Décembre 2015 - Février 2016

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Décembre 2015 - Février 2016
Coming Home
8-9 décembre
Réal. : Zhang Yimou, Chine, 2014, 109 min.
Gong Li, Chen Daoming, Zhang Huiwen
(en mandarin avec sous-titres en anglais)
He Named Me Malala
5-6 janvier
Réal. : Davis Guggenheim, É.-U., 2015, 120 min.
Quand: Les mardis et mercredis à 20 heures
Où:
L’amphithéâtre 163
Édifice Jacqueline Bouchard
Université de Moncton
Prix d’entrée:
Non-abonnés 8,50 $ (7.00 + 1.50 CIF)
Abonnés
6,50 $ (5.00 + 1.50 CIF)
859-2475
Abonnements:
10 $ Adultes
8 $ Étudiant.e.s/personnes âgé (65+)
On peut s’abonner à tout moment pour réaliser ainsi une économie
de 2 $ à chaque représentation pendant les 12 prochains mois. Les
conditions sont simples: 1) l’abonnement n’est pas transférable; 2)
la carte doit être présentée pour obtenir la remise; 3) les cartes
perdues ou volées ne sont pas remplacées.
Grandma
Malala Yousafzai a survécu à une tentative d’assassinat aux mains des talibans dans le district de Swat au Pakistan. Elle habite maintenant en Angleterre avec sa famille et milite pour l’éducation des filles et des jeunes
femmes. Le réalisateur Davis Guggenheim (An Inconvenient Truth) la suit
pendant qu’elle prononce des discours et reçoit des prix, mais il l’observe
aussi dans l’intimité de sa famille alors qu’elle se dispute avec ses frères et
qu’elle se sent mal à l’aise à l’école. La relation de Malala avec son père
Ziauddin constitue la charpente sur lequel le film est construit. L’énergie de
la jeune fille est prodigieuse, et le film démontre bien l’humilité, l’intelligence et le courage de cette jeune fille qui est chanceuse d’être encore vivante. Par le biais de l’animation, Guggenheim raconte l’histoire en aval de
celle de Malala et il illumine le présent grâce à la personnalité de la jeune
fille. Supervision parentale suggérée
Room
Renseignements:
1er-2 décembre
Réal. : Paul Weitz, É.-U., 2015, 80 min
Lily Tomlin, Julia Garner, Marcia Gay Harden
La légendaire Lily Tomlin joue le rôle d’une poète lesbienne acariâtre
qui est ici investie d’une mission. Sa petite-fille Sage lui réclame 600 $
pour subir un avortement. La grand-mère est hélas sans le sou: elle
vient de déchiqueter toutes ses cartes de crédit. Toutes deux partent
alors en expédition dans une vieille Dodge 1955 pour réunir en une
journée la somme nécessaire! Tomlin se montre caricaturalement misanthrope, mais la drôlerie a vite fait de céder le pas au drame. L’arrêt
final de cette journée fatidique en est un qu’auraient voulu éviter à tout
prix la grand-mère et la petite-fille : elles doivent annoncer la nouvelle
à la mère de Sage, qui est un tantinet hystérique. Même Elle qui n’a
pourtant pas froid aux yeux la redoute! Grandma est un film extrêmement bien joué où aucune prise de vue n’est superflue. 14 ans et
plus
12-13 janvier
Réal. : Lenny Abrahamson, Canada/Irlande, 2015, 118 min.
Brie Larson, Jacob Tremblay, Joan Allen, William H. Macy
Choix du public au Festival international du film de Toronto en 2015. Room
met en vedette Brie Larson qui joue de manière éblouissante le rôle de « Ma
», une jeune femme de 17 ans qui devient mère et qui, pendant sept ans, a été
séquestrée dans une petite chambre. Pendant cinq de ces sept années, elle vit
en isolement total avec son jeune fils Jack (Jacob Tremblay). Le jeu de Brie
Larson communique à merveille le traumatisme profond qu’elle vit et son
étonnante résilience. Elle concocte un plan pour s’enfuir avec Jack et ce
dernier se trouve alors propulsé dans le vrai monde pour la première fois.
Dès lors, une grande part de la tension disparaît, mais Brie Larson réussit à
porter le film jusqu’à la fin. Le réalisateur Lenny Abrahamson maximise au
possible ses ressources limitées. À ne pas manquer. 14 ans et plus
Truth
26-27 janvier
Réal. : John Crowley, R.-U./Irlande, 2015, 105 min.
Saoirse Ronan, Domhnall Gleeson, Emory Cohen, Jim Broadbent
À la fin de la révolution culturelle de la Chine, Lu, un prisonnier politique de
droite, est libéré d’un camp de travail après plus de dix années d’incarcération. Sa famille est déchirée, et son épouse souffre d’amnésie. Incapable de
le reconnaître, elle refuse de le laisser réintégrer sa vie. Ne se laissant pas
abattre, Lu emménage dans le logement d’à côté et entreprend de devenir
son ami. La situation de sa femme illustre bien le passé qu’on veut oublier
malgré le traumatisme qui perdure. Le film s’ouvre sur une confrontation
entre la famille et les autorités avant d’évoluer vers une observation de la
dynamique familiale dans cette culture politique omniprésente. Des moments
d’une rare intensité démontrent les effets des bouleversements politiques sur
les relations intimes. Cote en instance
Décembre 2015 - Février 2016
Brooklyn
19-20 janvier
Réal. : James Vanderbilt, É.-U., 2015, 121 min.
Robert Redford, Cate Blanchett, Elizabeth Moss
Cate Blanchett joue le rôle de Mary Mapes, la réalisatrice du magazine d’information « 60 Minutes », tandis que Robert Redford joue celui de Dan
Rather. Avec leur équipe de fins limiers, ceux-ci révèlent comment George
W. Bush a abusé de son influence pour s’éviter de combattre dans la guerre
du Vietnam. Le film passe assez rapidement sur le caractère de George W.
Bush pour en arriver aux retombées de l’émission. L’histoire se retourne
contre les journalistes et ceux-ci sont victimes des manœuvres ourdies par les
politiques et les puissants. Les carrières de Rather et de Mapes sont sacrifiées. Thriller politique au même titre que All the President’s Men, Truth
expose les sales petites magouilles inhérentes au système politique américain. 14 ans et plus
Inspiré du roman de Colm Toibin, Brooklyn relate l’histoire touchante
d’Eilis Lacey (Saoirse Ronan), une jeune immigrante irlandaise qui doit
apprivoiser le Brooklyn des années 1950. Attirée par la promesse du rêve
américain, Eilis quitte l’Irlande et la sécurité de la vie chez sa mère pour
aboutir sur les rives de la Grosse Pomme. Son mal du pays s’estompe
assez vite lorsqu’elle tombe sous le charme de l’amour. Sa nouvelle joie
de vivre se trouve cependant assombrie par les fantômes de son passé.
Eilis est déchirée entre deux pays et les choix de vies qui s’offrent à elle.
Supervision parentale suggérée
Jafar Panahi’s Taxi
2-3 février
Réal. : Jafar Panahi, Iran, 2015, 82 min.
(en anglais et en farsi avec sous-titres en anglais)
Jafar Panahi's Taxi est le troisième film de ce cinéaste iranien à qui l’État
interdit d’exercer son métier. Pour contourner l’interdit, le film est entièrement tourné de l’intérieur d’un taxi. Même si c’est un espace clos, le
point de vue que fait valoir Panahi, c’est que la vraie prison se trouve à
l’extérieur du taxi. Le réalisateur est au volant, il se promène dans Téhéran
sous l’œil des caméras qui captent les divers personnages qui montent à
bord du taxi pour s’exprimer. Au début, on peut penser qu’il s’agit d’un
documentaire. Mais dans une séquence qui a tout le sinistre et l’absurde
des politiques de l’Iran, un clin d’œil de Panahi confirme qu’on est bel et
bien dans la fiction… La vérité, la fiction et le crime sont des sujets qui
reviennent souvent dans ce film léger, drôle, mais, en définitive, triste. À
vous de décider à quelle catégorie il appartient ! Cote en instance
Feeheld
9-10 février
Réal. : Peter Sollett, É.-U., 2015, 103 min.
Julianne Moore, Ellen Page, Michael Shannon
Dans cette adaptation d’une histoire vraie, Laurel (Julianne Moore), une
agente de police du New Jersey, se meurt du cancer. Elle veut laisser sa
pension à son amante, Stacie (Ellen Page), une garagiste, mais les autorités
policières ne l’entendent pas ainsi. La première moitié du film qui retrace
les débuts de l’amour des deux femmes est la partie la plus solide du film.
La chimie entre les deux protagonistes est indéniable. Dans la deuxième
partie, c’est la procédure juridique et le marasme dans lequel celle-ci
s’enlise. Heureusement que Steve Carell est là dans le rôle de l’avocat
flamboyant qui défend les droits des gais. Michael Shannon joue le rôle du
policier partenaire de Laurel, ambivalent par rapport à la situation. Ce sont
toutefois Page et Moore qui portent le film sur leurs épaules et qui nous
font aimer le couple complexe qu’elles forment. 14 ans et plus
Mustang
16-17 février
Réal. : Deniz Gamze Erguven, Turquie, 2015, 94 min.
Gunes Sensoy, Dogba Doguslu, Tugba Sunguroglu
(en turc avec sous-titres en anglais)
C’est le début de l’été dans un village du Nord de la Turquie. Lale et ses
quatre sœurs reviennent de l’école en batifolant innocemment avec des
garçons. Un voisin cause tout un émoi en rapportant le comportement des
jeunes filles à leur grand-mère et à un oncle, leurs gardiens légaux depuis
la mort de leurs parents. Le voisin les accuse de débauche. La maison
familiale devient alors pour les filles une prison autant physique qu’émotionnelle. Assoiffées de liberté, les cinq sœurs se rebellent contre les limites qui leur sont imposées et résistent avec toute l’ingénuité et l’espièglerie
de la jeunesse. Cote en instance

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