Solide et liquide à la fois
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Solide et liquide à la fois
L’émission du CNDP et de La Cinquième pour les écoles et les collèges PHYSIQUE Des faits aux phénomènes Solide et liquide à la fois LIQUIDE OU SOLIDE ? Ce n’est pas si simple ! Les sables mouvants et la boue nous montrent qu’un matériau peut très bien avoir des propriétés de liquide ou de solide selon les conditions et les forces qui s’exercent sur lui. La lave de boue change d’état en fonction de la pente qu’elle suit. © CNDP La catastrophe de Sarno, en Italie, en mai 1998, nous a marqués par les images terribles de ces torrents de boue dévalant la montagne et engloutissant tout sur leur passage, avant de devenir solides. Dans le Labo, De boue et de fureur !, un chercheur hydraulicien de la CEMAGREF à Grenoble nous fait appréhender quelques-unes des propriétés curieuses de la boue et de la mécanique des poudres. Nous sommes loin de tout savoir, en effet, sur les matériaux granulaires, dont font partie les boues et les sables, et les recherches en cours permettent surtout de mieux contrôler ces mélanges. À mi-chemin entre le solide et le liquide, la lave de boue, par exemple, peut faire d’importants dégâts et des travaux de mise en place de barrages en montagne permettent de limiter son avance vers les vallées. Quant à Victor Hector, il se demande bien comment il a échappé aux sables mouvants qui ont failli engloutir le docteur Livingstone. Ayant suivi le même chemin que le docteur et étant plus lourd que lui il aurait dû s’enfoncer aussi ! Mais, jamais à bout de ressources, Victor Hector trouvera la solution dans son bol de farine de maïs et d’eau et se rendra compte que les mélanges réagissent soit comme des liquides soit comme des solides, en fonction de la vitesse des chocs qu’ils subissent. Notre héros a donc survécu grâce à sa démarche souple et dynamique. CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUE Information DÉCOUPAGE Labo : De boue et de fureur ! 00 min 00 s Extrait du JT sur France 2 (6 mai 1998) sur la catastrophe de Sarno. 00 min 24 s Exposé de la problématique : la boue torrentielle peut être dévastatrice. Daniel Jullien, technicien, explique le phénomène et ses effets. Formation de la lave torrentielle. 01 min 20 s Un scientifique prélève de la terre près d’un torrent pour l’étudier dans le laboratoire de la CEMAGREF, à Grenoble. Christophe Ancey, hydraulicien montre les propriétés de la boue, tantôt solide tantôt liquide, et la différence avec un liquide visqueux. 03 min 00 s L’écoulement de la boue dépend de sa densité. 03 min 30 s Conséquence : une lave de boue coule par en-dessous et peut porter sans problème sur le dessus quasi-solide des blocs de pierre de plusieurs tonnes. 04 min 02 s Effet dévastateur de la lave de boue : interview d’un sinistré. 04 min 55 s Les raisons de l’écoulement de boue. Les moyens de le limiter : mise en place de barrages. 06 min 06 s La boue de Sarno : particularités. Expérience/Les aventures de Victor Hector : Sable mouvant 00 min 00 s Victor Hector et le docteur Livingstone se sont fait reprendre après une tentative de fuite de leur prison alors que le docteur s’enfonçait dans les sables mouvants (mais pas Victor Hector : pourquoi ?). 01 min 30 s Peut-être n’ont-ils pas pris le même chemin. Or, un seul chemin existe : hypothèse à éliminer ! 01 min 55 s 2e hypothèse : le docteur Livingstone est plus léger que Victor Hector : ce n’est donc pas un problème de masse. Hypothèse à éliminer. 02 min 50 s Face à un bol de farine de maïs et d’eau, Victor Hector se rend compte que ce mélange se comporte comme le sable mouvant : il réagit soit comme un solide soit comme un liquide, en fonction de la vitesse des chocs qu’il subit. 2 Galilée : Solide et liquide à la fois © CNDP 1998 CARTE D’IDENTITÉ Discipline, classes et programmes concernés en priorité Sciences physiques, cycle central : l’eau dans notre environnement. Autres disciplines ou classes possibles Sciences physiques, 3e : les matériaux dans l’environnement. SVT, cycle central : l’évolution des paysages ; roches, eau, atmosphère, être vivant. Objectifs de l’émission Sensibiliser les élèves au fait qu’on ne peut pas toujours classer l’état d’un mélange comme étant un solide, un liquide ou un gaz. Étudier les propriétés des corps granulaires mélangés à l’eau. Principaux thèmes abordés Étude en laboratoire des mélanges de matières granulaires avec l’eau (boue). Propriétés de liquide et de solide de ces mélanges. Étude des moyens à mettre en place pour arrêter les laves de boues. Caractéristiques des sables mouvants. Représentations préalables à prendre en compte En collège, les élèves font assez facilement la différence entre l’état solide, liquide ou gazeux. Il est possible de faire précéder la projection par quelques expériences sur le sable et son mélange avec l’eau pour les amener à réaliser que certains mélanges ne sont pas si faciles à classer. Vocabulaire prérequis Solide, liquide, gazeux, solution, m3, masse. Vocabulaire à expliquer Hydraulicien, viscosité, lave, érosion, raviner, rustique, fluide, densité, ambivalence, figé, aval, amont. Vocabulaire à mettre en place Mélange, concentration, évaporation, liquéfaction. 3 Galilée : Solide et liquide à la fois © CNDP 1998 En classe SUGGESTIONS PÉDAGOGIQUES Ø Activité : étude du sable à travers quelques expériences Physique, cycle central. Ces expériences permettront aux élèves d’appréhender quelques notions de mécanique des poudres. Leur exploitation restera du domaine de l’observation et on évitera de trop entrer dans les détails d’un domaine de la recherche relativement jeune et inexploré. Cette étude servira plutôt à mettre en application les connaissances des élèves sur les états liquide et solide ainsi que sur les changements d’états. • Liquide ou solide ? En faisant couler du sable dans des récipients de formes différentes, on se rend compte que le sable n’a pas de forme propre puisqu’il prend la forme de son contenant : il se comporte comme un liquide. Mais si on penche de quelques degrés le récipient, la surface du sable ne se met pas à l’horizontale. Le sable n’a donc pas sa surface libre horizontale : ce n’est pas un liquide ! • Frottement solide. Si on verse lentement du sable, il se forme un tas de plus en plus pentu, puis le sable glisse en petites avalanches, la pente n’augmente plus. Les grains de sable sont liés par le frottement solide. Au-delà d’une certaine pente (30° à 35°), ce frottement ne suffit plus à s’opposer au poids du sable. Pour rendre le tas plus pentu, il faut le tasser : l’imbrication des grains permet de dépasser l’angle de frottement solide. Si on mouille le tas, on peut même avoir des parois verticales (90°) car l’eau forme avec le sable un mélange très compact qui doit se dilater pour changer de forme (dilatance, voir expérience suivante). • Un sac de sable indéformable. On prend un sac étanche que l’on remplit de sable, puis d’eau jusqu’à saturation (mais l’eau ne doit pas suinter). Après fermeture hermétique du sac (en chassant l’air), celui-ci devient indéformable. Il reste aussi dur que la pierre ! Explication : cette expérience illustre l’effet de la dilatance : pour que le sac se déforme, le volume du sable doit augmenter momentanément. Or c’est impossible car tout le volume entre les grains est occupé par l’eau et le sac est fermé. Le sable, ne pouvant se dilater, reste bloqué, indéformable. • Arrêter le temps. On prend un sablier que l’on place au-dessus d’un hautparleur. Avec un générateur basses fréquences (GBF), on fait émettre un son de fréquence comprise entre 30 Hz et 60 Hz et d’une amplitude d’environ deux fois la gravitation (il faudra régler en fonction du sablier utilisé) : le sable cesse de s’écouler ! Ce phénomène est malheureusement inexpliqué pour le moment. 4 Galilée : Solide et liquide à la fois © CNDP 1998 • Pression et frottement solide. Cette expérience nécessite trois élèves. L’un d’eux tient un tube cylindrique en carton (type emballage pour poster), bouché à une extrémité. Un second élève retient le bouchon du bas tandis que le troisième va remplir le tube de sable. Lorsque le tube est plein, l’élève qui a rempli le tube va appuyer de toutes ses forces sur le sommet du sable. Surprise : celui qui maintient les parois doit fournir de gros efforts, tandis que celui qui retient le fond ne ressent pratiquement aucune pression. Explication : à cause du frottement solide des grains de sable, la pression s’exerce sur la surface du cylindre, plus que sur le fond. Ø Pistes sur le Labo : De boue et de fureur ! Physique, cycle central. SVT, cycle central. Physique, 3e. • Le retraitement des eaux usées. Après un premier visionnement du Labo, on peut se demander ce qui se passe lors du retraitement des eaux usées qui contiennent des boues. Cette réflexion peut amener à étudier plus particulièrement le système de traitement primaire (prétraitement) et ce qu’il advient des boues (incinération ou utilisation comme engrais), dont le volume est très important. • Conséquence de l’érosion et de la déforestation. Ce premier module peut permettre de comprendre ce qu’il advient sur des sols de montagnes non boisés. Cela servira de support à une réflexion sur le déboisement et sur la responsabilité de l’homme quant à la qualité de son environnement. • Ensablement de la baie du mont Saint-Michel. Depuis 1987, le mont SaintMichel est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Depuis 1995, l’objectif est de redonner à la baie un caractère maritime. Pour savoir comment désensabler la baie, la société grenobloise d’étude et d’application hydraulique (SOGREAH : http://www.sogreah.fr/francais/identite.html) en a construit une maquette au 1/400e retraçant l’évolution des fonds de 1975 à 1997. Un plan de sauvetage de la baie a été élaboré, qui permettra d’en refaire une île en 2002. Après avoir visionné le premier module de l’émission et acquis quelques connaissances sur le comportement des boues, on pourra s’appuyer sur cet exemple pour étudier l’envasement des deltas et la transformation des paysages par sédimentation. • Histoire (récente) des sciences. Le physicien Pierre-Gilles de Gennes à travaillé sur les propriétés mécaniques des milieux granulaires. Qui est-il ? quels sont ses travaux ? pourquoi a-t-il reçu un prix Nobel ? Qu’est-ce qu’un prix Nobel ? 5 Galilée : Solide et liquide à la fois © CNDP 1998 FICHE ÉLÈVE 1 Liquide ou solide ? [À utiliser en physique, cycle central, après visionnement de l’émission.] 1. Quelle est la différence entre une inondation due à de fortes pluies et un torrent de boue comme celui de Sarno ? Pourquoi l’appelle-t-on « lave de boue » ? 2. Rappelez les caractéristiques d’un solide. 3. Rappelez les caractéristiques d’un liquide. 4. La lave de boue possède des caractéristiques de solide et de liquide. Lesquelles ? Classez ces caractéristiques selon l’état auquel elles s’apparentent. 5. Pour protéger les vallées des laves de boues on construit des barrages. Quelle est leur fonction exacte ? 6. Quelques jours après la catastrophe de Sarno, la boue est redevenue solide. Quel phénomène physique a eu lieu ? Donnez deux autres exemples, tirés de la vie quotidienne, faisant intervenir ce phénomène physique. 7. Dans le laboratoire de la CEMAGREF, l’ingénieur hydraulicien montre que la boue n’est pas un liquide visqueux. Comment s’y prend-il ? Citez deux exemples de liquides très visqueux. 8. Récemment, pour stopper une coulée de lave, lors de l’éruption d’un volcan, les autorités concernées ont largué de gros blocs de rocher sur la coulée pour tenter de l’arrêter. Pensez-vous que c’est une bonne idée ? Selon vous, de quelle manière a-t-on pu finalement arrêter la coulée de lave ? 6 Galilée : Solide et liquide à la fois © CNDP 1998 FICHE ÉLÈVE 2 Mélange de farine et d’eau [À utiliser en physique, cycle central ; après avoir visionné le second module de l’émission. Ce TP reprend l’ensemble des notions de base du programme : mesure d’une masse, tare, mesure d’un volume, détermination d’un état physique.] Lors de cette séance nous allons réaliser différents mélanges de farine de blé et d’eau afin de déterminer leurs propriétés. • Notions indispensables 1. Comment caractérise-t-on un état liquide ? 2. Comment caractérise-t-on un état solide ? • Manipulation On prépare cinq mélanges de farine et d’eau. Pour cela il faut : 3. Peser, dans cinq béchers (faire la tare avec les béchers), des masses de farines de 20 g, 40 g, 60 g, 80 g et 100 g. 4. Rajouter, dans tous les béchers, 50 ml d’eau du robinet, mesurés avec une éprouvette graduée. 5. Mélanger le contenu de chaque bécher de façon à obtenir le mélange le plus homogène possible. 6. En versant un peu du mélange de chaque bécher dans un tube à essai, puis sur une surface inclinée, puis en essayant de lui donner une forme précise, déterminer si le mélange est un solide ou un liquide (remplir le tableau). Masse de farine (g) 20 40 60 80 100 État du mélange • Exploitation des résultats 7. Effectuer un compte rendu détaillé en faisant un schéma de chacune des manipulations. 8. Selon vous, à partir de quelle masse de farine dans 50 ml d’eau, obtient-on un mélange solide (même de consistance élastique) ? Exprimer la concentration en farine de ce mélange en g/l (il faudra convertir le volume d’eau en litre). 7 Galilée : Solide et liquide à la fois © CNDP 1998 Documentation COMPLÉMENTS 1. La boue de Sarno : une force inouïe, peu d’espoir… « La dépêche vient de tomber, ce mardi 5 mai [1998] dans la nuit. Après vingtquatre heures de pluies diluviennes sur la région de Naples, dans le Sud de l’Italie, des coulées de boue ont détruit plusieurs villages et touché la ville de Sarno, située à trente kilomètres au nord-est de Naples. Mercredi matin, le premier bilan officiel fait état de 30 morts, 300 disparus et 4 000 sans-abri. L’évolution de nos informations et la proximité de l’Italie nous confortent dans le choix d’une mission exploratoire. La voiture est le moyen adopté pour se rendre sur les lieux car elle permet d’être autonome sur place. (Nous avions fait le bon choix car la presse et les officiels avaient déjà loué tous les véhicules disponibles dans cette région.) 1 300 kilomètres d’autoroute nous séparent de la catastrophe ; 14 heures plus tard, nous découvrons cette région peu touristique de l’arrière-pays napolitain. [...] Nous faisons immédiatement une première reconnaissance des lieux de la catastrophe. […] Nous pouvons dès ce moment comprendre l’ampleur de la catastrophe. Sur les douze coulées de boue, comparables aux phénomènes d’avalanches, trois ont formé un fleuve de 500 mètres de large qui a traversé la ville de Sarno sur deux kilomètres, engloutissant le quartier nord et le quartier Episcopio. Une quatrième coulée a ravagé la partie est de la ville. Siano et Bracigliano sont touchées sur leurs versants est, peu habités car connus comme des zones à risque depuis longtemps. La route de montagne qui les relie à Quindichi est entrecoupée d'effondrements, rendant la circulation difficile, voire impossible. Le vieux quartier de ce village est détruit par des mètres de boue qui finissent par se déverser dans la rivière séparant la ville historique de la nouvelle ville à l’urbanisation galopante. Une force inouïe Franchissant les barrages des voies d’accès aux zones détruites, nous pouvons aller juger de plus près et constater la puissance du phénomène. La pluie incessante des derniers jours a décapé la roche que l’on voit maintenant à nu, entraînant vers les rivières des millions de mètres cubes de boue noire. Une force inouïe a fait se tordre les piliers en béton armé et pénétré le moindre interstice. Les places de village sont noyées, laissant voir par endroits des carcasses de voitures compressées. Sur les bords des zones totalement englouties sous des mètres de boue, les rez-de-chaussée ont disparu. Une lande de terre aride touche les fenêtres et parfois les toits. Les engins de travaux publics, telles d’innombrables fourmis ont commencé très tôt, le mercredi matin, leur lent travail. [...] L’hôpital de Sarno a été touché de plein fouet faisant rempart pour le quartier nord. Les malades ont eu le temps de se 8 Galilée : Solide et liquide à la fois © CNDP 1998 réfugier au premier étage, le personnel soignant se sacrifiant à toutes les issues. Deux médecins, cinq infirmières et 2 administratifs y ont laissé leur vie. […] Les blessés ont été transférés sur quatre hôpitaux périphériques que sont Scafati, Pagani, Nocera et Cava, situés à environ dix ou vingt kilomètres, et sur les centres de référence de Naples et Salerne. Peu d’espoir… Nous nous rendons donc sur place pour voir ce qu’il advient des blessés. Au milieu du flot incessant des véhicules, nous croisons sans cesse des camions alimentant, soit par citerne, soit par caisses de bouteilles, les villes sinistrées. Il faut dire que les habitants de cette région ne consomment pratiquement jamais l’eau des réseaux d’alimentation, ce qui va probablement limiter les risques épidémiques. […] De retour sur Sarno, nous sommes retournés vers le fleuve de boue. Après trois jours de chaleur, la fange avait séché et durci au point qu’on pouvait la traverser. Au milieu de carcasses tordues, de débris divers d'ustensiles de maison, de poutres ou fenêtres, il semble évident que les zones de survie, habituelles sur tremblements de terre, sont ici rarissimes. Il y a peu d’espoir de découvrir un rescapé sous ces mètres de boue. [...] Pour nous, secours internationaux, nous pouvons comparer cette coulée de boue au phénomène d’avalanche. Il est clair que la rapidité d’action est primordiale. Des équipes de secours autonomes et très mobiles doivent se rendre au contact de la population, apportant les premiers soins (nettoyage, désinfection, parage et emballage) et surtout un soutien psychologique. Point de vu technique Cette mission a été importante car elle nous a permis de mieux situer la position d’une structure comme COSI dans une crise aussi particulière que la coulée de boue. Dans de telles catastrophes, l'accès aux zones de travail est souvent difficile, voire impossible, du fait de la liquidité du sol, nous le savions d’Arméro en 86. Le travail le plus important se trouve être la mise en place de petites structures médicales mobiles allant au contact des victimes. Sur la ville de Sarno, nous avons rencontré des équipes cynophiles italiennes, qui ont rencontré d’énormes difficultés pour travailler avec les chiens. La boue était trop liquide ou trop compacte pour permettre le travail des chiens de catastrophe. » © COSInfos n° 15, mai-août 1998, http://perso.wanadoo.fr/cosi.france/cosi15.htm. 9 Galilée : Solide et liquide à la fois © CNDP 1998 POUR EN SAVOIR PLUS À lire HANN Judith, La Science, Le Seuil, coll. « Guides pratiques jeunesse », 1991. « Le Mont-Saint-Michel sauvé des sables », de Jean-Philippe Noël, Science & Vie n° 966, mars 1998. « Un savant nommé Pierre-Gilles de Gennes », Science & Vie, hors-série n° 192, septembre 1995. À voir Mélanges, CNDP/La 5e, Galilée, série « Des phénomènes et des hommes », cassette VHS (2 x 26 min), 1998, réf. 002 K1053, 120 F. Émission sur solides, liquides et gaz. Les causes et les mesures de la pollution ; une expérience sur les mélanges solide/liquide. Lavoisier ou l’histoire de la chimie moderne. Les conséquences de l’éruption du volcan Pinatubo. Cette cassette comprend aussi l’émission L’eau change d’état. Le dépollueur d’eau, CNDP/Gédéon/La 5e, coll. « Têtes chercheuses », cassette VHS (13 min), 1997, réf. 002 E0252, 140 F. Sur la dépollution des eaux usagées. À consulter http://ourworld.compuserve.com/homepages/ermif : traitement et dépollution des boues par les biotraitements. http://perso.wanadoo.fr/part.environnement/index.html : valorisation des boues par le groupe PE. http://www.umedia.univ-nantes.fr/MSM/PAGES/blahisto.htm : historique du Mont-St-Michel. http://perso.wanadoo.fr/cosi.france/comsarn.htm : agence de secours qui explique l’ampleur des dégâts à Sarno. À utiliser Cédérom de l’Encyclopédie Universalis : chercher sous « Thixotropiques (boues)» et éventuellement sous « Géotechniques (limites d’Atterberg) » et sous « Sols – propriétés physiques et mécaniques ». ð Les références renvoient aux productions du CNDP. 10 Galilée : Solide et liquide à la fois © CNDP 1998 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES Diffusion Émission de Plateau Présentation Durée Modules Public Indexation Jeudi 10 décembre 1998 / La Cinquième / 9 h 55 Jacques-Olivier Baruch (assisté d’Isabelle Bayrou) Michel Vérot Stéphane Lavignotte 13 minutes Labo : De boue et de fureur !, auteur David Ernaux, réalisateur Medhi Zegoun (7 min) Expérience/Les aventures de Victor Hector : Sable mouvant, auteur de l’expérience David Ernaux, auteur-réalisateur Christophe Barraud (4 min) Physique, cycle central. Descripteurs Motbis : Lave – Sable – Solidification OBJECTIFS DE LA SÉRIE DES FAITS AUX PHÉNOMÈNES Cette série s’attache à décrypter des phénomènes physiques et chimiques naturels ou industriels précis. Phénomènes que les hommes tantôt subissent, tantôt utilisent à leurs fins. On retrouvera dans chaque émission ces deux aspects, ainsi que l’état des connaissances et des méthodes pour les acquérir, à travers des expériences et des modélisations graphiques. Chaque émission de treize minutes est consacrée à un thème et se compose de deux modules : – Le module Labo part d’une situation de crise et met en évidence un phénomène physique ou chimique qu’il va s’agir de décrypter dans le cadre d’un reportage chez des scientifiques au travail, sur le terrain comme en laboratoire. Ce phénomène sera analysé puis modélisé. – L’Expérience illustre de façon humoristique un autre aspect du thème. Fondée sur la démarche scientifique, avec ses questionnements, ses hypothèses, ses errements, ses échecs et ses réussites, l’expérience a une explication simple et permet de tirer des conclusions. Guide élaboré par Jean-Luc Richter Coordination : Lydia Bretos Assistantes d’édition : Séverine Blondeau, Pauline Guinand