Supporters de l`Estac... Tous avec le «12e homme

Nous pouvons...
Aux côtés
des consommateurs
P. 2
Au cœur du dossier P. 4 - 5
Brrr... coup de froid
sur quelques préjugés
Marche nordique
P. 6
Endurance, nature
et cohésion de groupe
Le bimestriel GRATUIT des acteurs de la solidarité - Janvier / Février 2015
N° 114
Les Aubois...
P. 8
De fil en Aiguilles : les
«mains d’or» de l’Aube
Tirage : 65 000 exemplaires
Supporters de l’Estac...
Tous avec le «12e homme» !
■ La pelouse du stade de l’Aube,
bichonnée par quatre jardiniers du Grand
Troyes, est bien partie pour remporter
une sympathique compétition : le championnat de France des pelouses.
■ « Le substrat choisi est révolutionnaire » s’enthousiasme Bertrand Yot, responsable des espaces paysagers de l’agglomération. « Il s’agit d’un mélange
composé de sable blanc, de fibres synthétiques et de morceaux de liège.» Ce
dispositif à mémoire de forme vaut à
l’Estac de figurer régulièrement dans le
trio de tête des gazons de Ligue 2...
Le classement final sera connu en fin de
saison : Allez l’Estac !
Tajo et Agnès
Chaque jour, faire son miel... de la vie
À 42 ans, Philippe a la fraicheur d’un
enfant et la sagesse des aînés... Certes,
son parcours n’a pas été dénué d’embûches, mais son appétit de vivre est
demeuré intact. « Lorsque j’ai atteint les
40 ans, je me suis dit que j’entamais la
seconde moitié du parcours... le bon
moment pour repartir de zéro ! » À ses
côtés pour l’accompagner dans cette renaissance, le Foyer Aubois de Romilly,
via un contrat d’insertion qu’il a vécu
comme un tremplin. Cette période lui a
fait découvrir la campagne auboise et a
débouché sur un projet rare : valider un
brevet professionnel d’exploitant apicole
puis s’installer comme producteur de
miel, dans le respect des rythmes naturels. « Depuis septembre, je suis une formation agricole au lycée de SaintPouange, et j’étudie avec le centre de
Vesoul les modules spécifiques à l’apiculture ». Actuellement à la recherche
d’un stage – la validation des compétences devant se faire chez un professionnel – il aborde chaque étape de sa reconversion avec une confiance qui fait sa
force. « J’aime la vie, ma vie, ce chemin
qu’il n’appartient qu’à moi de construire,
pas à pas... »
Alors, jour après jour, Philippe cultive et
savoure le miel de la vie.
Agnès Laurent
œur garde
Le 10 de Cœ
la main... Atout maître !
Début d’année innovante pour toute
l’équipe du journal : une nouvelle certification se met en place, à destination de
nos vingt salariés distributeurs en boîtes
aux lettres. Un CQP (Certificat de
Qualification Professionnelle) vient en
effet compléter et enrichir leur apprentissage. Cette formation, encadrée au
niveau national par l’OF’ESA (Organisme
de Formation des Entreprises Sociales
Apprenantes), débouchera sur un titre de
Salarié Polyvalent, équivalent au niveau
5 dans l’échelle des diplômes. Quatre
modules composent ce parcours de formation. Ce sont : les compétences clés
(savoirs fondamentaux de la vie courante
et des situations professionnelles), les
techniques d’information et de communication, la sécurité au travail, et enfin
l’ensemble des compétences professionnelles liées à leur activité. Il va falloir
concilier travail sur le terrain, élaboration du projet individuel, participation à
la rédaction du journal et validation de
ces compétences spécifiques !
Afin de leur donner les moyens de ce
challenge ambitieux, le 10 de Cœur
emploie désormais ses distributeurs 32
heures par semaine... Atout maître !
Édito... Luminothérapies
Il était déjà bien bas, le moral des
Français, et voilà que l’hiver vient
aggraver les choses : la dépression saisonnière fait rage... Hélas, ces tempsci, notre organisme manque singulièrement de lumière. Alors qu’une journée
d’été nous fait bénéficier d’une luminosité allant de 50 000 à 130 000 lux,
un confinement hivernal frileux nous
limite à des doses poussives de 500 lux
maximum ! Ceci étant posé, l’alternative existe : sortir, et cueillir le moindre
rayon de soleil hivernal, afin de combattre la morosité. Une journée d’hiver
ensoleillée diffuse tout de même
jusqu’à 20 000 lux !
Collectivement, l’hiver systémique
affecte aussi le bien-être social... Pour
y remédier, il nous faut, là encore, sortir, sortir de soi, aller vers, s’ouvrir à...
Pour certains, il s’agira d’une balade,
en compagnie de bons amis. Pour
d’autres, d’une nouvelle activité associative, riche d’engagement et de positivité. Avec ce tour de force : recevoir
de la lumière et en produire en retour...
Résilience ?
A.L.
La réalisation et la distribution de ce journal permettent à 25 personnes de retrouver une activité professionnelle
Les infos du moment
Page 2 Journal gratuit 10 de Cœur / Janvier - Février 2015
■ Regard par Christian Noorbergen
■ J’en ai rêvé, je l’ai fait
LE VENT DES MOTS
OISEAUX DE " NUITS "
Feu Pierre Dac affirmait l’évidence : « Si en hiver, on dit
"Fermez la porte, il fait froid dehors !" quand la porte
sera fermée, il fera toujours aussi froid dehors ! »
Et dehors, certains ont froid du froid du dehors, quand
d’autres ne le craignent pas. "Il fait froid" ne fait que
constater un état de fait, quand "ils ont froid" suppose la
compassion…
Le chaud et le froid balancent au rythme de nos balanciers affectifs… Les souffrances des victimes, dans le
monde, font froid dans le dos des compatissants, mais
elles réchauffent le cœur cruel de leurs ennemis. Ceuxlà ont peut-être l’âme glacée d’avoir connu les chaleurs
infernales des violences du monde.
Les mêmes mots n’ont pas exactement le même sens,
quand les clichés, les réflexes culturels, ou les vilains
non-dits modifient inconsciemment les mots balancés,
quand on fait souffler le chaud et le froid au vent des
insinuations douteuses. Ainsi, un homme froid est un
homme globalement froid, il est réservé, avare de sentiments, un rien taciturne et austère, tandis qu’une femme
froide est une quasi insulte, puisqu’on la suppose bloquée en sa féminité intime, et donc à fuir, car réfrigérante pour tous ceux qu’allumerait un tempérament trop
ardent.
La chaleur des sentiments devrait faire fondre le cœur
des méchants et des égoïstes. Mais le réchauffement climatique fait fondre la glace des banquises et l’ours blanc
meurt d’excessive tiédeur, dans l’indifférence glacée de
ceux qui pensent seulement au froid qu’il fait, et jamais
à ceux qui ont froid. ■
Retour sur le festival des Nuits de
Champagne, cette fois sous un aspect peu
connu : celui du développement durable.
Trois mois déjà que les projecteurs se sont éteints...
C’est le bon moment pour revenir sur cet événement culturel, côté coulisses. Parmi les nombreux bénévoles qui
participent à l’organisation du festival, un petit groupe
encore mal connu travaille depuis 2009 à faire des Nuits
de Champagne une manifestation durable.
Rémi Mailliu, chef du projet, est le référent institutionnel de cette "Brigade verte ". Il recrute chaque année une
ou un stagiaire pour l’assister et assurer le suivi du plan
d’actions. En 2014, la stagiaire était une jeune
Québécoise, Audrey. Elle vient de regagner son pays,
heureuse d’avoir relevé ce défi. À leurs côtés, Nathalie
Torres, du groupe coopératif Vivescia, s’investit tout au
long de l’année dans la démarche, ainsi que Julien
Mauvignant, qui intervient bénévolement, fort de ses
connaissances spécifiques (dans "le civil", il est en effet
responsable du développement durable chez Troyes
Habitat.) « Nous bénéficions de la participation des étudiants d’Éco-Campus 3 qui animent depuis 2012 les
actions de la semaine» explique t-il. « Ils interviennent
sur trois axes : la sensibilisation du public au covoiturage, l’organisation du tri sélectif sur les sites (il y a
même un bac pour... les cordes de guitares !) et la distribution de protections auditives à l’entrée des salles. » En
effet, les décibels ont des effets négatifs sur l'audition.
« La santé, c’est aussi du développement durable car
La "brigade verte" est majoritairement composée
d’étudiants d’Éco-Campus 3 (UTT de Troyes)
aux aspects environnementaux et économiques s’ajoute
l’axe social, dont la santé fait partie.» Autre point : le
fait que les fournisseurs du festival soient des Aubois.
On attend d’eux qu’ils utilisent des produits locaux et de
saison. De même, certaines pratiques se sont imposées,
comme le recours à des gobelets réutilisables, la pose
d’une signalétique cendriers près des files d’attente, et la
mise en place de navettes entre le Cube et l’Espace
Argence. Ce dernier service, actuellement destiné aux
Choristes et aux membres de l’organisation, sera peutêtre un jour accessible au public, si le co-voiturage –
projet phare de ces Nuits Durables – peine à s’imposer.
« La sensibilisation du public est plus délicate qu’ailleurs, le festival se déroulant sur plusieurs soirs et en
des sites différents » conclut Julien Mauvignant, nullement découragé par cette spécificité.■
Agnès Laurent
Contact... www.nuitsdechampagne.com/contact
■ INFOS PRATIQUES
Réaliser qu’on a fait la queue «pour rien» au
bureau de poste, parce qu’on a oublié d’apporter tel ou tel document... Qui n’a pas déjà
vécu cela ? Le bureau
de poste Thibaud de
Champagne (rue Louis
Ulbach à Troyes) vient de
signer un partenariat
avec l’association CIDFF
(Centre d'information sur
les droits des femmes et des familles).
Désormais, du 5 au 12 de chaque mois,
Anne-Marie Amboko, intervenante de proximité et de médiation,
accompagnera le
public (et ceci en plusieurs langues !). Des
compétences et une présence chaleureuse,
pour anticiper les difficultés et faciliter le
flux des usagers dans ce bureau.
Publié par l’Association 10 de Cœur
11 rue Jeannette à Troyes
Tél. : 03 25 75 00 95 - Fax : 03 25 74 10 39
Site : www.10decoeur.fr
Contact : [email protected]
Publié par l’Association 10 de CœurContact :
Directrice de publication :
Catherine DESBUQUOIS
[email protected]
Chargée
de rédaction : Agnès LAURENT
Réalisation graphique : Vincent WOIROU
Directrice de publication :
Ont collaboré à ce numéro :
Eugène BLANCHARD, Martine BONTE,
Catherine
Jacqueline
BURG,DESBUQUOIS
Ludovic GALUSKA,
Christian NOORBERGEN, Alain SAVARY
et les salariés-ées distributeurs de l’association
Imprimeur : Imprimerie Presse Flamande
Imprimeur : Imprimerie Presse Flamande
Tirage
à 65
000
ex.ex.
- Dépôt
légal
Septembre
Octobre
2014
Tirage
à 65
000
- Dépôt
légal
Janvier - -Février
2015
■ Nous pouvons vous aider
SOS CONSOMMATEURS !!!
Elle compte près de 900 adhérents...
L’association de Défense des Consommateurs
de l’Aube (A.D.C.A.) est l’interface locale
entre les particuliers et les professionnels,
lorsqu’un litige survient.
« Face à des propositions commerciales de plus en plus
nombreuses, le consommateur est tellement sollicité
qu’il en est dérouté. Les démarchages sont quotidiens,
que ce soit physiquement ou par téléphone, internet...
sans oublier la publicité sous toutes ses formes. »
Joël Audigé est président de l’ADCA. Épaulé par douze
administrateurs et deux salariés (une administrative et un
juriste), il « écoute, renseigne, explique et oriente » les
consommateurs aubois.
Il peut s’agir d’une intervention en amont (comment
choisir, que comprendre dans les clauses des contrats de
vente, quels sont les pièges à éviter...) ou d’un accompagnement juridique, lorsqu’il y a litige.
Bien souvent, la résolution est obtenue à l’amiable (dans
80 % des cas), grâce à l’intervention de l’association.
Mais il faut parfois aller jusqu’au juge de proximité
(pour des sommes inférieures à 4 000 €) ou même se
présenter devant le Tribunal de Grande Instance (pour
les montants supérieurs à 4 000 €).
Chaque année, ce sont ainsi quelque 160 dossiers qui
sont traités, couvrant un large éventail de difficultés :
conflits relatifs à la téléphonie, aux assurances, mais
également contrats passés avec les fournisseurs d’énergie ou encore malfaçons constatées après livraison...
Les adhérents s’acquittent d’une cotisation (à hauteur de
26 € par an) et bénéficient d’explications et de conseils.
Si leur cas nécessite une prise en charge, la somme de
20 € leur est demandée : elle couvre tous les frais (cour-
Isabelle reçoit les adhérents, instruit le dossier
et réoriente, si nécessaire, vers le juriste de l’association
riers recommandés, téléphone, interventions du juriste).
Ici, pas d’angélisme ; à l’ADCA on a les pieds sur terre :
« Nous sommes conscients du fait que la mauvaise
volonté peut tout à fait être partagée. C’est pourquoi
nous demandons au consommateur qu’il nous fournisse
des preuves du préjudice allégué, avant de déclarer un
dossier recevable.»
Moins visible pour le public mais tout aussi essentielle :
la participation de l’association à 130 commissions par
an dans de grandes entreprises ou services publics.
Quelques exemples : la centrale de Nogent, l’Andra à
Soulaines, la TCAT, le service de surendettement à la
Banque de France...
L’ADCA y représente l’usager, s’y informe et, dans certains cas, participe à la prise de décisions.
Enfin, une publication semestrielle est réalisée par l’association et envoyée aux adhérents : elle y présente un
cas emblématique de litige résolu et diffuse des informations thématiques liées à l’actualité juridique, de
manière condensée et accessible.
Bref, une aide à la constitution d’un kit de survie du
consommateur... ■
A.L.
ADCA... 2-A, Bld du 1er R.A.M. - Troyes
Tél. : 03 25 73 18 80 - [email protected]
Journal gratuit 10 de Cœur / Janvier - Février 2015 Page 3
■ Nous sommes l’économie sociale et solidaire
LA CROIX ROUGE «FAIT SON SHOW» !
En 2014, la Croix Rouge française a fêté ses 150 ans... Dans l’Aube, cette commémoration s’est
achevée par un défilé de mode solidaire, braquant les projecteurs sur les huit Vestiboutiques du
département. Bien s’habiller à moindre coût et donner du sens à ses achats ? CQFD...
Pour beaucoup, la Croix Rouge est synonyme de soins
médicaux lors de conflits armés et de secours face aux
catastrophes humanitaires. C’est exact, mais insuffisant.
En effet, outre l’urgence et le secourisme, l’association
intervient également dans des domaines moins connus,
parce que moins relayés médiatiquement.
L’action sociale est de ceux-là.
« Nous avons vu dans l’idée d’un défilé une façon originale de faire mieux connaître les Vestiboutiques » explique Véronique Fréby, présidente de l’unité locale
troyenne. « Bien que revendus à des prix modiques, les
vêtements qui nous sont donnés génèrent des fonds au
profit de l’action sociale.» C’est donc l’un des maillons
d’une chaîne de solidarité à laquelle tous peuvent participer, soit en se séparant d’articles oubliés dans un coin
de placard, soit en allant "chiner" dans les rayons. « La
boutique n’est absolument pas réservée aux personnes
en difficulté ; on y accède librement, sans inscription
particulière » précise t-elle. Il en va de même dans les
autres unités locales auboises (Nogent, Romilly, Barsur-Seine, Bar-sur-Aube, Auxon, Arcis et Vendeuvre).
Car si les petits prix permettent évidemment aux familles en difficulté de se vêtir dignement, ils peuvent aussi
intéresser les amateurs de bonnes affaires ainsi que les
consommateurs désirant accorder convictions et achats.
Et il y en a pour tous les goûts, tous les âges, tous les
usages. Le tri, effectué avec soin, permet de réserver à la
vente les articles en bon état et non démodés.
Pour autant, rien ne se perd : les textiles donnés mais
jugés trop usagés sont également revendus, au poids
cette fois, et toujours au profit de l’action sociale.
La qualité des articles en rayons, souvent insoupçonnée,
a permis à l’équipe de présenter au public des ensembles
de belle allure, tant pour l’été que pour l’hiver, à la
grande surprise de certains spectateurs. Comme cette
dame qui pensait que les vêtements présentés lors de la
soirée n’étaient pas issus de dons, sous-estimant de fait
la générosité des Aubois. En interne, le défilé a égale-
Des vêtements homme, femme, enfant.
Ci-dessus, des ensembles vendus entre 5 et 10 €
ment eu des répercussions positives, car ayant réuni tous
les services (Institut de formation, secouristes, bénévoles de l’action sociale et salariés), il a permis à certaines
personnes de faire connaissance.
« L’ambiance était formidable, ce fut une expérience
chaleureuse, malgré le stress qui a parfois pointé le bout
de son nez, après quatre mois de préparation...» ajoute
enfin Véronique Freby. Une soirée d’exception, qui a
bénéficié du soutien de nombreux mécènes. ■
A.L.
Vestiboutique... 18 rue Louis Morin - Troyes
Ouverte du lundi au vend : 14h - 17h45
■ Vous pouvez nous aider
...BESOIN DE VOUS !
" Solidarité Emploi Service" est une association qui œuvre à l’insertion professionnelle de personnes éloignées de l’emploi. Quatre chantiers d’insertion, une activité de mise à disposition d’environ 100 salariés, un partenariat avec six communes... Les employés permanents ont tant à faire,
au niveau administratif et en suivi du personnel, qu’un appel à bénévolat est lancé.
Nos lecteurs se souviennent de Brice Vanel : il fut, des
années durant, rédacteur à 10 de Coeur. Brice est désormais Conseiller en insertion professionnelle à Solidarité
Emploi Service.
Les salariés bénéficient de son accompagnement dans
l’élaboration de leur projet, car un chantier d’insertion a
pour but de préparer " l’après " : il s’agit d’accéder à un
emploi durable, parfois grâce à une formation.
Situés à Saint-Julien-les-Villas, les bureaux de l’association jouxtent la mairie. À l’intérieur se croisent demandeurs d’emploi et salariés.
Tous ont en commun l’envie de s’en sortir, de rebondir
après une phase difficile, tête haute, avec une dignité
préservée.
La directrice, Anne-Sophie Meurville, a beau être jeune
et pleine d’énergie, elle reconnaît que son équipe a
besoin de soutien. « Dans une petite structure, nous nous
devons d’être polyvalents. Mais nous manquons de
temps pour certaines de nos missions et activités. Dès
lors, nous avons besoin de bénévoles pour nous apporter une nouvelle dynamique...»
Cette collaboration sera cadrée et bien définie : « Nos
besoins sont précis et nécessitent une disponibilité d’une
à deux fois par mois, sur une demi-journée.»
Le premier poste de bénévole consisterait à positionner
les personnes sur des tests (savoirs de base) afin de
déterminer si elles doivent être orientées vers une remise
à niveau.
Le deuxième poste ? Animer de petits ateliers informatiques. Enfin, une troisième personne pourrait préparer les
salariés à des entretiens d’embauche ou d’entrée en formation, ces derniers n’ayant pas (ou peu) d’expérience
en la matière.
Côté direction, c’est en communication qu’une aide
serait la bienvenue. En effet, la structure a besoin de se
faire connaître au sein des six communes partenaires
On a parfois affaire à la directrice à l’accueil de l’association.
« Chaque jour, nous gérons l’urgence ...»
(Saint-Julien-les-Villas, Saint-André-les-Vergers,
Bréviandes, Rosières-près-Troyes, Saint-Germain et
Buchères). Cela demande un investissement en temps
alors que « nous sommes dans la gestion quotidienne de
l’urgence et des aléas » ajoute la directrice...
L’appel est lancé. ■
Tajo et Agnès, salariés à 10 de Cœur
Contact... Tél. 03 25 49 78 95
[email protected]
PIÉTONS, CYCLISTES : LA VIE EST BELLE !
Ils sont très vulnérables... De plus en plus nombreux en ville, les non-motorisés doivent demeurer
vigilants, pour leur propre sécurité.
Le nombre de morts sur la route est reparti à la hausse,
avec des chiffres alarmants en ce qui concerne les piétons et les deux roues en zone urbaine.
En effet, la ville est un espace où évoluent de plus en
plus d’usagers vulnérables. Certes, ces usagers sont
prioritaires sur les véhicules motorisés, mais cela ne les
protège pas de l’imprévisible. Piétons et cyclistes peuvent et doivent contribuer à leur propre sécurité.
Attention à l’utilisation de téléphones et de MP3... Ils
rendent "sourd" au trafic. Idem pour la traversée soudaine, parfois hors passage protégé, de piétons qui
seront vus trop tard... Pour les cyclistes, un équipement
de base permet de se signaler (éclairage, brassards fluo).
D’une manière générale, les usagers vulnérables doivent
Recher
che de bénévoles
Recherc
bénévoles : Pour animation
d’ateliers (marche, jeux de société, cuisine,
chant, peinture...) / Pour soutien scolaire,
niveau collège, enfants en difficultés sociales / Pour aide au remplissage de documents administratifs / Pour saisie informatique.
MAISON DES ASSOCIATIONS : 03 25 74 51 12
se méfier d’une illusion de visibilité (Je le vois, donc il
m’a vu) et d’une illusion de sécurité (J’ai priorité, donc
il s’arrêtera).
Jean-Claude Quesnel, délégué départemental à l’A.P.R.
(Association de Prévention Routière) intervient dans les
écoles primaires, les collèges et les lycées de l’Aube.
Pistes de circulation reconstituées, batterie de tests,
simulateurs de conduite en cyclo, tout est conçu pour
que la sensibilisation soit efficace. Interrogé, ce spécialiste déclare : « Les chiffres montrent que la vigilance ne
doit jamais se relâcher ». ■
Audrey, Karim et Agnès, salariés à 10 de Cœur
Contact... A.P.R. de Troyes
125, avenue Robert Schumann - 03 25 80 55 40
La dernière campagne de la Prévention Routière a choisi de
parler de la vie, plutôt que diffuser des messages anxiogènes
03 25 74 03 26
11, rue Jeannette - 10000 Troyes
... met à votre disposition
des employés-es
pour vous aider
dans vos tâches
domestiques
et votre jardin
Les réflexions du moment
Page 4 Journal gratuit 10 de Cœur / Janvier - Février 2015
■ Au cœur du dossier réalisé par Anaïs, Fabien, Karim, Natacha,Tayo,Younès et Agnès, salariés à 10 de Cœur
C’EST L’HIVER... COUP DE FROID
SUR QUELQUES IDÉES REÇUES
Ah, parler de la pluie et du beau temps !
Ce rituel permet de s’exprimer sur tout et
rien, sans engendrer de polémique...
Placées au début d’une conversation, en
complément du « Salut-ça-va-et-toi »,
nos considérations météorologiques
ouvrent un espace commun, via un
consensus qui nous socialise et préserve
notre intimité. Il est intéressant de questionner quelques unes de ces banalités,
porteuses de nos représentations et, par
là-même, de quelques préjugés. Chargés
de non-dits, nos " lieux communs" ne
sont peut-être pas sans conséquences.
Ainsi, l’hiver, certaines idées reçues
gèlent notre compréhension du froid.
«MAINS FROIDES, CŒUR CHAUD» : ET SI C’ÉTAIT VRAI ?
Florence Tallandier, médecin au GISMA (Groupement
Interprofessionnel Social et Médical Aubois), balaye les
préjugés que nous véhiculons comme autant de virus...
❉ Eh non ! L’alcool ne réchauffe pas ! Lorsqu’il est
exposé au froid, le corps réduit la circulation sanguine
en périphérie (mains, pieds et tête) afin de préserver la
chaleur interne (celle des organes vitaux). L’alcool fait
précisément le contraire : il dilate les vaisseaux sanguins
de la périphérie ! Ce qui entrave notre capacité naturelle
à lutter contre le froid. De plus, il modifie notre perception et entraîne une réponse inadaptée... Le risque d’hypothermie augmente. Le vin chaud et le grog sont donc
à consommer avec une grande mesure...
❉ Boire chaud, ça réchauffe ? Boire chaud ou froid, peu
importe ! En revanche il faut continuer à boire suffisamment, même si l’on ne sent pas la soif. Attention au
café ! Il a tendance à déshydrater (par l’augmentation du
besoin d’uriner) et à augmenter la circulation sanguine
(d’où perte de chaleur).
❉ Couvrez-vous bien plutôt que beaucoup ! L’idéal : une
première couche genre seconde peau, dans une matière
qui absorbe la sueur sans la garder (ex : fibres techniques
utilisées en sport, mélanges à base de laine, soie... mais
pas de coton pur). Puis une deuxième couche, plus
L’hiver sous trois angles : vie sociale, santé, et précarité énergétique. Trois sourires signés Galu...
ample, afin que l’air circule entre les deux. Attention aux
extrémités : du fait de leur engourdissement, elles doivent être bien protégées, sans être comprimées (car
sinon la circulation sanguine se bloque). Une paire de
chaussettes fines, et une paire épaisse et moins serrée,
constituent un duo efficace, ainsi que le cumul sousgants de soie et gants de laine.
❉ Il faut mettre un bonnet, sinon c’est le rhume? Oui au
port du bonnet, sachant que 50 % de la chaleur corporelle est perdue par la tête.
❉ Il faut rester au sec ? Oui, car une peau humide en
contact avec un objet froid perd 20 à 30 fois plus de
calories. De même, un vêtement mouillé augmente le
refroidissement.
❉ La saleté tient chaud ? Tout faux ! Elle bouche les cellules d’air dans les fibres du vêtement, et gêne la circulation de l’air nécessaire pour isoler du froid.
❉ Il faut manger davantage, plus gras et plus sucré ?
Oui... à condition d’être une marmotte, mais pour les
humains, qui n’hibernent pas, c’est faux. Continuez à
manger équilibré.
❉ Le froid tue les microbes ? Hé non ! Les bactéries et
virus sont comme endormis mais ils restent bien vivants
et se réactivent dès que la température augmente. Le
froid n’a pas la capacité d’assainir l’air !
❉ Évitons les rhumes en restant au chaud ? Perdu ! Le
froid entraîne surtout une augmentation du temps passé
à l’intérieur du logement. Ce dernier devient un nid à
microbes et il faut aérer en grand régulièrement.
❉ Les femmes ont plus froid que les hommes ? Vrai, la
perception du froid est inégale selon les individus et
varie selon le sexe, l’âge, l’état de santé, la fatigue, etc...
❉ Le froid donne envie d’uriner ? Oui, du fait de la
redistribution de la circulation, le rein filtre davantage...
❉ Il faut craindre les "chaud et froid" ? Non, à part si on
prétend rester en T-shirt ! Un corps sain s’acclimate, sauf
problème majeur de santé. Et si l’on bouge, que l’on
s’active, le travail musculaire génère de l’énergie.
D’une manière générale, notre corps s’adapte au froid en
déclenchant des mécanismes qu’il s’agit de comprendre
pour les accompagner. ■
Journal gratuit 10 de Cœur / Janvier - Février 2015 Page 5
ISOLATION DE L’HABITAT :
MÉFIONS-NOUS DE NOS RÉFLEXES...
Pour qui s’intéresse aux questions énergétiques, que ce
soit en termes de protection de l’environnement ou de
précarité sociale, le PACT de l’Aube est un interlocuteur
incontournable. La structure travaille sur les deux axes,
car ce qui est bon pour la planète l’est aussi pour... notre
porte-feuille.
À ce sujet, certains réflexes sont erronés. François
Hablainville est conseiller au PACT de l’Aube. Les
a priori, lui et sa collègue Amandine Falmet les côtoient
tous les jours. « Une erreur fréquente consiste à tout
calfeutrer en croyant avoir plus chaud. Alors qu’au
contraire, la circulation de l’air est indispensable. »
En effet, la perception du froid a un aspect psychologique (c’est pourquoi on parle parfois de froid ressenti).
À température égale, la sensation de froid est plus
importante quand les parois sont humides. Or pour lutter
contre l’humidité, rien de tel qu’une bonne aération quotidienne (5 à 10 mn de courants d’air). Colmater toutes
les grilles d’aération est donc contre productif, et même
dangereux: les moisissures prolifèrent et l’air finit par
être plus pollué à l’intérieur qu’à l’extérieur !
En matière d’isolation, un autre préjugé est à combattre :
la priorité accordée aux doubles vitrages. Là encore, la
sensation est trompeuse : lorsqu’on est tout près d’une
fenêtre, le rayonnement fausse notre perception. Mais à
un mètre de distance, le bien-être apporté par le double
vitrage s’avère tout relatif. C’est pire encore lorsque s’y
ajoute une mauvaise ventilation... La sensation d’humidité augmente et c’est le cercle vicieux : on ajoute un
chauffage d’appoint et, si celui-ci fonctionne au pétrole
ou au gaz, c’est le risque d’intoxication au monoxyde de
carbone. En fait « il faut commencer par le toit (30 %
des fuites thermiques) puis les murs (de 20 à 25 %) tandis que les fenêtres ne représentent que 10 à 13 % des
déperditions, pour un coût total considérable, la
dépense étant multipliée par le nombre de fenêtres. »
Examinons enfin un troisième préjugé : « Les propriétaires de logements pensent que réhabiliter est, certes, une
bonne chose mais que c’est hors de prix.» Or il existe un
■ LE JEU DE 10 DE CŒUR
Le jeu
des 7 différences
Sept différences existent entre ces deux illustrations... saurez-vous les retrouver ?
Qualité de vie et économies vont de pair
grand nombre d’aides financières cumulables, qui peuvent aboutir à un coût final quasi nul. Citons les subventions de l’Anah (Agence Nationale de l’Habitat), les
financements majorés des Opah (Opération programmée
d'amélioration de l'habitat), les primes Énergie, le crédit
d’impôt, l’éco-prêt à taux zéro et parfois les caisses de
retraite : le reste à charge devient accessible.
L’idée fait son chemin, puisque l’action du PACT génère
un chiffre d’affaires dans l’artisanat local de plus en plus
élevé: il a doublé depuis 2012, passant de 1,5 à 3 millions d’euros. Avec à la clé, et ça n’est pas rien, des
emplois non délocalisables.
Le PACT peut également intervenir aux côtés des locataires du secteur privé, démarcher les propriétaire et leur
présenter les dispositifs. On rappellera qu’à sa création
en 1953, PACT signifiait " Propagande et Action Contre
les Taudis", ce qui devint en 1992 "Protection,
Amélioration, Conservation et Transformation de l’habitat ". Espérons y voir un jour la " Préservation des
Améliorations Constatées chez Tous ". ■
PACT de l’Aube - Tél. : 03 25 42 32 80
21, rue Jean-Louis Delaporte - Troyes
DÉMÊLER LE VRAI DU FAUX ?
LES ENSEIGNEMENTS DE L’ "APPART’ÉCO"
Loïc Mougin est lui aussi, membre de l’équipe du PACT
en charge notamment de "l’Appart’éco", ce logement
témoin où sont prodigués des conseils pratiques, lors
d’ateliers pédagogiques. Il nous éclaire sur certaines
insouciances quotidiennes qui, une fois cumulées, ont
un impact considérable...
❉ À la maison, le chauffage constitue le plus gros poste
de consommation d’énergie (65 %).
❉ Prétendre évoluer chez soi en T-shirt l’hiver est juste
une hérésie ! L’été, porterons-nous des pulls !?
❉ Baisser d’un seul petit degré le chauffage dans la maison génère 7 % de réduction sur la facture... Dans les
pièces de vie on conseille 19°, dans les chambres, 17°.
Lors de la toilette, 22° suffisent au confort. Dans tous les
cas, installer un thermostat programmable est très vite
rentabilisé (il permet de réaliser 20 % d’économies).
❉ La nuit, fermer les volets et les rideaux ! Cela paraît
évident, mais le nombre d’oublis est considérable.
❉ En cas d’absence, il vaut mieux laisser le chauffage au
ralenti que de l’éteindre : si les murs baissent en température, il en coûtera plus cher de les réchauffer au retour,
sans parler du risque de gel du système dans son ensemble. Pour un week-end, maintenir la température à 17°,
et mettre hors gel si l’absence est plus longue.
❉ Nettoyer l’équipement, dépoussiérer radiateurs,
ampoules et abat-jour garantit leur optimisation et donc
permet de moins consommer. Attention au congélateur :
4 cm de givre doublent la consommation ! De même,
une VMC non nettoyée n’est plus efficace et devient un
véritable nid à bactéries...
❉ Certaines personnes pensent qu’éteindre et rallumer la
lumière d’une pièce est plus énergivore que de laisser
l’ampoule en fonction. C’est une erreur, il vaut mieux
éteindre à chaque fois qu’on quitte une pièce.
❉ Simple et peu coûteux : poser des joints adhésifs
autour du cadre des menuiseries donnant sur l’extérieur.
❉ Un chargeur de batterie, pour téléphone portable par
L’Appart’éco : des visites ludiques et pédagogiques
exemple, consomme tant qu’il est branché, même si
aucun appareil n’y est raccordé.
❉ Cuisiner avec un couvercle sur l’ustensile utilise quatre fois moins d’énergie... et cuit plus vite !
❉ Un lave-vaisselle (bien rempli) gaspille moins qu’une
vaisselle faite à la main sous le robinet.
❉ Lavage en machine : passer de 60° à 40° c’est gagner
25 % en consommation d’énergie.
❉ Installez votre réfrigérateur et votre congélateur dans
une pièce fraîche, et économisez 40 % d’énergie.
❉ Téléviseurs: les anciens modèles consommaient
moins que les écrans plats, surtout les modèles plasma.
Et plus l’écran est grand, plus il est gourmand...
❉ Un ordinateur portable consomme moins qu’un fixe.
❉ L’eau manque dans de nombreux pays. Chez nous, ce
sont en moyenne 10 litres d’eau potable qui partent à
chaque utilisation de la chasse d’eau. Mettre une bouteille d’eau remplie et fermée dans le réservoir diminue
le volume et vaut mieux qu’une brique (étant friable,
celle-ci finirait par bloquer les canalisations).
❉ Eau potable, chauffée de surcroît : préférer les douches aux bains c’est lutter contre le gaspillage. ■
L’Appart’éco... 03 25 42 32 59
4, rue Jean Zay - La Chapelle-Saint-Luc
http://appart-eco.aube.monsite-orange.fr
Vous aurez reconnu un dessin de notre célèbre illustrateur Galuska ! Retrouvez la solution sur notre site : www.10decoeur.fr
■ SI VOUS NE PARVENEZ PLUS
ÉNERGIE
À PAYER VOS FACTURES D’É
Ne faites surtout pas l’autruche, votre fournisseur pourra
résilier votre contrat dès la fin de la trêve hivernale et d’ici
là le montant dû aura considérablement augmenté...
Contactez votre fournisseur immédiatement (certains ont
un service social, demandez à leur parler) et proposez un
échéancier. Dans tous les cas, continuez de payer chaque
mois une somme, du montant que vous pouvez assurer,
pour montrer votre bonne foi. Sollicitez un rendez-vous
avec l’assistante sociale de votre quartier, pour connaître
les démarches à effectuer, ou déposer un dossier auprès
du FSL (Fonds de Solidarité pour le Logement). Vous
n’osez pas ? Faites-vous conseiller par le service "Énergie-info" au n° vert 0 800 112 212 (gratuit depuis un fixe).
Les sorties du moment
Page 6 Journal gratuit 10 de Cœur / Janvier - Février 2015
■ Sport
ENTENTE SPORTIVE ATHLÉTISME (C.E.S.A.M.E) :
LA MARCHE NORDIQUE, UN LOISIR D’ENDURANCE
C’est une discipline complète, en lien avec la nature et qui peut se pratiquer quelle que soit
la saison. L’idéal pour reprendre une pratique sportive après une longue période d’interruption.
Venue des pays du Nord, elle se situe à mi-chemin entre la randonnée et la course à pied.
Cette marche accélérée est un dérivé du ski de fond,
auquel elle a emprunté l’usage de bâtons. Plus douce
que la course à pied mais plus intense que la marche, elle
est idéale pour les adultes qui n’ont pas (ou plus) la
forme olympique et souhaitent se sentir mieux dans leur
corps et dans leur tête. En effet, certaines contraintes
peuvent nous éloigner de la pratique sportive.
On y apprend à mieux se propulser lors de la marche et
à faire travailler le haut du corps, en utilisant des bâtons.
Cela permet d’accélérer le pas, de franchir aisément un
raidillon ou un fossé ou encore d’enjamber un tronc
d’arbre. Sur sol glissant, le fait d’avoir quatre appuis
évite également les chutes.
Très bien vu par les médecins, ce sport fait travailler la
coordination (jambes / bras) et le synchronisme (gauche /
droite). Loin d’être "pépère", la marche nordique est suffisamment athlétique pour tonifier l’ensemble du corps,
augmenter l’amplitude pulmonaire et faciliter l’amincissement. Les mouvements sont naturels, et l’apprentissage de la technique se fait en quelques mois.
Mais un autre aspect plaide en faveur de cette discipline,
c’est son rapport à la nature et à l’autre. En effet, au lieu
de s’effectuer dans un milieu clos, c’est en pleine nature
que les marcheurs se retrouvent. La marche nordique est
un sport aérobie, basé sur l’utilisation de l’oxygène.
Au fil des saisons, on peut ainsi voir changer les couleurs des paysages et générant très peu de bruit, croiser
un chevreuil ou un faon au détour du chemin.
La neige, loin d’être un frein, procure des moments féériques et seule une forte pluie peut annuler ou écourter
une sortie. Cette connection avec la nature se double
d’un lien social important puisque c’est en groupe que
l’on pratique, la notion de cohésion étant plus importante que la compétition. Ainsi, les sorties – qui ont lieu
tous les samedis matins sur une dizaine de kilomètres –
s’effectuent ensemble, les sportifs plus rapides et les
débutants se rejoignant toujours, grâce à un avancement
collectif " en accordéon". Les participants se donnent
rendez-vous aux portes de l’agglomération et se dirigent
vers la campagne et les bois alentour.
Enfin, quelques participations (6 à 8 par an) à des manifestations départementales de randonnée permettent
d’échanger avec les adhérents d’autres associations.
Les membres du club ont de 30 à 70 ans, et sont accompagnés par deux formateurs aguerris : Sylvie Guillaume
et Bernard Champagne. Ces derniers ont la responsabi-
Un sport complet, en harmonie avec la nature
lité du groupe et la charge d’enseigner la technique : il
ne s’agit pas de "promener" ses bâtons mais de les utiliser comme des propulseurs.
Le club, dénommé CESAME (Chapelle-Saint-Luc
Entente Sportive AthlétisME), existe depuis 2009. La
jeune association compte vingt-cinq membres, dont
deux viennent de valider la formation d’animateurs
débutants. Autre indice de dynamisme, pour ce sport qui
remporte un succès grandissant : l’ajout d’un second
rendez-vous hebdomadaire, le mercredi soir, en salle
cette fois. Il s’agit là de renforcement musculaire et de
travail sur soi, Sylvie Guillaume proposant même un
atelier de sophrologie... Bien dans son corps, bien dans
sa tête.
Côté équipement, peu de besoins. Une paire de bâtons
achetée via le club coûte une vingtaine d’euros, mais les
débutants commencent par les emprunter. La cotisation
annuelle est de 60 €. Et aucun achat onéreux n’est nécessaire, des chaussures de marche souples ou des baskets
tout terrain faisant l’affaire. ■
Tajo et Agnès, salariés à 10 de Cœur
Contact... 06 79 71 69 98
[email protected]
■ LE BON PLAN DU MOIS
■ LIRE : La beauté à la rencontre de l’éducation - Elisabeth Toulet - Ed. L’Harmattan
Peu de personnes sont convaincues de la
nécessité de la formation esthétique dans l'éducation des enfants. Et pourtant... Le théâtre
n'est pas un lieu où l'on apprend à "faire semblant", mais un lieu de rencontres, où l'on
découvre qui l'on est, en prenant le risque de se
donner tel qu'on est...
Un ouvrage nourrissant et éclairant.
La cohésion du groupe et la découverte des paysages viennent s’ajouter aux bienfaits physiques de la discipline
■ Les mots croisés de 10 de Cœur
A B C D E
F G H
I
J K L
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Par Alain Savary
HORIZONTAL
Solution des jeux sur www.10decoeur.fr
1 - Va-t-elle pour autant
plus souvent au stade de
l'Aube ?
2 - Bannir – Pilastre.
3 - Lise où l'on ne s'attarde
pas (deux mots).
4 - Note – On y dépose des
économies.
5 - Emplumé, plumé par les
Espagnols ! – Officiers
étoilés.
6 - Souverains d'Afrique –
Demi, compte pour du
beurre.
7 - Robe – Liquida – A tout
quitté.
8 - Tel un empereur – Font
partie du gradin.
9 - Sauvage, avec une tête
Disponible dans ces librairies troyennes :
Les Passeurs de Textes - Chemin de vie
À l’Association Tournefou (Pâlis) :
www.domainedutournefou.com
Tél.: 03 25 40 58 37
de cochon – Poisson volant
10 - Bien graissées –
Morceau de sucre – Patrie
d'Abraham.
11 - Traditions (trois mots).
12 - Ils officialisent le poids
– Vivra.
VERTICAL
A - Commune des
Mesnillats (trois mots).
B - Braqua avec assurance – Contesta – Pas
gêné pour un sou.
C - Vivent dans l'agglomération troyenne.
D - En plein dans le mille –
Plaisir du campeur, entre
autres !
E - Ville flamande néerlan-
dophone – Ancienne
espèce.
F - Proche du Chêne ! Son île appartient à
Stevenson.
G - Marque l'hésitation –
Une partie de nous.
H - Espion – Plus
qu'épuisé (deux mots).
I - Ville flamande de lapidaires – Il faut penser à
les recharger parfois...
J - Romaine ? - Début de
ménopause ?
K - Technique permettant
d'utiliser notre aura
– Varier .
L - Règles – Pour un docteur, pas pour un médecin... – Pour les Français
ou les Africains d'en bas !
Journal gratuit 10 de Cœur / Janvier - Février 2015 Page 7
■ Concerts
■ Les brèves
"JOLI FALZAR" ?
DRÔLEMENT CULOTTÉS !
DANSE
Ils ont vingt ans et des chansons plein les
poches... C’est l’histoire d’une bande de
copains qui, en peu de temps, a su gagner le
coeur du public aubois.
Leur musique festive, balancée sur des textes en français, a déjà conquis de nombreux amateurs. Un clip
vidéo (S’y plier) est sur Youtube, un site internet leur est
consacré, et ils enchaînent les dates de concerts...
Ce groupe qui en 2010 s’est mis à jouer pour se faire
plaisir, à coup de soirées dans les bars du coin, fut catapulté sur le devant de la scène en remportant le Tremplin
Rock 2012. Récompense ? Jouer en première partie des
Fatals Picards au Festival en Othe... Et hop, ça décolle.
L’alchimie fonctionne, le public est séduit...
En 2013, le groupe donne environ quarante concerts et
davantage encore en 2014, dans un périmètre de plus en
plus large. Alors, qu’est-ce qui fait qu’un groupe "marche"ou pas ? « C’est le côté humain qui prime sur tout »
explique Alexis, bassiste et régisseur du groupe. Et c’est
vrai qu’ils ont un coefficient sympathie carrément élevé :
leur musique est enjouée, leur contact chaleureux. On en
ressort de bonne humeur et avec la pêche : le son de
leurs cuivres réchaufferait l’atmosphère d’un hiver sibé-
Cinq copains, aussi chaleureux que leur musique
rien, et l’usage du français facilite les choses. Au final,
on a l’air dans la tête... et pour longtemps !
Et maintenant ? Il faut trouver des partenaires... Comme
la Maison du Boulanger, qui leur a donné un bon coup
de pouce l’an dernier, en les sélectionnant pour le
Tremplin national " Esprit musique ". Bingo : une place
de finaliste, et même une plage dans la compile Radio
Nova !
Alors... à quand l’album ? On murmure qu’il est en gestation. Il ne reste plus qu’à dénicher le bon tourneur,
celui qui saura faire fructifier le potentiel du groupe et
répandre aux quatre coins de France ces refrains sympas
et entraînants. ■
Aurore, Simon, Sylvian et Agnès,
salariés à 10 de Cœur
Le site... www.jolifalzar.fr
■ Théâtre
Afin de commémorer le 70e anniversaire de la
libération des camps d'extermination, la Cie de
danse Troyes Gymnique met en scène plus de
80 artistes, en présence de Paul Chytelman,
survivant de l’horreur – 24 janvier 2015 – 20 h –
Théâtre de la Madeleine – Tarif : 12 € / 7 €.
THÉÂTRE
La fascination du désastre
Trois clowns, relégués dans une décharge.
Entre douleur et espérance, la vie des hommes.
Centre Didier Bienaimé, La Chapelle-Saint-Luc
Dimanche 1er février 16h – Adultes : 13 € –
Enfants 7,50 € ou 5,50 € – Rés. 03 25 40 15 55.
Trente Kilomètres à Pied
TRENTE KILOMÈTRES À PIED
Comme toujours avec la troupe Comé 10, la dérision est
de la partie... Mise en scène dans un esprit BD, cette
pièce de Jean-Claude Martineau saura faire rire de bon
coeur les plus grincheux d’entre nous... Une avalanche
de comiques de situation, des personnages très typés,
une espiègle caricature, et surtout une troupe de comédiens amateurs qui prend visiblement plaisir à monter
sur les planches... Que du bonheur !
Toutes les conditions sont réunies pour apporter au
public éclats de rire et détente. Une quinzaine de représentations est prévue, non seulement dans l’agglomération mais également dans certains villages aubois, entre
le 24 janvier et le 12 avril. Cette décentralisation est précieuse : elle procure aux personnes éloignées géographiquement une commodité rare. Gratuité du spectacle, à la
Chapelle-Saint-Luc, et prix réellement modique (quelques euros) fixé dans les autres salles : voilà qui permet-
L'Étoile de David
tra au plus grand nombre de s’offrir une place. Enfin,
pour ceux qui, marqués par des souvenirs scolaires douloureux, s’imaginent que toute pièce de théâtre va provoquer en eux ennui et soupirs, c’est tout bonnement
l’occasion de découvrir l’aspect jubilatoire de cette discipline. Et même, qui sait ? Ayant vaincu leurs réticences, peut-être voudront-ils élargir la découverte aux
autres répertoires... ■
24 janvier : Bréviandes
25 janvier : Rilly-Sainte-Syre
31 janvier : Les Noës-près-Troyes
1er février : Celles-sur-Ource
15 février : Saint-Benoist-sur-Vanne
22 février : Barberey
8 mars : Vauchassis
14 mars : Vaudes
20, 21 et 22 mars : La Chapelle-Saint-Luc
11 avril : Vallant-Saint-Georges
12 avril : Rigny-Le-Ferron
http://come10.fr
06 22 72 35 97
CIRQUE
Aurore, Murielle P. et Agnès, salariées à 10 de Cœur
Dates et lieux de la tournée ci-contre
Chute !
Une conférence acrobatico-burlesque sur la
chute. Répétitions publiques – Spectacle gratuit mais nombre de places limité – Théâtre de
La Madeleine, Troyes – Dates : 3 mars 19h,
4 mars 15h, 6 mars 19h – Rés. 03 25 43 32 10.
■ Exposition
ATTENTION :
CHEF-D’OEUVRE !!!
MUSIQUE
Il y a 150 ans, le choléra emportait François Roux, dit
François le Champagne, ce menuisier troyen qui avait
marqué à jamais l’histoire du Compagnonnage.
Afin de lui rendre hommage, la MOPO (Maison de
l’Outil et de la Pensée Ouvrière) expose son Chefd’oeuvre, achevé en 1857. Il s’agit d’un ouvrage qui
appelle tous les superlatifs, tant est indescriptible ce prodige, constitué de 17 700 pièces – assemblées et chevillées sans colle, dans le respect des règles de l’Art.
C’est une merveille qui enthousiasmera les amateurs de
menuiserie, de marqueterie et d’ébénisterie. François
Roux aura consacré vingt ans de sa vie à cette oeuvre
extraordinaire, tellement complexe qu’elle est demeurée
inégalée... ce qui était le but de ses commanditaires ! Les
Compagnons Menuisiers du Devoir et du Tour de France
désiraient en effet se démarquer, face à une autre société
Afro Time
Avec Koumbarou et Jala Mano – La Grange
Saint-André-les-Vergers – samedi 14 février
20h30 – Entrée 6 €.
–
–
A compter du 30 janvier, et pour la 1ère fois dans un musée...
de compagnons. L’excellence était donc exigée, et elle
fut au rendez-vous. L’exposition nous permet également
de découvrir le destin hors du commun de ce Troyen, qui
fut comblé d’honneurs mais dut délaisser sa propre
clientèle, ce qui le mena au bord de la faillite. ■
SPECTACLE SOLIDAIRE
A.L.
MOPO... 7, rue de la Trinité – Troyes
Tarif... 7 € / 3,50 € / gratuit moins de 12 ans
Ouvert de 10h à 18h (fermé le mardi)
Mill’Accords
CET EMPLACEMENT EST POUR VOUS !
Vous souhaitez participer
au projet associatif du 10 de Cœur ?
Faites comme Aubéane et contactez-nous !
03 25 75 00 95 - [email protected]
Danse, musique et cabaret, au profit des
Restos du Cœur – 21 février 2015 – 20h30 –
Théâtre de Champagne – Tarif : 13 €.
Les Aubois du moment
Page 8 Journal gratuit 10 de Cœur / Janvier - Février 2015
Les nouvelles recettes
de Martine
MATEFAIM
■ L’aventure humaine
"DE FIL EN AIGUILLES" :
L’AUBE CÉLÈBRE SES MAINS D’OR
C’est un grand événement, non seulement parce qu’il rassemble environ
300 danseurs et chanteurs bénévoles, sur un espace scénique de 550 m2,
mais également parce que cette fresque historique rend hommage à la
bonneterie, véritable patrimoine départemental.
Pour son troisième spectacle musical, l’association
" Chante et danse la Champagne " a choisi de rendre
hommage à la bonneterie, ce qui ne manquera pas de
toucher le coeur des Aubois...
Un an de travail, entre la naissance du projet et les trois
représentations à l’Espace Argence : une aventure associative d’envergure ! C’est également une expérience
humaine formidable pour tous les bénévoles qui se sont
prêté avec enthousiasme à l’exercice.
Il a fallu tout d’abord effectuer des recherches aux
Archives de l’Aube afin de bâtir la trame de la comédie
musicale. Car, fidèle à ses objectifs culturels, l’association voulait retracer fidèlement l’évolution de l’activité,
de sa naissance à nos jours.
Patrimoine donc, et patrimoine vivant : de nombreux
témoignages sont venus compléter les recherches et ce,
d’autant plus naturellement que l’association compte en
son sein des personnes ayant travaillé ou travaillant
Ingrédients pour 6 personnes :
encore en bonneterie.
Des premières usines à la crise et aux souffrances qu’elle
engendre, en passant par l’âge d’or industriel, les
tableaux s’enchaînent. Costumes, décors et thèmes
musicaux illustrent les différentes périodes, avec – en
toile de fond – de larges projections vidéo.
L’Espace Argence, en grand dispositif pour l’occasion,
accueille danseurs et chanteurs sur 550 m2. Les spectateurs, répartis sur les gradins, ont ainsi sous les yeux un
vaste canevas à plusieurs entrées.
Du grand spectacle ! Effets spéciaux, véhicules d’époque, chars de fêtes... De quoi fasciner petits et grands,
amateurs d’histoire locale ou néophytes.
Côté artistique, rien n’a été laissé au hasard. Les chefs
de chœurs, metteurs en scène et chorégraphes ont
accompagné pendant six mois la progression de ces
artistes amateurs, d’abord en petits groupes puis en répétitions collectives, dans les Cosec de Troyes (seuls lieux
suffisamment grands pour accueillir
tout le monde !)
Nostalgie d’un passé perdu ? Certes, et
grande douleur collective.
C’est pourtant sur une note d’espoir que
le président de l’association et porteur
du projet, Jean-Aimé Beury, a tenu à
clore l’intrigue.
Car le textile aubois n’a pas dit son dernier mot. De petites sociétés voient le
jour actuellement, ouvrant peut-être un
nouveau chapitre de cette riche histoire
locale. Puissent toutes les « Mains d’or
travailler encore » !!! ■
Un hommage au textile de l’Aube et une remarquable aventure associative.
Ici, une partie des chanteurs en répétition.
Tajo et Agnès, salariés à 10 de Cœur
Maison du Boulanger
Tél. : 03 25 40 15 55
30/01, 31/01, 01/02 – Tarif 20 €
• 2 blancs de poireaux (250 g) •1 oignon (130 g)
• 250 g de pommes de terre • 200 g de lardons
fumés • 30 g de beurre ou de margarine • 1/2
verre d’eau • 150 g de farine • 3 œufs • 30 cl de
lait • 10 cl d’huile d’arachide • 15 g de cerfeuil, 15
g de persil, 5 g de sel, poivre.
.................................................................................
☛ Coupez les poireaux
dans la longueur, lavezles puis tronçonnez-les
en demi-rondelles de 1
cm de large.
☛ Epluchez et lavez l’oignon et les pommes de
terre. Ciselez l’oignon et
râpez les pommes de
terre. Essorez bien les
pommes de terre râpées
dans un torchon ou une
passoire fine. Hachez
finement le persil et le
cerfeuil.
☛ Dans une sauteuse à
fond épais, faites fondre
le beurre. Faites revenir
quelques mn les oignons
ciselés. Ajoutez les rondelles de poireaux et
l’eau. Faites mijoter à feu
doux à couvert pendant
10 mn, en remuant de
temps en temps. Ajoutez
les pommes de terre
râpées et les lardons
fumés coupés en dés.
Laissez cuire à nouveau
10 mn.
☛ Pendant ce temps,
délayez dans une terrine
au fouet la farine avec les
œufs puis le lait, progressivement, pour obtenir
une pâte lisse et sans
grumeaux (s’il y a des
grumeaux, mixez rapidement). Ajoutez les herbes
hachées, le sel, le poivre,
puis la garniture de légumes et remuez-bien.
☛ Faites chauffer deux
cuillerées à soupe d’huile
dans une poêle antiadhésive de 28 cm de diamètre, puis versez la préparation.
☛ Mettez un couvercle et
laissez cuire à feu doux 5
à 7 mn (la surface de la
pâte doit être figée).
Retournez l’ensemble à
l’aide d’une spatule.
Laissez cuire la seconde
face 3 mn à feu doux,
jusqu’à ce qu’elle soit
bien dorée.
☛ Retournez sur le plat
de service et servezchaud avec une salade
verte.
Partenaires de l'association 10 de Cœur
Supplément au n°114 Janvier - Février 2015
Suite aux évènements tragiques de ce début dʼannée
■ N o t r e j o u r n a l n ° 1 1 4 a é t é i m p r i m é ava n t l e s é v é n e m e n t s q u i o n t
b o u l ev e rs é l a F r a n c e e t l e m o n d e . R é t ro a c t i v e m e n t « l ʼ a c t u v u e p a r
Galu» dans notre parution était très optimiste...
■ L e 1 0 d e C œu r a d o n c d é c i d é d e j o i n d r e a u n u m é ro d e J a nv i e r F é v r i e r c e s u p p l é m e n t a c t u a l i s é : u n d e s s i n s i g n é G a l u av e c , a u
v e rs o , l e p o i n t d e v u e d e l a r é d a c t i o n .
RESPECT
ESPOIR PARTAGE
MÉMOIRE
CHOIX
SOLIDARITÉ
TOLÉRANCE
RÉFLEXION
MÉTISSAGE
LIBERTÉ
D’EXPRESSION
MIXITÉ
AVENIR LAÏCITÉ
V
C
I
I
T
N
E
C
HAINE
T
I
O
E
V
M AMALGAMES LÉR
S
I
C
A
R RRE R
AN
CE
U
E
E
R
U
R
CHOC
E
G T
IOLE
S
E
N
M
R
PEU
Lʼéquipe du 10 de Cœur... en plein questionnement !
Toute lʼéquipe du 10 de Cœur sʼest réunie, a débattu, a composé et a choisi certains
mots à garder « dans le Cœur ».
Le Comité de Rédaction