Moov CI et le lycée Blaise Pascal, pour la promotion de la langue
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Moov CI et le lycée Blaise Pascal, pour la promotion de la langue
LE PATRIOTE - N° 4350 - LUNDI 26 MAI 2014 12 ACTU CULTURE INTERVIEW / JACOBLEU (artiste peintre et responsable de Le Basquiat Art Gallery) “J’avais envie d’être proche du public” Artiste peintre-photographe, Jacob Bleu, dit Jacobleu, tente une nouvelle carrière de galeriste avec l’ouverture, mercredi prochain, de « Le Basquiat Art Gallery», sa toute nouvelle galerie qui ambitionne de faire connaître et promouvoir aussi bien les talents confirmés que les talents prometteurs des arts visuels. Dans cet entretien, il situe les enjeux exacts de cette galerie qui participe du bouillonnement de l’art pictural à Abidjan. RÉALISÉE PAR Y. SANGARÉ Le Patriote : Comment a germé l’idée de cette galerie ? Jacobleu : Depuis longtemps, j’avais envie de monter une galerie d’art à l’image de ce qui se fait en Europe et aux Etats-Unis, mais surtout créer un lien qui permet à la galerie d’être plus proche du public. C’est pourquoi, au sein de cette galerie, il y a un café où nous sommes et une salle polyvalente où les gens peuvent faire des dédicaces de livres, des conférences et autres rencontres d’échanges sans forcément gêner les exposants. Nous avons deux grandes salles d’expositions. Nous avons fait cela dans l’intérêt des artistes parce que les galeries sont considérées souvent comme des lieux élitistes, trop hermétiques voire des endroits à part. En le faisant, nous permettons aux gens, qui viendront prendre un café, de découvrir des photographies, des sculptures, des tableaux et des objets du design. Aussi faut-il savoir que nous ne sommes pas suffisamment nantis en Côte d’Ivoire en termes de galerie d’art, parce qu’elles se comptent du bout des doigts. Je pense qu’il n’est jamais mauvais d’avoir des espaces qui s’ouvrent et permettent aux artistes de pouvoir exposer et faire la promotion de leurs ?uvres. LP : Quelle sera justement la « Les galeries sont souvent considérées comme des lieux élitistes» (Ph Dr) vocation de cette galerie ? J : A priori, nous exposerons des œuvres d’art contemporain, mais nous resterons quand même ouverts à l’art traditionnel, parce que nous avons ici chez nous des sculptures senoufo, dogon, bété et même dan. La galerie s’ouvre à toutes formes d’arts visuels, mais la priorité sera donnée à l’art contemporain. C’est un peu ce que nous voulons promouvoir en initiant des partenariats avec d’autres galeries et des musées à l’extérieur du pays. J’ai constaté que, depuis quelques temps, des galeristes internationaux tournent à Abidjan, certains sont venus de Londres et d’autres villes d’Europe. J’en ai rencontré quelques-uns. Des responsables de musées de France, des Etats-Unis se tournent de plus en plus vers l’Afrique pour voir ce qui est fait en termes de création d’art contemporain. Donc, il faut préparer le terrain à cela. LP : Quels types d’artistes allezvous exposer ? Ceux qui ont déjà une signature ou ceux qui sont en quête d’une reconnaissance ? J : Nous allons exposer trois groupes d’artistes. D’abord, ceux qui sont déjà confirmés et ont un nom à l’international PUBLI-REPORTAGE : CONCOURS «SPELLING BEE» Moov CI et le lycée Blaise Pascal, pour la promotion de la langue anglaise Une initiative pour favoriser la pratique de l’anglais. La direction du Lycée français Blaise Pascal, avec le soutien de son partenaire Moov CI, a organisé du mercredi 06 novembre 2013 au mercredi 21 mai dernier la 2ème édition du concours d’orthographe en anglais dénommé «Spelling Bee». Al’issue de la grande finale, qui a eu lieu à la salle de projection de l’établissement, c’est Osman Reda, élève en classe de 6ème, qui a raflé le 1er prix devant treize autres finalistes. Lui et les autres lauréats ainsi que les participants ont reçu du partenaire de nombreux lots dont un box wifi, un téléphone 3 G pour le vainqueur et de nombreux gadgets. Cette édition, qui a mis en compétition au total 80 élèves, a et national. Ils sont considérés un peu comme les élites qui vont tirer les autres vers l’avant. Ensuite, il y a un certain nombre d’artistes qui existent déjà sur le terrain et qui ont besoin davantage d’être rassurés, on va les promouvoir. Enfin, il y a ceux qui n’ont jamais fait d’exposition mais qui ont du talent et à qui il faudrait qu’on accorde un peu de chance. Ils sont nombreux ces jeunes sortis des Beaux-arts ou qui n’ont même pas fait d’école d’art, mais qui ont du talent et des ?uvres, et malheureusement n’ont pas accès à une galerie. Nous aurons donc les talents méconnus, les talents confirmés et les grands noms. LP : Y aura-t-il des artistes de l’extérieur ? J : Evidemment. C’est de l’une de mes priorités d’ailleurs. Si nous voulons permettre à nos artistes d’intégrer les circuits internationaux, il faut faire venir ici des artistes internationaux de sorte à pouvoir créer des liens, un jumelage, une rencontre, un partenariat. Et ce sera facile pour eux de partir l’autre côté après, et en même temps, cela permet à nos artistes de découvrir autre chose que ce qu’ils ont l’habitude de voir, comme travail et création sur place. Nous avions, à l’époque, fait le festival des arts visue ls d’Abidjan (AVA) où nous avions fait venir des artistes internationaux. J’avoue que certains d’entre eux sont aux aguets et voudraient même venir à l’exposition d’ouverture. Mais, j’ai préféré commencer par des artistes qui sont positionnés localement et après on pourra faire venir des gens d’ailleurs. qui ont plaidé en faveur de ces artistes ? Ou bien est-ce une question d’affinité ? J : Il y a un peu de tout. Mais, je pense qu’il y a de l’affinité d’abord, parce qu’Issa Diabaté et Ananias Leki Dago sont des amis. Aboudia est mon ancien élève et étudiant. Armand Boua également. Ce sont des artistes qui ont émergé. Je ne pouvais donc pas ouvrir un tel espace sans les impliquer. Et en même temps, par rapport à la thématique, quand on prend le nom qui est collé à la galerie, à savoir Basquiat, c’est quelqu’un qui était collé à l’urbanité. Et les artistes que je viens de citer ont un lien fort avec tout ce qui est galerie. Le travail d’Aboudia, c’est le street art. Armand Boua, c’est aussi le street art d’une certaine façon parce qu’il s’intéresse aux enfants de la rue. Issa Diabaté est très urbain, de même que les photographies d’Ananias. Il fallait donc rester collé à l’image de la galerie, avec des noms qui comptent. Parce que pour se positionner avec un espace pareil, je ne dois pas prendre des artistes anonymes. Je ne vais pas également exposer des artistes qui n’ont rien à avoir avec l’esprit de la galerie et le contexte dans lequel elle s’ouvre. Donc, il y a l’affinité, le nom et également la thématique générale. L.P : Pour justement l’exposition d’ouverture dont le vernissage a lieu mercredi, vous avez choisi des signatures qui forcent le respect sur la scène artistique. Y a-til des critères particuliers, audelà du fait qu’ils soient connus, L.P : A quand le retour du festival des arts visuels d’Abidjan dont vous êtes l’initiateur ? J : En ouvrant la galerie, c’est un pas que nous posons. Il suffit que j’aie deux ou trois autres salles ailleurs et ce sera plus facile pour moi maintenant d’organiser un festival. Il faut quand même poser quelques petits pas et progressivement, nous allons arriver à AVA. Je ne veux pas donner de date ni de période. Ça fait partie des objectifs à atteindre et il était bien quand même d’avoir un espace d’abord pour nous asseoir et nous consolider. YS monde des affaires et de l’insertion professionnelle. De même, « Spelling Bee » a pour objectif d’évaluer le niveau de maîtrise et de maniement de la langue anglaise par les élèves de la classe de 6ème. Y.S été marquée par des séances de préparation des candidats avec projection de film et d’immersion à l’Ambassade des Etats-Unis. Proviseur du Lycée moderne Blaise Pascal, Mme Noelle Delhomme, ambitionne avec Moov CI, à travers ce concours, de promouvoir l’excellence en milieu scolaire et de susciter un intérêt pour la langue anglaise, une des clés du Les lauréats de « Spelling Bee 2014 », avec Osman Reda (au centre), qui a raflé le 1er prix (Ph Dr) ET... SI Le 67ème Festival de Cannes a pris fin samedi avec la cérémonie de clôture, retransmise en direct sur Canal+, et animée par Lambert Wilson toujours plus élégant. La Palme d'or est allée au Turc Nuri Bilge Ceylan pour « Winter Sleep ». « Je ne m'y attendais pas », a indiqué le cinéaste déjà primé pour « Il était une fois en Anatolie». Il a dédié son prix à la jeunesse de son pays et à ceux qui ont perdu leur vie cette année dans une Turquie troublée. Le grand prix du jury est revenu au film « Les Merveilles » de l'Italienne Alice Rohrwacher. Emue et humble, elle a remercié la voix troublée en italien toute l'équipe, sa sœur Alba qui joue dans le film, son père. Pour son interprétation dans « Mr. Turner », Timothy Spall, a obtenu le prix du meilleur acteur, quand celui de la meilleure actrice était décernée à Julianne Moore pour son rôle dans « Maps to the Stars » de David Cronenberg. Le prix de la mise en scène est revenu à Bennett Miller pour « Foxcatcher »,celui du meilleur scénario à Andrey Zviaguintsev et Oleg Negin pour « Leviathan ». Autres distinctions : le prix du jury à (ex aequo) « Mommy » de Xavier Dolan et « Adieu au langage » de Jean-Luc Godard ; la Palme d'or du court-métrage à « Leidi » de Simon Mesa Soto ou encore le prix de la Caméra d'or à « Party Girl », "un film sauvage, généreux et mal élevée," selon Jane Campion la présidente du jury. Notons que la Côte d’Ivoire était présente à ce 67ème festival de Cannes, avec « Run », le tout premier long par JAD Le cadeau de maman ! A Le réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan brandit fièrement la palme d’or (Ph Dr) métrage de Philippe Lacôte, sélectionné dans la section « Un certain regard ». YS h ! Combien étaient-ils ? Sous les bâches, dans les rues. Et même dans l’intimité familiale, ceux qui ont magnifié cette précieuse personnalité ! Hier, de par le monde, on a dit : « Maman chérie je t’aime » ! De même, pour celles qui ne sont plus des nôtres, nous avons eu une pensée pieuse et profonde. Mais, à la réalité, la maison, la Rolls Royce, le pagne, les myriades d’objets et accessoires de valeur et tout le tapage possible en honneur de maman sont-ils largement suffisants pour équilibrer le poids de la souffrance et du don de soi qu’elle a fait pour que le jour soit ! Pour chacun de nous ? NON ! Et si le plus gros cadeau qui apaise le cœur de maman, c’était la paix ! Toutes le souhaitent pour la Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde. Car, elles jouiraient mieux de tous ces présents si les fils d’Houphouët acceptent de s’asseoir et de discuter en employant le bon ton pour vivre ensemble.