deux cent neuf anciennes familles subsistantes
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deux cent neuf anciennes familles subsistantes
639 ans, fille de Pierre Emmanuel et de Marie Anne Theuvenin (mariés au Gros-Morne le 12.8.1817), d'où au moins trois fils : Félix, propriétaire de l’habitation sucrerie « la Belle Poule » sise sur les hauteurs de Fort-de-France, (y marié le 14.11873 - contrat reçu le 13.1. par Me Bally - à sa parente Marie Élisabeth Églantine Courché, née à Trinité le 1.5.1842, fille de Privat Sébastien et de Marie Rose Hubert, d’où postérité) ; Marie Joseph Guillaume Georges Antoine (marié au Vauclin le 8.1.1890 à Marie Rose Lucette Lejeune, née au Robert vers 1865, fille de Louis Alexis Exupert et de Marie Élisabeth Dejean, dite Lysille - Cf. notice Lejeune, génération IV - d’où postérité) ; et : VIIb - Jean Baptiste Mathieu Edgard Jouanneau Courville, né au Gros-Morne le 29.5.1847, y décédé le 3.10.1924, âgé de plus de 77 ans. Marié au Robert le 11.10.1897 à Marie Joseph Thérèse Sylvie Vilain, née au Lamentin le 18.10.1874, y déclarée le 30 suivant, décédée au Gros-Morne le 12.4.1956, âgée de plus de 81 ans, fille de Romuald Hubert Fernand et de Thérèse Marie Pauline Démare - Cf. notice Vilain, génération IV - d'où au moins quatre enfants : Joseph Marie Gabrielle Anna (mariée à Charles Frédéric Joseph Cassius de Linval - Cf. notice Cassius de Linval, génération Vf) ; Marie Josephe Gabrielle (mariée à Joseph Antoine Adolphe Berté - Cf. notice Berté, génération VIIab) ; Marie Josephe Lydia (mariée à son beau-frère Joseph Antoine Adolphe Berté, veuf de Marie Josephe Gabrielle Jouanneau Courville - Cf. notice Berté, génération VIIab) ; et : VIIIb - Guillaume Marie Joseph Emmanuel Jouanneau Courville, industriel, maire du GrosMorne de 1947 à 1957, conseiller général de 1949 à 1957, né au Gros-Morne le 26.1.1902, y décédé le 8.8.1957, âgé de plus de 55 ans. Épousa à Fort-de-France le 28.12.1927 Jeanne Marie Stéphanie Alice Birot, créole de ladite ville, née le 21.11.1903, fille de Théodore Henri et de Marie Nathalie Alice de Cools - Cf. notice Birot, génération VII - d'où postérité subsistante. (Sources complémentaires : La Martinique de Moreau du Temple, 1770, par Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, Ministère de l’Éducation Nationale, de la Recherche et de la Technologie, Paris 1998, planches 16, 22). JOUYE de GRANDMAISON Famille tourangelle venue à la Martinique vers le milieu du XVIIIe siècle. Affectée dans ses débuts dans l’artillerie au Fort Royal, y fixée durant plus d’un demi siècle, elle se fixera par la suite à Saint-Pierre dans la seconde décennie du siècle suivant et s’adonnera au commerce. Elle comptera trois négociants de cette ville. Là, au quartier du Fort, elle profitera durant de nombreuses années de l’habitation « Beauséjour » sise au nord dudit quartier, entre la rivière des Pères et la rivière Sèche, propriété acquise des demoiselles Crassous et bornée au sud par l’habitation sucrerie « Perrinelle ». Le mariage de Louis Charles Marie Hippolyte Joseph Alexandre Jouye de Grandmaison avec une demoiselle Bonnet originaire de Sainte-Lucie (Cf. génération IV) explique peut-être les relations de la famille avec cette île et le mariage à Castries de son fils avec une demoiselle Grant, autre créole de ladite île (Cf. génération V). Cette famille vécut à Saint-Pierre jusqu'à l’aube de la catastrophe du 8 mai 1902. Origine et date d’arrivée : Touraine (Tours) - 1758. Acquisitions : Fort-de-France : une msn, 16.000L, (Me Clavery, 23.2.1778) ; une msn sise au carénage, 12.000L, (Me Clavery, 14.4.1786) ; une msn sise au carénage, 42.506L, (Me Clavery, 17.7.1787) ; une msn, 33.000L, (Me Clavery, 1.8.1787) ; 1/9ème de l’habt suc « la Dillon », 18.888F 88c, (Me Huc, 6.2.1868 - HYPS 212 47/239/15) ; un imm, sur adjn, 27.125F, (Me Bally, 28.5.1888 HYPS 232 162/422/2) ; un tern, 4.500F, (Me Baudin, 22.2.1892 - HYPS 236 84/460/31) ; un