Motiver par la réconciliation avec Dieu

12 - Motiver par la réconciliation avec Dieu (Tite 3.3-8)
Introduction
Le reporter du New York Times Nicholas Kristof, choisit 2 prostituées cambodgiennes et les acheta
pour les arracher aux maisons closes dans lesquelles elles travaillaient. Il choisit ces jeunes femmes
parmi celles qui étaient là contre leur gré, qui étaient prêtes à raconter leur histoire et qui voulaient
sortir de la prostitution. C’est Kristof qui raconte :
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La 1ère s’appelait Srey Neth, et la transaction était simple. Pour $150, Kristof a pu emmener cette
femme, avec une facture. Mais ce fut plus difficile pour Srey Mom. Le propriétaire accepta
difficilement le prix de $203, mais Srey Mom dit au journaliste qu’elle avait laissé son téléphone
portable en gage pour $55, et qu’elle le voulait. Je lui dis : « oublie ton téléphone, il faut qu’on
sorte d’ici très vite »
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Srey Mom se mit à pleurer. Je luis dit qu’elle devait choisir entre son téléphone ou sa liberté. Elle
courut se réfugier dans une des chambres de cette maison et s’enferma.
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Alors qu’elle pleurait dans cette pièce, refusant de partir sans son téléphone portable, les autres
prostituées – ses propres amies – vinrent la supplier d’être raisonnable. Même le propriétaire la
poussait : « saisis ta chance pendant qu’elle est là » mais Srey Mom était dans un état hystérique
et ne voulait pas partir.
Srey Mom ne cessa de pleurer que lorsque le reporter concéda à racheter son téléphone portable.
Ensuite, Srey Mom demanda les bijoux qui avaient fait partie de cette transaction. Kristof réfléchissait
à la complexité des émotions associées au départ de la prostitution. « J’ai acquis la liberté de deux
êtres humains. Mais est-ce que leur émancipation les aidera? Est-ce que leur famille les accepteront ?
Ou bien, comme tellement de jeunes filles secourues de la servitude sexuelle, trouveront-elles leur
liberté si difficile qu’elles reviendront à cette maison close ? L’avenir le dira ! » [Nicholas Kristof,
"Bargaining for Freedom," NYTimes.com (1/21/04)]
Christ est venu pour nous racheter de l’esclavagisme du péché. Et notre vie devrait refléter la joie de la
libération, du pardon. Mais parfois, nos vies ressemblent à celle de Srey Mom. L’appel du passé, ou les
habitudes du péchés, nous empêchent de vivre pleinement cette liberté.
L’Ecriture nous invite à une vie radicalement autre…
Toutes les instructions morales se résument en une seule : refléter le salut de Dieu. Nous sommes une vitrine
publique et vocale de l’œuvre de Dieu. L’apôtre Pierre dit ceci : « Vous, par contre, vous êtes une race élue,
un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple racheté, afin d’annoncer les vertus de celui qui vous a
appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pie 2.9)
Toute la section de ce matin montre que notre vie doit illustrer le sauvetage que Dieu a accompli dans nos
vies.
L’évaluation de Dieu : pécheur (3.3)
« 3 Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de désirs
et de passions, vivant dans la méchanceté et dans l’envie, odieux et nous haïssant les uns les autres. »
Le « car » montre que c’est une explication. Les versets 3 et suivants expliquent pourquoi ceux et celles qui
aiment Dieu doivent avoir une vie qui reflète l’œuvre du Seigneur dans leur cœur.
Paul s’inclut dans sa description ici (remarquez le « nous »). Il décrit la condition spirituelle de la personne qui
ne connaît pas Dieu.
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Insensés : On dirait un peu « épais » aujourd’hui ! C’est de ce qualificatif que Jésus a gentiment affublé
ses disciples sur la route d’Emmaüs, parce qu’ils ne comprenaient pas ce que les prophètes disaient…
Mais le sens peut être plus grave.
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Désobéissants : ou résistants. Nous ne voulions pas de la loi de Dieu, nous ne voulions pas l’éclairage
de la Bible, et de son invitation à croire. Nous ne voulions pas d’un Seigneur et d’un Maître sur notre être.
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Egarés : Hier matin, un homme me disait, « voyons, la vie n’a pas de sens ». La vie n’a qu’un seul sens :
commencer une relation avec Dieu qui soit éternelle. Le but de la vie c’est de recevoir le pardon de Dieu
et de vivre avec Lui pour l’éternité.
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Esclaves de ses désirs et de ses passions : C’est-à-dire que les pulsions les plus élémentaires de la vie
s’expriment.
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Assis dans la méchanceté : Avec une orientation plutôt détestable, plutôt enracinée dans l’égoïsme et
l’égocentrisme.
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Et nous haïssant les uns les autres : il y a une colère sourde dans le cœur des hommes, prête à
exploser à la moindre contrariété.
C’est pour cela que l’homme est séparé de Dieu. C’est pour cela que l’homme, à sa mort, demeure en enfer,
dans cette séparation d’avec Dieu. Sauf s’il accepte le salut que Dieu lui offre. L’homme est comme cela dans
son péché.
Mais voyez-vous, c’est à ce genre de personnes que Dieu a manifesté son amour. C’est sur des gens
insensés, désobéissants, égarés, esclaves de leur passion, méchants et se détestant, que Dieu a répandu
son pardon, c’est à eux qu’il a fait connaître la grâce.
La motivation de Dieu : la bonté (3.4-5a)
« 4 Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour pour les hommes, ont été manifestés 5a il nous
a sauvés –– non parce que nous aurions fait des oeuvres de justice, mais en vertu de sa propre
miséricorde –– »
Vous avez vu ce qui a motivé le Seigneur ? Il y a deux mots à retenir dans le verset : la bonté de Dieu & son
amour.
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Dieu est bon. C’est le témoignage universel de l’Ecriture.
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Ps 100:5 Car l’Éternel est bon ; sa bienveillance dure toujours, Et sa fidélité de génération en
génération.
- Jérémie, malgré la défaite incroyable de Juda devant l’avancée de Babylone affirme en La
3:21-22 : « Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce pourquoi j’espère : C’est que la
bienveillance de l’Éternel n’est pas épuisée, Et que ses compassions ne sont pas à leur
terme ;
- La Bible prophétise même un temps futur où Israël recherchera la présence de Dieu. Os
3:4-5 « Car les Israélites resteront longtemps sans roi, sans chef, sans sacrifice, sans stèle,
sans éphod, et sans téraphim. Après cela, les Israélites reviendront ; ils chercheront l’Éternel,
leur Dieu, et David, leur roi ; et ils trembleront en s’approchant de l’Éternel et de sa bonté,
dans la suite des temps. »
- Ro 2:4 Ou méprises–tu les richesses de sa bonté, de son support et de sa patience,
sans reconnaître que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?
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Dieu est amour. C’est un autre témoignage universel de l’Ecriture.
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Sop 3:17 : L’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus
grande joie ; Il gardera le silence dans son amour pour toi ; Il aura pour toi une triomphante
allégresse.
-
Ro 5:5 Or, l’espérance ne trompe pas, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos
coeurs par le Saint–Esprit qui nous a été donné.
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Ro 5:8 Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous étions encore
pécheurs, Christ est mort pour nous.
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Ro 8:39 ni les puissances, ni les êtres d’en–haut, ni ceux d’en–bas, ni aucune autre créature
ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ–Jésus notre Seigneur.
Ce qui est particulier dans le mot qui est utilisé ici, c’est qu’il n’est utilisé que 2 fois dans le Nouveau
Testament, et il nous a donné philanthropie, c’est-à-dire l’amitié, la compassion, la tendresse pour les êtres
humains. Dieu a de l’affection pour les hommes. Une affection qui est engagée, décisive, et qui a été
démontrée par l’immense sacrifice de la croix.
Et notez bien. Dieu n’a pas été poussé au sacrifice par un sentiment de devoir ou de dette envers les
hommes. « Il nous a sauvés –– non parce que nous aurions fait des oeuvres de justice, mais en vertu de sa
propre miséricorde –– »
« La vie chrétienne consiste en des pronoms personnels » dit Martin Luther. C’est une chose de dire « Christ
est un Sauveur », c’en est une autre de dire : « Il est mon Sauveur et mon Seigneur ». Le diable peut affirmer
la première chose, seul le chrétien authentique peut dire la seconde.
Lorsqu’on examina le livre de comptes d’un certain docteur écossais après sa mort, on trouva
plusieurs créances qui avaient été barrées d’un trait avec la mention. « oublié – Trop pauvre pour
payer » Mais plus tard, l’épouse de ce médecin décida que ces dettes devaient être remboursées et
plaida pour récupérer ses créances. Lors de l’audience, le juge ne posa qu’une seule question : « Estce là l’écriture de votre mari ? Elle confirma que c’était bien la sienne et le juge déclara alors : « Aucun
tribunal de ce pays ne fera rembourser une dette dès lors que le mot « oublié » est mis dessus. »
La vie est dure parfois. Il y a des souffrances qui frappent les et les autres. Ce sont parfois des relations
familiales douloureuses. Parfois des ennuis professionnels qui semblent insurmontables. Parfois la maladie
fait irruption dans une vie et laisse le malade comme ceux qui l’entourent sonné par la violence de ses effets. Il
est alors difficile de se souvenir de la bonté de Dieu, de son amour. Il y a un combat qui finalement est de
nature spirituelle. S’accrocher à sa bonté, et son amour, amplement démontré par la croix, maintenant comme
dans l’avenir. Et se confier dans cette vérité quand tout s’effondre… Certainement l’exercice le plus difficile,
comme le montre toute l’histoire de Job.
En tout cas, Dieu est le seul Etre libre. Il ne doit rien à personne. S’il a agi, c’est que véritablement il avait
envie d’agir. Si Jésus marchait physiquement au milieu de nous, les marques de ses clous seraient clairement
visibles. Mais il regarderait avec amour et bonté chacun de ceux pour qui il est mort…
L’agent de Dieu : l’Esprit (3.5b-6)
« par le bain de la régénération et le renouveau du Saint–Esprit ; 6 il l’a répandu sur nous avec abondance par
Jésus–Christ notre Sauveur »
Et pour cela, Dieu agit par son Esprit saint. C’est Lui, la 3e personne de la trinité, qui est l’agent de ce
changement.
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Le Saint Esprit c’est la 3e personne de la trinité. Il était présent et actif lorsque le monde a été créé par
Dieu (Gen 1.2). C’est lui qui a révélé Dieu, et qui a inspiré les prophètes pour qu’ils disent ou écrivent
selon Dieu (2 Pie 1.20-21). C’est lui qui a agi pour incarner Dieu le Fils dans le sein d’une vierge (Matt
1.18).
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La Bible le présente avec tous les attributs de la divinité : il est éternel, il est qualifié de divin (Actes 5), il
possède l’omniprésence (Ps 139.7-10), l’omniscience (Esa 40.13-14), il est éternel (Héb 9.14), tout
puissant (Rom 15.13) et vérité (Jean 16.13).
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Il convainc les hommes de péché (Jn 16:8) et les fait naître de nouveau (Jean 3.5).
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Il scelle le croyant (Eph 1.13), le baptise (1 Cor. 2.13), l’instruit (1 Cor. 2.12), l’unit aux autres chrétiens
(Eph 2.22), lui donne des dons spirituels (1 Cor 12.12-13), lui donne un discernement critique (1 Jean
2.20, 27), et le transforme de gloire en gloire (2 Cor 3.18). C’est l’Esprit qui lave, sanctifie, et justifie (1 Cor.
6.11).
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Le Saint Esprit a une part très active dans nos vies. À son égard, nous avons 4 responsabilités : le laisser
nous remplir (Eph 5.18), ne pas l’attrister (Eph 4.30), marchez par lui, ou en lui (Gal 5.16), et ne pas
l’éteindre en nous (1 Thess 5.19).
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1 Cor. 2.12 : « Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu,
afin de savoir ce que Dieu nous a donné par grâce. »
J’espère que vous comprenez ce que Jésus a dit lorsqu’il annonçait aux apôtres : « Cependant, je vous dis la
vérité : il est avantageux pour vous que je parte, car si je ne pars pas, le Consolateur ne viendra pas vers
vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jn 16:7)
Parce que c’est cet Esprit que Dieu a répandu avec abondance sur nous. Et remarquez bien que c'est avec
« abondance ». C’est grâce à cela qu’un homme méchant peut devenir enfant de Dieu, et devenir doux. Qu’un
homme pervers peut être transformé dans son être intérieur et devenir pur. C’est l’Esprit de Dieu qui agit
puissamment pour renouveler les uns et les autres…
Le cadeau de Dieu : l’héritage (3.7)
« 7 afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers dans l’espérance de la vie éternelle. »
Maintenant, nous sommes justifiés, déclarés justes. Maintenant, nous sommes purs à ses yeux. Maintenant,
nous sommes blanchis. Justifiés par sa grâce, nous devenons « héritiers ». C’est-à-dire que la vie éternelle, la
vie avec Dieu, promise par le Christ, nous est offerte.
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Cf 1Jean 5.13
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Ap 20:6 Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a pas de
pouvoir sur eux, mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les
mille ans.
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Ro 8:17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de
Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être aussi glorifiés avec lui.
Un Maréchal de l’armée napoléonienne avait voué sa vie à Napoléon. Il fut blessé au combat.
Mourant et approchant ses derniers moments dans sa tente, il demanda à voir son chef. Ce pauvre
homme pensait que Napoléon pouvait tout faire, et il le supplia de le sauver. L’empereur sortit surpris
d’une telle attente. Alors que l’homme sentait la main froide de la mort s’abattre sur lui, il cria « Sauve
moi, Napoléon, sauve moi ! » Dans cette heure ultime, ce soldat découvrit que même le puissant
Napoléon ne pouvait lui donner la vie.
Pourquoi l’apôtre Paul fait-il une déclaration si puissante au milieu de ces exhortations ? Parce que voyezvous, ce que Dieu a fait de nous est ce qu’il nous demande de manifester au monde alentour. Si Dieu nous a
tant donnés, alors que nous n’avions aucun mérite, nous devons nous aussi traiter les autres avec bonté.
Et le rôle des responsables d’église c’est précisément de rappeler de telles exhortations.
L’appel de Dieu : des œuvres bonnes (3.8)
« 8 Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes là–dessus, afin que ceux qui ont cru en Dieu
s’appliquent à exceller dans les oeuvres bonnes. Voilà qui est beau et utile aux hommes ! »
L’apôtre Paul veut fortifier les mains de son jeune collaborateur. « Cette parole est certaine » parce qu’elle est
inspirée de Dieu. C’est Dieu qui a donné la Bible, c’est Dieu qui l’a inspirée, pour qu’on sache ce que Dieu
pense, et ce qu’il veut pour nous.
Et parce qu’elle est sûre, alors il faut insister sur ce qu’elle enseigne, pour que cela modifie puissamment la
vie des hommes et des femmes qui l’écoutent. Ces hommes et ces femmes, c’est nous. Et nous devrions
exceller dans les œuvres bonnes. Lesquelles ? Celles qui sont mentionnés ici :
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« Etre soumis aux gouvernements et aux autorités, obéir »
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« ne médire de personne, être paisibles, conciliants, pleins de douceur envers tous les hommes. »
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Utiliser les dons de l’Esprit. « l’enseignement… l’exhortation… la générosité financière… la présidence…
la miséricorde » (Rom 12.7-8)
Conclusion
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Manifester ce que Christ ferait…
Le témoignage le plus puissant en faveur de l’Evangile de Christ, c’est le témoignage personnel de
vies transformées. Charles Bradlaugh était un athée convaincu. Il proposa au pasteur Hughes un
débat public sur l’existence de Dieu. Ce prédicateur s’occupait d’une mission londonienne chrétienne
de secours – un peu comme l’était l’Armée du Salut. Il accepta à une condition, qu’il puisse amener
avec lui 100 hommes et femmes qui parleraient de ce qui leur était arrivé depuis qu’ils avaient fait
confiance à Christ comme leur Sauveur. C’était des gens qui avaient connu les profondeurs du péché
et du vice, et qui venaient des pires coins de Londres. Le pasteur avait aussi proposé à son
adversaire d’amener un groupe d’incroyants qui pouvaient aussi exprimer en quoi leur manque de foi
les avait aidés. Au jour J, le pasteur arriva, accompagné de ses 100 témoins. Mais Bradlaugh ne vint
jamais. La soirée s’est transformée une soirée témoignages où de nombreux auditeurs venu écouter
le débat se convertirent.
Fritz Kreisler (1875-1962), le violoniste mondialement connu gagnait une fortune avec ses concerts et
ses compositions, mais il en donnait généreusement la plus grande partie. Aussi, lorsqu’il découvrit un
violon exceptionnel lors d’un de ses voyages, il fut dans l’incapacité de l’acheter. Plus tard, ayant
économisé assez d’argent pour atteindre le montant demandé, il retourna vers le vendeur, espérant
acquérir le superbe violon. A sa grande déception, il avait déjà été vendu à un collectionneur. Kreisler
se rendit chez le nouveau propriétaire et lui demanda de racheter le violon. Le propriétaire rétorqua
que c’était un instrument auquel il tenait et ne voulait pas le vendre. Très déçu, Kreisler allait s’en aller
lorsqu’il eut une idée : « Pourrais-je en jouer une fois, avant qu’il ne retourne à son silence ?
demanda-t-il. La permission lui fut accordé et le virtuose remplit la pièce d’une musique si émouvante
que le collectionneur en fut bouleversé. « Je n’ai pas le droit de le garder », s’exclama-t-il. « Il est à
vous, Monsieur Kreisler. Emportez-le et que le monde entier l’entende ! »
Que le monde entier entende l'Évangile ...
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copiste, courtes citations, parodie...). 2006 Florent Varak