1993, Erevan, Armenie
40 troupes participeront au
5ème festival international
Hayfest
Par Rouzan Bagratounian
Bella Kotcharian (de droite), Nani Oskanian
devant l’échoppe française
ituelle, comme les gens se rendent
compte qu'en aidant l'un l'autre, par
le travail en équipe ils peuvent
atteindre à beaucoup de choses".
En répondant à la question
d'une jeune correspondante, ce
qu'elle allait faire avec tant de
choses qu'elle avait achetées, la
première Dame a dit qu'elle a l'intention de les donner comme
cadeau à ses parents et amis.
Et pendant que nous étions
rassemblés devant l'échoppe de
Karabagh, les "requins des médias"
ont laissé entendre que la vodka
légendaire de mûre aussi y était
sûrement.
"Bien, comme vous savez probablement, ce genre de marchandises pour moi n'est pas une nouveauté. J'achèterai autre chose à sa
place". Et elle l'a fait - un souvenir
bien connu d'Artsakh (Karabagh),
"Le Grand-père et la Grandemère".
La suivante était Dr Nani
Oskanian, cette personne publique
énergique s'est tournée vers la
presse. Elle a dit: "Le Bazar de
l'AED
est
aujourd'hui
le
cinquième, et les fonds des précédents bazars ont été versés au profit de 12 projets sociaux et relatifs à
la santé à Erévan, Spitak,
...et l’échoppe libanaise
Etchmiadzin et dans d’autres
municipalités d’Arménie", Dr
Oskanian a souligné la portée
éducative du Bazar, car les gens de
divers pays profitent de l'occasion
de mieux comprendre la culture et
les traditions de chacun ainsi que la
culture et les traditions de leur pays
d'accueil, d'Arménie et vice versa.
Elle a particulièrement remercié le Sponsor Général de l'événement, le centre Aquatek centre
sportif-récréatif et de loisirs.
"Vous ne pouvez pas imaginer
quelle joie il m'apporte, et chacun
de nous dans l'AED, doit réaliser
que le bazar a eu du succès, et que
chaque année il devient plus riche
et plus animé", a souligné Dr Nani
Oskanian.
Comme toujours, tous les participants pouvaient apprécier les
meilleures spécialités des cuisines
russe, chinoise, in-dienne, brésilienne et autres.
L'ensemble tsigane de restaurant Slavyansky était le point le
plus lumineux du programme culturel, et la soirée a fini, comme
d'habitude, avec un tirage au sort.
Au revoir, Bazar de l'AED
2007, et nous nous attendons déjà à
2008!
Photos par l’auteur
Bella Kotcharian, Nani Oskanian, Chargé d’Affaires de Kazakhstan
Yerlan Kubashev et son épouse Takhmina avec leurs fils Rasul
Directeur Général: Tigran Haroutiunian
Rédacteur en chef: Haroutiun Khachatrian
Traductrice: Nona Petrossian
Correcteur: Hasmik Gharaghazarian
Directeur de Publication: Marina Haroutiunyan
Mise en Forme: Victor Dichtchéguénian
Editeur: Noyan Tapan SARL
N°28 Rue Isahakian, Erevan, 0009
République d’Arménie
Date et N° de Régistre:
15.12.1995; 273.110.00512
Tirage: 1000 copies
Tel:(37410) 56-59-65, Fax:(37410) 52-43-18
E-mail: [email protected]
URL: www.nt.am
L'édition Française de Noyan Tapan L’essentiel est sponsorisée par Mr. Raymond Yézéguélian.
1 Octobre #39/30 (694) Š 2007
ARMENIE ET LE MONDE
40 troupes de 33 pays du
monde se produiront avec 100
représentations sur 14 arènes théâtrales d'Erévan, lors du 5ème festival jubilaire international Hayfest
qui va être lancé du 4 au 14 octobre. 17 théâtres participeront à ce
festival théâtral devenu traditionnel.
Lors de la conférence de presse
du 25 septembre, le président du
festival Artour Ghoukassian a
annoncé que des artistes notoires,
des présidents des festivals internationaux ainsi que des critiques de
théâtre seraient présents au festival
qui organiseraient des séminaires
et des "tables rondes", portant sur
la politique culturelle et le management en arts en Arménie.
Selon A Ghoukassian, le festival donnera l’opportunité au spectateur arménien de regarder les
meilleures représentations des
théâtres de pantomime, dramatique, de marionnettes ainsi que de
danse moderne de divers pays. Il
est à noter que dans le cadre de
Hayfest un festival de théâtres de
marionnettes et d'enfants serait
également organisé.
Le président de Hayfest a
déclaré que le Hayfest érevanien de
2006 a développé son activité tout
en devenant un festival des arts
exécutifs dont le but principal est
de présenter la culture mondiale en
Arménie.
Ghoukassian a aussi annoncé
que dans le cadre de Hayfest-2007
la deuxième étape des séminaires
"Nouveaux drames" sous le patronage de la fondation Soros aurait
lieu.
Le chef du festival a aussi noté
que le Ministère de la Culture de la
RA a accordé cette année 39 millions de drams pour l'organisation
du festival.
L'école d'art de Parakar a
été reconstruite avec les
moyens de l'organe français
de la Fondation Hayastan
Par Arev Hakobian
L'école d'art Hovik Edgarian du
village de Parakar a été reconstruite avec les moyens de l'organe
local français de la "Fondation panarménienne Hayastan". Selon les
informations fournies à Noyan
Tapan par le département des relations publiques de la fondation, un
programme d'un montant de 140
mille dollars a été réalisé en
mémoire de Stépan et de Kayané
Diryakian.
Le bâtiment de l'école avait
subi d'énormes dégâts suite au
tremblement de terre de 1988. Le
toit et le plancher ont été reconstruits, les portes et les fenêtres ont été
changées ainsi que des travaux de
la décoration intérieure ont été
effectués dans le cadre du programme. Environ 200 élèves de
Parakar, ainsi que des villages
voisins visitent cette école d'art.
L'Archevêque de Canterbury
a visité le mémorial du
Génocide arménien
Le 25 septembre
le Catholicos de
tous les Arméniens
Garéguin II avec
l'Archevêque
de
Canterbury
Dr
Rowan Williams,
accompagnés des
prêtres anglais, le
Secrétaire Général
du Conseil Mondial
des Eglises (CME),
Samuel Kobia, le
Président du CME,
Dr Walter Altman et
les membres du
Comité exécutif du
CME ont visité le mémorial du
Génocide arménien.
Sa Sainteté et les hauts invités
ont été accueillis à Tsitsernakaberd
par Haïk Démoïan, directeur de
l'Institut-Musée du Génocide de
l'Académie Nationale des Sciences
de la RA. Ils ont fait le tour de
l'Institut-musée et ont mis des
couronnes sur le complexe commémoratif des victimes du Génocide
arménien.
Sa Sainteté et les moines du
Saint-Siège d'Etchmiadzine ont
célébré une messe de requiem.
L'archevêque de Canterbury et le
président du CME, Walter Altman
ont également offert des prières
pour le repos et la paix des âmes
des victimes du Génocide.
Après la cérémonie un arbre a
été planté par l'archevêque de
Canterbury près du musée du génocide.
Selon le Service de presse du
Saint-Siège d'Etchmiadzine, le
même jour les deux chefs des églises ont visité le monastère de Saint
Geghard où ils ont pris connaissance de son histoire.
Le même jour, le soir, le
Catholicos de tous les Arméniens
Garéguin II et l'Archevêque de
Canterbury Dr. Rowan Williams
ont signé une déclaration commune dans le Saint-Siège
d'Etchmiadzine.