Rapport récapitulatif - Verein Seeland Biel/Bienne
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Rapport récapitulatif - Verein Seeland Biel/Bienne
seeland.biel/bienne Plan directeur „Urbanisation et transports“ de l’agglomération biennoise Mise en œuvre du concept de circulation piétonne et cycliste Mesures en faveur des transports publics Gestion de la mobilité Consultation 2007 Rapport récapitulatif Mai 2008 La procédure de consultation concernant le plan directeur „Urbanisation et transports de l’agglomération biennoise“ a duré de la mi-octobre 2007 à janvier 2008. Les communes du périmètre du plan directeur, les communes voisines ainsi que des organes spécialisés du Canton de Berne ont été invités à se prononcer. Nous avons reçu les prises de position suivantes: Communes Aegerten, Bellmond, Bienne, Brügg, Ipsach, Longeau, Lyss-Aarberg-Busswil, Montménil, Mörigen, Nidau Orpond, Perles Studen, Sutz-Lattrigen, Täuffelen, Worben Autres - Office cantonal des affaires communales et de l’organisation du territoire - Office cantonal des transports publics - Office cantonal des ponts et chaussées - Arrondissement de l’ingénieur en chef III - Conférence régionale des transports 1. Plan directeur „Urbanisation et transports“ Principaux enseignements tirés de la procédure de consultation: a) Généralités En résumé, l’on constate que le plan directeur a bien été accepté. La tendance, les contenus et la conception ont été salués en majorité, même si des difficultés de compréhension et de reconstitution ont été déplorées. Il convient de mentionner ici que la conception et la forme de représentation du plan directeur doivent faire l’objet d’un remaniement fondamental, et ce, dans l’intérêt d’une harmonisation avec le plan directeur régional prévu pour l’ensemble de la région (cf. document de travail Plan directeur pour l’ensemble de la région / Pilote CRTU, esquisse du projet). Le plan directeur „Agglomération“ formera une partie intégrante du plan directeur pour l’ensemble de la région. b) Espace Ipsach / Sutz-Lattrigen Sur le plan du contenu, le développement accru de la construction de logements proposé dans le plan directeur pour l’espace Ipsach / SutzLattrigen constitue bien le conflit d’objectifs essentiel, comme le justifie la bonne desserte par les transports publics, l’attrait du site et la proximité du centre de l’agglomération. Les deux communes se prononcent de manière déterminante en faveur d’un développement modéré et rejettent les pôles de développement proposés, s’appuyant pour cela sur la majorité de la population. D’un point de vue régional, cette position doit être respectée. Cependant, dans l’intérêt d’une planification à long terme, il convient de rappeler expressément le maintien libre de la marge de manœuvre en matière de planification. L’agglomération a besoin à long terme de pôles de développement disposant des qualités spécifiques à la région, contribuant ainsi à l’attrait de l’ensemble de la région en tant que site d’implantation. Grâce, notamment, aux caractéristiques telles que le lac, l’orientation spatiale et la proximité des instituts de formation ainsi que des équipements d’approvisionnement et de loisirs, les secteurs concernés sont très appropriés. En outre, il convient aussi de mentionner le rapport avec l’un des projets d’infrastructure les plus importants pour la région, à savoir le nouvel axe de transports publics de l’agglomération biennoise. L’une des d’approvisionnement et de loisirs, les secteurs concernés sont très appropriés. En outre, il convient aussi de mentionner le rapport avec l’un des projets d’infrastructure les plus importants pour la région, à savoir le nouvel axe de transports publics de l’agglomération biennoise. L’une des raisons principales est la concordance de cet axe avec des potentiels de développement importants. Même si l’on peut satisfaire à moyen terme au besoin régional de surfaces urbaines avec d’autres pôles de développement, le maintien libre de couloirs de desserte, une affaire particulièrement problématique dans le cas de Ipsach, doit permettre de garantir la marge de manœuvre à long terme en matière de développement. Dans ce contexte, la tâche principale revient aux communes-siège. c) Répartition des pôles de développement De diverses manières, des communes expriment le souhait de désigner d’autres pôles de développement à traiter avec préférence. Cela aborde la relation avec le besoin de surfaces urbaines ainsi que l’adéquation des divers secteurs à juger dans le cadre régional. Les pôles de développement compris dans le projet de plan directeur ont été déterminés sur la base de critères objectifs (c.-à-d. sans tenir compte d’opinions politiques) et harmonisés avec le besoin estimé de surfaces urbaines. L’appréciation régionale doit désormais avoir lieu en connaissance de cause des opinions désormais connues des communes quant à „leurs“ pôles de développement. C’est dans ce cadre que seront examinés les souhaits des communes. d) Besoin de surfaces urbaines Le besoin de surfaces urbaines abordé par la discussion à propos des pôles de développement a conduit, dans la prise de position de l’Office cantonal des affaires communales et de l’organisation du territoire, à mentionner la concordance requise avec le plan directeur cantonal, sans que les quantités supposées dans le plan directeur de l’agglomération soient remises en cause. Il en ressort pourtant l’obligation, dans le cadre du remaniement du plan directeur, de mettre en évidence les rapports et/ou la concordance avec les prescriptions cantonales. Étant donné que ces dernières s’appuient sur d’autres critères, et un autre calendrier, cela ne va pas de soi (voir à ce propos la prise de position de l’OACOT à l’appendice 1). e) Questions de mise en œuvre Le financement des projets de mise en œuvre a été abordé dans le cadre de la consultation. Il convient tout d’abord de prendre en compte les projets de transports onéreux (nouvel axe T.P., extension de la double voie du BTI, les mesures en faveur des transports publics, le corridor de la rive droite du lac de Bienne, le concept de réalisation des projets de circulation piétonne et cycliste), lesquels font partie intégrante du programme d’agglomération et pour lesquels les procédures ont été introduites pour obtenir le soutien financier du Canton de Berne et de la Confédération. Sans un financement de rang supérieur, l’on ne pourra pas réaliser au minimum une partie d’entre eux. Pour le financement d’autres projets, la compétence ressortit aux communes-siège à titre individuel ou collectif selon la manière dont elles sont concernées. Il conviendra d’y jeter un œil attentif dans le cadre des prochaines étapes de travail, surtout dans le cadre de l’enquête publique à venir. f) Coordination des régions voisines Ce sont surtout les communes situées en dehors du périmètre du plan directeur, c.-à-d. dans l’espace Lyss-Aarberg-Busswil-Worben, qui attirent l’attention sur le besoin de coordination dans les questions d’urbanisation et de transports. Le plan directeur pour l’ensemble de la région sera l’élément coordinateur entre les différents espaces partiels. Dans la mesure du possible, ces tâches de coordination seront rappelées dans les documents correspondants du plan directeur de l’agglomération. Marche à suivre Lors d’une prochaine étape, l’on procédera au remaniement du plan directeur, d’une part, sur la base des nombreuses observations et, d’autre part, pour des raisons d’harmonisation avec le plan directeur pour l’ensemble de la région. Pour cela, il sera judicieux d’avoir des contacts avec des communes ou avec les autres instances qui se sont exprimées. Une partie intégrante du remaniement est formée, en outre, par la concentration sur des questions de mise en œuvre, un sujet qui doit absolument être abordé dans les débats au sein des communes et des organes régionaux. Dans ce sens, l’acceptation des projets régionaux sera l’un des sujets principaux de la procédure publique de participation de la population qui doit encore avoir lieu cette année. l’un des sujets principaux de la procédure publique de participation de la population qui doit encore avoir lieu cette année. 2. Concept de mise en œuvre des mesures en faveur de la circulation cycliste et piétonne Marche à suivre pour les communes et/ou le Canton Tâches pour s.b/b - Les mesures A proposées (réalisation 2011-14) sont bien acceptées. Les communes sont disposées à intégrer le financement correspondant dans leur planification. Il reste suffisamment de temps jusqu’en 2011 pour clarifier les questions posées. - Les communes de Bienne et de Nidau soutiennent également les mesures mesures x (réalisation avant 2011). - Quelques réserves sont émises par la Ville de Bienne quant aux mesures B (réalisation dès 2015). Il faudra faire le point de la situation au moment venu. - Les mesures x sont poursuivies par les communes-siège en première priorité, et ce, indépendamment du fonds des infrastructures. - Les mesures A sont préparées de telle sorte par les communes qu’elles puissent être réalisées dans le délai prévu. Les études onéreuses de mesures ne pouvant être réalisées que grâce au fonds des infrastructures ne doivent être lancées que lorsque le montant du subventionnement est clairement établi. - Intégration des mesures dans le plan directeur U+T selon l’état actuel. - Il convient de clarifier si, pour certains projets, une coordination spécifique ou la prise en charge de la direction du projet par s.b/b est souhaitée (p. ex. pont enjambant le canal Nidau-Büren). - Il convient de garantir un controlling périodique ainsi que la coordination continue. 3. Mesures en faveur des transports publics Appréciation - Le train de mesures en faveur des transports publics n’est pas remis en question dans son ensemble. Toutefois, la Ville de Bienne exige qu’il soit examiné compte tenu du projet de tram régional "Regiotram" et adapté en conséquence. Diverses communes émettent des réserves quant à certaines mesures. Les TPB soumettent quelques propositions supplémentaires. - La stratégie poursuivie jusqu’ici selon laquelle les mesures en faveur des transports publics doivent être réalisées au plus vite (en partie avant 2011) est remise en cause par la Ville de Bienne. Celle-ci souhaite réaliser les mesures à compter de 2011 seulement, afin de profiter de subventions fédérales. - La stratégie poursuivie jusqu’ici consiste à stabiliser le trafic motorisé individuel (TMI) dans les meilleurs délais et de maîtriser les besoins de mobilité croissants au moyen des transports publics ou de la locomotion douce. Cela permettrait à l’agglomération de s’en sortir jusqu’à la mise en service de l’A5. Des transports publics routiers fonctionnant bien sont une condition préalable et les mesures en faveur des autobus en font partie. Le report des mesures proposé par la Ville de Bienne remet en cause cette stratégie: en effet, plus la réalisation des mesures en faveur des transports publics est proche de la mise en service de l’A5, plus le profit à en tirer est réduit. Il convient de remarquer ici que la date de mise en service de l’A5 a aussi tendance à être repoussée. - L’examen proposé des mesures en raison du projet de tram régional "Regiotram" est judicieux. Comme cela est mentionné dans la prise de position de la Ville de Bienne, aucune contradiction fondamentale n’est attendue. Proposition de marche à suivre Tâche pour s.b/b - Principe: la stratégie décrite plus avant est conservée. La mise en œuvre doit plutôt se concentrer sur les projets-clefs absolument nécessaires. Si besoin, ceux-ci seront réalisés avant 2011. - 1 étape (2008): en collaboration avec les entreprises de transports publics et le Canton, la Ville de Bienne définit les projets-clefs indispensables et urgents pour le maintien d’un service de transport par bus satisfaisant. Il est examiné si ces mesures sont compatibles avec un tram régional. - 2 étape (2008): les projets de grande priorité sont poursuivis. - 3 étape (2009): peaufinement du train de mesures restant (mesures A et B) compte tenu de la consultation 2007, du projet de tram régional, de l’état d’exploitation de l’A5 et du plan directeur MaC, ainsi que des premiers retours d’information de la Confédération et du Canton quant au cofinancement au moyen du fonds des infrastructures. - 4 étape (2009/10): préparation de la réalisation des mesures A restantes (réalisation 2011-2014). - Intégration des mesures dans le plan directeur U+T selon l’état actuel. - Il convient de clarifier si, pour certains projets, une coordination spécifique ou la prise en charge de la direction du projet par s.b/b est souhaitée. - Il convient de garantir un controlling périodique ainsi que la coordination continue. re e e e 4. Gestion de la mobilité Conclusions - Les objectifs de la gestion de la mobilité sont pour ainsi dire soutenus par l’ensemble des 16 communes ayant répondu (les communes suivantes n’ont pas répondu: Evilard, Port, Safnern, Scheuren, Schwadernau et Tüscherz-Alfermée). - Sur les 16 communes qui ont répondu, 10 (Aegerten, Bellmond, Bienne, Brügg, Ipsach, Montménil, Nidau, Lyss, Aarberg, Busswil) soutiennent par principe toutes les mesures (ou une partie d’entre elles) et sont prêtes à garantir, ou tout au moins à examiner dans le cadre de la proposition, leur financement durant une phase pilote de 4 ans. - Les communes de Täuffelen, Mörigen, Sutz-Lattrigen, Studen, Orpond et Perles considèrent que le profit à tirer des mesures est trop faible, globalement ou pour la commune, et refusent d’y participer (tout au moins dans le cadre prévu). - En supposant que les communes ayant répondu positivement fournissent leur contribution conformément à la proposition, l’on aurait à disposition un montant de 560'000 fr. sur le total nécessaire de 772'000 fr., soit 73%. Il faut encore y ajouter les contributions des communes de Lyss, Aarberg et Busswil. La CRT annonce en outre une contribution symbolique. - Les communes soutenant le train de mesures le considèrent comme judicieux, tout en précisant que ces mesures devraient être encore allégées. La Ville de Bienne rejette la mesure K3 (Car-Sharing). La Ville de Bienne et la CRT expriment des propositions détaillées concernant les diverses mesures. - Les communes soutenant le train de mesures considèrent l’organisation proposée comme étant judicieuse. - Dans un secteur central de l’agglomération, les communes sont disposées à mettre en œuvre la gestion de la mobilité. Montménil ainsi que les communes de Lyss, Aarberg et Busswil sont également intéressées, et la CRT soutient le projet. L’on dispose donc d’une base saine pour réaliser le projet. - Des communes plus éloignées du centre, et moins soumises à la pression, sont sceptiques face au projet ou le rejettent. Il semble n’exister ici aucune base de collaboration. Proposition de marche à suivre Tâches pour s.b/b - Le train de mesures prévu peut servir de base pour la mise en œuvre. Il convient toutefois de l’alléger et de l’adapter aux moyens réellement disponibles. - Dans une décision de principe, l’organe de direction maintient que le projet sera réalisé dans un cadre réduit. - Les communes participantes seront informées en conséquence et auront la possibilité de réagir. - Le projet sera adapté en conséquence, compte tenu des questions ouvertes et des remarques formulées lors de la consultation. Il conviendra également de clarifier comment les communes de Lyss, Aarberg et Busswil peuvent y être associées, et si d’autres possibilités de financement sont envisageables. - Intégration des mesures dans le plan directeur U+T selon l’état actuel. - Il convient de clarifier si, pour certains projets, une coordination spécifique ou la prise en charge de la direction du projet par s.b/b est souhaitée. - Il convient de garantir un controlling périodique ainsi que la coordination continue.