Michèle Gazier - Société d`Etudes françaises de Bâle

Transcription

Michèle Gazier - Société d`Etudes françaises de Bâle
Cycle d’été 2007
Société d’études françaises de Bâle
14 mai
Michèle Gazier
Michèle Gazier est d'origine espagnole par sa
mère, couturière de profession, et catalane par
son père, professeur de son métier. L'Andorre est
le lieu privilégié de son enfance. Ce pays tient
une place importante dans son cœur. À 17 ans,
elle part donc vivre en Espagne pour renouer
avec ses racines.
En 1970, après avoir obtenu le CAPES d'espagnol, elle enseignera cette langue
en France pendant 13 ans. « J'ignore comment naissent les vocations et même si
elles existent. Je crois qu'il y dans toute vie des circonstances qui vous révoltent
et qui vous poussent. Je ne serais jamais devenue professeur d'espagnol sans le
mépris profond qui entourait cette langue et ceux qui la parlaient. Une langue de
vendangeurs, d'émigrés disait-on chez nous. » Parallèlement, elle commence à
traduire des écrivains espagnols en français, Vasquez-Montalbán, Juan Marsé,
Francisco Umbral, auteurs qu'elle a fait découvrir à la France.
Puis en 1983, le journal Libération lui demande d'écrire des chroniques dans ses
pages, pour faire connaître la littérature espagnole, italienne, et portugaise avec
laquelle elle est familière. La transition est toute trouvée ! Elle fait ses premiers
pas comme critique littéraire et abandonne finalement son métier de professeur.
Elle débute l'année suivante chez Télérama comme chroniqueuse quand cet
hebdomadaire décide de lui ouvrir ses pages littéraires.
La critique l'ayant encouragée à l'écriture, elle s'y adonne tout naturellement pour
elle-même. D'ailleurs ne dit-elle pas : « Je crois que l'on ne naît pas écrivain mais
qu'on le devient en raison des circonstances. »
Société d’études françaises de Bâle - Cycle d’été 2007
Michèle Gazier
Dernier titre paru
En souvenir de vous
L’une, Mariane Trintignant, dessine ce qu'elle observe de sa fenêtre lors de ses
nombreux voyages. L'autre, Michèle Gazier, écrit. Elles partagent le même Sud Uzès et sa région - et une amitié née de ces choses simples : la lecture, la nature, la saveur des mets et des mots, la douceur du silence, qui sont le sel de la
vie. Mariane a choisi dans ses carnets quelques dessins au trait. Michèle a rêvé
autour de ces images, fenêtres ouvertes sur des mondes connus ou inconnus.
Qu'est-ce qu'une fenêtre ? Que regarde-t-on, que garde-t-on de ces paysages
découpés dans l'ordinaire ou l'extraordinaire des jours ? Pas de deux, dialogue
amical, En souvenir de vous est une invitation au voyage dans l'espace et le
temps. Une incitation à ouvrir grand les fenêtres de la vie.
Michèle Gazier et Mariane Trintignant, En souvenir de vous, Seuil, 2006, 124 p.
Autres romans et nouvelles
Histoire d'une femme sans histoire, Julliard (Nouvelles), 1993
Nativités, Seuil, 1995
Un cercle de famille, Seuil, 1996
Sorcières ordinaires, Calmann-Lévy, 1998
En sortant de l'école, Seuil, 1999
Le Merle bleu, Seuil, 1999
Le Fil de soie, Seuil, 2001
Les Garçons d'en face, Seuil, 2003
L’Été du secret, Seuil, 2004
Mont-Perdu, Seuil, 2005
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