6-Le chemin qui conduit à l`âme restaurée
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6-Le chemin qui conduit à l`âme restaurée
1 LE CHEMIN QUI CONDUIT A L’AME RESTAUREE. PSAUME 23. Pour d’autres développements en relation avec le sujet : Message du 31/08/1993 : « Le pouvoir de restauration qui est en Jésus-Christ ». Message du 05/05/1996 : « Un Dieu qui fait du bien à notre âme ». Cette restauration n’est autre que la guérison intérieure rendue nécessaire suite à toutes les souffrances et à toutes les déchirures ou blessures qu’elle a subies. 1. VIVRE AVEC UNE AME RESTAUREE. L’âme restaurée est une âme guérie et en paix. 1.1. À de nombreuses reprises, David et d’autres psalmistes évoquent les souffrances de leur âme. Psaume 6/4 : Mon âme est toute troublée ; et toi, Eternel ! jusques à quand ? ... Psaume 13/3 : Jusques à quand aurai-je des soucis dans mon âme, et chaque jour des chagrins dans mon cœur ? Jusques à quand mon ennemi s'élèvera-t-il contre moi ? Psaume 22/21 : Protège mon âme contre le glaive, Ma vie contre le pouvoir des chiens ! Psaume 31/8 : Je serai par ta grâce dans l'allégresse et dans la joie ; Car tu vois ma misère, tu sais les angoisses de mon âme. Psaume 41/5 : Je dis Eternel, aie pitié de moi ! Guéris mon âme ! Car j'ai péché contre toi. Psaume 42/6 : Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; Il est mon salut et mon Dieu. Psaume 56/14 : Car tu as délivré mon âme de la mort, tu as garanti mes pieds de la chute, afin que je marche devant Dieu, à la lumière des vivants. Psaume 77/3 : Au jour de ma détresse, je cherche le Seigneur ; La nuit, mes mains sont étendues sans se lasser ; Mon âme refuse toute consolation. 1.2. D’autres passages confessent la guérison dont leur âme a été l’objet. Psaume 103/1 : De David. Mon âme, bénis l'Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Psaume 103/2 : Mon âme, bénis l'Eternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! Psaume 116/7 : Mon âme, retourne à ton repos, car l'Éternel t'a fait du bien. 1.3. Le Psaume 23, quant à lui, célèbre la restauration de l’âme. 1.4. Pour parvenir à ce stade, il est nécessaire d’apprendre à marcher avec Dieu et selon lui. Il y a une forme de paix et de repos qui peut s’obtenir instantanément. Jean 14/27 : Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point. Il en est une autre qui est le résultat d’une recherche. Ces deux formes de paix ne s’opposent pas. Elles sont deux aspects complémentaires de la sagesse de Dieu qui est variée. Jésus a parlé « d’une paix donnée » et « d’une paix trouvée », donc recherchée et obtenue suite à une éducation spirituelle et à un apprentissage des lois divines et de ses instructions. Matthieu 11/28 : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. 1.5. Le Psaume 23 sera ici envisagé avec le fil conducteur de la direction divine. Les niveaux envisagés : de réflexion suivants seront • Comment Dieu conduit-il ? • Quelle est la disposition de cœur à avoir ? • Quel est le résultat obtenu ? Nous verrons que le fait de parvenir à toutes les dispositions nouvelles exigées par une telle éducation est, en soi, une guérison, de même que le résultat obtenu. Nous allons constater une progression tout au long de la découverte des différents verbes exprimant la relation entre Dieu et l’être humain. Bordeaux le dimanche 13 juin 1999. Daniel Hébert. Guérison intérieure série 1999 (06). 2 2. COMMENT DIEU CONDUIT-IL : IL ME FAIT. Ne pas être comme un mulet (Psaume 32). 2.1. Tout commence en recevant le Christ comme berger. Avoir l’intelligence de savoir que Dieu sait ce qui est bon, pour nous. « L’Éternel est mon berger ». Il y a une importance préalable à ce qu’il soit notre berger personnel. Il faut aussi la foi pour se laisser diriger ( voir Actes 16/6-10 et la conduite du Saint Esprit). Il est le « bon berger » en opposition aux mauvais qui manquent de bonté et aux faux. L’Évangile de Jean développe ce thème au chapitre 10. « Bon » parle de bonté, mais aussi de caractère véritable. « Un seul est le bon » (Matthieu 19/17). Il ne s’agit pas d’avancer à coups d’éperons dans les côtés. Il peut arriver que le Seigneur empêche et qu’il ne permette pas telle ou telle entreprise. Cependant, il fait appel à nos facultés de réflexion et de déduction. 3.3. Résultat. 2.2. « Il me fait » reposer est une expression qui laisse sous-entendre qu’il m’impose. Les eaux paisibles ou de repos sont préférables à des eaux déchaînées dans la tempête des circonstances non voulues de Dieu. Il exerce une pression. 4. COMMENT CONDUIT. DIEU CONDUIT-IL : IL ME Il me dicte. 4.1. Être conduit implique plus de participation. À ce stade, l’enfant de Dieu n’est précisément qu’un enfant. Il ne sait pas bien ce qui est nécessaire, c’est pourquoi Dieu en arrive à le contraindre. Il arrive qu’on oblige l’enfant à dormir alors qu’il prétend ne pas être fatigué. « Il obligea ses disciples à passer à l’autre bord » (Matthieu 14/22). Ceux qui se confient en l’Éternel trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés (Psaume 84/6). Le fait de trouver le bon chemin en soi-même veut dire que le croyant a appris à discerner la volonté de Dieu en s’imprégnant de la Parole de Dieu. 4.2. Disposition. « L’Esprit poussa Jésus dans le désert » (Marc 1/12). Si Dieu n’imposait pas certaines choses dans certaines circonstances, nous ne les choisirions jamais. 2.3. Disposition à posséder. Se laisser faire ; aptitude à se laisser apprendre, docilité. Les verts pâturages s’opposent au désert sec et stérile de la vie sans Dieu. COMMENT DIRIGE. 4.3. Résultat. Le chrétien est conduit sur les sentiers de la justice par le bon berger, qui le conduit sur les bons sentiers. Ce qui est bon pour l’un pas forcément pour l’autre (non en doctrine et en moralité, mais en voies personnelles dans la volonté de Dieu). 2.4. Résultat. 3. Apprendre à consulter Dieu et à se laisser transformer l’intelligence par la Parole et l’Esprit de Dieu (Romains 12). DIEU CONDUIT-IL : IL D’où l’emploi du pluriel pour les sentiers, mais du singulier pour la justice. ME Il y a d’abord la justice accordée en don par la foi à ceux qui croient en Jésus-Christ. 3.1. Le verbe employé exprime de la directivité. Nous ne savons pas toujours ce qui sera bon pour nous et pour les autres. Il y a ensuite celle qui concerne la justesse et le caractère bon de voies sur lesquelles nous marchons. Nous ignorons souvent ce que sera le bon chemin. Il n’est pas étonnant d’être restauré et de découvrir la paix sur de telles routes ! À cause de nos limitations, Dieu nous dirige avec amour. 5. 3.2. Disposition à posséder. 5.1. L’influence de Dieu s’est faite plus discrète. COMMENT DIEU CONDUIT-IL : JE MARCHE. Bordeaux le dimanche 13 juin 1999. Daniel Hébert. Guérison intérieure série 1999 (06). 3 « Je marche » évoque autonomie de l’adulte. La vallée de l’ombre de la mort parle de celle de Jésus. Michée 6/8 : On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l'Eternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. C’est sur ce chemin que l’Esprit nous conduit toujours. 6.3. Résultat. Le mal du péché et de la condamnation n’atteignent plus ceux qui sont à l’abri du sang de Christ. La vallée de la mort de Jésus était l’objet de l’annonce de tous les prophètes de l’Ancienne Alliance. 5.2. Condition et disposition à posséder. C’est aussi une manière de marcher qui est suggérée ici. « Tous les jours de ma vie ». Pour le chrétien, la perspective va au-delà et bien plus loin. Jean 11/25 : Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. 7. J’HABITERAI. Celui qui marche dans la vallée de l’ombre de la mort de Jésus marche selon l’esprit de la croix. C’est le stade ultime. Ce qu’il fait est inspiré par la croix. C’est une cohabitation totale et une communion parfaite. 5.3. Résultat. Aucun mal ne l’atteint alors, car le mal est ce qui écarte de la volonté de Dieu. Celui qui marche selon la croix ne craint plus cela. Là encore, la vision s’étend au-delà de la fin de nos jours. Cette espérance chrétienne est absolument irremplaçable pour procurer la guérison de l’âme et le repos du cœur. Galates 5/24 : Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. 8. Tu es avec moi n’est pas un slogan, mais une vérité en Christ. Ainsi, avoir appris toutes les dispositions nouvelles exigées par une telle éducation est une guérison en soi, de même que le résultat obtenu. Les repères de cette marche sont la houlette pour le sauvetage et le bâton pour le loup qui se trouvent réunis dans la croix. 6. COMMENT DIEU CONDUIT-IL : LE BONHEUR ET LA GRACE M’ACCOMPAGNERONT. 6.1. À ce stade, c’est un cheminement côte à côte. CONCLUSION, L’ETAT DE L’AME RESTAUREE. Psaume 131/2 : Loin de là, j'ai l'âme calme et tranquille, comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère; j'ai l'âme comme un enfant sevré. Psaume 35/9 : Mon âme aura de la joie en l'Éternel, de l'allégresse en son salut. Psaume 54/6 : Voici, Dieu est mon secours, le Seigneur est le soutien de mon âme. Le bonheur et la grâce sont des bénédictions personnifiées en Jésus-Christ. (Jean 1). Il les incarne. Le bonheur est d’être en marche avec lui (Matthieu 5). En hébreu « heureux » se dit aussi : « en marche ». 6.2. Dispositions à posséder. Elles m’accompagnent, il marche avec moi et moi avec lui. Le passage suivant rend bien ces dispositions d’humilité et de communion. Bordeaux le dimanche 13 juin 1999. Daniel Hébert. Guérison intérieure série 1999 (06).