Une introduction au Musée de la Poudrerie Royale à Waltham Abbey
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Une introduction au Musée de la Poudrerie Royale à Waltham Abbey
l’entrée. Vous pouvez visiter d’autres bâtiments, qui contiennent des expositions spécialisées, par exemple les moyens de transport des explosifs. Le café se trouve proche des expositions et est ouvert de 1130 à 1600 heures. Un château d’eau offre une vue sur le site et une description des animaux, des oiseaux et des plantes. Où sommes-nous ? Pour voir la réserve naturelle vous devez réserver une place pour une visite guidée dans la voiture ‘Land Train’. Durant le tour de 40 minutes vous verrez un monticule artificiel, construit en 1896 pour la fabrication hasardeuse de la nitroglycérine, un bassin pour l’étude des explosions sousmarines et une presse hydraulique pour comprimer la poudre. Voir les animaux n’est pas assuré. Une introduction au Musée de la Poudrerie Royale à Waltham Abbey Du avril au septembre 2014 le musée est ouvert le samedi et le dimanche. En août on peut visiter le musée tous les jours. Il est ouvert de 1000 à 1700 heures. La dernière entrée est à 1500 heures. Pour s’assurer une place sur la voiture ‘Land Train’ une arrivée de bonne heure est conseillée. Royal Gunpowder Mills Beaulieu Drive Waltham Abbey Essex EN9 1JY [email protected] www.royalgunpowdermills.com Une introduction au Musée de la Poudrerie Royale à Waltham Abbey La production des explosifs a commencé pendant le dix-septième siècle sur les bords de la rivière Lea près de Waltham Abbey. Dans le registre paroissial des années 1660 – 1670 on trouve des enterrements dus à des accidents à la poudrerie. Au commencement, la production de la poudre à canon utilisait les roues à eau et était une activité commerciale, mais en 1787 le gouvernement britannique a acheté la poudrerie pour assurer la qualité. Maintenant on ne voit que quelques vestiges de cette ancienne poudrerie, située près du premier pont après l’entrée. Le bâtiment le plus ancien qui a survécu est la maison à étage, construite après l’achat et nommée Walton House. La production s’est avérée insuffisante pour la guerre de Crimée (1854 –1856). Après cette guerre on a décidé d’augmenter la productivité par la construction d’une poudrerie basée sur les machines à vapeur. Sur le côté est du grand rectangle herbeux, on voit aujourd’hui une série de bâtiments commencés en 1861. Au centre de chaque bâtiment (où se trouve la haute fenêtre) il y avait une grande machine à vapeur. Deux arbres sous les planchers transmettaient la puissance à six moulins (trois de chaque côté) qui pulvérisaient et mélangeaient les constituants mouillés de la poudre à canon. Après la Seconde Guerre mondiale, ces bâtiments ont été convertis en laboratoires, mais celui de l’extrémité sud est en partie restauré. Là-dedans vous pouvez voir les vestiges des machines construites pendant l’époque victorienne. On a dû importer le salpêtre et le soufre, mais on a produit le charbon de bois sur le site. Ici on voit toujours beaucoup d’aulnes, dont le bois était apprécié pour la fabrication du charbon. On peut reconnaître les aulnes à leurs feuilles caduques presque circulaires et à leurs enveloppes de graines qui ressemblent à de très petites pommes de pin. La poudre à canon était surtout utilisée comme explosif propulseur, mais elle produit beaucoup de fumée et révèle la position du tireur. Vers la fin du dixneuvième siècle, la découverte de poudres presque sans fumée a assuré le déclin de la production traditionnelle. La cordite, qui contient nitrocellulose et nitroglycérine, est devenue l’explosif propulseur préféré durant le vingtième siècle. On a du fabriquer aussi les nouveaux explosifs brisants. Les nouvelles installations ont exigé le prolongement du site vers le nord et vers le sud. Aujourd’hui on ne voit rien du secteur sud, qui est devenu une cité ouvrière et une zone industrielle moderne. Le secteur nord est une réserve naturelle où il y a des daims et des hérons. Il y avait huit kilomètres de canaux pour le transport des matériaux à l’intérieur du site. Le système avait deux niveaux, une écluse et trois aqueducs. Maintenant le système supérieur est à sec, mais le système inférieur est toujours plein d’eau. On peut voir un chaland destiné au transport des explosifs et des passerelles compatibles avec la forme des chalands. Mais les canaux se sont révélés insuffisants pour l’augmentation de la production pendant la Première Guerre mondiale, lorsqu’il y avait environ six mille ouvriers et ouvrières. Par conséquent il a fallu construire un chemin de fer à voie étroite, dont les restes sont toujours visibles à quelques endroits. La production a diminué pendant la Seconde Guerre mondiale, vu la possibilité de bombardement aérien. Le gouvernement a préféré les nouvelles installations en Écosse et au Pays de Galles. Après la guerre la production à grande échelle a cessé, mais le site est devenu ERDE, l’Établissement pour la Recherche et le Développement des Explosifs, maintenu par le Ministère de la Défense. Après l’unification de la recherche des explosifs et des armements, les scientifiques ont quitté le site en 1991. Dans le rez-de-chaussée du bâtiment principal se trouve une exposition détaillée. Au premier étage, le cinéma présente un film décrivant l’histoire de la fabrication des explosifs. Le film dure 15 minutes, suivies d’une pause de 5 minutes pour la sortie et