Bolivie: Rapport sur l`économie

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Bolivie: Rapport sur l`économie
Eidgenössisches Departement für auswärtige Angelegenheiten
Département fédéral des affaires étrangères
Dipartimento federale degli affari esteri
Représentation suisse à:
Pays: BOLIVIE
Formulaire APIS: A754
LA PAZ
Date de la dernière mise à jour: 27.04.2006
Bolivie: Rapport sur l’économie
2
SOMMAIRE
Profil du pays ..…………………………………………………………………… 3
1. Appréciation des problèmes et enjeux économiques ….…………………..
3
2. Accords internationaux et régionaux économiques ……………………….
2.1 Politique, priorités de la Bolivie …………………………………………..
2.2 Perspectives pour la Suisse ………………………………………………..
4
4
6
3. Commerce extérieur ..………………………………………………………..
3.1 Evolution et perspectives générales ……………………………………….
3.2 Commerce bilatéral .………….…………………………………………...
6
6
7
4. Investissements directs ……………………………….………….……….…. 8
4.1 Evolution et perspectives générales ………………………………………. 8
4.2 Flux d’investissement bilatéraux ………………….…………….………… 8
5. Promotion commerciale, économique et touristique ………………………
5.1 Instruments de la promotion économique extérieure ……………………...
5.2 Intérêts pour la Suisse ……………………………………………………..
5.3 Intérêts pour la place financière suisse, potentiel de développement ……..
9
9
9
9
6. Lien Internet utiles ………………………………………………………….. 10
7. Agenda de la politique bilatérale du commerce extérieur ………………… 12
7.1 Commerce ………………………………………………………………… 12
7.2 Investissements …………………………………………………………… 13
7.3 Propriété intellectuelle ……………………………………………………. 13
8. Problèmes de firmes ………………………………………………………… 13
9. Conclusions.………………………………………………………………….. 14
Annexes
Structure de l’économie ………………………………………………….…..
Principales données économiques ……………………………………………
Partenaires économiques (export) ……………………………………………
Partenaires économiques (import) …………………………………….……...
Liste des principales entreprises suisses dans le pays ………………………..
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19
3
Profil du pays
Pays le plus haut et le plus isolé de l’Amérique latine, la Bolivie s’étend sur une
superficie de 1 098 581 km2. Il n’a pas de côtes maritimes et partage ses frontières au
Nord et à l’Est avec le Brésil, à l’Ouest avec le Pérou et le Chili et au Sud avec
l’Argentine et le Paraguay.
La Bolivie est traversée par deux chaînes de montagnes, la Cordillère Orientale
et la Cordillère Occidentale. Entre ces deux ensembles s’étend l’Altiplano à une
altitude oscillant entre 3’800 et 4’000 mètres. Sur les contreforts de la Cordillère
Orientale commence la région des Yungas d’où s’amorcent plusieurs vallées fertiles
propices à l’activité agricole. Quant aux plaines orientales, difficiles d’accès et au
climat tropical, elles couvrent 70% du territoire et sont traversées par plusieurs
affluents de l’Amazone : le Madre de Dios (1 500 km), le Guapore (1'700 m) le
Pilcomayo (1'500 km) et le Rio Paraguay(2'500 km).
Sa population estimée aujourd'hui à 8,1 millions d’habitants est l’une des plus
pauvres d’Amérique latine avec un revenu par habitant de 987 US$ et des moins
urbanisées (57,9%). Les inégalités sociales restent marquées : les blancs (5%)
concentrent richesses, alors que les métis (30%) et les indiens (56%) demeurent au
bas de l’échelle.
Pays rentier de son sous-sol, la Bolivie a de grosses réserves minérales, surtout
d’étain, dont elle est le principal producteur mondial, et aussi de gaz naturel, de
pétrole, de plomb, d’or et d’argent. Le commerce extérieur, qui est basé sur les
matières premières, se répercute sur la vulnérabilité de l’économie bolivienne qui
dépend de la fluctuation mondiale des prix. Bien qu’elle occupe 60% de la population
active et assume 80% de l’approvisionnement du marché intérieur, l’agriculture est
peu soutenue par l’Etat. Aussi, ses rendements sont faibles d’où nombre de petits
agriculteurs s’adonnant à la culture du coca, il est vrai bien plus rémunératrice.
L’industrie bolivienne demeure atrophiée et repose essentiellement sur la
transformation des minerais, le textile, les cimenteries et l’agroalimentaire. Elle
emploie 10% de la population active. Le secteur tertiaire est en pleine expansion et
emploie quant à lui 30% de la population active. Quant aux problèmes récurrents de
l’économie bolivienne, ils reposent depuis des années sur le manque
d’investissements.
1. Appréciation des problèmes et enjeux économiques
Malgré une crise politique sans précédent qui a même failli entraîner le pays dans
une guerre civile, les résultats économiques de 2005 ont été une nouvelle fois bien
meilleurs que prévus. Ces résultats ne sont toutefois pas dus à un quelconque
programme économique établi par le gouvernement mais sont dus une fois de plus à la
conjoncture internationale. En effet, la valeur des exportations qui a atteint un
nouveau chiffre record en 2005 (+24,6% par rapport à 2004) ne correspond pas à une
augmentation significative de la production mais plutôt aux prix élevés du pétrole, des
minerais et du soja (principaux produits exportés) sur le marché international.
Quant à la croissance économique, elle a atteint un taux de 4,06% en 2005 due
elle aussi à la bonne tenue des produits pétroliers, du gaz naturel et des minerais.
4
Le pays reste toutefois confronté à trois problèmes majeurs en matière
économique, à savoir l’absence d’une politique énergétique transparente, un taux de
chômage endémique et un indice de pauvreté qui atteint 62% de la population. Dans
de telles conditions, alors qu’il serait impératif de trouver des solutions allant au-delà
des consignes, des mystifications et autres déclamations banales, le gouvernement n’a
toujours pas lancé, contrairement à ce qu’il a promis, son Plan National de
Développement dont le contenu reste toutefois mystérieux.
Au contraire, l’absence d’une politique énergétique transparente (la récente
décision de nationaliser les hydrocarbures n’évoque pas davantage les moyens qui
seront utilisés pour la mettre en pratique) alors que le pays possède les plus
importantes réserves de gaz naturel d’Amérique du Sud après celle du Venezuela, fait
qu’actuellement la confusion est totale. A force de donner des versions différentes, le
vice-président, le ministre des hydrocarbures et le président de « Yacimientos
Petrolíferos Fiscales Bolivianos (YPFB) » ont fini par tellement agacer les
compagnies pétrolières que ces dernières ont préféré geler leurs investissements tant
que les conditions du plan de nationalisation ne seront pas connues.
Pour sa part, le président Morales, se refusant de signer tout accord de libre
commerce avec les Etats-Unis afin de maintenir en ligne son idéologie antiimpérialiste, a non seulement pris le risque de faire perdre à la Bolivie plus de 500
millions de dollars d’exportation mais aussi celui d’entraîner la perte de milliers
d’emplois et la débâcle de tout un pan de l’économie bolivienne.
D’autre part, pour pouvoir s’attaquer sérieusement au problème de la pauvreté, la
Bolivie aurait un besoin urgent d’investissements étrangers étant donné qu’elle ne
peut compter sur des investissements internes ou sur sa propre épargne pour
développer les méga projets prévus dans les domaines miniers et des hydrocarbures.
Or, une majorité de Boliviens, aidés en cela par une classe de politiciens xénophobes,
voient derrière toute inversion étrangère une multinationale aux intentions
malhonnêtes. Quant au récent décret de nationalisation des hydrocarbures, il pourrait
bien faire fuir les derniers investisseurs qui auraient encore osé s’aventurer sur le
marché bolivien.
Autant dire qu’à l’orée de l’année 2006, la confiance n’est pas de mise d’autant
plus que l’incertitude demeure quant au calendrier politique à venir (autonomie des
régions, assemblée constituante) dont les dénouements sont imprévisibles.
2. Accords internationaux et régionaux économiques
2.1 Politique, priorités de la Bolivie
§
Politique poursuivie par le pays en matière de conclusion d’accords régionaux ou
internationaux
La Bolivie appartient à deux ensembles économiques, la Communauté Andine
des Nations (CAN)1 et au Mercado Común del Sur (Mercosur)2. La Bolivie est
également membre de l’Association latino-américaine d’intégration (ALADI), créée
en 1980 à Montevideo, siège de l’association.
_____________________________________________________________________
1
2
CAN : Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou, Venezuela
MERCOSUR : Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay (Chili et Bolivie sont des membres associés)
5
Une des priorités boliviennes reste la consolidation d’un espace latino-américain
intégré qui impliquerait la convergence entre la CAN et le MERCOSUR. Toutefois,
les divergences de points de vue et les problèmes politiques que connaissent certains
des pays membres restent une pierre d’achoppement difficilement surmontable à
l’heure actuelle. Avec les récents accords de libre commerce signés par trois pays
membres de la CAN (Colombie, Pérou et Equateur) et les Etats-Unis, on peut même
craindre pour la survie du bloc andin.
Par ailleurs, la Bolivie est liée à l’Europe et aux Etats-Unis à travers plusieurs
accords de coopération existants entre la CAN et l’UE, respectivement les Etats-Unis.
Sur le plan bilatéral, la Bolivie bénéficie, à l’instar de nombreux pays en voie de
développement, de régimes douaniers préférentiels. Ainsi, les Etats-Unis, l’Union
Européenne, le Canada et le Japon, pour ne citer que les principaux, lui accordent de
nombreux avantages douaniers dans le cadre des systèmes généralisés de préférence
(SGP).
§
Principales négociations en cours sur le plan international ou régional
Sur le plan bilatéral, la Bolivie est en négociation avec plusieurs pays mais les
résultats se font attendre. Avec le Chili, les négociations en vue de signer un Traité de
libre Commerce (TLC), entamées il y a deux ans, ont été interrompues et n’ont
toujours pas repris en raison du refroidissement des relations entre les deux pays.
Toutefois, des accords commerciaux bilatéraux existent ce qui fait que les
exportations boliviennes vers le Chili, à l’exception de quelques produits, sont
exemptées de droit de douane.
Pour leur part, les Etats-Unis ont fait savoir à la Bolivie qu’il ne prorogerait pas la
« Ley de Preferencias Arancelarias Andinas y Erradicación de la Droga (ATPDEA) »
qui lui octroie certains avantages douaniers jusqu’en décembre 2006. La décision
américaine pourrait avoir de sérieuses répercussions sur l’économie d’exportation
bolivienne d’autant plus que trois partenaires de la Bolivie au sein de la CAN ont
signé, ou sont sur le point de le faire, des TLC avec les Etats-Unis. En décidant fin
2003 de s’exclure des négociations d’un accord de libre commerce entre les nations
andines et les Etats-Unis, la Bolivie a sans doute sous-estimé l’impact qu’aurait pour
son économie d’exportation la signature de tels traités. Aussi, le président Morales se
retrouve aujourd’hui devant le dilemme d’entrer finalement en négociation avec les
Américains et sauver ainsi plus de 500 millions de dollars d’exportation bolivienne et
des milliers d’emplois, ou perdre ce gigantesque marché et maintenir en ligne son
idéologie anti-impérialiste.
Sur le plan multilatéral, la CAN essaie en vain d’obtenir de l’UE l’ouverture de
négociations en vue d’un accord d’association entre les deux unions douanières.
Comme il n’existe toujours pas de tarif douanier externe unique au sein de la CAN condition sine qua non pour que l’UE accepte l’ouverture de négociations - il est peu
probable que les deux blocs trouvent un terrain d’entente. D’autant plus que les
turbulences qui secouent la CAN en ce moment pourraient même entraîner sa
disparition.
6
2.2 Perspectives pour la Suisse (Potentiel de discrimination)
§
Accords existants
Numéro RS
Conclu le
Accord du 26 février 1997 entre le Conseil fédéral suisse et le 0.748.127.191.89 26.02.1997
Gouvernement de la République de Bolivie relatif au trafic
aérien de lignes (avec annexe)
Accord de coopération technique et scientifique du 30 0.974.218.9
novembre 1973 entre la Confédération suisse et la
République de Bolivie
30.11.1973
Accord du 6 novembre 1987 entre la Confédération suisse et 0.975.218.9
la République de Bolivie concernant la promotion et la
protection réciproques des investissements
06.11.1987
Memorando de entendimiento entre el Gobierno de Bolivia,
la Conferencia de las Naciones Unidas para el Comercio y
Desarrollo (UNCTAD) y el Gobierno de Suiza a traves de la
Secretaria de estado de economia (seco), concernando el
programa COMPAL
13.12.2004
Mémorandum d'entente entre le Conseil fédéral suisse
(Gouvernement de la Confédération suisse) et le
Gouvernement de la République de Bolivie en relation avec
la coopération commerciale et le tourisme durable
12.06.2003
Accord sous forme d'échange de notes: Programa Piloto de
Cooperación Comercial (PPCC), Bolivie
07.02.2000
Déclaration d'intention sur la coopération économique entre
le Conseil fédéral suisse et le Gouvernement de la
République de Bolivie
02.04.1993
Agreement between the Swiss Confederation and the
Republic of Bolivia on the reduction of external debt and the
creation of a counterpart fund
02.04.1993
§
Ces accords présentent-ils un potentiel de discrimination significatif pour les exportateurs
et/ou investisseurs suisses ?
Non, en aucun cas
3. Commerce extérieur
3.1 Evolution et perspectives générales
L’analyse du commerce, suivie à travers les principaux produits exportés
(hydrocarbures, minerais et produits manufacturés et agricoles) et importés (biens
d’équipements), laisse apparaître une progression historique de la valeur des
exportations (+24,58%) par rapport à l’année 2004.
7
Malgré la situation politique et sociale catastrophique qu’a connue le pays en
2005, les exportations sont estimées à US$ 2,734 milliards contre US$ 2,194 milliards
en 2004, soit une hausse de US$ 540 millions (+24,58%) liée avant tout à la bonne
tenue des prix des hydrocarbures et des minerais sur le marché international. Les
principaux produits d’exportations ont été le pétrole (+58,7%), le gaz naturel (58,8%)
et le minerai de zinc (+30,9%). A eux seuls, ces produits ont représenté
respectivement 11,4%, 36,0% et 7,5% du total des exportations. A elle seule,
l’exportation des hydrocarbures a passé de 815 millions de dollars à 1,294 milliards
de dollars, soit 47,3% du total des exportations.
Quant aux importations, elles sont passées de US$ 1,887 milliards en 2004 à US$
2,343 milliards en 2005, soit une augmentation de 24,13%, principalement en raison
de l’augmentation des prix des matières premières et des biens intermédiaires et
d’équipements.
Le solde commercial s’est établi en 2005 à US$ 391 millions contre US$ 307
millions en 2004, soit une hausse de 27%.
§
Commentaires sur les principaux partenaires économiques du pays figurant à l’annexe 3/4
Les exportations boliviennes sont destinées pour l’essentiel aux pays latinoaméricains et aux Etats-Unis. Le Brésil et l’Argentine (ces deux pays sont les
principaux importateurs de gaz bolivien) ainsi que les Etats-Unis et la Colombie sont
les principaux pays clients de la Bolivie. La Suisse figure une nouvelle fois en bonne
place dans les statistiques boliviennes. Cela vient du fait que le commerce des firmes
actives dans la commercialisation internationale de matières premières ayant le siège
en Suisse, mais dont les produits ne transitent pas par la Suisse, est pris en
considération par les statistiques boliviennes.
Les pays latino-américains et en particulier le Brésil et l’Argentine sont aussi les
principaux pays fournisseurs de la Bolivie. Les importations boliviennes proviennent
également des Etats-Unis et du Chili. (cf. annexe 3 et 4).
3.2 Commerce bilatéral
§
Evolution et perspective du commerce bilatéral (évolution de la part de marché suisse
dans les importations du pays), description des principales tendances en matière de
répartition sectorielle.
Les échanges commerciaux entre la Suisse et la Bolivie sont plutôt modestes.
Depuis plusieurs années, les exportations (essentiellement des produits chimiques et
des machines) stagnent aux environs de CHF 10 millions par an. Il en est de même
avec les importations en Suisse qui se maintiennent aux environs de CHF 2 millions
par an. Il s’agit essentiellement de produits agricoles et textiles. Ces chiffres ne
devraient pas subir de profondes modifications ces prochaines années. Toutefois,
selon les statistiques boliviennes, la Suisse occupe une place relativement importante
(8ème rang) avec 3.92% des exportations totales en 2005 (cf. point 3.1, al. 5).
8
Par contre, la Bolivie fait partie depuis de nombreuses années des pays
prioritaires d’intervention de la coopération suisse. Le budget total
SECO/DDC/ONG’s en 2005 a été de l’ordre de CHF 26 millions, dont 6,5 millions
pour le SECO. La coopération est diversifiée et les programmes du SECO touchent
plus particulièrement la promotion commerciale, la promotion du tourisme, de même
que la promotion de produits de la biodiversité. Quant aux domaines d’action de la
DDC, ils touchent essentiellement le développement productif rural, le développement
de la petite entreprise, la gestion des ressources naturelles ainsi que les réformes de
l’Etat et la démocratisation.
4. Investissements directs
4.1 Evolution et perspectives générales
Malgré le changement de gouvernement (élection en décembre 2005 de
l’indigène Evo Morales Ayma à la présidence de la République), la situation politique
et sociale demeure complexe et instable. Cette incertitude n’est donc pas faite pour
redonner confiance aux investisseurs, d’autant plus que l’absence d’une ligne de
conduite politique et économique gouvernementale, l’insécurité juridique, la
corruption, le manque de transparence de la législation et la lenteur des décisions
administratives sont également des facteurs qui pèsent sur les investissements
étrangers. Quand bien même il serait urgent pour la Bolivie de créer un climat
favorable susceptible de sécuriser les investisseurs, le harcèlement politique et
judiciaire contre certaines sociétés étrangères, avec notamment l’arrestation et la
détention de deux cadres supérieurs de la société pétrolière espagnole Repsol, n’est
pas le meilleur moyen d’attirer les investisseurs. Si l’on ajoute la tendance qu’a le
gouvernement du « Movimiento al Socialismo (MAS) » à utiliser la magistrature pour
défendre ses intérêts politiques, on ne peut pas dire que la sécurité juridique des
entreprises soit assurée actuellement en Bolivie.
On peut même s’interroger sur les perspectives à attendre des investissements
privés étrangers, d’autant plus que l’annulation par le nouveau gouvernement des
contrats qu’avaient signé les compagnies pétrolières avec le gouvernement de l’exprésident Sánchez de Lozada, voire l’annulation du contrat d’Aguas del Illimani,
filiale du groupe français Suez Lyonnaise des Eaux, ne sont pas davantage faites pour
rassurer de potentiels investisseurs. Après le secteur des hydrocarbures, à quand le
tour des compagnies minières étrangères ?
§
Commentaire sur le Tableau des principaux investisseurs du pays
(La Bolivie ne tient pas de statistiques précises concernant les investisseurs)
4.2 Flux d’investissement bilatéraux
§
Evolution et perspective de l’investissement bilatéral
Parmi les principaux investisseurs suisses en Bolivie, on trouve les ténors de
l’économie suisse tels que Nestlé, Asea Brown Boveri Ltda. (ABB), Cotecna
Inspection S.A. à Genève (vérification des exportations) et la Zurich Assurance qui a
une participation majoritaire (51%) dans la compagnie d’assurance et de réassurance
9
La Boliviana Ciacruz S.A. de Seguros. Toutefois, depuis une dizaine d’années, leurs
investissements n’ont pour ainsi dire pas varié. Seul le groupe Glencore a effectué de
nouveaux investissements (entre 200 et 300 millions de dollars) pour acquérir la
« Compañia Minera del Sur (COMSUR) », compagnie qui regroupe plusieurs sociétés
minières opérant en Bolivie et qui appartenait à l’ex-président Gonzalo Sánchez de
Lozada.
§
Liste des principales entreprises suisses présentes dans le pays
(voir annexe 5)
5. Promotion commerciale, économique et touristique
5.1 Instruments de la promotion économique extérieure
Contrairement à d’autres pays, la Suisse ne possède pas de Chambre de
Commerce mixte en Bolivie. A part les quelques firmes ayant des succursales sur
place, les entreprises suisses qui ont des relations d’affaires avec la Bolivie travaillent
avec des importateurs officiels. Quant à l’Ambassade, elle répond aux demandes
individuelles concernant les sources d’achat selon les informations qu’elle a en sa
possession.
5.2 Intérêts pour la Suisse
§
Perception de la Suisse comme lieu de villégiature, d’éducation et pour autres services,
évolution récente des flux touristiques vers la Suisse, potentiel de développement de la
clientèle du pays de résidence pour des services en Suisse.
En Bolivie, la perception et l’image de la Suisse comme lieu de villégiature ou
d’éducation est toujours très élevées. Toutefois, en raison du faible pouvoir d’achat,
peu nombreux sont les ressortissants boliviens susceptibles de présenter un intérêt
pour notre pays.
Au contraire, il y a lieu de rester prudent en matière de flux touristique étant
donné que selon un récent sondage, deux citoyens boliviens sur trois ont reconnu
vouloir quitter le pays parce qu’ils n’y voient aucun futur, ni pour eux ni pour leurs
enfants.
Afin de freiner l’immigration clandestine de la part de ressortissants boliviens,
l’Union Européenne pourrait même être amenée à réintroduire l’obligation du visa ces
prochaines semaines et/ou mois. La Suisse, pour sa part, maintient actuellement
l’obligation du visa.
5.3 Intérêt pour la place financière suisse, potentiel de développement
§
Image de la place financière suisse sur le marché local
La place financière suisse sur le marché local jouit certes d’une bonne
renommée mais la place financière new-yorkaise reste tout de même celle ayant le
plus grand intérêt pour les Boliviens.
10
§
Potentiel de développement des relations dans le domaine financier (en Suisse et
offshore)
Pays soutenu par la coopération internationale, le potentiel de développement
des relations dans le domaine financier reste faible.
§
Des manifestations d’information sur la place financière suisse ont-elles été organisées
dans la période considérée et/ou sont-elles prévues prochainement
Non
6. Lien internet utiles
§
Agences gouvernementales responsables pour les principales statistiques (commerce
extérieur, investissements, etc.)
Instituto Nacional de Estadística (INE)
Directeur :
M. Oscar Lora Rocha
Adresse :
Téléphone :
Fax :
e-mail :
Av. José Carasco 1391, Casilla 6129, La Paz
+591 (2) 222 2333
+591 (2) 222 2885
http://www.ine.gov.bo
Banco Central de Bolivia
Président:
M. Juan Antonio Morales Anaya
Adresse :
Téléphone :
Fax :
Site Web :
Esquina Calles Ayacucho y Mercado - La Paz
+591 (2) 240 9090
+591 (2) 240 65 98
http://www.bcb.gov.bo
§
Ministères, agences gouvernementales, organismes régionaux, personnes clés (avec
adresses Internet)
Ministerio de Hacienda (Ministère des finances)
Ministre :
M. Luis Alberto Arce
Chef de cabinet
Téléphone
Adresse :
Téléphone :
Fax :
e-mail :
Site Web :
Madame Carmen Ferrufino
+591 (2) 239 2220
Palacio de Comunicaciones, Piso 19, La Paz
+591 (2) 220 3434
+591 (2) 235 9955
[email protected]
http://www.hacienda.gov.bo
Ministerio de Desarrollo Económico (Ministère du développement économique)
Ministre :
Mme Celinda Sosa Lunda
Chef de cabinet
Téléphone
Adresse :
Téléphone :
Fax :
Site Web:
+591 (2) 237 5000
Av. Mariscal Santa Cruz, Ed. Comunicaciones, La Paz
+591 (2) 237 5000
+591 (2) 212 9213
http://www.desarrollo.gov.bo
11
Ministerio de Desarorollo Sostenible (Ministère du développement durable)
Ministre :
M. Carlos Villegas
Chef de cabinet:
Téléphone :
Adresse :
Téléphone :
Fax :
e-mail :
Site Web :
Mme Brenda Brosovich
+591 (2) 233 0704
Av. Mariscal Santa Cruz, La Paz
+591 (2) 233 0704
+591 (2) 231 2641
[email protected]
http://www.mds.gov.bo
Ministerio de Servicios y Obras Públicas (Ministère des Bâtiments et Travaux publics)
Ministre :
M. Salvador Ric Rivera
Chef de cabinet
Téléphone :
Mme Patricia Lopez
+591 (2) 211 6000
Av. Mariscal Santa Cruz, Palacio de Comunicaciones,
Piso 5to, La Paz
+591 (2) 211 4994
+591 (2) 212 4379
[email protected]
http ://www.oopp.gov.bo
Adresse :
Téléphone :
Fax :
e-mail :
Site Web :
Aduana Nacional de Bolivia
Directeur général :
M. Alberto Goitia
Secrétaire :
Fax :
Adresse :
Téléphone :
Fax :
e-mail :
Site Web :
Mme Pilar Jordán
+591 (2) 215 2904
Ed. Aduana, Calle 20 de Octubre 2038, La Paz
+591 (2) 212 8008
+591 (2) 241 0831
[email protected]
http://www.aduana.gov.bo
Cámara Nacional de Comercio (Chambre Nationale du Commerce)
Président
M. Guillermo Morales Fernández
Secrétaire :
Téléphone :
Fax :
Mme Janet Nava
+591 (2) 237 8606
+591 (2) 239 1004
Av. Mariscal Santa Cruz 1392, Cailla 7, Ed. Cámara
Nacional de Comercio, La Paz
http://www.boliviacomercio.org.bo
Adresse
Site Web :
Cámara de Industria, Comercio y Servicios de Santa Cruz
Président
M. Gabriel Dabdoub
Secrétaire :
Téléphone :
Fax :
Adresse
Site Web :
Mme Marioli Peña
+591 (3) 333 4555
+591 (3) 334 2353
Av. Las Américas # 7 Esq. Saavedra, Santa Cruz, Bolivia
http://www.cainco.org.bo
12
Cámara de Comercio de Cochabamba
Président
M. Orlando Ortiz
Secrétaire :
Téléphone :
Fax :
Adresse
Site Web :
Mme Janet Maldonado
+591 (4) 425 7715
+591 (4) 425 7717
Calle Sucre no E – 336, Cochabamba, Bolivia
http://www.cadeco.org
Ambassade de Suisse en Bolivie
Chargé d’affaires a.i.:
M. Jacques F. Gremaud
Téléphone :
Fax :
+591 (2) 275 1001
+591 (2) 214 0885
Calle 13, esquina Av. 14 de Septiembre, casilla 9356,
La Paz (Bolivia)
[email protected]
http://www.eda.admin.ch/lapaz
Adresse :
e-mail
Site Web :
§
Adresses Internet intéressantes relatives au pays (quotidiens, agences de presse)
La Razón
(La Paz)
www.la-razon.com
La Prensa
(La Paz)
www.laprensa.com.bo
El Diario
(La Paz)
www.eldiario.net
El Deber
(Santa Cruz)
www.eldeber.com.bo
Los Tiempos
(Cochabamba)
www.lostiempos.com
7. Agenda politique du commerce extérieur bilatéral
(Ce chapitre est réservé à l’administration)
8. Problèmes des firmes
(Ce chapitre est réservé à l’administration)
9. Conclusion
(Ce chapitre est réservé à l’administration)
13
Annexe 1
Structure de l’économie*
1998
2005
Variation
Secteur primaire
14.7
25.2
71.4%
Secteur manufacturier
32.6
26.2
(19.6%)
Services
52.7
48.6
(7.8%)
Secteur primaire
n.a.
60%
Secteur manufacturier
n.a.
10%
-
Services
n.a.
30%
-
-
-
Répartition du PIB
Répartition de l’emploi
* Source(s) : Instituto Nacional de Estadística
14
Annexe 2
Principales données économiques*
2003
2004
2005
PIB (USD mia)
*
8.08
8.71
9.30
PIB/habitant (USD)
*
895
943
987
Taux de croissance (% du PIB)
**
2.94
3.92
4.09
Taux d’inflation (%)
**
3.9
4.6
4.9
Taux de chômage (%)
*
9.2
8.7
8.3
Solde de transactions courantes (% du PIB)
*
1.9
3.0
5.0
Solde budgétaire (% du PIB)
*
(7.9)
(5.6)
(2.1)
Dette extérieure totale (% du PIB)
***
63.5
57.4
50.6
Service de la dette (% des exportations)
***
13.9
11.3
12.0
Réserves (mois d’importation)
***
4.1
6.3
7.7
•
Source : Fundación Milenio *
Instituto Nacional de Estadística (**)
Banco Central de Bolivia (***)
15
Annexe 3
Partenaires économiques
Export
Chiffres en US$ (1.-- US$ = 1.31 SFR)
Rang
Pays
1
Brésil
2
Exportation
2005
Part
en %
Exportation
Part en
%
2004
713.76
31.09
Variation
en %
41.67
1’011.23
36.98
Etats-Unis
383.15
14.01
332.95
14.85
15.07
3
Argentine
255.84
9.35
122.90
5.41
108.16
4
Colombie
175.27
6.41
125.94
5.33
39.16
5
Venezuela
157.24
5.75
235.51
10.76
(49.77)
6
Japon
133.70
4.89
68.39
3.09
95.49
7
Pérou
123.53
4.51
135.97
6.01
(10.07)
8
Suisse
107.18
3.92
52.40
2.35
104.54
9
Royaume-Uni
58.62
2.14
52.40
2.36
11.87
10
Chili
36.77
1.34
46.53
2.12
(26.54)
1’304.23
47.70
867.37
45.94
50.36
CAN
465.99
17.04
512.49
27.14
(9.97)
UE
162.65
5.94
162.71
8.61
(0.03)
AELE
107.67
3.93
52.59
2.78
104.73
2'734.01
100
2'194.58
100
24.58
MERCOSUR
Total
(tous les pays)
Sources: www.ine.gov.bo
Instituto Nacional de Estadística
16
Annexe 4
Partenaires économiques
Import
Chiffres en US$ (1.-- US$ = 1.31 SFR)
Importation Part en
2005
%
513.71
21.92
Importation
2004
486.59
Part en
%
20.38
Variation
en %
5.57
16.69
295.28
17.94
32.47
323.71
13.81
259.93
16.70
24.53
Pérou
152.25
6.49
127.30
7.24
19.60
5
Chili
162.40
6.93
111.42
6.19
45.75
6
Chine
136.02
5.80
107.54
5.02
26.48
7
Japon
142.88
6.09
105.26
4.95
35.74
8
Colombie
57.27
2.44
61.24
4.95
(6.93)
9
Mexique
50.94
2.17
36.25
2.17
40.52
10
Paraguay
22.76
0.97
19.15
2.05
18.85
MERCOSUR
932.83
39.80
804.85
42.63
15.90
CAN
260.70
11.12
208.26
11.03
25.18
UE
223.48
9.53
162.02
8.58
37.93
7.47
0.32
6.61
0.35
13.01
2'343.29
100
1'887.77
100
24.13
Rang
Pays
1
Brésil
2
Argentine
391.16
3
Etats-Unis
4
AELE
Total
(tous les pays)
Sources: www.ine.gov.bo
Instituto Nacional de Estadística
17
Annexe 5
Liste des principales entreprises suisses dans le pays
-
Nom
Directeur
Adresse
Téléphone/Fax
Nestlé Bolivia
Anuor
AGUILAR
Parque Industrial U.V. Tél.+591 (3) 348 0015
U.V.31
Fax+591 (3) 349 8219
SANTA CRUZ (Bolivia)
ABB Ltda.
Gery
CERRUTO
P.O. Box 9286
Tél.+591 (2) 242 3636
Av. 20 Octubre 2315 Fax+591 (2) 242 3698
LA PAZ (Bolivia)
www.abb.com/bo
COTECNA S.A.
L. Alvaro
VASQUEZ
ALMANZA
Av. Arce
Ed. Illimani
Oficina 5
LA PAZ (Bolivia)
GLENCORE
Eduardo
CAPRILES
Av. 6 de Agosto 2903 Tél.+591 (2) 243 2056
Edif. Progreso
Fax+591 (2) 243 1126
La Paz (Bolivia)
Tél.+591 (2) 243 1200
Fax+591 (2) 212 1613
www.cotecna.com