RELAIS-VITESSE - Niveaux Seconde et Première

Transcription

RELAIS-VITESSE - Niveaux Seconde et Première
COURSE de RELAIS-VITESSE
Compétence propre
Réaliser une performance motrice maximale mesurable à une échéance donnée.
Niveau 3 : Pour produire la meilleure performance, coordonner les vitesses de course du donneur et du receveur et assurer une
transmission valide dans une course sécurisée.
Niveau 4 : Pour produire la meilleure performance, optimiser les vitesses de course du donneur et du receveur en assurant une
transmission efficace et valide grâce à un repérage et un code de communication stabilisés.
Niveau 5 :
Pour produire la meilleure performance, s’organiser collectivement pour limiter la perte de vitesse du témoin grâce à la
recherche d’une transmission valide et assurée à vitesse de course la plus élevée possible dans une zone de transmission réduite
En classe de seconde : niveau 3 de compétences attendues.
En classe de première et de terminale : niveau 4 de compétences attendues.
Connaissances
Sur l’APSA :
Logique interne de l’activité : A quatre coureurs successifs, assurer au témoin la vitesse moyenne la plus élevée possible, dans un espace
moteur et agi réglementé.
les points de règlement relatifs à l’organisation d’un relais Les relais courts,( jusqu'au 4 x 100m,) s'effectuent en totalité en couloir; la zone de
transmission y est de 20 mètres, répartis également de part et d'autre de la distance à parcourir; avant l'entrée de cette zone de passage de témoin, 10
mètres supplémentaires sont autorisés pour la prise d'élan du relayeur.
Le témoin doit être échangé uniquement dans la zone de transmission (zone des vingt mètres); et la validité du transfert est jugée sur la position qu'occupe le
témoin, par rapport aux verticales des zones de début et de fin de zone, et non les coureurs.
le vocabulaire (relayeur, relayé, témoin, zones…)
et connaissances culturelles spécifiques (différentes distances de relais : 4x100m ; 4x400m)
les données anatomiques, physiologiques et biomécaniques : relation, temps de travail et temps de récupération efficacité musculaire
(réactivité) placement segmentaire, action des appuis…
les principes d’efficacité relatifs à :
La transmission : coordination des vitesses, organisation de la transmission en ligne droite et en virage, maintien du témoin au
milieu du couloir…)
La répartition des rôles (départ, virage, fin)
Aux repères et code de communication adoptés pour une transmission efficace.
Sur sa propre activité :
Les différents exercices d’échauffement spécifiques pour se préparer à la course ; leur utilité (les effets attendus)
Les exercices d’étirement adaptés aux groupes musculaires les plus sollicités.
Les repères sur soi (relayeur, relayé) : placement au départ, en situation d’attente, des appuis, des segments libres, du regard…
et leurs liaisons avec les repères externes sur le résultat de son action : gestion de la course (régularité/rupture), dans le couloir,
le niveau de performance atteint…
une prise de marque pour une transmission efficace.
Sur les autres :
Les indicateurs sur le coureur partenaire ou le coureur observé pendant les différentes phases de son action en tant que relayé et
relayeur : mise en action, attitude de course,( : rester dans son couloir) transmission…( transmettre avec la main opposée pour
éviter de courir dans la foulée du receveur au risque de le percuter,…)
Les indicateurs (visuels, sonores) sur l’organisation posturale du coureur, relayeur, relayé.
Les indicateurs (visuels, sonores) sur la gestion de la course de la mise en action à la transmission ou arrivée
Principes de l’épreuve
Chaque élève de relais non mixte réalise un 50m. Départ réglementé commandé par un signal extérieur ( 2 essais
possibles)
Les équipes de relais non mixtes effectuent chacune 2 courses de 4x50m. le départ s’effectue dans les mêmes conditions
que le 50m individuel. Sur les deux corses de 4x50m, chaque coureur devra assumer le rôle de receveur-donneur. 1ère
course ordre de passage : A-B-C-D/ 2ème course : B-A-D-C.
Lorsque le témoin ne franchit pas la ligne d’arrivée ou est transmis ors zone, un essai supplémentaire est accordé afin de
pouvoir comparer les 2 tentatives (et ceci, dans chacun des cas). Pour la course qu’ils doivent recommencer les élèves ne
marquent aucun point de maîtrise de transmission. Les zones de transmission et d’élan sont les zones conventionnelles
fédérales (10m d’élan, 20m de transmission). Les élèves courent en confrontation de deux quatuors dans deux couloirs
imposés qu’ils échangeront lors de la seconde course. Tout en restant à proximité de la ligne d’arrivée, chaque évaluateur
aidé par des repères verticaux placés en entrées et en sortie de zones, s’oriente pour observer les transmissions d’une
équipe. Les évaluateurs se replacent ensuite au niveau de la ligne d’arrivée et chronomètrent les deux groupes.
Evaluation :
Niveau terminale et première : référentiel baccalauréat
Niveau seconde : Aménagement
Performance collective : 2 x relais (4x50m) /5pts
Performance individuelle : 50m plat /4pts.
Efficacité de transmission /8pts.
Investissement, qualité de l’engagement et citoyenneté/3pts.
Conditions de sécurité :
Les différents exercices d’échauffement spécifiques (des ischios jambiers – des quadriceps – des adducteurs) pour se préparer
à la course ; leur utilité (les effets attendus)
Les exercices d’étirement adaptés aux groupes musculaires les plus sollicités.
Piste de 4x50m ; 4 couloirs tracés avec zone d’élan et de transmission.
Obligation pour chaque équipe d’effectuer sa course en totalité en couloir (règlement des courses de relais) et d’y rester même
après les transmissions.
Constitution de groupes affinitaires ou de niveau en classe de seconde.
Comportements attendus des élèves :
Le relayé :
-Arrive au maximum de sa vitesse.
-Court dans la partie du couloir qui, compte tenu de la technique de transmission, permet l'alignement du bras relayé et du bras relayeur.
Le relayeur
-Adopte un placement qui respecte les principes d'un bon départ debout:
o Pieds dans l'axe de la course- jambes demi-fléchies - Poids du corps vers l'avant - bras en pré-équilibration.
o et lui permet de voir arriver son équipier
Mode de transmission retenu
Bras allongé en arrière, paume vers le haut, pouce écarté ou collé aux autres doigts. La transmission s'effectue de haut en bas.
-avantages: toujours un gain d'espace et un guidage possible du témoin le long du bras du relayeur, portion de témoin toujours disponible
pour la transmission suivante.
-inconvénient: difficulté à fixer correctement le bras pour le relayeur.
Quelle que soit la technique, le témoin doit être littéralement "arraché" avec conviction par le relayeur. S'il tombe pendant la
transmission c'est au relayé de le ramasser.
Ressources sollicitées
1 dans les domaines cognitif et sensori-moteur
Etre capable d’assumer un échauffement de qualité et adapté.
Etre capable d'apprécier, d'harmoniser et d'optimiser les vitesses maximales de coureurs dont l'un est lancé et l'autre part arrêté.
Etre capable d'utiliser au mieux l'espace de transmission défini par le règlement.
Etre capable de satisfaire aux exigences de la transmission du témoin.
Dans le domaine socio-affectif
Etre capable de créer les conditions de travail propices à la validation du travail des partenaires.
Le travail de relais exige donc une QUALITE en ce qui concerne:
L'attention.
La prise d'informations et de décisions
La régularité des efforts (vitesse maximum des deux partenaires à chaque essai).
Ce qu’il y a à apprendre, l’essentiel du contenu :
Au plan méthodologique
- Accepter la quantité de travail, la répétition pour progresser tout en préservant son intégrité physique.
- Rester très vigilant sur les règles de sécurité (échauffement et respect de couloirs)
- Développer un esprit d'entraide pour faire progresser collectivement.
- Respecter ses partenaires, leur faire confiance et accepter leurs erreurs.
- S’adapter à leurs ressources et affiner le projet collectif (position dans le relais).
- Assumer les rôles sociaux (d’observateur, entraîneur, starter, chronométreur, juge de zone
Au plan moteur :
- Déterminer exactement la marque de passage du relayé qui déclenchera le départ du relayeur,
- Affiner la prise d'information et de décision du relayeur,
- Placer son bras et sa main au signal « HOP » du donneur.
- Optimiser au maximum son départ et sa course pour qu'il n'ait pas besoin « d’ improviser », dans la mesure ou, bien
entendu, la course du relayé est constante.
- Collaborer par l’observation ses partenaires et proposer des modifications de repères.
- Décider de la répartition stratégique des coureurs en fonction de la qualité des vitesses
- S’organiser par équipe de façon autonome dans les différents rôles :
de chronométrage
de starter
d’observateur d’ajustement de transmission
dans Les choix de stratégie de course.