RENSEIGNEMENTS SPÉCIFIQUES À PROPOS DE L`EXAMEN DU

RENSEIGNEMENTS SPÉCIFIQUES À PROPOS DE L’EXAMEN DU COLLÈGE ROYAL
EN MÉDECINE NUCLÉAIRE
L’examen du Collège royal en médecine nucléaire comprend une composante écrite (soit
deux épreuves) et une composante orale qui se tient plusieurs semaines plus tard. Cet
aperçu donne aux candidats une idée de la portée et du format utilisés pour le processus
d’examen.
La composante écrite consiste en deux épreuves d’une durée de trois heures chacune. Une
partie traite des sciences fondamentales, plus particulièrement de leur portée sur la
pratique de la médecine nucléaire dans leurs relations et applications avec cette dernière.
Ces sciences comprennent la physique en rapport avec tous les aspects de la discipline, de
l’instrumentation et de son fonctionnement dans le domaine, les sciences
radiopharmaceutiques pertinentes (y compris la chimie, la radiobiologie et la
réglementation), les méthodes d'évaluation clinique et de pensée critique en ce qui
concerne les applications de la littérature envers la spécialité. La composante écrite consiste
en des questions à réponse courte (QRC). Il se peut que certaines questions nécessitent des
calculs; dans ce cas, l’usage d'une calculatrice est requis.
Les questions sont fondées sur les connaissances nécessaires aux spécialistes exerçant en
médecine nucléaire. Elles s'inspirent largement de rapports de synthèse publiés dans des
revues, des éditions les plus récentes de manuels usuels ainsi que des lignes directrices
d'organismes nationaux et internationaux incluant, sans toutefois s'y limiter, l'International
Commission on Radiological Protection (IRCP) et la Commission canadienne de sûreté
nucléaire (CCSN). Voici quelques documents de référence pertinents :
Manuels usuels
Document sur les éléments de base de la physique de la médecine nucléaire, comme
Physics in Nuclear Medicine de Simon R. Cherry
Document portant sur les sciences radiopharmaceutiques de la médecine nucléaire, comme
Fundamentals of Nuclear Pharmacy de Gopal B. Saha
Document portant sur la médecine nucléaire en rapport avec la radiobiologie, comme
Physics and Radiobiology of Nuclear Medicine de Gopal B. Saha
Un manuel usuel crédible et relativement récent sur les techniques cliniques générales de
médecine nucléaire
Cette information peut être appuyée de rapports de synthèse et de concepts actuels publiés
dans les revues énumérées ci-dessous :
Revues
Clinical Nuclear Medicine
European Journal of Nuclear Medicine and Molecular Imaging
Journal of Nuclear Cardiology
Journal of Nuclear Medicine
Nuclear Medicine Communications
PET Clinics
Seminars in Nuclear Medicine
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La deuxième épreuve englobe tous les aspects des applications cliniques de la médecine
nucléaire et les connaissances médicales nécessaires pour comprendre les problèmes
cliniques, interpréter les images et consulter et traiter les patients adéquatement dans le
champ de spécialité. Ceci comprend, sans toutefois s’y limiter, toutes les procédures
cliniques pertinentes de la médecine nucléaire qui utilisent à la fois les émetteurs
monophotoniques et les émetteurs de positrons, ainsi que les discussions pertinentes de cas
de gestion thérapeutique et de travaux non imageurs in vivo.
La composante orale de l’examen comporte deux séances d’une heure durant lesquelles les
candidats ont affaire avec deux examinateurs. Le format est structuré; les candidats sont
guidés vers une série de scénarios sur lesquels les examinateurs posent des questions. La
majorité des cas sont présentés en format PowerPoint. Chaque partie est de la même durée
et du même niveau de complexité. Pour chaque partie, deux ou trois cas sont présentés en
utilisant un logiciel de visualisation simple qui permet aux candidats de faire défiler des
ensembles d'images pour les aider dans leur analyse et évaluation. Le logiciel permet aussi
d’ajuster facilement les fenêtres. Cette composante de l’examen se tient sous l’orientation
et la direction des examinateurs qui peuvent interagir en faisant la démonstration et l’usage
de cet outil de visualisation simple, si les candidats éprouvent de la difficulté.
Février 2013