R E D S T A R L I N E M U S E U M Informations à la presse Mars 2012

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R E D S T A R L I N E M U S E U M Informations à la presse Mars 2012
REDSTARLINEMUSEUM
Informations à la presse
Mars 2012
Le Musée Red Star Line
Le Musée Red Star Line ouvrira ses portes en 2013 sur le site historique de l’ancienne compagnie
maritime Red Star Line. Le Musée ne se contente pas de vous narrer l’histoire de la légendaire
compagnie : il aborde également sa genèse, sa croissance et son déclin. Le musée évoque aussi et
surtout l’histoire de ses millions de passagers.
À partir de 1870, nous assistons à un exode massif d’émigrants européens vers l’Amérique du Nord.
Le Nouveau Monde est la terre promise par excellence pour quiconque rêve d’une existence
meilleure. Il y a là-bas de vastes terres agricoles encore en friche et l’industrie y manque cruellement
de main-d’œuvre. D’autres veulent simplement fuir par crainte de poursuites politiques et
religieuses. L’abolition des restrictions à l’immigration et la construction de bateaux à vapeur plus
rapides les rapprocheront encore de leur rêve américain.
Pour bon nombre de voyageurs, les États-Unis et le Canada commencent dans un hangar portuaire
d’Anvers. Entre 1873 et 1934, le quartier het Eilandje assiste aux incessantes allées et venues de
migrants, de touristes, d’aventuriers et de doux rêveurs en provenance de toute l’Europe. Ils seront
plus de 2 millions à transiter par la ville. Au Rijnkaai, ils embarquent en masse sur les transatlantiques
de la Red Star Line, pour un aller simple à destination du Nouveau Monde, vers le bonheur, vers une
existence meilleure. Essentiellement originaires d’Europe de l’Est, ils sont occasionnellement
Allemands ou Belges. Lors des pics d’affluence, deux navires de la compagnie à l’étoile rouge larguent
chaque semaine leurs amarres. Ils transbahutent entre 1000 et 1500 passagers. Principalement des
migrants, même si peu à peu, des touristes (aisés) se joindront à eux.
Le Musée Red Star Line raconte l’histoire de ces millions d’Européens qui ont osé tout quitter pour
partir à la recherche du bonheur. Une histoire empreinte d’attentes prodigieuses et de déceptions
abyssales, nourrie d’espoirs et rythmée de nuits blanches. Les anciens hangars portuaires de la
compagnie maritime permettent encore de ressentir, de voir et de palper ces émotions.
Mais le Musée Red Star Line ne s’enlise pas pour autant dans l’histoire. La migration est universelle
et intemporelle. Elle est encore une réalité, assurément dans notre ville portuaire. Pour les
Anversois, le musée est une façon de jeter un nouveau regard sur leur ville, de la redécouvrir. Pour le
grand public, il s’agit d’une aventure sur les traces de voyageurs qui auraient pu être leurs aïeux. Ou
qui le sont parfois pour certains. Pour tous les visiteurs, ce voyage incite à la réflexion. Anvers, et par
extension toute ville du monde, n’est-elle pas finalement devenue ce qu’elle est aujourd’hui grâce à
ceux qui ont construit son histoire ? Et n’évolue-t-elle pas encore aujourd’hui par l’action de ceux qui
l’animent ?
La scénographie
La scénographie du futur Musée Red Star Line conte l’histoire de la compagnie maritime. L’histoire
d’une entreprise, l’histoire d’une ville et de son port, mais aussi l’histoire d’une humanité. L’exode de
plus de 2 millions de passagers, partis d’Anvers vers les Amériques, de milliers de migrants qui ont
tout quitté pour partir ailleurs, en quête d’un nouvel avenir.
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Le Musée Red Star Line évoque cette histoire en différentes strates. L’histoire d’une ville et de son
port, de son quartier het Eilandje, d’Anvers, dernière escale d’un voyage vers une existence
meilleure.
C’est aussi une histoire belge, l’histoire de gens qui ont embarqué vers l’inconnu, pour fuir la
pauvreté ou par soif d’aventure, sur la Red Star Line, la tête remplie d’espoirs et de rêves américains.
Fait unique pour la Red Star Line : elle incarne aussi une histoire européenne. Les passagers de la Red
Star Line venaient de toute l’Europe. Les passagers belges y représentaient en réalité une très faible
minorité. Le Musée Red Star Line vous conte également une histoire américaine, sur les ancêtres du
Nouveau Monde, sur les racines de ses habitants, sur leurs origines et le chemin qui les a conduits là
où ils sont aujourd’hui. L’histoire de la Red Star Line est en même temps un récit universel sur le
rêve, les adieux, la découverte de l’inconnu, la quête d’une nouvelle terre d’accueil.
Le bureau d’architecture New-Yorkais Beyer Blinder Belle et le muséographe belge Christophe Gaeta
sont parvenus à traduire ce récit stratifié en scénographie envoûtante.
Sur les traces des émigrants
Au Musée Red Star Line, les visiteurs marchent sur les traces des émigrants de jadis. L’expérience
commence dès l’entrée, au pied du bâtiment historique de la compagnie maritime Red Star Line
fraîchement restauré. Face à cet ancien centre de contrôle des passagers de troisième classe, les
visiteurs se rappellent l’histoire de la migration de millions de personnes originaires des quatre coins
d’Europe : photos, objets, documents, journaux de bord, lettres et témoignages racontent l’histoire
de ces « transplantés », leur départ de leur pays d’origine, le voyage difficile vers Anvers,
l’interminable attente à l’inspection médicale, le contrôle des papiers, la traversée, la délivrance du
débarquement sur l’Ellis Island à New York. Le visiteur fait personnellement la connaissance de
quelques-uns des passagers de la Red Star Line : leurs attentes, leurs espoirs, leurs déceptions et
leurs succès... Une expérience qui laissera des marques indélébiles.
Le Musée Red Star Line va encore plus loin dans l’histoire : l’histoire de la migration internationale de
jadis et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs. Un thème humain et universellement actuel. Au début du
parcours historique, l’histoire de la Red Star Line s’inscrit dans le cadre plus large des flux migratoires
mondiaux. À la fin de la visite, une plongée dans l’actualité est proposée aux visiteurs. Ces derniers
peuvent alors s’immiscer dans l’histoire migratoire de leur famille, dans les témoignages et les récits
de la migration contemporaine.
Le bâtiment
Les hangars de la compagnie maritime Red Star Line au Rijnkaai sont des monuments protégés, de
par leur valeur historique pour la ville d’Anvers et de par leur histoire pour la migration européenne.
C’est ici que les migrants, principalement issus d’Europe de l’Est, étaient contrôlés et que leurs
bagages étaient désinfectés, avant qu’ils puissent se laisser enfin imprégner de leurs rêves de vie
nouvelle aux États-Unis d’Amérique ou au Canada. Des travaux de restauration sont en cours en ce
moment afin de rendre aux bâtiments leur gloire d’antan.
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Le bureau d’architecture New-Yorkais Beyer Blinder Belle a dessiné le projet de restauration du site.
Déjà chargés de la restauration du Musée de l’Immigration d’Ellis Island à New York, les architectes
ont un lien étroit avec le projet Red Star Line.
La restauration des bâtiments de la Red Star Line à Anvers doit satisfaire, à leurs yeux, à trois
objectifs : la conservation des bâtiments en tant que patrimoine historique international, leur
restauration de manière à ce qu’ils puissent servir de musée contemporain et leur sauvegarde en
tant que témoignage de la vie des migrants.
Pour Beyer Blinder Belle, le respect de l’authenticité des lieux relève d’une importance capitale. Dans
leur projet, ils se laissent guider par d’anciens éléments encore visibles dans le bâtiment. Ceux-ci sont
conservés et restaurés. L’objectif est de créer un nouveau musée alliant modernité et patrimoine
historique. Dès le départ, les architectes s’étaient accordés sur la nécessité d’ajouter un élément
vertical au caractère visuel fort. La tour d’observation qu’ils ont conçue apporte une touche moderne
qui fait clairement référence à la proue et aux cheminées d’un paquebot transatlantique. Cette tour
a d’ailleurs pris la place d’une ancienne cheminée, dernier point d’attache reconnaissable pour les
nombreux migrants en partance.
Le Musée Red Star Line ouvrira ses portes en 2013. Il ramène les histoires des migrants à la vie. Il
nous raconte leur voyage depuis leur pays d’origine jusqu’à leur arrivée aux États-Unis ou au Canada,
leur espoir et leur désespoir au moment de quitter leur patrie. Le musée vous conte sa version
personnelle et unique de l’histoire universelle des navires, de la migration et de l’humanité.
Brève histoire du bâtiment
1894 - 1934
Le complexe de la Red Star Line, situé au coin du Rijnkaai et de la Montevideostraat, se compose de
trois bâtiments, qui forment chacun une entité architecturale distincte. Le plus ancien des bâtiments
est un hangar rudimentaire en briques rouges d’environ 400 m². La compagnie maritime l’a construit
en 1894, à la suite de plaintes sur le manque d’infrastructures pour les migrants. Le contrôle médical
se déroulait là, sur le quai, été comme hiver, qu’il vente ou qu’il neige. Malgré la construction de ce
nouveau hangar, les plaintes ont continué à pleuvoir : faute de place, des contrôles se poursuivaient
à l’extérieur. Le bâtiment était bien trop petit pour les milliers de migrants qui affluaient, qu’il fallait
bien contrôler juste avant l’appareillage ou dans le meilleur des cas, une heure à peine avant le
départ.
Quelques années avant la Première Guerre mondiale, la ville d’Anvers a construit dans la
Montevideostraat un vaste hangar de quelque 550 m² en briques étroites et soignées. La Red Star
Line l’aurait utilisé pour le stockage des bagages après la désinfection.
Après la guerre, le gouvernement américain décide de réduire drastiquement l’immigration,
précisément au moment où la Red Star Line construit un nouveau bâtiment sur le Rijnkaai. Il est
probable que la compagnie maritime y est contrainte pour assumer la charge croissante de contrôles
administratifs et médicaux des candidats migrants.
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Il s’agit du bâtiment le plus prestigieux et le plus intéressant du site d’un point de vue architectural.
D’une superficie d’environ 800 m², il a été construit autour de 1922, dans un style Art déco empreint
de sobriété, sur la base d’un avant-projet de Jan Jacobs.
Le nouveau et l’ancien bâtiment ont alors fonctionné comme un tout indivisible, avec notamment
des sanitaires où les hommes et les femmes se douchaient en circuit fermé, avec une salle distincte
pour les chaînes de désinfection des vêtements, deux salles d’attente et un salon de coiffure.
1934-1992
Jusqu’en 1934, les bâtiments du Rijnkaai ont été utilisés comme centre de contrôle médical et
administratif pour les passagers de troisième classe. Après la faillite de la compagnie en 1934, le
complexe Red Star Line a été transformé plusieurs fois et modifié à d’autres fins, avant de finalement
tomber en désuétude. Avec ses bâtiments, l’histoire de la compagnie maritime tombe elle aussi dans
l’oubli.
En 1992, Robert Vervoort, grand collectionneur de la Red Star Line, demande à l’administration
communale de placer une plaque commémorative sur les quais, à l’occasion du 120ème anniversaire
de la fondation de la compagnie maritime. Il n’est à ce moment pas encore question d’une
quelconque protection des bâtiments.
2000-2012
Le collège anversois du bourgmestre et des échevins remet un avis favorable sur la protection d’une
série de monuments de la zone portuaire et du quartier het Eilandje. À côté des boutiques de
Montevideo et du bâtiment De Shop figurent les hangars portuaires de la Red Star Line.
En 2001, sur décision des pouvoirs publics flamands, deux des trois entrepôts de la Red Star Line
accèdent au statut de monuments protégés en vertu de « leur haute valeur historique, industrielle et
archéologique ».
En 2004, le collège des bourgmestres et des échevins fonde un groupe de travail chargé d’examiner
la transformation des bâtiments en lieu de commémoration à la « fonction muséo-éducative ». Un an
plus tard, ce même collège décide d’acheter les bâtiments de la Red Star Line à la société
d'exploitation portuaire. Après une procédure menée par l’Architecte maître d’œuvre flamand, le
bureau d’architecture New-Yorkais Beyer Blinder Belle Architects & Planners LLP, temporairement
associé au bureau d’ingénierie anversois Arcade, est sélectionné pour la rénovation et le
réaménagement des bâtiments.
En 2007, le bâtiment de l’angle, le plus ancien des trois, est lui aussi classé comme monument
protégé. Cette même année, le collège et du bourgmestre et des échevins approuve l’avant-projet du
bureau d’architecture Beyer Blinder Belle pour la restauration des trois bâtiments.
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Le 17 mai 2010, les travaux préparatoires sont lancés. La première phase de la transformation
implique des travaux de terrassement, des fondations et l’aménagement des caves du hangar à
bagages. Le 28 juin, la première pierre est officiellement posée.
En mars 2011, les travaux préparatoires des fondations et liés à la structure des bâtiments se
terminent. La restauration effective du bâtiment, la deuxième phase des travaux, commence le 18
avril 2011, sous la supervision de l’entreprise Strabag.
La fin de la construction et des travaux est prévue pour décembre 2012. L’aménagement du musée
et le réaménagement du Rijnkaai et de la Montevideostraat commenceront en janvier 2013. Le
musée ouvrira finalement ses portes à l’automne 2013.
Les visiteurs
Le futur Musée Red Star Line est un lieu de souvenir, d’expérience, de débat et de recherche, sur la
mobilité de l’être humain à l’échelle internationale. Le musée raconte la quête universelle que mène
l’être humain à la recherche de son propre bonheur et d’une vie meilleure. Une histoire de jadis et
d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs. Ce grand récit se compose de plusieurs histoires personnelles, de
succès et d’échecs d'individus qui ont tout abandonné pour tout reconstruire ailleurs.
Ces récits présentent un haut potentiel d’identification pour un public large et diversifié. Le musée
opte dès lors sciemment pour une approche polyvalente. Textes et images s’y succèdent en
alternance. Des documents et des objets historiques sont exposés. Le visiteur écoute et observe des
témoignages personnels et des images authentiques de l’époque. Toucher, sentir, respirer, penser,
jouer : le musée Red Star Line met vos sens en émoi.
Le musée dépasse le cadre du simple souci d’information. Des témoignages poignants emmènent les
visiteurs dans l’univers des différents migrants de l’époque et d’aujourd’hui. Il invite le visiteur à
l’interaction et à la réflexion. Le musée ouvre le dialogue et encourage les visiteurs au partage
d’expériences. Le Musée Red Star Line est également un endroit de récits captivants et de rencontres
étonnantes.
Les visiteurs peuvent naturellement visiter le musée facilement en solitaire, à leur propre rythme. Le
Musée Red Star Line propose toutefois différentes visites guidées interactives, qui mettent l’accent
soit sur les fondements historiques de la compagnie, soit sur les récits authentiques de ses passagers.
Il offre notamment pour les grands et les petits groupes une formule découverte. Les écoliers
trouveront également leur bonheur à travers le large éventail de visites guidées.
Diversité
La migration est universelle et intemporelle. Depuis des siècles, Anvers fait figure de pôle d’attraction
de l’immigration. Elle constitue aussi un point de départ vers d’autres horizons. Mais quel est
l’impact de la migration sur une communauté, sur une famille, sur la vie d’un individu ? Les récits
personnels et pénétrants qui y sont associés restent la plupart du temps enfouis dans l’ombre.
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Pour rassembler ces récits contemporains sur la migration, le musée Red Star Line sillonne la ville et
le pays au volant de son Bus Transit. Tout le monde est invité à prendre place dans ce bus coloré et à
y faire part de son expérience personnelle. Les histoires et les images rassemblées sont ensuite
intégrées au patrimoine des archives de la ville. Une sélection de ces récits est exposée au musée.
Le Bus Transit s’inscrit dans un projet de collaboration plus large, impliquant le musée Red Star Line
et le MAS | Museum aan de Stroom d’une part et Atlas et Intégration d’autre part.
La collaboration bénéficie de l’appui de la Région flamande dans le cadre du projet « Managers de la
diversité ». L’objectif de cette collaboration est de dresser le portrait de la migration contemporaine,
d’impliquer les « nouveaux Anversois » ou les allochtones au fonctionnement du musée et de
parvenir à terme à une harmonie entre l’héritage et la diversité croissante de la ville.
Intéressant à savoir
 Plus de 2 millions de passagers ont voyagé entre Anvers et le continent américain entre 1873
et 1934. Parmi eux, moins de 200 000 Belges.
 En 1912, le navire Lapland a ramené en Angleterre les membres décédés de l’équipage du
Titanic, alors exploité par la White Star Line.
 Le Belgenland était le vaisseau amiral de la compagnie maritime Red Star Line. Il mesurait
212 m de long et a été amarré pour la première fois à Anvers en 1923.
 Sur un des quais anversois, juste devant l’écluse de Kattendijk, deux bittes d’amarrage sont
plus grandes que les autres. Pour amarrer le Belgenland II, deux grandes bittes d’amarrage
étaient ainsi nécessaires.
 Le Belgenland II transportait 800 passagers en première classe et 2000 émigrés en troisième.
 Le premier voyage du Vaderland en 1873 entre Anvers et New York dure pratiquement un
mois (du 19/1 au 18/2/1873). Ensuite, la durée moyenne de la traversée est ramenée à une
dizaine de jours.
 Le tout premier voyage est particulièrement agité. La météo sur l’océan Pacifique est si
mauvaise que le bateau doit faire une halte imprévue dans la ville canadienne d’Halifax pour
faire le plein de charbon.
 Deux des plus beaux navires de la Red Star Line, le Belgenland II et le Lapland, ont été
construits sur le même chantier naval que le Titanic : Harland & Wolff à Belfast.
 La Red Star Line a été épargnée par les grandes catastrophes comme celle du Titanic. Des
accidents sont néanmoins survenus. Le Finland a notamment heurté un navire-cargo belge
dans l’embouchure de l’Escaut le jour de Noël 1910. Six personnes y perdront la vie.
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 Albert Einstein a fui aux États-Unis pour échapper aux nazis à bord du Westernland.
 Izzy Beilin, plus connu sous le nom d’Irving Berlin, compositeur de la mythique chanson de
Noël ‘White Christmas’, a effectué la traversée à bord du SS Rhynland alors qu’il n’était âgé
que de 5 ans.
 Dans les années 1880, Cyriel Buysse, fils d’un riche fabricant de chicorée, a voyagé quatre
fois aux États-Unis, notamment à bord de la Red Star Line. D’aucuns racontent qu’il aurait
commencé à écrire en 1886 au cours d’un voyage à bord du Westernland.
 L’émigration belge a été inégalement divisée sur le territoire : la plupart des émigrants
étaient originaires de la Flandre occidentale, de la Flandre orientale et du Hainaut. La
majeure partie d’entre eux était des hommes âgés de 18 à 30 ans.
 Henri Cassiers a été l’un des dessinateurs d’affiches les plus célèbres de la Belle Époque. Il a
souvent travaillé pour le compte de la Red Star Line.
 Le peintre anversois Eugeen Van Mieghem a grandi au cœur de l’ancien port : ses parents y
tenaient un café, juste en face du premier hangar de la Red Star Line. Les milliers d’émigrants
qui passaient littéralement sous les yeux du jeune artiste l’ont inspiré dans des centaines de
dessins et peintures.
 Les émigrants faisaient systématiquement l’objet d’un contrôle de dépistage du trachome,
une maladie de l’œil pouvant conduire à la cécité lorsqu’elle n’est pas traitée. Sur l’Ellis Island
de New York, cette maladie avait la réputation d’être dangereuse et contagieuse. Elle
constituait un motif suffisant pour refuser l’accès aux pays à quiconque en était atteint.
 Anvers était un port d’émigration important en raison du réseau de chemin de fer qui reliait
la ville à l’intérieur du continent. À partir de 1905, pour de nombreux candidats immigrants,
l’impressionnant hall de la Gare Centrale a été la première image d’Anvers.

À cette époque, les agents des différentes compagnies maritimes y attendaient des
émigrants. Ceux-ci essayaient de les soustraire aux mauvaises intentions de marchands
ambulants peu scrupuleux, d’escrocs et autres spoliateurs.
 Entre 1920 et 1933, l’alcool est interdit aux États-Unis. La Red Star Line propose alors
des « Bermuda Cruise » : des croisières aux Bermudes au cours desquelles les participants
peuvent boire à volonté en dehors des eaux territoriales américaines, sans craindre les
représailles de la police.
 La surface au sol du futur musée s’élève à +/- 2 600 m², dont quelque 1 750 m² de surface
d’exposition.
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 La tour du nouveau musée s’assimile à un véritable chef-d’œuvre. En haut, le visiteur a le
sentiment d’être sur la proue d’un paquebot à vapeur.
 Le bureau d’architecture Beyer Blinder Belle a également assuré la rénovation du Musée de
l’Immigration d’Ellis Island et de la gare Grand Central de New York.
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Coordonnées
Red Star Line Museum
Montevideostraat 3
2000 Anvers
P/A:
Hessenhuis
Falconrui 53
2000 Anvers
Tél. : +32 (0)3 206 03 50
E-mail: [email protected]
www.redstarline.be
Luc Verheyen
Coordinateur du projet
E-mail: [email protected]
Karen Vandenberghe
Marketing et communication
Tél. : +32 (0)3 292 36 03
E-mail: [email protected]
Nadine Plehiers
Service de presse Musées et Héritage Anvers
Tél. : +32 (0)3 292 36 14
GSM: +32 (0)492 91 52 38
E-mail: [email protected]
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