L`héritage de Raf Simons chez Dior
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L`héritage de Raf Simons chez Dior
MERCREDI 20 janvier 2016 / Edition Liège / Quotidien / No 16 / 1,50 € / 02 225 55 55 5 FAILLITES PAR JOUR DANS L’HORECA EN 2015 P. 17 CINÉMA Quarante ans après, Rocky est toujours en forme THE DANISH GIRL © REUTERS. P. 29 ET MAD FOOTBALL La cure de jouvence du Standard P. 25 L’héritage de Raf Simons chez Dior La dernière campagne publicitaire du créateur belge pour la prestigieuse maison de couture vient de sortir et sa dernière collection est à présent en boutique. Malgré son départ de chez Dior, Raf Simons laissera une trace à Paris. Le Belge a notamment donné un coup de jeune à la ligne. P. 30 & 31 Joëlle Milquet : « La presse dépasse les limites » ’« infotainment » dérange le monde politique. Cette nouvelle forme journalistique qui mêle information et divertissement a conduit à quelques incidents ces dernières semaines. Joëlle Milquet (CDH), ministre de l’Enseignement, s’est notamment emportée contre un cameraman d’une émission de la RTBF car une longue perche enregistrait sa conversation « privée » avec André Antoine lors des vœux du CDH, lundi. « On est dans une totale transformation de la presse, une conversation privée peut vous être volée et diffusée ensuite à la télévision, dit-elle. On n’a pas à accepter ça sous prétexte que nous faisons de la politique. » Et de conclure : « Il y a des limites qui sont dépassées. Je pense qu’il faudrait une réflexion sur des nouvelles règles de déontologie journalistique. » ■ L P. 4 NOTRE DOSSIER Fedasil va traquer la radicalisation ENSEIGNEMENT Des élèves et des profs écrivent leurs propres manuels scolaires P. 20 LUXE Des montres Le personnel des centres d’accueil suivra une formation toujours plus pour déceler la présence de radicaux chez les demandeurs d’asile. exceptionnelles ’est un nouveau terrain pour nous, mais dans le climat actuel, nous devons aussi prendre nos responsabilités », explique Jean-Pierre Luxen, le directeur général de Fedasil, à nos confrères du Standaard. A partir du mois de février et ce jusqu’à la mi-mars, 900 agents de l’institution, travaillant dans 90 centres, suivront une formation de « détection en radicalisation ». Elle comportera trois grandes parties : un volet juridique, une contribution de la Sûreté de l’Etat et une explication du processus de radicalisation qui se fera entre autres par les fonctionnaires des villes de Bruxelles et de Vilvorde spécialisés dans la déradicalisation. « L’objectif est de rendre ce cursus le plus pratique possible. Comment les membres de notre personnel peuvent-ils reconnaître des signes de radicalisation parmi les demandeurs d’asile ? A quoi doivent-ils être vigilants ? L’accent est mis sur la prévention : identifier et empêcher », détaille à nos collègues Mieke Candaele, la porte-parole de Fedasil. Jean-Pierre Luxen se confie aussi au Soir. Selon lui, le problème de l’accueil des demandeurs d’asile n’est que « la partie immergée de l’iceberg ». Pour le directeur général de Fedasil, les difficultés pourraient exister au niveau de l’intégration, principalement de la compétence des entités fédérées. « Vu que les Régions et les Communautés ne sont pas en charge de l’accueil (c’est une compétence fédérale), elles ont une méconnaissance de la problématique », estime-t-il. Et entre les lignes, il explique que la Wallonie et Bruxelles ne sont pas forcément préparées. « J’ai l’impression que la Flandre – qui a déjà son parcours d’intégration – a certainement pris de l’avance. L’équivalence entre les majorités au niveau fédéral et au niveau de la Région flamande fait qu’il y a, en Flandre, une plus grande fluidité, une meilleure maîtrise du sujet. Les ministres se rencontrent ; les cabinets se rencontrent... » ■ nous l’avons posée lundi au chef de la diplomatie polonais. Comment le nouveau gouvernement polonais peut-il s’étonner de l’étonnement suscité par : 1) le remplacement de tous les patrons des services secrets deux jours après l’intronisation du nouveau gouvernement ; 2) les changements des modes de désignation de toutes les grandes administrations et agences publiques, y compris les médias audiovisuels, donnant au gouvernement un pouvoir discrétionnaire permanent sur ces dirigeants ; 3) des nominations et modifications de fonctionnement au Tribunal constitutionnel, votées au pas de charge au parlement au mépris de toutes les échéances et avis consultatifs communément pratiqués ? Ce n’est pas tout. Sont en chantier : la fusion des fonctions de procureur général et de ministre de la Justice, une réforme complète des médias audiovisuels publics dont la promulgation déclenchera la rupture automatique des contrats d’emploi de tous leurs salariés, une réforme électorale, administrative… Et chaque jour voit atterrir des projets du gouvernement polonais, qui jusqu’à présent ont tous, strictement tous, pour objet un accaparement des leviers de l’Etat. normal. La démocratie ne devrait pas consister en une tyrannie d’une majorité électorale, dont la durée de vie est, par définition démocratique, limitée. Le vrai problème aujourd’hui est hélas impossible à inscrire dans un débat formel. Chacun sait en Pologne – les partisans comme les adversaires du pouvoir en place – que ce n’est ni le président Duda, en visite lundi à Bruxelles, ni la première ministre Szydlo, en représentation mardi à Strasbourg, qui détiennent le pouvoir en Pologne. C’est Jaroslaw Kaczynski : simple député, mais chef tout-puissant du parti Droit et Justice, auteur exclusif, impénétrable et obsédé des complots, d’un programme politique non publié dont les Polonais assistent médusés à la réalisation. Il ne préside aucune réunion du gouvernement, ne signe pas les lois, et ne participe pas aux sommets où il rencontrerait les autres détenteurs du pouvoir européen. (Sauf… Viktor Orban qui vient de lui rendre visite en omettant les dirigeants polonais légaux.) Vous avez dit anormal ? Non, non : « Il ne se passe rien d’extraordinaire en Pologne », rassurait mardi à Bruxelles le président Duda. C et plus chères P. 22 P. 3 NOTRE ENTRETIEN L’ÉDITO dure de vérification de l’Etat de droit ? Le Parlement européen a-t-il bien fait de convoquer, à peine deux mois après l’arrivée au pouvoir à Varsovie du parti Droit et Justice, un débat sur le même sujet en séance plénière, plaçant le gouvernement polonais dans les faits sur le banc des accusés ? Posons la question autrement – et 03 5 413635 006302 MARCHÉS SCIENCES MÉTÉO 14 23 33 Répétons : comment pourrait-on s’étonner que tout cela ne conduise pas au moins à poser la question s’il ne se passe pas là quelque chose d’anormal ? Que ces questions soient posées formellement dans un débat dont – ne nous leurrons pas – il y a peu de chances que des conséquences légales puissent être tirées à l’encontre du gouvernement polonais, est donc tout à fait BD & JEUX TÉLÉVISION LOTERIE 33 34 & 35 35 TENNIS Rafael Nadal est dépassé P. 26 lesoir.be Médias et politiques : « l’infotainment » va-t-elle trop loin ? On en parle avec Martine Dubuisson à 11h02. Bon Le GÉNÉRAL TAPIOCA 12,99€* la figurine + le livret + le passeport © Hergé / Moulinsart 2016 - Une création Moulinsart / TF1 Entreprises a Commission européenne a-t-elle eu raison d’entamer à Ll’endroit de la Pologne une procé- Le problème est hélas impossible à inscrire dans un débat formel « IL NE SE PASSE RIEN D’EXTRAORDINAIRE EN POLOGNE » Jurek Kuczkiewicz Offre valable du 20/01 au 02/02/2016 dans la limite des stocks disponibles et hors grandes surfaces. *Contre remise de ce bon à votre libraire. Votre piscine à prix fou ! DU 22 AU 25 JANVIER 2016 PALAIS 6 STAND 6BC8 071/25.35.28 www.leisure-pools.be 1