Derniers remords avant l`oubli

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Derniers remords avant l`oubli
Derniers remords avant l’oubli
texte Jean-Luc Lagarce (Les Solitaires Intempestifs)
mise en scène, interprétation Collectif DRAO
Contact diffusion
Emmanuel MAGIS
06 63 40 64 68
Derniers remords avant l’oubli
texte Jean-Luc Lagarce (Les Solitaires Intempestifs)
mise en scène, interprétation Collectif DRAO
avec :
Stéphane Facco
James Joint
Benoit Mochot
Sandy Ouvrier
Maïa Sandoz
Fatima Soualhia-Manet
«Raconter le Monde, ma part misérable et infime du Monde,
la part qui me revient, l’écrire... en construire à peine, une fois
encore, l’éclair, la dureté, en dire avec lucidité l’évidence.
Montrer sur le théâtre la force exacte qui nous saisit parfois,
cela,exactement cela, les hommes et les femmes tels qu’ils sont,
la beauté et l’horreur de leurs échanges et la mélancolie aussitôt
qui les prend lorsque cette beauté et cette horreur se perdent,
s’enfuient, et cherchent à se détruire elles-mêmes, effrayées
de leurs propres démons.
Dire aux autres, s’avancer dans la lumière et redire aux autres,
une fois encore, la grâce suspendue de la rencontre, l’arrêt
entre deux êtres, l’instant exact de l’amour, la douceur infinie
de l’apaisement, tenter de dire à voix basse la pureté parfaite
de la Mort à l’œuvre, le refus de la peur, et le hurlement pourtant,
soudain, de la haine, le cri, notre panique et notre détresse
d’enfant, et se cacher la tête entre les mains, et la lassitude des
corps après le désir, la fatigue après la souffrance et l’épuisement
après la terreur.»
Jean-Luc Lagarce
Du luxe et de l’impuissance
ed. Les Solitaires intempestifs
NOTE DU COLLECTIF DRAO
Pierre, Paul et Hélène se sont aimés, il y a vingt ans. Paul et Hélène sont
partis ensemble dans un premier temps puis se sont mariés, chacun de leur côté.
Pierre est resté seul dans la maison qu’ils ont partagés et qu’aujourd’hui Hélène veut
vendre. Mais l’argent n’est qu’un prétexte ; un dimanche dans cette maison de
campagne, on assiste aux retrouvailles du trio qui se disputent les dépouilles de
l’amour avant l’oubli définitif.
L’écriture de Lagarce est une matière vive. Acérée, ponctuée presque
diaboliquement, sans psychologie apparente, la parole donne naissance à l’état, aux
corps nourris de symptômes. Chacun va au bout du jaillissement de sa pensée et
sans conscience. Revenir sur les traces du passé pour dire enfin, ne pas y parvenir
et se quitter vraiment.
Les scènes sont ponctuées d’ellipses dans lesquelles l’imaginaire peut
s’engager, un imaginaire au service de la nostalgie ou du fantasme : donner vie à un
passé vieux de vingt ans ou à un présent rêvé par les personnages, et si cela se
passait plutôt comme ça?
C’est le lieu qui crée la situation. La maison de campagne, si chère à
Tchekhov et récurrente dans le théâtre de Lagarce, remplie son rôle émotionnel. Le
concret du lieu rend leur tragi-comédie toute proche de nous et l’on pense aussi aux
personnages de Cassavetes, ces visages tourmentés au bord du rire mais les joues
sillonnées de larmes dans l’embrasure d’une porte ou derrière une fenêtre.
Pour donner vie à tant d’intimité, à tant de virulence, nous avons voulu
surdimentionner les effets de réel, englober le spectateur: l’inviter à la maison.
Donner à voir le moindre battement de cils... Ainsi : nous voulons inscrire l’histoire de
Pierre, Paul et Hélène dans des lieux déjà riches de vie: créer du théâtre à partir du
réel et donc investir les halls, bars ,foyers du théâtre ou les plateaux pourquoi pas
mais dans un autre rapport aux spectateurs: publics et acteurs ensemble sur la
scène...
Lorsque les six acteurs du collectif DRAO se sont rassemblés, l’idée première
était de se confronter à la responsabilité d’une mise en scène collective, mettre à
l’unisson six imaginaires au service d’un moment commun de Théâtre... Alors
qu’une tournée se met en place, nous voyons notre souhait le plus cher se réaliser:
que ce travail de mise en scène ne s’arrête pas , en souhaitant s’adapter à chaque
nouveau lieu, nous réinventons à l’infini notre enjeu initial : tenter de garder le
frémissement d’une première représentation.
Le Collectif DRAO - historique
Le collectif Drao s’est constitué à l’occasion d’un stage professionnel mené par Philippe
Adrien. Il rassemble six comédiens désormais réunis sous les initiales D.R.A.O. (du nom de
leur première création collective : Derniers Remords Avant l’Oubli). Le principe fondateur est
de développer l’autonomie d’acteurs qui, partageant un même désir de théâtre, assument
collectivement la responsabilité de la mise en scène. A partir de la saison 2007/2008, le
Collectif D.R.A.O. devient artiste associé au Théâtre 71, Scène nationale de Malakoff où il
présentera du 08 au 18 avril 2008 sa nouvelle création « Nature morte dans un fossé » de
Fausto Paravidino (création prévue en mars 2008 au TNT-Théâtre nationale de Toulouse).
DERNIERS REMRODS AVANT L’OUBLI
Jean-Luc Lagarce / Mise en scène et interprétation Collectif D.R.A.O.
Créé en septembre 2003 au Théâtre de la Tempête, Paris
Tournée saison 2004/2005 :
- TNT-Théâtre national de Toulouse (5 représentations)
- L’Atelier du Plateau (Paris) (10 représentations)
- L’Echangeur (Bagnolet) avec l’aide à la reprise d’Arcadi (Action régionale pour la création
et la diffusion en Ile de France) 10 représentations
- Nouveau théâtre de BESANçON-CDN (5 représentations)
- L’Espace Jacques –Prévert d’ Aulnay-sous-Bois (2 représentations)
- Le Petit Vélo de Clermont-Ferrand (5 représentations)
- Espace Appolo-Mazamet (en décentralisation dans le cadre des «cabarets nomades») (5
représentations)
- Sucy-en-Brie dans le cadre des Théâtrales Charles-Dullin (2 représentations)
Reprise saison 2005/2006 au Théâtre 71, Scène nationale de Malakoff
puis en tournée à Maisons-Alfort, Ermont, Grasse, Briançon, L’ONDE-espace culturel de
Vélizy-Villacoublay, Cormeilles-en-Parisis (dans la cadre du festival théâtral du Val d’Oise),
en milieu rural dans la cadre des tournées d’ACT ART (91), à L’Apostrophe-scène nationale
de Cergy, à Bonneuil-sur-Marne, à L’Allan-scène nationale de Montbéliard.
PUSH UP
Roland Schimmelpfennig / Mise en scène et interprétation Collectif D.R.A.O.
En coproduction avec ARCADI (action régionale pour la création artistique et la diffusion en
Ile-de-France , Le Granit, Scène nationale de Belfort, L’Espace Jacques-Prévert-Théâtre
d’Aulnay-sous-Bois Avec le soutien de la DRAC Ile de France, de l’ADAMI et l’aide à la
production de la CCAS
Créé en mars 2006 au Théâtre de la Tempête, Paris
Et en Tournée à AuLnay-sous-Bois puis en région PACA dans le cadre des tournées CCAS
(10 représentations)
Reprise saison 2006/2007 au Théâtre 71, scène nationale de Malakoff (5 représentations)
Puis en tournée au Théâtre 95-Cergy (2 représentations), au Petit Vélo-Clermont-Ferrand (5
représentations), Lons-le-Saunier, Le Granit, scène nationale de Belfort (2 représentations),
Le Nickel-Rambouillet, Espace Apollo-Mazamet, L’Hectare, scène de Vendôme.
Nouvelle tournée CCAS (10 représentations) en juillet 2007 en région Bretagne et Aquitaine.
L’EQUIPE
Sandy OUVRIER. En 93, elle sort du conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique à Paris. Elle a travaillé au Théâtre notamment avec :
Michel Didym dans la rue du Château, Daniel Mesguich dans Anne Boleyn de
C. Nicoïdsky, L’histoire qu’on ne connaîtra jamais de H. Cixous, Dom Juan de
Molière, Le Dibbouk de S. Anski. Ainsi qu’avec Jean-claude Fall dans Hercule
de Sénèque, Adel Hakim dans la trilogie de Sénèque, Hervé Taminiaux dans
Eté de E. Bond, Guillaume Gillet dans On ne parle jamais de Dieu à la maison
de A. Gardel, Jack Pencher dans Le portrait de S. Mrozeck. On l’a vue
également dans Le sel de la vague de et par Gerard Poli et dans Les Cancans
de Goldoni dans une mise en scène de Romain Bonin. On peut la voir
aujourd’hui dans Antoine et Cléopâtre de Shakespeare dans une mise en
scène de Stuart Seide Elle enseigne le théâtre depuis 1998 et c’est dans ce
cadre qu’elle met en scène Le Balcon de Jean Genet, un montage de texte de
P. Handke et Botho Strauss ainsi qu’un montage de texte issu du théâtre du
grand guignol.
Fatima SOUALHIA-MANET. En 87 elle intègre la classe libre du cours Florent,
elle suit également plusieurs stages dirigés entre autres par J.L. Hourdin, E.
Barba, E. Manet, E. Chailloux, C. Saraceni, P. Adrien. De 2001 à 2004 elle
travaille avec Dominique Terrier sur « le chantier Jean-Luc Lagarce ». En 2003
elle adapte et interprète La conversation de Lorette Nobécourt, mis en scène
par Valérie Thomas et plus récemment on a pu la voir dans Lisa 1 Lisa 2 de
Fanny Mentre au Théâtre de l’Aquarium. Au théâtre, elle a travaillé dans des
mises en scène de J.P. Vincent, A. Milianti, D. Mesguich, C. Saraceni, E.
Manet, C. Casamance et S. Tranvouez. Elle a dirigé également plusieurs
ateliers de recherche autour de J.L. Lagarce et est intervenue au sein de
l’association ACT’emploi de 2001 à 2003.
James JOINT. Après avoir suivi des études d’Art dramatique à l'Université, San
Jose, au Costa Rica. Il intègre ensuite le Théâtre Ecole de Caen sous la
direction de J.P. Dupuy, En 1999, il suit pendant 2 ans une formation
professionnelle dirigée par J. Nichet et C.Duparfait à « l'Atelier Volant » du
T.N.T à Toulouse.
En 2002 il joue Le Tartuffe (rôle de Tartuffe) dans une mise en scène de
C. Duparfait, dans Mesure pour Mesure de Shakespeare et dans Le Pont de
Pierres et la Peau d'Images de D. Danis dans une mise en scène de J. Nichet,
on l’a vu également dans Le Pays Lointain de J.L.Lagarce dans une mise en
scène de S. Bournac ainsi qu’à l’étranger avec A. Lecorps en Hongrie, avec G.
Chenyakhovski et David Molthen aux USA .Au cinéma, il joue dans plusieurs
courts-métrages :Le Bruit des Rêves de A. Müller, Faut-il Brûler le CNC ? de P.
Koenig et Urban Myths de H.Bujia (universel Studio)
Maïa SANDOZ. En 95 elle obtient son BAC théâtre et intègre l’école du Studio
de J.L.Martin Barbaz, elle met en scène son premier spectacle : Territoire sans
lumière de Y. Nilly et crée sa compagnie : Les Kütchük’s avec S. Bertrand. En
98 elle est reçue à l’école du T.N.B à Rennes, dirigée alors par J.P.Wenzel.
Pendant 3 ans, elle est formée entre autres par C. Regy, J.L.Hourdin, G. Milin,
J.F.Sivadier.
En 2002, elle joue dans MERDRE création collective de la Cie des Kütchük's,
On l’a vue également dans Prométhée de et par Mathias Langhoff, dans les
Rêves d’après Tchékhov de D. Lazorko, Une jeunesse en Allemagne de et par
Hélène Vincent, Le Mandat de N. Erdman mise en scène par Stéphane Douret.
Elle met en scène, l’intégralité de Plume de Michaux au festival d’Avignon 2002
(repris en 2003) et réalise son premier court-métrage dans la foulée.
Au cinéma, elle joue dans plusieurs courts-métrages : et participe activement
au projet de Claude Mourieras : Tribudom (réalisation de films écrits par des
enfants).
Stéphane FACCO. Après l’obtention d’une licence d’études théâtrales,
Stéphane poursuit sa formation à l’Atelier Volant du Théâtre National de
Toulouse, où on a pu le voir dans Le Tartuffe, mis en scène par Claude
Duparfait (2001-CDN de Toulouse, au théâtre de la Cité Internationale, etc) ou
encore Le Pays lointain de J.-L. Lagarce, (2002- CDN de Toulouse) mis en
scène par Sébastien Bournac. Il accompagne celui-ci par la suite dans
L’Héritier de village (2004) et Marivaux, suites, fantaisies(2005)... , participe à la
création de Liberté à Brême ( Marseille - 2003) de H.Fassbinder, mis en scène
par Mathieu Cipriani.
Il collabore aux cotés de Célie Pauthe à la mise en scène de Quartett de Heiner
Müller (2003- CDN de Toulouse, Th. De la Cité Internationale, Prix de la critique2004) et monte divers autres auteurs (Queneau, Nougaro, Durringer...)
Avec Faut Pas payer! De Dario Fo ( CDN de Toulouse, Lille, Alès, Marseille, Châlon,
et Nanterre-Les amandiers en novembre 2005 ) , Stéphane Facco retrouve Jacques
Nichet après Le Pont de pierre et la peau d’images de Daniel Danis (CDN de
Toulouse, CDN d’Aubervilliers, etc, 2002) et Mesure pour mesure de Shakespeare ,
(CDN Les Gémeaux de Sceaux ,Théâtre du Gymnase de Marseille, CDN de
Toulouse, Comédie de Reims, CDN de Nîmes, etc. 2002-2003). Pour la télévision,
on a pu le voir dernièrement dans Jaurès, la naissance d’un géant téléfilm pour
France 2, réalisé par J-D. Verhaegue.

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