fiche marché - Academia da Vinha e do Vinho

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fiche marché - Academia da Vinha e do Vinho
FICHE MARCHÉ
Vins et spiritueux en NouvelleZélande
La consommation de boissons alcoolisées en Nouvelle-Zélande a
augmenté au cours des années 2000, pour atteindre 9,6 litres
d’alcool pur par habitant en 2010.
Si la bière est encore le produit alcoolisé le plus consommé, sa
place a légèrement diminué au profit du vin.
Les conditions climatiques favorables ont permis le
développement d’une industrie vitivinicole locale dynamique et
reconnue sur la scène internationale.
Les importations représentent toujours une part significative du
vin consommé en Nouvelle-Zélande.
 Vins

Des
habitudes
de
consommation de vin récentes : la
consommation a fortement augmenté
au cours des deux dernières décennies
avant de se stabiliser ces dernières
années (21,1 litres par habitant en
2010). S’ils consomment des vins
locaux, les Néo-Zélandais font aussi
montre d’une réelle curiosité pour les
vins étrangers, notamment français,
dont le prestige reste entier.
Source : New Zealand Winegrowers

Des consommateurs qui restent attachés au vin blanc : celui-ci représente les deux-tiers de la
consommation totale, Sauvignon blanc en tête. Le Pinot noir est le plus consommé des vins rouges, alors que le
rosé commence à peine à gagner en popularité. De manière générale, les vins néo-zélandais titrent à un degré
d’alcool supérieur à celui observé en France.

Une offre abondante : les importations, bien qu’en légère diminution ces dernières années,
représentent plus du tiers de la consommation. Les importations en provenance de France, deuxièmes en
valeur derrière celles d’Australie, représentent environ 11 % des parts de marché, avec 27 M NZD (15 M EUR en
2010. La production locale, reconnue pour sa qualité, a quadruplé au cours des années 2000, jusqu’à une
surproduction en 2010 (190 millions de litres de vin) responsable d’une chute des prix, qui affecte le marché
dans son ensemble. Les trois quarts de cette production sont destinés aux marchés d’exportation, en
particulier du Royaume-Uni et d’Australie.

Le secteur vitivinicole néo-zélandais a été investi par les capitaux étrangers, notamment
français (LVMH, Pernod Ricard) : le groupe Pernod Ricard, depuis son rachat du leader local Montana en 2004,
est devenu le n°1 de la distribution de vins et spiritueux dans le pays. Il le reste, en dépit de désinvestissements
en fin d’année 2010.
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
Le prestige du vignoble français se retrouve dans le choix d’équipements et produits vitivinicoles
français par un grand nombre de producteurs.
 Bière
 Spiritueux


La préférence des consommateurs :
Malgré un déclin au profit du vin, elle reste en tête
des consommations (68,8 litres par habitant en
2010). Il s’agit en premier lieu de bière légère (2,5 à
4,35%), mais la consommation de bières plus fortes
est en augmentation.

La Nouvelle-Zélande importe presque
deux fois plus de bière qu’elle n’en exporte. Près
de 90% de la production nationale est destinée au
marché intérieur.

Une consommation en augmentation
constante depuis le milieu des années 1990. Elle
représente 16,5 litres par habitant en 2010, contre
9,8 litres en 2000.

Importance des « pré-mix » : Ces cocktails
au taux d’alcool inférieur à 23%, généralement
commercialisés en bouteilles individuelles et
destinés à un public jeune, ont stimulé le marché.
La consommation d’alcools forts, quant à elle,
stagne depuis le début des années 2000, et devrait
ralentir à moyen terme.
Importer du vin en Nouvelle-Zélande

L’étiquetage : en Nouvelle-Zélande, le cépage reste la référence majeure. Les consommateurs néozélandais sont également sensibles aux éléments de mercatique (étiquette, médailles…), ainsi qu’aux questions
environnementales. La majorité des vins du pays est produite par des exploitations membres de « Sustainable
Winegrowing New Zealand », une organisation qui promeut des techniques de production durables, tandis que
de nombreux vignobles, y compris parmi les plus reconnus, se tournent vers la production biologique. L'objectif
est celui de 20% de la production d’ici à 2020.

Le prix : Il devra être adapté au réseau de distribution (supermarchés, restaurants…). Au coût
d’importation, il faut rajouter des droits de douane, droits d’accises et la taxe ALAC (Alcohol Advisory Council of
New Zealand – cette taxe est destinée à compenser les coûts sociaux et de santé liés à la consommation
d’alcool).
Pour aller plus loin
Guide Répertoire : le Service Economique de Wellington a actualisé en 2010, en partenariat avec UbiFrance
Australie, un guide répertoire des principaux importateurs et distributeurs de vins, spiritueux et autres boissons
alcoolisées en Australie et Nouvelle-Zélande. Il est composé d'une étude de marché mettant en avant les tendances et
spécificités de ces deux marchés, ainsi que de fiches de sociétés australiennes et néo-zélandaises ayant marqué un
intérêt pour les produits français. (Commander en ligne : www.ubifrance.fr)
Prestation personnalisée : L’ensemble du réseau international des missions économiques est à votre disposition
pour vous fournir le service personnalisé adapté à vos projets internationaux : sélection de contacts, tests sur l’offre,
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Pour toute information relative à ce secteur d’activité, contacter :
Stéphanie MULET-MARQUIS, attachée agricole
Tél. : +64 (0)4 801 4566
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soin. UBIFRANCE et les Missions Économiques ne sauraient en aucun cas être
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Auteur :
Service économique de Wellington – correspondant du réseau
UBIFRANCE et les Missions économiques
Adresse : 34-42 Manners Street
PO Box 11-148 Wellington 6142
Nouvelle-Zélande
Rédigée par : Stéphanie MULET-MARQUIS
Revue par : Yassine AMRAOUI et Monique AMIGUES
Version originelle du : 10/05/2011
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