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LA FABRICA
CITOYENNE
n°20–Septembre 2016
Ensemble parlons politique
L’habitude.
L’habitude est une disposition acquise, relativement permanente et stable, qui devient une seconde nature.
Ma seconde nature est-elle de pleurer les victimes des attentats terroristes ?
« T’habitues-tu ? » demande-t-elle à ma première nature.
« NON ! » lui réponds-je, toute éponge que je sois.
Comment s'habituer à voir mourir mes contemporains de par le monde, victimes de la folie fanatique de
quelques hommes avides de pouvoir, d'argent, de larmes, de sang ?
Pourquoi s'habituer à accepter que notre avenir soit ponctué de dramatiques moments de barbarie ?
Comment s'habituer à ce que nos « décideurs » fassent la guerre à la guerre alors que nous ne voulons que la
paix ?
Pourquoi s'habituer, en France, à vivre sous l’État d'urgence permanent alors que ce pays offre tant d'atouts et
d'attraits pour y vivre en harmonie toutes et tous ?
Et Dieu dans tout ça ? DROIT DU TRAVAIL POUR UN DROIT AU TRAVAIL
Je n'ai jamais eu de problème pour aller communier avec les personnes religieuses dans leurs lieux de cultes
Lechez
gouvernement
MEDEF
et les médias
ou
elles dans associé
tous les au
pays
dans lesquels
j'ai puvoudrait
voyager.nous convaincre que notre droit du travail, trop
lourd,
trop
compliqué,
freine
l'emploi.
Je ne crois pas en dieu. Je suis athée.
Pourtant,
2004,commun
il ne cesse
régulièrement
: avez-vous
vu lepar
chômage
Athée
est ledepuis
seul nom
de d'être
la langue
française à allégé,
la fois simplifié
épicène et
se terminant
« ée ».baisser ?
Ce n'est pas un gros mot. Juste un joli mot.
La Fabrica Citoyenne : à nos nouveaux lecteurs
La rentrée est l’occasion de souhaiter la bienvenue aux nombreux nouveaux arrivants sur la commune et de situer La
Fabrica Citoyenne dans le riche paysage des associations de la ville.
La Fabrica Citoyenne a été créée après les élections municipales de 2008 à l’initiative de personnes ayant participé ou
soutenu la liste citoyenne de gauche à ces élections.
Le mot Fabrica de notre dénomination, à l’origine du nom de Fabrègues (du latin Faber, qui désigne l’atelier de
l’artisan, la fabrique) nous a été inspiré par la lecture de livre coordonné par l’historien de Fabrègues Pierre Merle
« Fabrègues au fil du temps et des rues ».
La Fabrica citoyenne est une association indépendante qui ne bénéficie d’aucune subvention ; elle fonctionne grâce
aux cotisations de ses adhérents et les dons de soutien.
Son but est de susciter et d’animer la réflexion et l’action citoyennes par des moyens divers (réunions, spectacles, …)
pour promouvoir les valeurs démocratiques, la solidarité, et l’écologie. Discuter, informer sur les choses de la cité, au
sens large, pour inciter le plus grand nombre à s’intéresser et à se mêler de ces questions, sans crainte de sortir du
consensus. La classe politique, qui se pare de plus en plus des vertus de « l’expert », considère les administrés comme
des consommateurs qu’on consulte parfois. Une telle situation favorise l’abstentionnisme. La citoyenneté se cultive :
être d’une cité signifie se préoccuper des affaires de celle-ci, ce qui suppose des interactions permanentes entre les
citoyens et leurs représentants.
L’association diffuse périodiquement un bulletin dans lequel elle informe de ses activités.
Elle dispose également d’un site internet sur lequel on peut trouver des informations actualisées et l’historique de ses
activités avec les archives de ses bulletins.
Le site de la Fabrica héberge également l’activité des élus au conseil municipal en 2014 sur la liste « Fabrègues
Citoyenne ».
L’association La Fabrica Citoyenne est ouverte à tous, elle a besoin de militants pour débattre et agir pour les
conditions de vie à Fabrègues et dans la Métropole. Nous souhaitons, cette année, travailler sur les problèmes des
transports dans l’ouest de Montpellier.
Sans doute à bientôt. Notre prochaine Assemblée générale est fixée au 02décembre 2016. Confirmation sur le site.
Fabrèguemon Go !
Été 2016, Fabrègues, Hérault, France ; comme un peu
partout dans le monde :
la chasse aux Pokémons est ouverte :
« Attrapez-les, attrapez-les tous ! »
Jeu, produit marketing, machine à fric par excellence,
les multinationales voient déjà leurs cotations en
bourse et leurs dividendes issus des produits dérivés
exploser.
Et, aux heures historiquement dramatiques que nous
font vivre ces si sanglants attentats (voir édito), qu'estce donc que cette chasse ? Chasse aux poké-quoi ?
Pokémon est la contraction de pocket monsters. Les
pokemons sont des petits personnages fictifs de jeux
en tout genre. A ce jour, il existe 756 pokemons.
Dans pokémon go, il faut les attraper à l'aide d'une
poké-ball. La plupart des smartphones peuvent
télécharger l'application afin d'y jouer... gratuitement !
L'astuce est belle, pour nous, joueurs de base de l'été
2016, c'est gratuit, zéro euro, rien d'autre que son
téléphone, une bonne vieille prise électrique pour le
recharger régulièrement, de quoi se déplacer lentement
(à pied, quoi) et du temps libre (c'est les vacances) !
Nous pouvons alors, en réalité virtuelle, nous déplacer
dans notre village pour tenter d'y capturer Rattata,
Piafabec, Nosferapti, Stari, Paras, Chenipan,
Ramoloss, Carapuce, Evoli, Abo, Poissirène sans
oublier celui qui court à tous les coins de rues
Roucool. Trop cool, non ?
Ainsi fait, les équipes jaune, bleue et rouge peuvent
envoyer leurs petits personnages s'affronter dans l'une
des 4 arènes fabrèguoises.
Nul doute que ce jeu, plutôt aimé par un public jeune
et féminin, est à prendre d'ores et déjà comme un
phénomène de société tant à l'échelle mondiale que
dans son application locale.
Et, comme disait le Pokémon de 3ème génération
Jobrassensas : « Et c'fut l'plus charmant des remu’ménage qu'on ait vu d' mémoir' de pokémon ».
[Nos lecteurs assidus seront surpris du ton plus
léger de ce numéro. Nous avons choisi de différer
notre rentrée politique et critique. Cet été a été très
éprouvant suite aux attentats et des polémiques se
développent et entretiennent un climat anxiogène.
Nous vous invitons à prendre un peu de recul.
Petite fable potagère
Après les inondations de 2015, les ragondins et
les rats musqués ont découvert « les jardins du
Coulazou ».Quelle joie, quelle allégresse ! Que
voici de belles betteraves sucrées, des cœurs de
salades craquants, des tomates à portée de dents!
Ce fût déconfiture et colère au niveau des
jardiniers. Les grands moyens furent employés :
piégeage, holocauste des assaillants ; rien n'y fit.
La mairie alertée ne fit rien non plus !
Ce printemps 2016, rebelote ! Le passage était
libre et les premières betteraves en firent les frais,
bientôt suivies par les salades et les premières
tomates vertes.
De colère et de rage, un jardinier amena
les « cadavres de betteraves »à la mairie. Sentant
la révolte monter, la commune diligenta des
employés pour nettoyer l'ancien cours du
Coulazou et mettre un grillage préventif de ce
côté du jardin.
Peine perdue, les ragondins passèrent par les côtés
non protégés. De guerre lasse, certains jardiniers
transformèrent leurs parcelles en camp retranché.
C'est tout juste si on évita les miradors !
La mairie sollicitée à nouveau, décida de financer
du grillage et les jardiniers se chargèrent de finir
le travail.
Merci à eux, le calme est revenu et nos légumes
poussent en toute quiétude !
Moralité : « L'oignon fait la force et le
ragondin aime la betterave. »
Notre prochain spectacle aura lieu
vendredi 4 novembre 2016 à 20h30
Centre José Janson Salle Grappelli
Nouveau spectacle de Fred Dubonnet
Pour adhérer ou soutenir (10 €, 5€)
Courriel : [email protected]
Site : www.fabricacitoyenne.com
Contacts : Sylvie Doumenc Tél : 04.67.85.18.94
Michèle Matéo Tél : 04.67.85.16.88

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