Josette Alia… dans les pas d`Albert Londres

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Josette Alia… dans les pas d`Albert Londres
A S S O C I A T I O N D ’ U T I L I T E P U B L I Q U E
Communiqué
Paris, le 2 mai 2014
Josette Alia… dans les pas d’Albert Londres
Les journalistes du Prix Albert Londres apprennent
avec une profonde tristesse la disparition de leur amie
Josette Alia, présidente du Prix Albert Londres de
2006 à 2010. Elle avait succédé à Henri Amouroux et a
été la première femme à présider cette association
créée en 1933 à l’initiative de la fille d’Albert Londres.
Josette Alia à Beyrouth en 2007
Digne héritière du prince des reporters et plume
talentueuse du Nouvel Observateur, elle rappelait
dans la préface du livre Grands reporters, que la
profession de foi d'Albert Londres « Notre métier
n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il
est de porter la plume dans la plaie » était
aujourd'hui, et plus que jamais, une ardente
obligation. Elle l’a démontré sur nombre de terrains
de l’actualité, courageuse, rigoureuse, infiniment
curieuse et libre.
Elle parlait avec passion de son métier, qu’elle a exercé jusque très récemment et en
montrant à l’égard des jeunes reporters à la fois bienveillance et générosité. « La rapidité
n'est pas tout, disait-elle. Rien ne remplace le terrain, le regard, le jugement, l'écriture.
Comme au temps d'Albert Londres, il faut toujours aller voir sur place, regarder, tenter de
comprendre ce qui se passe exactement, avant de le raconter le mieux possible. Classique ?
Peut-être. Mais indémodable. »
Si le public peut accéder aujourd'hui à une vision du monde racontée par des femmes
journalistes, il le doit en partie à Josette Alia, véritable pionnière de la profession.
Inspiratrice pour ses jeunes consoeurs. Et formidable journaliste.
L'édition du Prix Albert Londres qui se tiendra à Bordeaux le 12 mai prochain lui sera dédiée.
Information presse > Stéphane Joseph : 06 82 90 01 93

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