Paysage fantastique D`après Juan Miro Serie de Barcelone Pl

Transcription

Paysage fantastique D`après Juan Miro Serie de Barcelone Pl
Paysage fantastique
Le dernier glacis venait d'être posé. Il se recula, observa et mouru.
Qui étaient ces gens ? d'où venaient ces bêtes ? Ces nuances qui semblaient venir d'ailleurs.
Ailleurs, si ce mot évoque chez vous une destination lointaine il serait d'avantage bon d'imaginer au
delà de toutes frontières. Un camaïeu de rouge dont l'essence semblait avoir était soufflée par le vilain
lui même. Le grand homme se tenait face à la foule, partout les corps se confondaient entre eux, se
collaient, se repoussaient pour laisser entrevoir celui qui devrait les guider. Entre les montagnes
démesurées les sons n'étaient plus les mêmes, tout comme les couleurs. Les moindre parcelle, fibres
de tissu, ou pigments de peaux pouvaient changer à tout moment et devenir tout ou son contraire, tanto
rompu, rabattu ou dégradé. Tous changements de couleurs provoquaient eux-même des sons si bien
que chaque nouvelles valeurs résonnaient dans mon esprit et semblaient faire chanter ce qui s'offrait à
mes yeux. Puis j'entendais des cris, des hurlements qui, auditionnés les uns les autres me
transperçaient les oreilles de temps à autre. C 'est ainsi je crois qu'ils communiquaient et tous par
moment s'accordaient sur une même tonalité. Je n'avais pas vu un paysage, mais des milliers. Il faisait
froid, il faisait chaud. Les différentes teintes brulait mes yeux par moment et je ne pouvait plus rester
d'avantage face à ce spectacle a mon tour je m'effondrait tel le vieux peintre.
Mais qu'importe j'avais vu l'ailleurs.
D'après Juan Miro Serie de Barcelone Pl. XXXV. 1944
Un Dali piquant et filaire m'a surpris l'œil hagard.
Je lutte et me faufile entre les lignes et je crois y retrouver mes instincts les plus primaires. Il rit, me
souris et me nargue en m'envoyant de nouveaux signes.
Je lutte et me faufile entre ces taches que l'air semble pouvoir transpercer. Ces limpides secrets qui
tournoient maintenant me piquent et s'enroulent autour de mes membres, le vieux moustachu ouvre
alors grand son gosier.
Je suis piégé, tout entier avalé dans ces ténèbres enfantins où je crois m'êtes égaré.
D'après Juan Miro
L'air azur pénètre mes poumons. A pleine voix maintenant je cris et lâche la couleur qui, en extension,
m'offre ses échos.
Je tombe.
Est ce l'explosion de mon corps qui a projeté ces taches qui gardent encore en elles le trouble et la
violence acharné de ma chute?
J'ai perdu.
Je ne lit plus rien, mes songes on laissé échappé le sens du fil qui s'étire et tranche la couleur.
Exercice de style d'après Raymond Quenau et les musicien de Picasso
Le plat est complexe, les papilles frétille, chaud, froid, amer et sucré a la fois.
Pablo m'a inviter a diner et m'a servi sa dernière trouvaille. Complexe et simple a la fois. Mélange de
saveur épicé venu d'ailleurs, mes papille s'en souvienne encore. Je croque, «peut être un peu trop
huileux » diront d'autres convives. Je me délecte pourtant d'une douce amertume qui pique mon palais
juste avant qu'une fine croute caraméliser n'adoucisse la sauce. L'accompagnement tendre et juteux
fini par comblé mon plaisir. Quelques petit pois semé croque sous mes dent. Le dressage est parfait,
harmonieux, mes yeux et mon nez ne s'y sont pas trompé et l'avait déjà dévoré sans m^me attendre
mon goût
D'après Paul Klee
Ora exponentielle et destructrice du germe noir jailli la vie et la couleur. Tous comme attiré par elle si
bien qu'elle pourrait concentré un monde entier qu'un instant elle aurait lâché ou happé. Juste le temps
suspendu d'un acte divin.

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