Février 2015

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Février 2015
Lettre d’information N°5
Février 2015
Avancement Global Projet : 38,48 %
Artère de l’Adour c’est de nombreux riverains concernés avec
31 communes traversées, de multiples partenaires essentiels à
la réalisation du projet, près de 500 collaborateurs sur le
terrain… A vous toutes et tous, nous souhaitons une très belle
année 2015.
Cette année qui débute sera celle de la réussite commune de
ce projet. Si ce chantier, exigeant, a pris par endroit du retard,
nous restons tous motivés pour que l'Artère de l’Adour soit
construite dans les délais et reste exemplaire en terme de
sécurité.
L’aventure continue en 2015, tous ensemble !
Patrick Eyraud, Responsable du projet Artère
de l’Adour et Pier Luigi Catenazzi,
Responsable du Groupement Momentané
d’Entreprises en charge de la construction
d’Artère de l’Adour
Patrick Eyraud, Responsable du projet Artère de l’Adour
Le bardage
Artère de l’Adour est une canalisation de plus de 96 km de longueur.
La pose du gazoduc se déroule en plusieurs étapes.
Après que les responsables domaniaux aient contacté les propriétaires et exploitants des terrains pour
établir un état des lieux, les travaux d’aménagement de la piste peuvent commencer. Les équipes du
chantier peuvent alors déboiser et évacuer les végétaux afin d’obtenir une piste de 22m de large.
Vient ensuite une étape importante, celle du bardage qui consiste à acheminer puis à aligner
les tubes qui constitueront la future canalisation le long de la piste.
Ils doivent être déposés le mieux possible afin que les équipes des étapes suivantes, cintrage (le
cintrage consiste à donner aux tubes une forme qui
épouse le terrain) et soudage, aient le moins de
manutention possible.
Les tubes sont stockés sur deux zones de stockage
sur Mouguerre et Bordères-et-Lamansans. Chaque
tube a une longueur d’environ 15 mètres.
Actuellement, prés de 48 km de bardage sont
réalisés sur les communes de Briscous, Urt, Bardos,
Guiche, Sames, Orthevielle, Peyrehorade, Cauneille,
Pouillon, Misson, Habas et Estibeaux.
Un homme, un métier… Dominique Ardouin,
bardeur et chef de chantier
Le bardage est une étape
essentielle dans la pose d’un
gazoduc.
Dominique Ardouin est un
des derniers bardeurs en
France.
Cela fait 39 ans que Dominique est
bardeur. Ce métier consiste à
gérer les tubes d’acier depuis leur
stockage
dans
des
zones
appropriées à leur dépôt, jusque
sur la piste.
Avant cette étape finale, il aura
fallu
établir
une
gestion
« Artère de l’Adour est un bon chantier, très technique ».
administrative des tubes (chacun
d’entre eux est identifié et
référencé), organiser leur transport jusqu’à la piste qui est parfois éloignée de la route, et enfin les décharger et
les déposer sur des « cales 15x15 » le long de la piste suivant plusieurs techniques selon le dénivelé.
Pour ne pas abimer le sol, Dominique et l’équipe de 10 personnes qu’il supervise, déposent des rondins de bois
sur la piste afin de ne pas abimer le sol.
« Tout me plait dans les différentes facettes de ce métier ! Quand c’est trop simple, cela ne me va pas… »
Ce passionné a commencé à 18 ans comme mécanicien dans une entreprise de bardage, aujourd’hui il est un
des derniers bardeurs en France.
Les fouilles archéologiques et le respect de
l’environnement
Des fouilles archéologiques sont actuellement réalisées par l’Institut National de Recherches Archéologiques
Préventives (INRAP). Sur la commune de Bastennes, les archéologues sont à la recherche de vestiges antiques
tandis que sur Horsarrieu, ils sont en quête d’éléments paléolithiques.
Les fouilles consistent à décaper le sol sur les 22 m de largeur de la piste et sur des profondeurs allant
jusqu’à 2 m.
Les zones de fouilles sont donc des surfaces de terre à
nu qu’il faut gérer comme une zone de travaux. Par
conséquent, les mesures environnementales du chantier
s’y appliquent :
Gestion des eaux pluviales par l’aménagement
de cunettes (rigoles qui dirigent l’eau vers un
point donné).
Installation de filtres à paille pour débarrasser
les eaux de ruissellement de sédiments
importants.
Aménagement de petits bassins pour collecter
les eaux de ruissellement chargées en terre et
protéger les cours d’eau.
Pompage des eaux de fond de fouille.
Les équipes archéologiques ont rapidement pris en compte les enjeux environnementaux et ont démontré une
coopération constructive en adaptant leurs travaux.
Pour exemple, à Horsarrieu, les archéologues ont modifié le planning et l’organisation des aires de fouilles pour
éviter tout dépôt de terre en dehors de la piste. En effet, cette zone est habitée par le papillon Cuivré des marais,
espèce protégée et sujet à des mesures environnementales particulières.
Le rôle essentiel de l’infirmière
Annie Pujol est l’infirmière du chantier Artère de l’Adour. Son
rôle reprend les missions de toute infirmière de santé au
travail en entreprise, avec comme spécificité les visites
quotidiennes aux travailleurs « sur la piste »… avec pour ce
faire, un véhicule 4X4 équipé du nécessaire à la réalisation
de soins courants et de gestes d’urgence.
Comme pour tout le monde, bottes, casque,
lunettes et tenue de visibilité sont de rigueur !
Elle assure la réalisation de soins courants et de gestes
d’urgence : sa qualification et les règles d'exercice de sa
profession lui imposent de porter un jugement sur l'état du
blessé ou du malade, d'entreprendre les premiers soins, puis
d'assurer si nécessaire l'orientation médicale de la victime,
toujours en lien avec une régulation médicale (elle travaille
sous protocoles médicaux ou en lien téléphonique direct avec le médecin régulateur).
Sur un chantier, un élément d’analyse majeur à prendre en compte est la présence majoritaire de
« grands déracinés », travailleurs éloignés de leur famille.
Annie doit assurer une présence empathique et avoir recensé les professionnels de santé géographiquement proches
(dentistes, médecins, spécialistes, etc…).
Annie est aussi partie prenante des bonnes conditions d’hygiène des locaux et participe aux exercices de sécurité réalisés sur
le chantier.
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