ASSOCIATION «VIVRE A MADAGASCAR» 5, rue des Tulipes
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ASSOCIATION «VIVRE A MADAGASCAR» 5, rue des Tulipes
ASSOCIATION «VIVRE A MADAGASCAR» 5, rue des Tulipes 31210 GOURDAN-POLIGNAN www.vivreamadagascar.org VAM - Inondations à Madagascar Les inondations qui sévissent actuellement sur Madagascar font des dégats énormes et très vite incontrôlables si la pluie continue à s'abattre sur le Pays, ce qui est prévu par les chaines météo pour plusieurs jours encore. Nous sommes en contact journalier avec nos responsables à Madagascar. Notre priorité est de sécuriser au mieux les enfants parrainés. Les priorités vont être de faire face à un manque de nourriture, d'eau potable, et d'anticiper une crise sanitaire énorme. L'eau véhicule tous les déchets, Le choléra , les dysenteries, les fortes fièvres se propagent rapidemment, c'est le risque le plus important. Nous devons en priorité acheter: de l'eau, du riz,du charbon, des désinfectants des antipyrétiques et des antibiotiques. En suite nous ferons le recenssement des familles des enfants parrainés qui ont perdu tout leurs biens. Si vous souhaitez nous apporter votre aide, vous pouvez envoyer vos dons à l'association, par virement ou par courrier. Tous les dons seront regroupés pour faire face aux dépenses prioritaires pour l'ensemble de nos enfants. Avec nos plus sincères remerciements Très cordialement La présidente Nicole Barousse Désarroi de la population, entre montée des eaux et glissements de terrains mercredi 4 mars 2015, par Léa Ratsiazo Mais qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ? C’est peut être le moment de se poser ce genre de question au vu de toutes les catastrophes qui s’abattent sur nous. Alors que le sort des « kere » dans le Sud reste très inquiétant, que les sinistrés des derniers cyclones sont encore sous les tentes, les eaux ne cessent de monter et les montagnes et collines ne cessent de s’effondrer. Comme prévu par le service météorologique, la pluie revient en force après une petite accalmie le temps d’un weekend. Quasiment toutes les collines aux alentours de la capitale présentent des failles et des risques de glissements de terrain, si ce n’est déjà fait. Les principales rivières autour de la capitale Sisaony, Ikopa et Imamba débordent dans de nombreux endroits et le canal d’Andriatany risque également de déborder dans certains quartiers. Le nombre des sinistrés augmente de jour en jour au cours de cette semaine ; ce sont surtout les habitants des zones à grand risque des glissements de terrains qui rejoignent le rang des sinistrés. Même les infrastructures de l’université d’Ankatso sont réquisitionnées pour abriter les évacués des alentours. Le dernier bilan provisoire du BNGRC en date du 03 mars sur l’inondation dans trois régions de Madagascar, à savoir Analamanga, Alaotra Mangoro et Vakinankaratra, fait état de 20 morts, 71 854 sinistrés dont 38 498 sinistrés déplacés, 581 cases d’habitations détruites, 1 598 cases d’habitations inondées, et 6 339 hectares de rizières inondées. Les conséquences socio-économiques bien que non encore évaluées sont inquiétantes. Les écoles aux alentours de ces principales rivières et des zones sinistrées ne sont pas encore ouvertes aux élèves, soit parce que les salles de classes servent d’abri pour les sinistrés, soit parce qu’elles sont sous l’eau. Le prix de principaux produits de première nécessité comme le riz s’envole. Les charbons et légumes se font rares sur le marché à cause des routes coupées et de l’état des routes en général. La grande majorité de ces sinistrés vivent au jour le jour avec des petits boulots qu’ils ont encore perdu à cause de ces intempéries ; donc des chômeurs de plus avec ce que cela entraîne au niveau de l’insécurité. Bref, comme la pluie en ce moment, la liste de nos malheurs ne semble pas prête de s’arrêter !